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Un humain ingère jusqu’à 5 grammes de plastique par semaine

Un humain ingère jusqu'à 5 grammes de plastique par semaine

Le 13 juin 2019

En moyenne, un individu pourrait avaler jusqu’à 5 grammes de plastique chaque semaine, ce qui équivaut à une carte de crédit. C’est ce que mentionne un rapport, publié mardi 11 juin, par l’université de Newcastle en Australie et commandé par WWF (ou Fonds mondial pour la nature).   

Une étude sur les plastiques préoccupante   

Les résultats montrent que 2.000 micropièces et particules de plastique peuvent être retrouvées dans le corps humain chaque semaine. À l’année, ce serait environ 250 grammes ingérés, soit 52.000 microparticules de plastique. Les chercheurs australiens ont rassemblé 50 études menées sur l’ingestion humaine de plastique qui montrent l’ampleur des dégâts.  

Les plastiques nous envahissent. D’autres études mettent en avant le fait que les humains ingèrent et respirent des particules de plastique au quotidien. Toutefois, c’est la première fois que le poids de plastique, ingéré par personne, est précisément défini. Certains produits présentent davantage de particules de plastique tels que l’eau embouteillée, les fruits de mer, la bière et le sel.  

WWF appelle à une action mondiale  

WWF tire la sonnette d’alarme face à cette pollution de plastique non contrôlée. Chaque année, 8 millions de tonnes de plastiques terminent dans les océans et seuls 9% des déchets plastiques sont recyclés dans le monde. Toutefois, ce ne sont pas juste les océans et la faune qui sont touchés mais c’est aussi l’organisme humain avec des conséquences encore inconnues pour la santé. WWF appelle les gouvernements à agir face à ce fléau.   

L’enjeu est de taille surtout quand il s’agit de microplastiques qui mesurent moins de 5 millimètres. Ces particules provenant du frottement des pneus en conduisant, du lavage de vêtements synthétiques ou des particules de plastique ajoutées dans les soins tels que les gommages par exemple, se retrouvent propagées partout sur la planète. De nombreux pays ont déjà pris des mesures afin d’interdire le plastique à usage unique. Selon WWF, un traité mondial pourrait apporter des solutions pérennes afin d’endiguer la pollution de plastique.   

Stéphanie Haerts

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Qu’est-ce que le hoquet ? Vidéo destinée aux enfants (et 40 autres vidéos sur le corps humain)

La chaîne YouTube d’« Adibou : Aventure dans le corps humain », destinées aux enfants, présente notamment la vidéo « Pourquoi j’ai le hoquet ? ».

Le hoquet résulte de contractions spasmodiques du diaphragme suivie d’une fermeture brutale de la glotte, ce qui produit des sons caractéristiques.

« Aventure dans le corps humain » est une série télévisée d’animation française en quarante épisodes de cinq minutes basée sur le personnage d’Adi, réalisée par Jean-Luc François, musique d’Olivier Aussudre et diffusée en 2007 sur France 5.

Ces vidéos sont disponibles sur YouTube, notamment : Pourquoi j’ai faim ?, Pourquoi j’ai le cœur qui bat ?, Pourquoi j’ai mal ?, Pourquoi je vois ?, Pourquoi je respire ?, Pourquoi je transpire ?, Pourquoi j’ai la chair de poule ?…

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Découverte d’un nouveau type de neurones pouvant distinguer le cerveau humain

« L’une des questions les plus intrigantes sur le cerveau humain est aussi l’une des plus difficiles à répondre pour les neuroscientifiques : qu’est-ce qui distingue notre cerveau de celui des autres animaux ? »

« Nous ne comprenons pas vraiment ce qui rend le cerveau humain spécial », explique Ed Lein, chercheur à l’Allen Institute for Brain Science (Seattle, États-Unis).

« L’étude des différences au niveau des cellules et des circuits neuronaux est un bon point de départ, et maintenant nous avons de nouveaux outils pour le faire », ajoute-t-il.

Dans une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Neuroscience, Lein et ses collègues révèlent une réponse possible à cette question. L’équipe de recherche, codirigée par Lein et Gábor Tamás, neuroscientifique à l’Université de Szeged (Szeged, Hongrie), a découvert un nouveau type de cellules cérébrales humaines qui n’a jamais été observé chez la souris et d’autres animaux de laboratoire bien étudiés.

