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Sommeil : les Français dorment moins de 7 heures par nuit

Sommeil : les Français dorment moins de 7 heures par nuit

Le 12 mars 2019

Selon le dernier Baromètre de l’agence Santé publique France sur la durée quotidienne de sommeil des Français, le temps moyen de sommeil la nuit est passé sous la barre des 7 heures. 

Plus d’un Français sur trois dorment moins de 6 heures par nuit

Un temps de sommeil moyen la nuit, de 6h34 en semaine et de 7h12 le week-end, et de 6h42 en semaine et 7h26 le week-end en incluant la sieste. Voici la conclusion de l’agence Santé publique France, qui a publié mardi 12 mars son dernier Baromètre sur le Temps de sommeil en France dans son Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). 

Pour parvenir à cette conclusion, l’agence sanitaire s’est basée sur le Baromètre de Santé publique France 2017 portant sur le temps de sommeil, la dette de sommeil, la restriction de sommeil et l’insomnie chronique des 18-75 ans, pour lequel 12.637 personnes de 18-75 ans ont été interrogées. L’agence s’inquiète également du fait que « les proportions de personnes dormant moins de 6 heures en semaine augmentent significativement, en particulier chez les jeunes adultes et les jeunes professionnels chez lesquels elles atteignent respectivement jusqu’à 25 et 33% des sujets interrogés ».

Les écrans perturbent le sommeil des Français

Autre information intéressante apportée par le Baromètre : l’insomnie chronique semble « moins importante que celle estimée en 2010 » et toucherait 13,1% des 18-75 ans, 16,9% des femmes et 9,1% des hommes.

Sont pointés du doigt notamment les soucis financiers, la maladie, les horaires de travail et le temps de trajet, mais aussi les écrans. On le sait pourtant, l’utilisation des écrans juste avant de se coucher ou même, pour de très nombreuses personnes, dans le lit, nuit à la qualité du sommeil, pourtant aussi important pour la santé qu’une alimentation saine et la pratique d’une activité sportive régulière. 

Le manque de sommeil peut avoir des conséquences dramatiques sur la santé : « de très nombreuses études épidémiologiques prouvent que dormir moins de 6 heures est associé à un risque plus élevé d’obésité, de diabète de type 2, d’hypertension, de pathologies cardiaques et d’accidents », peut-on lire dans le BEH.

Aurélie Giraud

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Un homme survit à 18 heures d'arrêt cardiaque

Un homme survit à 18 heures d'arrêt cardiaque

Un homme survit à 18 heures d’arrêt cardiaque

Le 6 avril 2018.

Cet homme a une chance inouïe et est devenu un cas d’école pour les médecins de Montpellier qui le suivent. Explications.

Un arrêt cardiaque particulier

L’histoire a eu lieu il y a presque un mois, le 12 mars, à Béziers et a été relatée dans les colonnes du Midi Libre. Un homme de 53 ans rentrait du domicile de son frère, mais sa femme ne le voyant pas arriver est partie à sa recherche. Trouvé inanimé mais sans trace de violences, la famille a pensé à un arrêt cardiaque

Les secours sont intervenus et ont massé le corps pendant 4h30. Le coeur ne repartait pas, pourquoi s’acharner ? Mais non, ce n’était pas fini car la température de l’homme était descendue de 37°C à 22°C. Et c’est cette hypothermie majeure qui a sans doute sauvé le Biterrois. Après les hommes, les machines ont pris le relais pour le masser sans interruption.

Une hypothermie salvatrice

« Les médecins ont jugé, à juste titre, que c’était peut-être l’hypothermie qui empêchait le cœur de repartir. Il fallait donc d’abord réchauffer la victime avant de conclure à l’échec des massages », rapporte le docteur Jonathan Charbit, chef du service réanimation au CHU Lapyeronie de Montpellier. En effet, après dix-huit heures de massage, le coeur est reparti timidement puis a pu battre normalement sans l’aide de machine.

« L’hypothermie avait sans doute protégé le cerveau et les organes vitaux. Il y avait des chances qu’il n’y ait pas de séquelles. C’est la grande particularité du dossier. Si son corps avait été à température ambiante, à 37 degrés, le pronostic n’aurait pas été le même », termine le médecin Aujourd’hui, l’homme se remet doucement et son cas permet aux médecins d’accéder à de nouvelles connaissances sur l’être humain.

Maylis Choné

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Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Bientôt un test pour détecter les infarctus en seulement 3 heures

Le 2 octobre 2017,

Les premiers signes d’un infarctus se caractérisent par une douleur thoracique aiguë. Mais entre ces premiers symptômes et la pose d’un diagnostic, il peut s’écouler de nombreuses heures dangereuses pour le patient. Une récente découverte pourrait considérablement améliorer ce processus.

Une prise en charge des infarctus beaucoup plus rapide

Et si la survenue d’un infarctus était détectable deux fois plus rapidement qu’aujourd’hui ? C’est l’espoir qu’apporte une équipe de chercheurs européens, qui vient d’identifier un marqueur sanguin qui permettrait de diviser par deux le temps nécessaire au diagnostic d’un infarctus du myocarde.

Cette découverte, issue du travail conjoint de chercheurs britanniques, suisses, italiens et espagnols, pourrait représenter une très bonne alternative aux tests qui sont réalisés actuellement lorsqu’un patient se présente aux urgences avec des troubles caractéristiques d’un infarctus et qui impliquent de laisser passer un laps de temps relativement long avant de poser un diagnostic définitif.

