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Paul Smith et le sport, une vraie histoire d’amour

Extreme Sport est une interprétation sportive et fraîche d’Extreme For Men.

Ce nouveau parfum masculin griffé Paul Smith célèbre les valeurs communes des sports d’aujourd’hui et de la marque. La passion, l’effort et l’excellence se retrouvent ainsi réunis dans cette fragrance.

« Comme je suis passionné de sport, je voulais créer un parfum qui incarne tout ce que j’aime […] Frais, tonique et énergisant, Extreme Sport séduira non seulement les sportifs, mais aussi tous les hommes qui ont un style de vie dynamique » explique Paul Smith.

Si le créateur a toujours apprécié le sport – à l’âge de onze ans, Paul Smith rêvait de devenir champion de cyclisme et d’en faire sa profession – il a même su tisser des liens très étroits avec le monde du sport en dessinant des articles de sportswear, des chronographes et même des tenues de cyclisme haut de gamme pour la marque Rapha.

Mariage des univers du sport, de la mode et du parfum, Extreme Sport est une fragrance hespéridée, boisée et épicée.

Elle reprend les notes qui ont fait le succès de la version originale. La bergamote, le géranium, la fève tonka et l’encens s’unissent ainsi à des nouvelles notes fraîches, vivifiantes et sportives.

Le pamplemousse et la bergamote engagent la course dans une explosion hautement énergisante, suivies d’un accord de menthe fraîche du Maroc. Le cœur, floral, est réhaussé de notes stimulantes de poivre noir. Enfin, l’encens, le cèdre et la fève tonka apportentl’endurance d’un sillage profond.

Egalement inspiré de la version originale, le flacon d’Extreme Sport reprend les formes simples et classiques du premier opus mais se pare pour l’occasion du chronographe du créateur et d’un laquage bleu tandis que les iconiques rayures Paul Smith s’habillent de nuances bleues et vertes.

(Extreme Sport, Paul Smith. Disponible en parfumeries et grands magasins et en boutiques et sur www.paulsmith.com.Prix indicatif : 42€ les 50ml et 55€ les 100ml)


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Dear Rose, une histoire de parfum de mère en fille

Dans les années 70 et 80, Chantal Roos, la maman, crée avec Yves Saint Laurent les parfums mythiques de la marque – Opium, Kouros, Paris ou encore Jazz – avant de rejoindre Issey Miyake et participer au lancement de L’Eau d’Issey.

Quelques années plus tard, on la retrouve aux côtés de Jean-Paul Gaultier pour collaborer à la création de JPG Classique et le mâle avant de repartir chez Saint Laurent où elle prend la présidence d’YSL Beauté dans les années 2000.

De son côté, Alexandra, la fille, vit une vie d’artiste. De la chanson française à la musique contemporaine, elle trouve son épanouissement dans la composition de musique et l’interprétation comme chanteuse.

Puis un matin, Chantal et Alexandra découvrent l’évidence : l’envie de mêler leurs deux univers et de créer ensemble une ligne de parfums.

C’est ainsi qu’a vu le jour Dear Rose, une collection de cinq eaux de parfum signées Fabrice Pellegrin, Parfumeur né dans le sérail grassois, Fabrice Pellegrin est connu pour ses formules courtes et structurées et ses créations pour les parfums de  » niche « .

Pour A capella, le lierre vert et croquant flirte avec l’absolue de bouton de rose sur un fond de bois blancs.

Roses bulgare et Centifolia nous enivrent sur une vibration de canelle, de fève tonka et de santal dans I love my man.

Place aux fleurs blanches avec l’ylang et la fleur d’oranger sur fond d’encens et de patchouli avec Bloody Rose.

Sympathy for the sun est quant à lui un bouquet de jasmin et de pivoine exalté par un accord ensoleillé et salé.

Avec La favorite, Dear Rose nous offre enfin un voyage exotique autour du poivre rose et du safran mariés à la profondeur animale du oud et du patchouli.

Cinq fragrances pour cinq femmes, ni tout à fait la même, ni tout à fait une autre, dans le quotidien, dans la pluie et le vente, la nuit, dans le matin blanc…

(Collection Dear Rose. Disponible chez Liquides, 9 rue de Normandue 75003 Paris. En savoir plus : Eaux de parfum vaporisateur 100ml, prix indicatif : 135 €)


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Le cancer existait déjà à l’époque de l’homme de Néandertal

La disparition de l’homme de Néandertal reste toujours un mystère. En revanche, il semble bien que notre cousin ait déjà souffert du cancer, alors que les scientifiques estimaient que l’apparition de cette anomalie cellulaire était bien plus tardive.

