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Les gynécologues plaident pour la création de centres dédiés à l'endométriose

Les gynécologues plaident pour la création de centres dédiés à l'endométriose

Le 23 novembre 2018.

Le Collège des gynécologues veut accélérer la recherche autour de l’endométriose qui touche plus de 10% des femmes en âge de procréer. Pour cela, il réclame la création de centres spécialisés.  

Les gynécologues veulent des centres spécialisés

Par manque de moyens financiers et de volonté politique, les gynécologues français peinent à soigner leurs patientes et à avancer pour mieux connaître la maladie. La France est à la traîne ! C’est la raison pour laquelle le Collège des gynécologues souhaite la création d’une trentaine de centres régionaux experts, spécialisés dans la recherche autour de l’endométriose. 

«  L’idée est d’y organiser la prise en charge, assurer des formations, promouvoir un meilleur enseignement, développer la recherche. Mais nous nous heurtons à des blocages » déplore  dans les colonnes du Parisien le docteur François Golfier, président de la commission endométriose du Collège national des gynécologues et obstétriciens français. « Mais la maladie reste méconnue par un certain nombre de professionnels. D’où l’importance d’une formation initiale, mais aussi continue. Rendez-vous compte : aujourd’hui, l’endométriose n’est pas au programme de l’examen de médecine ! Il faudrait juste de la volonté politique pour y remédier » ajoute le médecin.

L’endométriose touche 10% des femmes

C’est une maladie de moins en moins taboue. On commence a en parler, à lever le voile, mais c’est encore faible quand on sait qu’elle touche 10% des femmes. L’endométriose est une maladie chronique qui entraîne une prolifération de l’endomètre dans des endroits anormaux (dans les ovaires, péritoine, etc).

Douleurs particulièrement intenses au moment des règles ou des rapports sexuels, problèmes d’infertilité, troubles digestifs , urinaires, fatigue et pertes d’énergies... Les symptômes sont nombreux, handicapants dans la vie des femmes, qui se retrouvent souvent démunies, peu ou mal suivies. 

Maylis Choné

Lire aussi : Endométriose : une maladie encore peu connue

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Pilules : les gynécologues se défendent !

1300 gynécologues viennent de signer une pétition pour faire entendre leur désapprobation suite à l’article paru dans le Monde  le 11 janvier dernier. L’article mettait en cause ces médecins faisant référence aux liens entre 4 gynécologues et des laboratoires pharmaceutiques.

Pilule de 3ème génération… la polémique continue
Ce manifeste vient s’ajouter aux nombreux rebondissements dans la polémique « médiatico-politique » sur les pilules de 3ème génération.

C’est désormais au tour des gynécologues de faire entendre leur voix, en défendant et en rappelant leur éthique professionnelle : « Suite à l’article du 11 janvier 2013 et à la mise en cause de nos collègues, nous, gynécologues et gynécologues-obstétriciens publics et libéraux, leur manifestons notre soutien personnel et professionnel ». Et de faire part de leur indignation : « Nous travaillons tous pour le bien des femmes, avec l’industrie pharmaceutique, dans le respect de la loi et de l’éthique médicale et dans la transparence. Nous ne sommes pour autant ni achetés, ni vendus ».

Source : Communiqué de presse Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français, de la Fédération Nationale des Collèges de Gynécologie Médicale et de la Société Française de Gynécologie.


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