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Améliorer les habitudes alimentaires : 2 suggestions de Santé publique France

Les autorités françaises ont lancé, le 22 octobre, une campagne nationale d’information portant sur les nouvelles recommandations alimentaires mises à jour en janvier 2019. Elle « invite les Français à modifier leurs habitudes pas à pas, sans renoncer au plaisir de manger ».

« Parmi ces nouvelles recommandations, deux sont mises en exergue : augmenter sa consommation de légumes secs et aller vers les féculents complets. »

Le slogan de la campagne invite à « commencer par améliorer un plat que vous aimez déjà ».

Manger des légumes secs plus souvent et remplacer ses féculents habituels par des féculents complets (pain complet ou aux céréales, pâte et semoule complètes, etc.), riches en fibres, « sont deux mesures simples et pourtant très positives pour la santé ».

« Malgré leurs atouts, ils ne sont pas assez présents dans les assiettes des Français : 60 % des adultes ne mangent pas de produits céréaliers complets, et 85 % ne satisfont pas la recommandation concernant les légumes secs, à savoir en consommer deux fois par semaine », indique le communiqué de Santé publique France (SPF).

Les recommandations alimentaires simplifiées pour les adultes, est-il rappelé sont reparties en trois catégories :

  • « Augmenter sa consommation de fruits et légumes, de légumes secs et de fruits à coque non salés, son activité physique et le “fait maison”. »

  • « Aller vers les aliments bio, de saison, ou produits localement, une consommation en alternance de poissons gras et maigre, une consommation suffisante mais limitée de produits laitiers, des féculents complets, de l’huile de colza et de noix riche en oméga 3 et de l’huile d’olive. »

  • « Réduire la viande, la charcuterie, l’alcool, les produits et les boissons sucrés, les produits salés, les produits avec un Nutri-Score D et E, le temps passé assis. »

Le site mangerbouger.fr propose des idées de recettes et des astuces simples.

Près de la moitié des adultes est en surpoids, dont 17 % obèses, souligne le communiqué de SPF.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Santé publique France.
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Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents

Étude / Bébé et soleil : Les dangereuses habitudes des parents. Quelques chiffres pour mieux comprendre l’ampleur du phénomène…

Bébé et soleil

kaboompics/pixabay

34,61% des parents promènent leur bébé entre 11h et 16h, soit aux heures où le soleil tape le plus fort !

90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bambin. Ils sont encore 21,34% à penser que les crèmes écran total existent vraiment.

Pas étonnant dès lors que 39,88% des enfants de moins de trois ans aient déjà eu des coups de soleil. À répétition, ces réactions inflammatoires de la peau augmentent de façon significative les risques de développer un cancer de la peau(1). Chaque année, en France, on recense pas moins de 60.000 nouveaux cas de mélanome(2).

Au terme d’une enquête qui inquiète en certains points, Newpharma,première pharmacie en ligne française et belge, rappelle le b.a.-ba en matière de protection solaire. Et ce, dès le plus jeune âge.

Les résultats de l’enquête sur la protection des bébés au soleil, menée par Newpharma auprès d’un panel de 1.199 parents[1], montrent que la plupart d’entre eux pensent bien faire.

Les « bonnes pratiques » élémentaires en matière de protection solaire (appliquer régulièrement de la crème solaire, donner à boire à bébé, le mettre sous un parasol) sont même assimilées. Par contre, certains – et il s’agit même d’une majorité – prennent encore des risques inconsidérés. Et c’est surtout par méconnaissance des bons réflexes à adopter.

On constate que :

•90,37% des parents n’appliquent pas au bon moment la crème solaire à leur bébé et 89,33% d’entre eux ne la renouvellent pas assez. Or, il faut laisser au produit le temps de former une barrière protectrice sur la peau. Sans compter que, dans les 30 minutes qui suivent l’application, l’efficacité des crèmes solaires diminue de 90% ;
•56,74% des parents ne remettent pas de crème solaire à leur bébé quand il sort de l’eau. Non seulement la crème a été « rincée », mais en plus l’eau fait « effet miroir », ce qui accélère l’apparition des coups de soleil ;
•75,66% des parents ne protègent pas leur bébé des rayons du soleil au jour le jour. Ils le font principalement en vacances, à la plage… Or, dès qu’on sort de chez soi, les UV agressent la peau. Et cela vaut même par temps couvert, les nuages laissant passer 80% des UV ;
•37,23% des parents ne choisissent pas le bon indice de protection pour protéger leur bébé du soleil. En théorie, lorsque l’on applique une crème solaire IP30, les UVB attaquent la peau 30 fois plus difficilement que si on était sans protection. Mais pour cela, il faudrait étaler 2mg de crème par cm² de peau. Dans la pratique, qui le fait ? Donc, un indice IP30 voit souvent son efficacité réduite de moitié, voire du tiers. Raison de plus pour privilégier les produits solaires à indice de protection très élevé. Et lorsqu’il s’agit de la peau plus fragile et de la santé des tout-petits, voyez grand : optez pour une crème haute protection. Les textures et formules ne manquent pas, selon les circonstances, préférences ou encore facilités d’emploi : crème solaire visage, lait solaire bébé en tube, baume à lèvres bébé, spray enfant version waterproof, etc.