Tamás et Eszter Boldog ont surnommé ces nouvelles cellules « neurones églantier » « car le faisceau dense que forme chaque axone autour du centre de la cellule ressemble à une rose après qu’elle ait perdu ses pétales ». Les cellules nouvellement découvertes appartiennent à la classe des neurones inhibiteurs, utilisant le neurotransmetteur GABA (sur lequel agissent les médicaments benzodiazépines tels que le Xanax et certaines plantes médicinales), qui freinent l’activité des autres neurones du cerveau.

« L’étude ne prouve pas que cette cellule spéciale du cerveau est unique aux humains. Mais le fait qu’elle n’existe pas chez les rongeurs est intrigant et l’ajoute à une liste très courte de neurones spécialisés qui peuvent n’exister que chez les humains ou seulement dans le cerveau des primates ».

Les chercheurs ne comprennent pas encore ce que ces cellules pourraient faire dans le cerveau humain.

Dans leur étude, ils ont utilisé des échantillons de tissus provenant du cerveau post-mortem de deux hommes d’une cinquantaine d’années. Ils ont pris des sections de la couche supérieure du cortex, la région la plus externe du cerveau qui est responsable de la conscience humaine et de nombreuses autres fonctions considérées comme uniques à notre espèce. Cette région est beaucoup plus grande, comparée à notre taille corporelle, que chez les autres animaux.

« C’est la partie la plus complexe du cerveau, et il est généralement admis qu’il s’agit de la structure la plus complexe de la nature », dit Lein.

Les chercheurs ont découvert que les « cellules églantier » activent un ensemble unique de gènes, une signature génétique que l’on ne retrouve dans aucun des types de cellules cérébrales de souris qu’ils ont étudiés. Ils ont aussi découvert qu’elles forment des synapses avec un autre type de neurones dans une autre partie du cortex humain, les neurones pyramidaux.

Ce qui semble être unique au sujet des neurones églantier, c’est qu’ils ne s’attachent qu’à une partie spécifique de leur partenaire cellulaire, ce qui indique qu’ils pourraient contrôler un flux d’information d’une manière très spécialisée.

La prochaine étape pour les chercheurs est de rechercher les neurones de l’églantier dans d’autres parties du cerveau et d’explorer leur rôle potentiel dans les troubles cérébraux.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Allen Institute, Nature Neuroscience.
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Le corps humain pourrait compter un organe supplémentaire

Le corps humain pourrait compter un organe supplémentaire

Le 29 mars 2018.

En publiant les résultats de leur étude sur ce qui pourrait être le 80ème organe du corps humain, des chercheurs américains viennent sans doute d’offrir une nouvelle arme à la lutte contre le cancer.

Un organe pour protéger le corps humains de certains chocs

Jusqu’à présent, la science considère que le corps humain est constitué de 79 organes. Mais les récentes découvertes de chercheurs américains pourraient amener la médecine à reconsidérer ce chiffre pour apporter un 80ème organe à cette liste. Ce dernier, baptisé « interstitium », se situerait en dessous de la peau, mais également autour des poumons, des voies digestives ou encore du système circulatoire.

Il serait composé d’une couche de tissus dans laquelle se trouverait de micro compartiments remplis de liquide. Ces derniers pourraient jouer le rôle d’amortisseurs afin d’adoucir certains chocs contre les organes qu’ils protègent.

Une nouvelle avancée dans la lutte contre le cancer

Jusqu’à présent, les médecins connaissaient l’existence de cette couche de tissu, mais ils ignoraient la présence des compartiments de liquide. Les techniques d’observation utilisées aujourd’hui ont en effet l’inconvénient de détruire ces sortes de « bulles » avant que le tissu examiné n’arrive sous le microscope. Mais grâce à une nouvelle technique, couramment appelée « endomicroscopie confocale », les scientifiques ont pu observer, sans l’abîmer, ce nouvel organe (ce nouveau statut n’est cependant pas encore officiel).

