Archives par mot-clé : Implants

Implants médicaux : 7 associations françaises réclament un meilleur contrôle dans un communiqué conjoint

Dans un communiqué conjoint, sept associations françaises dénoncent « les failles des autorités sanitaires dans le contrôle du commerce des dispositifs médicaux les plus à risques ».

Associations signataires : AIDES, France Assos Santé, Ligue nationale contre le cancer, Médecins du Monde, Prescrire, UFC Que Choisir, Universités alliées pour les médicaments essentiels (UAME).

Communiqué sur le site de Prescrire : « Implant files » : Pour une véritable autorisation de mise sur le marché des dispositifs médicaux les plus à risques.

Également sur Psychomédia :

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

« Implants mammaires : Danger sous la peau » : reportage de l’émission Enquête (vidéo en ligne)

L’émission Enquête a présenté, le 29 novembre, un reportage intitulé « Implants mammaires : Danger sous la peau ». La vidéo du reportage est en ligne sur le site de Radio-Canada.

Au cours des dernières années, peut-on lire dans la présentation, « des milliers de femmes ont fait retirer leurs implants à cause de problèmes divers ».

« De nouvelles études, indique le reportage, ont démontré que les implants de silicone sont associés au développement de maladies auto-immunes ainsi qu’à une forme rare de cancer. La maladie des implants fait l’objet d’une controverse. »

L’enquête menée par l’émission, en collaboration avec le Consortium international des journalistes d’investigation (International Consortium of Investigative Journalists – ICIJ), Radio-Canada, CBC et le Toronto Star, révèle que « Santé Canada a approuvé la mise sur le marché des nouveaux implants sans disposer de données sur les effets à long terme et a permis aux manufacturiers de ne pas rapporter adéquatement les incidents indésirables liés aux implants mammaires pendant des années ».

Le reportage peut être visionné sur le sur le site de Radio-Canada : Implants mammaires : Danger sous la peau

Pour plus d’informations sur les implants mammaires et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Radio-Canada.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Implants médicaux : très peu contrôlés, ils causent des milliers de décès et des millions de blessés

Les autorités sanitaires à travers le monde protègent peu les patients contre des implants mal testés qui peuvent rendre malade, blesser et parfois même tuer, selon une enquête mondiale du

portant sur les dispositifs médicaux tels que les pompes à insuline, les prothèses de hanches, les implants mammaires, les défibrillateurs, les stimulateurs cardiaques…

L’ICIJ, qui a déjà produit les enquêtes Panama et Paradise Papers sur les paradis fiscaux, s’est associé à plus de 250 journalistes et 58 médias dans 36 pays pour examiner comment les dispositifs sont testés, approuvés, commercialisés et contrôlés.

L’enquête montre que même les implants complexes à risque élevé sont soumis à des normes de sécurité inférieures à celles des médicaments.

Les dispositifs défectueux restent sur le marché mondial sans être rappelés alors que les blessures s’accumulent, rapporte le consortium. Les fabricants retirent les implants dans certains pays tout en continuant à les vendre dans d’autres.

Aux Etats-Unis seulement, ces dispositifs ont causé, au cours des dix dernières années, 82 000 morts, 1,7 million de blessés et 3,6 millions de défaillances.

Au Canada, au cours de la même période, 1 400 morts et plus de 14 000 blessés ont été rapportés, indique Radio-Canada.

Pour mettre de nouveaux produits sur le marché plus rapidement, rapporte l’ICIJ, de nombreuses entreprises de dispositifs médicaux font d’abord approuver leurs produits en Europe où la réglementation est l’une des plus légères du monde développé.

« Le chirurgien et chercheur torontois David Urbach, rapporte Radio-Canada, explique que peu de patients et même de médecins sont conscients des limites du système d’approbation et de surveillance des dispositifs médicaux. Essentiellement, ils sont “tous un peu expérimentaux”, même une fois approuvés par Santé Canada, indique-t-il.

Contrairement aux essais cliniques des médicaments, il est beaucoup plus difficile de tester ces dispositifs qui doivent être implantés lors de chirurgies. Les essais cliniques sont à petite échelle, plus courts et se limitent souvent à des cobayes animaux ou des cadavres, précise le Dr Urbach. »

Parmi les cas de dispositifs ayant causé des préjudices à de nombreux patients avant d’être rappelés, l’ICIJ rapporte notamment les cas de pacemakers et d’implants mammaires.

Radio-Canada, qui fait partie des médias partenaires du Consortium, rapporte le cas du filet chirurgical Gynecare TVT contre l’incontinence urinaire conçu par Ethicon, une division de Johnson & Johnson.

