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Qu’est-ce que les aliments ultratransformés ? La classification NOVA des aliments en 4 groupes

« Les aliments ultratransformés, tels que les boissons gazeuses, les collations sucrées ou salées emballées, les produits à base de viande reconstituée et les plats préparés surgelés, ne sont pas des aliments modifiés, mais des formulations faites principalement ou entièrement de substances dérivées d’aliments et d’additifs, avec peu, voire aucun aliment du groupe 1 intact.

Les ingrédients de ces formulations comprennent généralement ceux également utilisés dans les aliments transformés, tels que les sucres, les huiles, les graisses ou le sel. Mais les produits ultratransformés comprennent également d’autres sources d’énergie et de nutriments qui ne sont normalement pas utilisés dans les préparations culinaires. Certains d’entre eux sont directement extraits d’aliments, c’est le cas de la caséine, du lactose, du lactosérum et du gluten. Plusieurs sont dérivés de la transformation ultérieure de constituants alimentaires, tels que les huiles hydrogénées ou interestérifiées, les protéines hydrolysées, l’isolat de protéine de soja, la maltodextrine, le sucre inverti et le sirop de maïs à haute teneur en fructose. (Qu’est-ce que le cracking ?)

Les additifs dans les aliments ultratransformés en incluent certains qui sont également utilisés dans les aliments transformés, tels que les conservateurs, les antioxydants et les stabilisants. Les classes d’additifs que l’on trouve uniquement dans les produits ultratransformés comprennent celles qui sont utilisées pour imiter ou améliorer les qualités organoleptiques des aliments ou pour dissimuler des aspects désagréables du produit final. Ces additifs comprennent des teintures et d’autres colorants, des stabilisateurs de couleur ; des arômes, des exhausteurs de goût, des édulcorants non sucrés ; et des auxiliaires de traitement tels que des agents de carbonatation, de raffermissement, de volumisation et d’anti-volumisation, de démoussage, d’anti-agglomération et de glaçage, des émulsifiants, des séquestrants et des humectants.

Une multitude de séquences de transformation est utilisée pour combiner les ingrédients habituellement nombreux et pour créer le produit final (donc “ultratransformé”). Les procédés en question comprennent plusieurs transformations sans équivalents domestiques, tels que l’hydrogénation et l’hydrolyse, l’extrusion et le moulage, et le prétraitement pour la friture.

L’objectif global de l’ultratransformation est de créer des produits alimentaires de marque, pratiques (durables, prêts à consommer), attrayants (hyperappétant) et très rentables (ingrédients bon marché) conçus pour remplacer tous les autres groupes d’aliments. Les produits alimentaires ultratransformés sont généralement emballés de manière attrayante et marketés de manière intensive. »

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Trois nouveaux cas groupés de bébés sans bras, cette fois dans les Bouches-du-Rhône

Trois petites filles sont nées sans bras en 2016 autour de l’étang de Berre, dans les Bouches-du-Rhône, à Salon-de-Provence, Septèmes-les-Vallons et Gignac-la-Nerthe, dans un rayon de 30 km autour de Vitrolles, rapporte Le Parisien.

Il s’agit bien « d’un cas groupé », indique Emmanuelle Amar, la première à avoir révélé l’affaire des bébés sans bras dans l’Ain, grâce à une enquête du Registre d’étude des malformations en Rhône-Alpes (Remera) dont elle est la directrice.

Elle a rapporté, en septembre 2018, 8 cas dans l’Ain entre 2009 et 2014.

La science estime qu’une malformation de ce type dite « agénésie transverse des membres supérieurs » (ATMS) se produit lors d’une naissance sur 10 000, explique-t-elle. « Il y a 27 000 naissances par an dans les Bouches-du-Rhône, donc avec trois agénésies par an, on est déjà au-dessus du nombre total attendu. Mais, en plus, là elles se produisent dans un rayon de 30 km. C’est une affaire très sérieuse ».

Ces familles vivent toutes à proximité de l’étang de Berre. Plusieurs études ont conclu à une hausse des cancers et autres maladies dans cette zone très polluée.

L’enquête lancée en octobre sur les cas de malformation de l’Ain et dans d’autres départements en France est menée par l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et Santé publique France. Les premiers résultats devraient être connus le 31 janvier.

Mme Amar a lancé dimanche un appel à Marseille, avec d’autres médecins, scientifiques et élus, pour demander en urgence un registre national des malformations congénitales et des cancers, précise France Bleu, relayé par Le Monde. Seuls 20 % du territoire est actuellement couvert.

Psychomédia avec sources : Le Parisien, Le Monde.
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