Cette avancée scientifique pourrait être beaucoup plus importante que le simple ajout d’un organe à la liste de ceux qui composent le corps humain. L’interstitium représenterait en effet une véritable avancée dans la lutte contre le cancer. Ces bulles de liquide pourraient jouer un rôle non-négligeable dans la circulation des cellules cancéreuses dans le corps et cette connaissance supplémentaire pourrait donc aider les médecins à mieux anticiper le développement de la maladie. S’il était échantillonné et analysé, le liquide contenu dans les compartiments de l’interstitium pourrait par ailleurs offrir de nouvelles possibilités de diagnostic.

Gaëlle latour

À lire aussi Quels sont les organes les plus greffés ?

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La dracunculose, quand un ver parasite pénètre et se développe dans le corps humain

La dracunculose est une redoutable maladie parasitaire causée par un ver. Ce dernier pénètre dans l’organisme pour s’y reproduire et s’y développer. Les larves ressortent ensuite en perforant la peau pour retourner dans l’environnement.

Plus de 3,5 millions, c’est le nombre de personnes qui étaient contaminées chaque année par la dracunculose dans le monde, au milieu des années 1980. Aujourd’hui, heureusement, ce nombre a largement chuté pour passer en dessous des 200 cas par an, survenant essentiellement en Afrique. Toutefois, cette maladie parasitaire n’en reste pas moins redoutable et effrayante.

La dracunculose, également appelée maladie du ver de Guinée, est une pathologie causée par un ver de la famille des nématodes, le Dracunculus medinensis. Pour compléter son cycle de vie, cet organisme a absolument besoin d’infecter des hôtes à l’intérieur desquels il va se développer et se reproduire. Et malheureusement, l’homme peut en faire partie. Néanmoins, nous ne sommes pas l’hôte principal. Il s’agit en réalité de petits crustacés appelés cyclopes. 

Un cycle de vie de plusieurs mois

C’est à l’intérieur de ces crustacés vivant dans l’eau stagnante que le parasite se développe. Or, il arrive que des personnes ingèrent de l’eau contaminée contenant ces cyclopes parasités. Une fois dans l’estomac, l’acide va détruire les crustacés mais les larves du parasite elles, vont être libérées et vont migrer à travers l’organisme.

Au cours des mois suivants, les larves vont se développer jusqu’à atteindre le stade adulte. Les femelles mesurent entre 60 et 100 cm de long, avec un aspect ressemblant à celui d’un spaghetti. Les mâles eux, sont plus petits avec une taille inférieure à 3 cm. A l’intérieur de l’organisme, les deux sexes vont s’accoupler pour donner naissance à de nombreuses et minuscules larves.

10 à 14 mois après l’infestation, les larves vont migrer à leur tour (…)
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L’élément du corps humain resté caché 134 ans explique les genoux qui se dérobent

L’anatomie n’est pas une science morte. Un groupe de six médecins et chirurgiens belges viennent de découvrir l’existence d’une nouvelle structure au sein des genoux humains. Tous les sportifs ou presque connaissent les fameux ligaments du genou. Il faudra désormais y associer le ligament antéro-latéral (LAL).

Cette étonnante découverte est annoncée dans le dernier numéro de Journal of Anatomy. Elle y est signée d’une équipe dirigée par Steven Claes et Johan Bellemans (Université catholique de Louvain). Les autres signataires (Evie Vereecke,  Michael Maes,  Jan Victor,  Peter Verdonk) travaillent au centre hospitalier universitaire de Gand et au Centre orthopédique d’Anvers.

Ils cherchaient à comprendre  pourquoi certains de leurs patients continuaient à souffrir de dérobements (ou d’une instabilité chronique) du genou et ce en dépit d’une réparation réussie des ligaments croisés. Ces praticiens ont pris comme point de départ un article publié en 1879 par  Paul Segond, célèbre chirurgien français.

Spécialiste des interventions dans la sphère uro-génitale, cet expérimentateur-inventeur s’était aussi intéressé à l’articulation du genou. Le Dr Second en était alors arrivé à postuler l’existence d’un ligament supplémentaire antérieur. Il avait notamment décrit une structure nacrée de nature fibreuse et résistante à la face antéro-externe du genou humain. Cette région est aujourd’hui perçue de différente manière mais aucune description anatomique claire n’en a été faite, pas plus que sa fonction n’était comprise. Tel n’est plus désormais le cas.