Une nouvelle protéine, détectable beaucoup plus tôt

Le protocole classique suppose en effet de mesurer la présence d’une protéine, la troponine, dans le sang du patient. Mais cet examen présente un grand inconvénient : il ne peut aboutir à un résultat définitif que 6 heures après l’arrivée du patient aux urgences.

La protéine découverte par les chercheurs britanniques s’appelle la myosine. Cette dernière est également libérée par le cœur en cas de crise, mais détectable beaucoup plus tôt, dans les trois premières heures. Au terme de seulement trois heures, soit deux fois moins qu’aujourd’hui, les médecins seront donc bientôt capables de prendre en charge un patient, ou de le laisser quitter les urgences.

Gaëlle Latour

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Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Le 2 août 2017

Une récente étude menée par des chercheurs anglais et publiée le 15 juillet dernier explique que pour faire moins de cauchemars, il suffirait de dormir moins longtemps. Explications.

L’alcool et le stress ne jouent qu’un petit rôle dans l’apparition des cauchemars

L’étude, menée par l’université d’Oxford (Angleterre) et publiée le 15 juillet dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, s’est basée sur un questionnaire en ligne auquel 846 participants ont répondu. Ils devaient indiquer le nombre de cauchemars des derniers jours, les décrire et préciser s’ils étaient particulièrement stressés ou bien s’ils avaient consommé de l’alcool.

Contrairement aux idées reçues, les cauchemars ne seraient ainsi pas uniquement dus au stress ou à l’abus d’alcool, mais à des nuits trop longues. D’après les chercheurs, les participants à cette étude souffrant de troubles de l’anxiété n’ont pas fait plus de cauchemars que les autres.

Plus la nuit est longue, plus le risque de cauchemars est important

Selon les chercheurs, qui précisent que « les cauchemars (…) ont rarement fait l’objet d’une étude empirique », le résultat de l’enquête est sans appel : plus les nuits sont longues, 9 heures ou plus, plus le risque de cauchemars est important. De longues nuits ne seraient donc pas signe d’une qualité de sommeil exceptionnelle.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques expliquent que plus les heures de sommeils sont longues, plus les phases de sommeil paradoxal, qui est le cinquième et dernier stade du sommeil, augmentent. Or, c’est durant cette phase que les rêves et cauchemars sont les plus nombreux, lorsque la température corporelle, les ondes électriques du cerveau et les mouvements oculaires se dérèglent. 

Aurélie Giraud

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Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Le 5 janvier 2017.

Selon l’Association américaine du sommeil, un adulte a besoin en moyenne de 7 heures de sommeil. Ne pas dormir assez peut même avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Il faut dormir au minimum 7 heures par nuit

Les fêtes de fin d’année vous ont épuisé. Et cela tombe mal, puisque fin décembre, vous accumuliez déjà beaucoup de fatigue. Alors, comment faire pour récupérer ce sommeil en retard et retrouver des forces pour bien commencer cette nouvelle année ? Les autorités sanitaires recommandent de dormir au minimum 7 heures par nuit. Il faudrait donc dormir environ 8 heures par nuit, pendant un certain temps, dont un maximum d’heures avant minuit, pour être certains de bien récupérer.

Il est aussi bon de faire des micro-siestes ou de prendre le temps de reposer son cerveau quelques minutes dans la journée. Faire des exercices de relaxation ou encore méditer peut être aussi reposant qu’une sieste et aussi réparateur. Cette récupération de la fatigue accumulée est indispensable, dans la mesure où le manque de sommeil n’est pas sans conséquence au quotidien.

Les conséquences du manque de sommeil

Manquer de sommeil peut entraîner des troubles de la vigilance et de l’attention et de la somnolence diurne. Un comportement qui peut avoir un impact direct sur votre conduite par exemple. Par ailleurs, le manque de sommeil accumulé dans le temps peut dérégler notre le métabolisme et augmenter le risque de contracter certaines maladies, comme le diabète ou l’obésité.

De nombreuses études ont aussi prouvé que lorsqu’on manque de sommeil, on a tendance a manger d’avantage. « De fait, une durée insuffisante de sommeil limite aussi l’efficacité d’un régime amaigrissant », explique Véronique Viot-Blanc, du Centre du sommeil de l’hôpital Lariboisière (Paris), dans les colonnes su magazine Sciences et Avenir. À terme, certains scientifiques affirment que le manque de sommeil peut affaiblir le système immunitaire, jusqu’à augmenter le risque de développer certains cancers.

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique 

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Travailler seulement six heures par jour, un plus pour les entreprises ?

Vous travaillez plus de huit heures par jour et quarante heures par semaine ? Lisez bien ce qui va suivre. Un article du site Quartz (Qz, en anglais), publié jeudi 12 décembre et repéré par Slate, assure que de tels rythmes vont à l’encontre de votre bien-être et surtout de la productivité de votre entreprise. Il recommande donc de ne pas dépasser six heures de travail par jour.

S’appuyant sur les déclarations d’un neuroscientifique, Quartz insiste sur l’heure à laquelle nous nous couchons et à laquelle nous nous réveillons. « Le moment où vous dormez est bien plus important que le nombre d’heures de sommeil », explique-t-il. Il est par exemple pire de se réveiller lorsqu’il fait encore nuit que de n’avoir dormi que quatre heures, rapporte Qz.

Pour mieux réguler ce rythme naturel, le site propose donc de réduire la journée de travail et de répartir ses horaires autrement. « A l’opposé des machines, les humains fonctionnent sur un rythme cyclique, ce qui signifie que notre énergie et notre motivation fluctue selon les moments la journée », rappelle le site, indiquant que l’humain est à 100% de ses capacités en fin de matinée et d’après-midi. Autement dit : pas la peine de se lever aux aurores pour être productif.