En 2008, l’agence de contrôle sanitaire américaine, la FDA, a lancé un avertissement aux chirurgiens américains et évoqué de « rares complications » liées à ces treillis chirurgicaux. Au cours des trois années suivantes, l’agence avait reçu pas moins de 2800 signalements. En 2011, elle révise sa position : parlant cette fois de « complications sérieuses » qui ne sont « pas rares ».

Santé Canada n’émettra pas d’avertissement aux chirurgiens avant 2010, deux ans après la première alerte de la FDA.

En 2012, Ethicon, annonce qu’il cesse la vente du produit ainsi que de trois autres treillis synthétiques pour des raisons commerciales. Dans un communiqué, la compagnie insiste sur le fait que sa décision n’est « pas liée à l’efficacité ou à la sécurité » des produits.

Lorsqu’il a été approuvé par Santé Canada en 2006, le treilli Gynecare TVT avait seulement été testé sur des animaux et des cadavres.

Radio-Canada rapporte également le cas d’une Canadienne qui a découvert par elle-même, en 2009, que la hanche artificielle Durom Cup, fabriquée par Zimmer, qu’elle portait était interdite aux États-Unis. Elle n’en avait jamais été avisée, ni par son médecin canadien ni par l’hôpital où elle a subi son intervention chirurgicale. En 2016, une entente à l’amiable avec des centaines de plaignants dans trois recours collectifs canadiens a été conclue.

Dans ces deux cas illustratifs, les patientes subissaient des effets néfastes douloureux et invalidants et devaient composer avec l’incrédulité de leur médecin.

Seulement une fraction des complications semblent être rapportées aux agences de santé, estime Madris Tomes, qui a travaillé comme analyste de données pour la FDA. Environ 14 % des incidents sont rapportés à l’agence américaine, et ce, même si leur déclaration est obligatoire pour les hôpitaux et établissements de santé, estime-t-elle. Au Canada, seuls les fabricants sont tenus de rapporter les complications.

Psychomédia avec sources : ICIJ, Radio-Canada.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les implants contraceptifs Essure retirés du marché européen

Les implants contraceptifs Essure retirés du marché européen

Le 7 août 2017

La commercialisation des implants de stérilisation Essure, fabriqués par le laboratoire Bayer, est suspendue dans l’Union européenne jusqu’au 2 novembre 2017, en raison de l’augmentation des signalements d’effets indésirables.

Les implants de stérilisation Essure retirés des ventes pour 3 mois

Les implants de stérilisation féminine Essure, fabriqués par le géant Bayer, sont une alternative à la ligature des trompes, réalisée sous anesthésie générale. 240 000 femmes en France ont recours à ce contraceptif. Mais ce dispositif a été mis en cause par certaines femmes en raison d’effets indésirables et a fait l’objet d’un recours collectif en justice contre Bayer.

L’organisme de certification choisi par le fabricant Bayer pour examiner son dossier, le National Standards Authority of Ireland (NSAI), a décidé de ne pas renouveler le certificat de commercialisation de l’implant dans l’Union européenne, qui a expiré le 3 août dernier, « jusqu’à ce que toutes les questions en suspens trouvent une réponse », selon Bayer. Leur commercialisation a été suspendue dans l’Union Européenne pour une durée de 3 mois, soit jusqu’au 2 novembre 2017.

Des effets secondaires parfois graves mis en cause

L’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, demande par ailleurs au laboratoire Bayer « de procéder au rappel des produits en stock » dans les établissements de santé français et préconise « par mesure de précaution de ne plus implanter » ce contraceptif pour l’instant. Selon l’ANSM, plus de 1 000 femmes ont été confrontées à un dysfonctionnement du dispositif ou à la survenue d’effets indésirables, entre début 2003 et février 2017.

L’ANSM précise toutefois que la suspension des implants n’est pas de nature à remettre en cause à ce stade les conclusions rassurantes rendues au printemps par un comité d’experts indépendants saisi par l’ANSM. Ce comité à tout de même conseillé de mieux informer les femmes envisageant ce mode de contraception sur des risques de « possibilité d’échec ». Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

Faites le test : Implant, pilule, stérilet… Que savez-vous des contraceptions hormonales ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Une forme rare de cancer du système lymphatique associé aux implants mammaires

Neuf femmes sont décédées aux États-Unis d’une forme rare de cancer lié à des implants mammaires, rapporte la Food and Drug Administration (FDA), l’Agence américaine des médicaments, dans un communiqué le 22 mars.

En 2011, après quelques signalements, la FDA avait identifié une association possible entre les implants mammaires et le développement d’un lymphome anaplasique à grandes cellules (LAGC), un type rare de lymphome non hodgkinien.

Au 1er février 2017, l’agence avait reçu 359 rapports de lymphome anaplasique à grandes cellules associé aux implants mammaires (LAGC-AIM) dont neuf décès.