L’analyse d’une côte d’un homme de Néandertal vivant dans la région de Krapina, en Croatie, il y a 120.000 ans, a révélé la présence d’une tumeur osseuse, écrivent des chercheurs de l’université du Kansas dans la revue PLOS One.

Jusqu’à présent, les premières traces de cancers avaient été détectées dans des momies égyptiennes au maximum âgées de 4.000 ans, expliquent les scientifiques à la BBC.

Parce que le squelette n’est que partiel, les chercheurs n’ont pas pu mesurer l’impact de la tumeur sur la santé de cet individu. Mais selon eux, cela prouve que le cancer n’est pas apparu récemment, comme d’autres experts l’affirmaient.

Coup de pot pour la science, les hommes préhistoriques faisaient mal la vaisselle

Les hommes préhistoriques faisaient mal la vaisselle, et c’est tant mieux. Car les chasseurs-cueilleurs vivant au Japon voici 12.000 à 15.000 ans nous ont ainsi laissé la preuve qu’ils utilisaient déjà leurs poteries pour cuisiner et qu’ils aimaient le poisson.

Des chercheurs sont en effet parvenus pour la première fois à analyser des dépôts calcinés découverts dans une centaine de fragments de poteries, datant du début de l’ère Jômon (« poterie cordée » par référence aux impressions de cordes utilisées pour les décorer).

Verdict: la plupart de ces dépôts sont des résidus de graisse provenant de poissons et autres produits aquatiques, indique une étude publiée mercredi dans la revue britannique Nature.

Autrement dit, il s’agit ni plus ni moins des restes de repas consommés par les premiers Japonais à la fin du dernier âge de glace!

Pendant très longtemps, les archéologues ont considéré que l’invention de la poterie avait nécessairement accompagné celle de l’agriculture et la sédentarisation qui en découle. Comment des chasseurs-cueilleurs nomades auraient-ils pu accomplir l’un des sauts technologiques les plus importants de l’Histoire, prendre conscience que le feu peut transformer de l’argile molle en une céramique imperméable? Et surtout, à quoi une telle invention aurait-elle bien pu leur servir avec leur mode de vie rudimentaire et mobile?

Simples ustensiles ou argenterie préhistorique?

Grâce à la datation au carbone radioactif, on a appris relativement récemment que la céramique est apparue bien avant l’agriculture, donc chez des nomades ou semi-nomades. Des tessons retrouvés dans une caverne du Jiangxi (sud-est de la Chine) seraient âgés de 19.000 à 20.000 ans, soit quelque 10.000 ans avant l’apparition de la culture du riz dans cette province.

Les spécialistes ignoraient cependant toujours à quoi ces poteries pouvaient bien servir.

Les lipides (graisses) extraits des tessons de céramique Jômon « sont typiques des huiles aquatiques dégradées (…) et fournissent une preuve convaincante que de la nourriture provenant de l’eau douce et/ou de la mer a été préparée dans ces récipients », répondent Oliver Craig, archéologue à l’université britannique d’York, et son équipe.

« Nous estimons que ces produits aquatiques étaient ceux les plus fréquemment préparés dans ces poteries du Jômon primitif, sous une grande variété de climats et d’environnements, de Hokkaido au nord à Kyushu au sud », poursuivent les chercheurs.

« La disponibilité et l’abondance de nourriture le long des côtes et des rivières pourraient très bien avoir été l’élément déclencheur de cet investissement dans la production de récipients en céramique. Peut-être pour utiliser au mieux les surplus saisonniers ou dans le cadre de repas cérémoniels élaborés, et cela pourrait être lié à une réduction de la mobilité », suggère Oliver Craig dans un communiqué.

Quant à savoir si les Japonais préhistoriques se servaient de ces poteries comme de simples ustensiles de cuisine ou si, « comme le suggère leur rareté », elles jouaient plutôt le rôle de l’argenterie de grand-maman qu’on ne sort que pour les grandes occasions, « cela reste sujet à débat », estiment les chercheurs.