134 ans plus tard, le postulat du chirurgien français est vérifié. Et la découverte belge vient éclairer ce qui restait une énigme de la chirurgie orthopédique de l’articulation centrale du membre inférieur – et tout particulièrement de la déchirure du croisé antérieur. Il aura fallu 41 cadavres et la mise en œuvre d’une technique de dissection macroscopique.

Les chirurgiens orthopédistes belges sont aujourd’hui formels: leur ligament antéro-latéral (LAL) est présent au sein de 97% de genoux humains. Ils en décrivent les attaches (sur le fémur et le tibia), le parcours (face antéro-interne du tibia) et les rapports avec les structures anatomiques voisines.

Et tout laisse penser qu’il a pour fonction de participer à  la rotation interne du tibia. Déchiré, il expliquerait cette situation bien particulière qu’est le «dérobement résiduel du genou» (que l’on peut voir ici au travers de la positivé du «pivot shift test »).  

Les auteurs espèrent que leur découverte permettra de mieux traiter les blessures conduisant à des lésions des croisés. Ils travaillent d’ores et déjà à mettre au point des techniques chirurgicales de réparation du LAL. Reste à lui donner un nom. Rien n’interdit de penser que les chirurgiens belges donneront, en hommage confraternel, à ce sixième ligament, le nom du Dr Second.

J.Y.N


A votre santé! – Slate.fr

Un nouveau ligament découvert dans le genou humain

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Grâce à l’autopsie de 41 cadavres, des chirurgiens belges viennent de découvrir un nouveau ligament dans le genou humain qui n’avait jamais été décrite anatomiquement. Pressenti depuis 1879, cette nouvelle partie du corps humains vient d’être décrite dans le Journal of Anatomy.

Dès 1879, le chirurgien français Paul Second avait observé l’existence dans le genou d’une bande de tissu fibreux et résistant, sans parvenir à définir de quoi il s’agissait exactement.

C’est récemment que Steven Claes et Johan Bellemans, deux chirurgiens Belges, ont voulu en savoir davantage sur la présence de cette partie de l’anatomie du genou. Pour ce faire, ils ont observé les genoux de 41 cadavres humains et ont découvert, en les disséquant, la présence d’une structure fibreuse bien définie sur la partie antérieure de l’articulation.

Reliant le le fémur au tibia et au péroné, ils ont nommé cette articulation qui joue un rôle important dans notre locomotion ligament antérolatéral (LAL).
Exposée facilement aux blessures et à la rupture principalement pour les sportifs lorsqu’ils se réceptionnent mal ou subissent un choc violent, la découverte de ce ligament pourrait expliquer pourquoi les sportifs ont du mal à se remettre d’une rupture des ligaments croisés.

Dans de nombreux cas, lorsque les sportifs se blessent, c’est le ligament croisé antérieur qui lâche à cause d’une tension excessive. Le genou, après cette blessure conserve une grande fragilité, augmentant les risques de récidive, et ce malgré les traitements suivis et la rééducation.

Après la découverte de ce nouveau ligament, les scientifiques ont émis l’hypothèse que cette articulation pourrait être à l’origine de la faiblesse du genou ressentie par les patients après une rupture du LCA.

Selon les chercheurs, en effet, le choc pourrait atteindre le LAL, ce nouveau ligament qui était inconnu jusqu’alors et qui n’était donc pas remis en place au cours des interventions chirurgicales. Cette découverte devrait permettre de gagner en efficacité pour la réparation et le traitement des ruptures des ligaments croisés.L

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Nobel de médecine 2013: le corps humain vu comme une petite usine

Les responsables de la communication de l’Institut Karolinska, chargé chaque année de décerner le Nobel de médecine, n’ont pas résisté aux joies de la métaphore filée au moment de justifier le prix 2013.

Une métaphore à base de transports, faite de cargos, de docks et de livraisons à la bonne place et à la bonne heure. Il suffit pour cela d’un peu d’imagination et de transformer chaque cellule, élément unitaire du vivant, en une usine productrice et exportatrice de molécules.