La plus grande partie des cas a été constatée avec des implants à surface rugueuse (203 comparativement à 28 pour les implants à surface lisse), rapporte la FDA. Un plus grand nombre est aussi constaté avec les implants de silicone (186) comparativement aux implants de solution saline (126).

« Toutes les informations à ce jour suggèrent que les femmes ayant des implants mammaires ont un risque très faible mais accru de développer un LAGC comparativement à celles qui n’ont pas d’implants mammaires », indique l’agence.

L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a reconnu le LAGC-AIM comme un lymphome rare des lymphocytes T (ou cellules T) qui peut se développer en lien avec les implants mammaires.

En juillet 2016, l’Agence française du médicament (ANSM) rapportait que 29 cas avaient été diagnostiqués et que le risque semblait plus important avec les implants texturés de la marque Allergan. En 2015, il était estimé que 400 000 Françaises portaient des implants mammaires, dont 83 % pour des motifs esthétiques et 17 % suite à une chirurgie de reconstruction.

Présence de cellules LAGC à proximité immédiate d’un implant mammaire. Source : FDA.

Qu’est-ce que le lymphome ?

Psychomédia avec sources : FDA (2017), FDA (2011).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Implants mammaires : les préconisations de l’ANSM

Share Button

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de publier un rapport qui recommande une meilleure information des patientes sur les implants mammaires. Alors que 340 000 femmes portent des prothèses mammaires, que le scandale des prothèses PIP est dans toutes les mémoires, les préconisations de l’ANSM tombent à point nommé.

Selon le rapport de l’ANSM, les patientes qui souhaitent avoir une implantation mammaire doivent être informées de plusieurs aspects concernant cette opération. Outre le fait d’être avertie sur le risque anesthésique, elles devront également être mise au courant de la durée de vie des implants évaluée actuellement autour de sept à dix ans maximum. Les chirurgiens devront aussi tenir leur patiente au courant du suivi régulier qu’elles devront avoir afin de vérifier l’intégrité de la prothèse.

Afin de fournir aux patientes une information la plus complète possible concernant le port d’une prothèse mammaire, un document écrit est en cours d’élaboration et devra être remis par le chirurgien aux personnes concernées.

Ces préconisations de l’ANSM font suites à un certain nombre de signalement d’incidents liés à des prothèses mammaires comme des ruptures d’implants (1148 cas entre 2010 et 2012) mais également, mais de façon moins importante, d’autres incidents comme la formation d’une coque, de plis, de vagues, de rotation de la prothèse ou encore d’inflammations, d’infections ou de suintement de silicone.

Le rapport de l’ANSM montre également qu’aucune situation frauduleuse n’a été constatée sur les huit sociétés qui commercialisent des implants mammaires en France comme cela a été le cas pour les prothèses PIP. La surveillance scrupuleuse de la fabrication des prothèses a été effectuée en faisant des inspections chez les fabricants ou en contrôlant les échantillons prélevés. Aucun gel frelaté n’a ainsi été utilisé, même si l’organisme de santé a constaté quelques erreurs et des problèmes de conformité dans la société Cereplas et la société coréenne Hans Biomed Corporation. Les produits de la première ont été retirés temporairement du marché tandis que la seconde n’a plus le droit de commercialiser ses prothèses dans l’UE.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

L’Etat colombien financera le retrait des implants PIP

BOGOTA (Reuters) – L’Etat financera en Colombie le retrait des implants mammaires fabriqués par la société française PIP, a annoncé mercredi le ministère colombien de la Santé. On estime à environ 15.000 le nombre de femmes porteuses de tels implants en Colombie. Comme l’Argentine et le Brésil, la Colombie a aussi longtemps été une destination privilégiée par des étrangères désireuses de bénéficier d’une chirurgie esthétique à moindre prix. Elle a interdit les importations d’implants en 2010. Les prothèses mammaires fabriquées par PIP sont à l’origine d’une alerte sanitaire mondiale. …
News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR

Le Venezuela propose le retrait gratuit des implants PIP

photoCARACAS (Reuters) – Les autorités vénézuéliennes proposent aux femmes qui le désirent le retrait gratuit des implants mammaires PIP, qui auraient été fabriqués avec du gel non conforme en France et sont au centre d’un vaste scandale sanitaire. La ministre vénézuélienne de la Santé, Eugenia Sader, a déclaré mardi à l’agence de presse AVN que les personnes concernées peuvent se rendre à l’hôpital pour des contrôles et, si elles le désirent, se faire retirer gratuitement les prothèses incriminées. Le remplacement de ces prothèses n’est cependant pas prévu, a-t-elle souligné. …



News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR