Archives par mot-clé : immunothérapies

Immunothérapies géniques (CAR-T) contre le cancer : progrès et incertitudes (Prescrire)

L’immunothérapie CAR-T est une innovation « qui semble être porteuse d’un progrès thérapeutique. Mais la réalité est moins mirobolante qu’il n’y paraît. Le curseur est à placer avec justesse entre espoirs et réalités », indique la revue Prescrire dans son numéro de juin.

« Pour certains patients atteints d’un cancer chez lesquels la chimiothérapie classique a atteint ses limites, beaucoup d’espoirs ont été fondés sur des thérapies dites personnalisées. »

Ces thérapies sont « présentées comme adaptées à chaque patient en fonction de critères génétiques qui lui sont propres ».

« Beaucoup d’espoirs ont aussi été fondés sur l’immunothérapie, présentée comme une méthode de traitement du cancer via une mobilisation du système immunitaire du patient. »

« Quelques progrès et des déceptions ont été vécus », résume la revue.

« En 2019, l’espoir est placé dans la modification génétique de cellules immunitaires humaines, dénommée immunothérapie génique ou thérapie CAR-T » (CAR-T pour « cellules T porteuses d’un récepteur chimérique », « Chimeric Antigen Receptor T-cells »).

« Une innovation technologique qui propose que le patient reçoive une perfusion de ses propres lymphocytes T après leur modification génétique.

Deux immunothérapies CAR-T ont été autorisées dans l’Union européenne dans le traitement d’hémopathies : l’axicabtagène ciloleucel (Yescarta) et le tisagenlecleucel (Kymriah).

Quand on examine, avec les pieds sur terre, les dossiers d’évaluation de ces thérapies dans les premières situations cliniques où elles ont été autorisées, on constate une efficacité notable pour certains patients mais la durée de survie demeure incertaine, faute de recul.

On constate aussi beaucoup d’effets indésirables graves à court terme qui hâtent la mort de certains patients, et une procédure de traitement lourde et contraignante, adaptée surtout aux patients dont l’état général le permet. »

« L’immunothérapie est probablement une nouvelle voie de traitement des cancers. Mais attention que cet espoir ne se transforme pas en optimisme excessif, qui néglige les zones d’incertitudes et les lourds dégâts avérés subis par certains patients. »

Pour plus d’informations sur les immunothérapies contre le cancer, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Immunothérapies contre le cancer : des effets secondaires tels que des maladies rhumatismales et musculo-squelettiques

Les nouvelles immunothérapies pour le traitement du cancer de la classe dite des « inhibiteurs de points de contrôle immunitaires » sont associées à des effets secondaires indésirables liés au système immunitaire, qui incluent des maladies rhumatismales et musculo-squelettiques, selon une étude publiée dans la revue

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Mélanome : deux immunothérapies et une thérapie ciblée autorisées (France)

L’Agence française du médicament (ANSM) « a élaboré trois Recommandations Temporaires d’Utilisation (RTU) dans le traitement adjuvant du mélanome pour Opdivo (nivolumab), Keytruda (pembrolizumab) et l’association Mekinist-Tafinlar (trametinib-dabrafenib) ».

Au moyen des RTU, « l’ANSM peut encadrer l’utilisation de médicaments dans des indications qui ne correspondent pas encore aux autorisations de mise sur le marché (AMM), s’il existe un besoin thérapeutique et dès lors que le rapport bénéfice/risque est présumé favorable ».

« Les RTU permettent ainsi aux patients de bénéficier d’un accès précoce et sécurisé à des médicaments innovants dans la prise en charge d’une pathologie grave ».

Le communiqué de l’ANSM explique :

« L’objectif du traitement est de prévenir la réapparition du mélanome, chez les patients ayant subi une intervention chirurgicale pour le supprimer.

Ces RTU répondent à un besoin thérapeutique insuffisamment couvert à ce jour dans cette pathologie grave et sont fondées sur les dernières données disponibles permettant de présumer d’un rapport bénéfice/risque favorable.

En concertation avec l’Institut national du cancer (INCa), les experts en oncologie et la Société française de dermatologie (SFD), l’ANSM a élaboré trois RTU pour :

  • OPDIVO (nivolumab) dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un mélanome de stade III ou IV, après résection complète,

  • KEYTRUDA (pembrolizumab) dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un mélanome de stade III, après résection complète,

  • l’association MEKINIST-TAFINLAR (trametinib-dabrafenib) dans le traitement adjuvant des patients adultes atteints d’un mélanome de stade III porteurs d’une mutation BRAF V600 après résection complète. »

L’Opdivo et le Keytruda sont des immunothérapies alors que l’association Mekinist-Tafinlar fait partie des thérapies dites ciblées.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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