Les Américains James E. Rothman (63 ans) et Randy W. Schekman (65 ans), associés à l’Allemand Thomas C. Südhof (58 ans), sont descendus dans cette usine pour mieux en comprendre les règles de fonctionnement. Armés des puissants outils de la biologie moléculaire, ils ont radicalement renouvelé la lecture, essentiellement descriptive, qu’avaient pu en faire les biologistes du siècle précédent.

Un paysage dynamique

Leurs travaux ont ainsi permis de brosser un paysage dynamique là où l’on ne percevait qu’un agencement d’organites et de molécules. Ce paysage a aussi gagné en cohérence: il englobe désormais un vaste panorama industrieux allant de l’action des gènes (constitutifs du patrimoine héréditaire de chaque individu végétal, animal ou humain) jusqu’aux mécanismes d’octroi et d’exportations aux frontières cellulaires. Comprendre tout cela nécessitait de décrypter une vaste réseau de signaux intra et intercellulaires, ce que sont parvenus à faire les trois chercheurs.

Leur meccano est aussi riche que coloré. C’est une organisation fine et changeante comportant de multiples compartiments ou organites. Elle enregistre les commandes venues de plus haut et assure les réglages énergétiques. Puis, autant que de besoin et selon les territoires, la production d’hormones, de neurotransmetteurs, de cytokines ou d’enzymes.

Des vésicules-cargos se chargent des premiers déplacements intra-cytoplasmiques de marchandises. Puis ces dernières sont conditionnées pour passage à travers les canaux de la barrière membranaire, avant d’être livrées à des distances parfois considérables au sein de l’organisme pluricellulaire.

Impact dans le traitement de maladies

Après avoir été déjà tous trois récompensés ces dernières années par le prestigieux Prix Lasker, Rothman, Schekman et Südhof voient donc aujourd’hui leurs travaux être récompensés du Nobel de physiologie et de médecine. C’est dire que leurs recherches ont eu (et auront) un impact dans la compréhension et le traitement de certaines maladies affectant l’espèce humaine. Le tout sous le contrôle non exclusif des gènes et des contrôleurs nerveux.

Filant toujours sa métaphore productiviste, le service communication du jury Nobel explique que toute forme de perturbation du système (erreurs dans la prise de commande, surproduction, mouvements de grève, période de chômage, blocage en aval des circuits de production…) peut se traduire en crise et en douleurs. Il s’agit notamment ici du diabète insulinodépendant, des maladies neurologiques ou de dérèglements plus ou moins graves de nature immunologique. Autant de pathologies pour lesquelles des thérapeutiques pourront être trouvées en parvenant à retrouver une production débarrassée de ses éléments perturbateurs pathologiques.

«Faute d’une organisation merveilleusement précise, la cellule sombre dans le chaos», fait valoir le jury Nobel, démontrant ainsi qu’il est toujours capable de s’émerveiller devant l’organisation du vivant. Ce qui, somme toute, est assez rafraîchissant.

Jean-Yves Nau

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Des Japonais réussissent à créer un foie humain

Des Japonais réussissent à créer un foie humain

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Des chercheurs japonais de Takanori Tabeke sont parvenus à faire « pousser » in vitro des foies humains, rapportent les sites Sénégal Actu et Cote-Ivoire.

Ce travail, réalisé par Takanori Takebe, de l’université de Yokohama et ses collègues, et publié dans Nature, a consisté à mettre en culture commune trois types différents de cellules permettant de fabriquer des « embryons » de foie, également appelés bourgeons.

Le quotidien explique que « des cellules humaines hépatiques dérivées de cellules souches, des cellules de cordon ombilical et des cellules issues de la moelle osseuse disposées dans un même récipient se sont spontanément assemblées dans des structures 3D de foie de 4 à 5 mm de diamètre en quelques jours ».

Les chercheurs « ont transplanté ces organes miniatures chez des souris dans des zones anatomiques facilement observables – le crâne et l’abdomen », ajoute le journal. Ils ont alors constaté que le greffon avait pris et remplissait les fonctions de l’organe.

Selon le journal, ce travail permet d’espérer « disposer à moyen terme d’une alternative aux transplantations de foie grâce au don d’organe ». En attendant, ces greffons pourraient servir à l’évaluation de la toxicité hépatique des médicaments.

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