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Harcèlement à l’école : apprendre aux enfants et adolescents à se défendre

Emmanuelle Piquet, professeure à l’Ecole supérieure du professorat et de l’éducation de l’Université de Bourgogne, et Nathalie Goujon, responsable du centre de consultation lyonnais de « A180 degrés/Chagrin scolaire », présentent sur le site The Conversation, leur approche pour aider les enfants à se défendre contre le harcèlement à l’école.

L’enfant ou l’adolescent harcelé peut acquérir les compétences pour se faire respecter s’il bénéficie, au bon moment, du soutien adéquat, soutiennent-elles.

C’est ce que propose la thérapie « brève et stratégique » développée en France par leurs équipes depuis une dizaine d’années. Cette approche fait désormais l’objet d’un diplôme universitaire, « Traiter les souffrances en milieu scolaire et péri-scolaire », à l’université de Bourgogne, et s’appuie « sur les travaux du Mental Research Institute (MRI), à Palo Alto (Etats-Unis), héritier de “l’école de Palo Alto”, un courant fondé dans les années 1950 par le psychologue américain Gregory Bateson ».

« Au lieu d’un timide “Arrête !” qui laisse entendre au harceleur qu’il n’y aura aucune conséquence à ses actes, nous les amenons à envoyer le message : “Continue et tu vas t’en mordre les doigts, notamment en ce qui concerne ta popularité”. »

Les auteures illustrent leur approche avec l’exemple d’une intervention.

Sur The Conversation : Harcèlement à l’école : apprenons aux enfants à se défendre

Emmanuelle Piquet est notamment auteure des livres Le harcèlement scolaire en 100 questions (Tallandier, 2017) et Je me défends du harcèlement (Albin Michel, 2016). Nathalie Goujon est auteure de Médecine sans souffrance ajoutée (Enrick B Editions).

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Harcèlement moral : quand les supérieurs hiérarchiques ou les patrons subissent les assauts de leurs subordonnés

Si la Cour de Cassation n’a enregistré qu’un seul cas de harcèlement moral d’un subordonné envers son patron, cette pratique existe bel et bien en entreprise mais n’est pas révélée du fait de la honte et du lien hiérarchique brisé.

Atlantico : Le harcèlement au travail est généralement envisagé sous l’angle d’une pression exercée par le patron sur ses salariés. Pour la première fois le 6 décembre 2011, la chambre criminelle de la Cour de cassation confirme que le harcèlement moral peut être le fait d’un subordonné à l’égard de son supérieur hiérarchique. Qu’est-ce que cette décision historique révèle du monde du travail au XXIème siècle ?

Xavier Camby : Elle révèle tout d’abord que nous nous laissons conditionner par des schémas simplistes, réducteurs de la réalité jusqu’à l’ignorance. Qu’on appelle cela des « croyances » ou de l’idéologie, ce « prêt-à-penser » nous mène toujours sur la même pente : l’antagonisme généralisé entre des catégories artificielles : les méchants patrons dominateurs et abusifs face à leurs subordonnés, victimes soumises à son autoritarisme et à ses excès, la relation caricaturale du maître et de l’esclave. Il faut donc une décision de la Cour de cassation pour qu’un phénomène réel et constaté soit accepté comme véritable !

A titre de comparaison, il y a autant d’hommes maltraités par leur épouse que l’inverse, mais nos schémas archétypiques ne reçoivent pas cet état de fait, ni ne l’admettent, alors qu’il est pourtant vérifié !

Cette décision de la Cour de cassation témoigne aussi de l’envahissement juridique et législatif de nos relations humaines dans le travail salarié. Un indice ? Le poids du Code du travail en France a augmenté de 950 grammes en 32 ans (soit 30 grammes – 42 feuilles de papier ultra-fin, 84 pages imprimées recto-verso en minuscules caractères chaque année), sans pour autant que diminue le recours aux tribunaux des Prud’hommes, sans que cessent les conflits au sein des entreprises, (…)lire la suite sur Atlantico

Pierre Gattaz : le Medef ne veut pas des lois qui stressent les patrons
Harcèlement moral, printemps arabes, antisémitisme… pourquoi la réalité s’efface-t-elle aussi souvent derrière l’idée que la presse s’en fait ?
1 sur 3 : la proportion de sociétés de moins de 250 salariés en sous-effectif en 2013


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