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Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ?

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ?

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Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ? Cette question, on est droit de se la poser car ils sont nombreux à accuser leur traitement d’avoir favorisé une prise de poids. Mais qu’en est-il vraiment ? Une vaste étude britannique – elle a consisté en un suivi de 300.000 patients de corpulence différente durant 10 ans – apporte aujourd’hui une réponse…

Il faut savoir tout d’abord qu’une partie des 300.000 patients était sous antidépresseurs et l’autre non.

Et il apparaît qu’une prise d’antidépresseurs sur le long terme a bien tendance à favoriser une prise de poids dans un délai de deux à trois ans suivant le début du traitement.  A priori, et même si les auteurs de l’étude se montrent prudents, cela ne se vérifierait pas avec un traitement inférieur égal ou inférieur à 12 mois.

Les scientifiques ont principalement constaté qu’un patient sous antidépresseurs – parmi une listes des 12 les plus fréquemment  prescrits au Royaume-Uni – avait 21% de risque en plus de prendre du poids. Pour les personnes déjà en surpoids, le risque de devenir obèse était supérieur de 29%.

« Ces observations renforcent le besoin d’un accompagnement personnalisé de gestion de poids en parallèle des traitements antidépresseurs » a déclaré le docteur Rafael Gafoor, principal auteur de l’étude.

En guise de conclusion, ce dernier a rappelé que les patients sous antidépresseurs ne devaient en aucun cas modifier ou arrêter leur traitement sans avis médical.

Les antidépresseurs font-ils vraiment grossir ? : une autre étude

Il y a un peu moins d’un an, une étude australienne s’est également penchée sur la question.

Et si les conclusions avaient été quasi similaires, ses auteurs en avaient nuancé les résultats en précisant que les résultats étaient variables selon le type d’antidépresseur prescrit.

Si une prise de poids avait bel et bien été constatée chez des patients recevant des IRSs (Inhibiteurs de recapture de la sérotonine), aucun prise de poids n’avait par contre été associée avec la prescription d’autres antidépresseurs comme les tricycliques.

Enfin notez le point de vue du Docteur Nicolas Neveux, psychiatre-psychothérapeute à Paris, qui pour le site Doctissimo, a déclaré en décembre dernier que cette prise de poids était bien souvent la conséquence de mauvaises règles hygiéno-diététiques des patients déprimés.

>>> Les antidépresseurs poussent-ils au crime ? par le Docteur Erard de Hemricourt

News Santé

Des huiles essentielles qui font grossir les seins des hommes

Huiles essentielles

pixabay

Généralement les huiles essentielles sont considérées comme sans danger pour la santé…Sauf que, selon une étude américaine menée par des scientifiques de l’Institut des sciences de l’environnement du Caroline du Nord (Etats-Unis), certaines contiendraient des éléments chimiques imitant les hormones féminines, perturbant ainsi le système endocrinien

Ainsi les jeunes garçons prépubères exposés régulièrement à certaines huiles essentielles (huiles essentielles de lavande et d’arbre à thé, ndrl) seraient plus bien plus exposés que les autres à un gonflement anormal du tissu mammaire, un phénomène bien connu sous le nom de gynécomastie.

« Notre société considère les huiles essentielles comme sûres (…) Cependant, elles possèdent une variété de produits chimiques et doivent être utilisées avec prudence, car certains de ces produits chimiques sont potentiellement des perturbateurs endocriniens » a mis en garde le biologiste et co-auteur de l’étude J. Tyler Ramsey.

Et c’est en analysant les différents composants de ces huiles essentielles que les chercheurs se sont aperçus que certaines avaient la faculté de booster les estrogènes et d’inhiber la testostérone.

La gynécomastie masculine survenant avant la puberté est relativement rare, mais l’augmentation du nombre de cas telle qu’elle est aujourd’hui constatée semble coïncider avec une exposition régulière à ces huiles essentielles. La “bonne” nouvelle c’est que la gynécomastie disparaît dès que les garçons cessent d’utiliser ces huiles.

News Santé

L'aspartame ferait en fait grossir

Pourquoi cet alternatif au sucre laisse des traces de sucre ?

On nous vend depuis des années l’aspartame comme élément alternatif au saccharose (sucre). Cet édulcorant artificiel aurait un pouvoir sucrant 200 fois supérieur au sucre mais sans l’inconvénient de l’apport calorique. Or une récente recherche dirait le contraire : l’aspartame pourrait bien faire grossir finalement.

On nous ment : l’aspartame n’aurait pas de vertu hypocalorique

Une étude menée par une équipe de chercheurs du Massachusetts General Hospital (MGH) tend à prouver que l’aspartame ne ferait finalement pas maigrir….pire, cet édulcorant pourrait bien faire grossir.

Pour déduire cette conclusion, les chercheurs ont étudié durant 18 semaines, 4 groupes de souris :

  • #1 – Le premier groupe a reçu une alimentation normale et a bu de l’eau potable avec de l’aspartame
  • #2 – Le deuxième a reçu aussi une alimentation normale mais a bu de l’eau ordinaire
  • #3 – Le troisième a suivi un régime riche en matières grasses et a bu de l’eau contenant de l’aspartame
  • #4 – Le quatrième a suivi un régime riche en matières grasses en buvant de l’eau ordinaire

L’aspartame serait un facteur de risque de troubles métaboliques.

Les souris du test #3 (repas normaux + aspartame) ont ainsi pris plus de poids que celles issues du test #4 (repas riches + aspartame). Quels que soient les tests, les souris ayant consommé de l’aspartame ont affiché de plus gros taux de sucre dans leur sang.

Pourquoi cet alternatif au sucre laisse des traces de sucre ?

Les chercheurs ont découvert la cause de ces résultats : l’aspartame bloquerait une enzyme intestinale appelée phosphatase alcaline intestinale (IAP). Cette enzyme a pour mission de prévenir l’obésité, le diabète et le syndrome métabolique.

Cessez donc dès aujourd’hui de consommer des produits à base d’aspartame. Si vous souhaitez maigrir…buvez de l’eau ou du thé (sans sucre !)

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Pourquoi le manque de sommeil fait grossir

Le 8 novembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du King College de Londres, le manque de sommeil aurait des conséquences directes sur la prise de poids.

Moins de sommeil, plus de calories

Bien dormir pourrait prévenir l’obésité. C’est ce que suggèrent des chercheurs britanniques dans une étude publiée dans la revue European Journal of Clinical Nutrition. Selon ces travaux, les personnes qui dorment moins que les 7 à 8 heures recommandées par nuit consomment en moyenne 385 calories de plus le lendemain.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont passé au crible 11 études qui cherchaient à comprendre le lien qui existait entre le manque de sommeil et la prise de poids. Selon ces différentes études, faire de petites nuits pousse les participants à avoir plus d’appétit le lendemain, notamment pour des aliments plus riches en lipides qu’en protéines.

Manque de sommeil, facteur d’obésité

« La principale cause de l’obésité est un déséquilibre entre les apports et les dépenses caloriques » , explique au Telegraph Gerda K. Pot, qui a participé aux travaux. « Cette étude s’ajoute aux preuves déjà accumulées prouvant que le manque de sommeil participe à ce déséquilibre. Nos résultats montrent que le manque de sommeil est le troisième facteur de prise de poids après le régime alimentaire et l’exercice. »

Mais comment expliquer ce phénomène ? Tout serait une question de dérèglement hormonal selon les chercheurs. La nuit, le corps produit une hormone, la leptine, qui donne un sentiment de satiété. C’est ce qui explique que nous ne nous réveillons pas la nuit pour manger. Plus la nuit est courte, moins cette hormone est sécrétée et plus le taux de ghréline, une hormone qui stimule l’appétit, augmente. Ce n’est pas plus compliqué que cela.

Vous aimerez aussi : Comment mieux dormir le soir ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Arrêter de fumer fait grossir, la faute aux intestins

Crédit photo : mondi/Flickr

Crédit photo : mondi/Flickr

Tous ceux qui sont parvenus à le faire vous le diront : arrêter de fumer fait grossir ! Un manque que certains compensent par la nourriture et notamment par le grignotage que l’on accuse alors d’être responsable d’une prise de poids. Et pourtant…

A en croire les résultats d’une étude menée par le Fond national suisse de la recherche scientifique (FNS),  la prise de poids des anciens fumeurs n’est pas liée à ce grignotage mais à une modification de la flore intestinale.

Cette étude a porté sur 20 sujets parmi lesquels se trouvaient des fumeurs, des non-fumeurs et des personnes ayant arrêté de fumer durant l’étude. Aucun d’entre-eux n’avaient modifié ses habitudes alimentaires.

En analysant leurs matières fécales, les scientifiques ont constaté d’importants changements dans la flore intestinale microbienne de ceux qui avaient arrêté de fumer. Des changements qui n’ont pas été observés chez les fumeurs et les non-fumeurs.

Pour cette équipe de chercheurs dirigée par le Professeur Gerhard Rogler, la flore intestinale de ceux qui ont arrêté de fumer durant cette étude s’est profondément transformée au point de se rapprocher de celle des personnes obèses.

A noter que durant cette étude qui a duré 9 semaines, les personnes ayant arrêté de fumer ont pris en moyenne 2.2 kilos supplémentaires sans pour autant modifier leurs habitudes alimentaires.


News Santé

Pourquoi mal dormir fait grossir

En 2011, on vous parlait de cette étude montrant que les enfants qui dorment moins prennent plus de poids. Une réalité qui se vérifie aussi chez les adultes, comme on vous l’expliquait dans notre article sur les dix vices bons pour la santé, dans lequel le sommeil arrivait en première position.

Une étude menée par Matthew P. Walker, chercheur à l’université de Berkeley en Californie, propose une explication intéressante à cette corrélation entre manque de sommeil et prise de poids, rapporte le New York Times.

Selon ses résultats, lorsque l’on ne dort pas assez, la zone du cerveau évaluant la satiété se dérègle, tandis que celle associée aux envies irrationnelles est stimulée.

Vous avez probablement déjà fait cette expérience, après une mauvaise nuit: le matin, vous faite un détour inhabituel par la boulangerie et vous vous précipitez sur ce qui vous semble le plus gras et le plus sucré. Vous vous rassurez en considérant que cela vous permettra simplement de compenser le déficit d’énergie provoqué par le manque de sommeil.

Mais en réalité, d’après les résultats de l’étude de Walker, le grignotage compulsif des jours de grosse fatigue n’a pas d’explications métaboliques liées au manque d’énergie, mais des explications cognitives, liées au dérèglement du cerveau.

Dans son expérience, Walker a testé la réaction de 23 adultes face à la nourriture après une nuit de sommeil de huit heures, et une semaine plus tard, les mêmes, après une nuit de quatre heures. Pour compenser le déficit d’énergie, ils disposaient de nourriture pendant la nuit de quatre heures. Le matin, on leur demandait de classer une série de photos d’aliments en fonction de ce qui leur faisait le plus envie. Après la nuit de quatre heures, ils se sont montrés attirés par des produits beaucoup plus caloriques qu’après la nuit de huit heures, alors que, comme ils avaient mangé pendant la période où ils étaient éveillés, ils avaient la même énergie que les autres.

En outre, les scanners effectués au cours de l’expérience montrent que chez les sujets privés de sommeil, la vue des aliments les plus caloriques a provoqué une activité intense du complexe amygdalien, impliqué dans nos émotions et nos désirs de nourriture, tandis que les zones du lobe frontal associées à la prise de décision rationnelle ne répondaient que faiblement.

Pour éviter de vous retrouver dans cette situation, la seule chose à faire est de dormir selon vos besoins. Des besoins qui ne sont pas les mêmes pour tous, comme on vous l’expliquait dans cet article destiné à vous aider à déterminer les vôtres avec précision. 

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