Bébé et soleil : quelques conseils

Voici quelques précieux conseils pour protéger bébé du soleil. La majorité de ces recommandations sont d’usage tant à la plage qu’à la montagne, mais aussi à la plaine de jeux, à la ville ou derrière la vitre de la voiture :

•Utiliser une crème solaire affichant l’indice maximal IP50+. À appliquer 30 minutes avant l’exposition, ensuite répéter l’opération toutes les 2 heures, voire toutes les 30 minutes en cas de fort ensoleillement ;
•Rincer et sécher l’enfant quand il sort de l’eau ou qu’il a transpiré, puis lui remettre de la crème ;
•Lors de toute exposition – donc y compris les petites promenades ou jeux en plein air – préférer les heures où le soleil tape le moins (avant 11h et après 16h) ;
•Mettre son bébé à l’ombre, idéalement sous un parasol ou derrière un pare-soleil ;
•Lui faire porter des lunettes et un chapeau de soleil ;
•L’habiller de vêtements couvrants, voire anti-UV ;
•Protéger son bébé de la déshydratation en le faisant boire de l’eau régulièrement et en petite quantité ;
•Asseoir son bébé sur une serviette plutôt qu’à même le sable, car 20% des UV sont réverbérés par le sable.

Cette liste est non exhaustive et valable aussi pour… les « grands enfants ». D’autant que la protection à 100% n’existe pas.

>>> Accès aux résultats complets de l’étude sur le site de Newspharma en cliquant ICI

1 Enquête Newpharma, réalisée en avril 2018, auprès d’un panel composé de 1.199 répondants dont les enfants avaient entre zéro et 37 mois
2 https://www.ligue-cancer.net/localisation/peau
https://www.belgium.be/fr/sante/risques_pour_la_sante/risques_climatiques/soleil
http://ansm.sante.fr/var/ansm_site/storage/original/application/741fd6ae1f54ef8b33eab44193b193ad.pdf
http://dermato-info.fr/article/Le_soleil_et_la_peau
http://www.magicmaman.com/,vacances-d-ete-attention-au-soleil,3422,1221786.asp
http://www.doctissimo.fr/html/grossesse/bebe/soins-quotidiens/articles/8554-protection-soleil-bebe.htm

News Santé

Le scorbut de retour en raison de mauvaises habitudes alimentaires

Le scorbut, une maladie considérée comme quasi disparue, est de retour en raison de mauvaises habitudes alimentaires, rapporte une étude publiée dans la revue Diabetic Medicine.

Provoquée par des carences en vitamine C, la maladie faisait des ravages parmi les marins qui passaient des mois en mer à l’époque de la marine à voile, en raison du manque de fruits et de légumes.

La maladie a été diagnostiquée en Australie, rapporte Jenny Gunton, directrice du Centre de recherches sur le diabète, l’obésité et l’endocrinologie de l’Institut Westmead de Sydney.

La Dre Gunton s’est penchée sur la question lorsque des patients ont présenté des plaies ne guérissant pas.

Pendant deux ans, les niveaux de vitamine C étaient évalués chez toutes les personnes traitées à une clinique du diabète qui avaient une plaie ne guérissant pas ou une alimentation déficiente. 11 cas de scorbut ont été identifiés et un cas de carence en zinc. Ils ont été traités avec des compléments de la vitamine.

Des études ont montré que le problème ne se limite pas à l’Australie mais touche aussi d’autres pays développés comme la Grande-Bretagne.

La vitamine C est indispensable à la fabrication du collagène. Les carences peuvent provoquer des hématomes, des hémorragies de la peau et des gencives, des douleurs articulaires, des défauts de cicatrisation et, à terme, la mort.

« Le corps humain ne peut synthétiser la vitamine C alors nous devons manger des aliments qui en contiennent ».

Les personnes diabétiques peuvent parfois être tentées d’éviter les fruits en raison de leur apport en sucre (fructose).

Psychomédia avec source : AFP (La Presse), Diabetic Medicine.
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