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Un nouvel indicateur pour distinguer l’état de conscience minimale de l’état végétatif

La modification des battements cardiaques en réponse à une stimulation sonore est un bon indicateur de l’état de conscience, selon une étude française publiée dans la revue Annals of Neurology.

L’étude des troubles de la conscience distingue l’état végétatif, dans lequel le patient est éveillé mais non conscient, de l’état de conscience minimale qui correspond à un certain degré de conscience.

Les outils développés jusqu’à présent pour distinguer ces deux états, comme l’électroencéphalogramme (EEG), l’IRM fonctionnelle ou le PET scan, se concentrent sur le cerveau. Ces outils nécessitent soit un équipement lourd, soit des analyses complexes.

De précédentes études avaient mis en évidence que les processus « inconscients » du système neuro-végétatif, comme la respiration ou les battements du cœur, pouvaient être modulés par des processus cognitifs conscients. La perception d’une stimulation externe, auditive par exemple, pourrait donc se traduire par un effet sur l’activité cardiaque, et cela d’autant plus facilement que le sujet est conscient.

Jacobo Sitt et ses collègues de l’Institut du cerveau et de la moelle épinière à l’hôpital Pitié-Salpêtrière ont mené cette étude avec 127 patients âgés de 17 à 80 ans.

Ils ont constaté que les cycles cardiaques étaient effectivement modulés par la stimulation auditive uniquement chez les patients conscients ou minimalement conscients. Ils ont également montré que ces résultats étaient complémentaires aux résultats d’EEG. La combinaison de ces deux tests améliore nettement la capacité d’identifier l’état de conscience d’un patient.

Les chercheurs souhaitent à présent étendre le cadre à d’autres signaux physiologiques modulés par des processus conscients comme la respiration ou la dilatation des pupilles pour mettre au point un outil complet afin de mieux évaluer l’état de conscience au lit du patient.

Les chercheurs ont caché le décès du patient sorti d’un état végétatif par une stimulation du nerf vague (oct 2017)

Psychomédia avec source : Inserm
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La perte d’odorat, un indicateur de risque de mortalité ?

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Une étude de l’université de Chicago vient de montrer que des troubles de l’odorat pour les seniors de plus de 57 ans pourraient signifier un risque accru de décès dans les cinq ans qui suivent.

Cette étude, parue dans la très sérieuse revue Plos One a de quoi interpeller. Mais heureusement les résultats sont quand même mitigé, puisque plus de la moitié des participants à cette recherche ayant des troubles de l’odorat ne parvenant pas à reconnaître parfaitement les cinq odeurs du test qui sont l’orange, la rose, le cuir, le poisson et la menthe sont encore en vie cinq ans plus tard.

A l’inverse, le risque de mourir dans les cinq ans pour les personnes reconnaissant parfaitement ces odeurs était également de 10 %.

Quel est alors l’intérêt de ce test ? Selon les scientifiques ayant travaillé sur le sujet qui restent persuadés que les perturbations de l’olfaction permettent de prédire la mortalité à cinq ans des adultes âgés, ce test simple pourrait permettre en identifiant les patients à risque de bénéficier d’examens complémentaires.

Si la perte d’odorat ne donne que peut d’indication au médecin sur une pathologie sous-jacente, si ce n’est une probabilité d’atteinte par la maladie de Parkinson (souvent, dans cette pathologie, le nerf olfactif est touché), d’autres signes sont bien plus significatifs pour prédire la mort.

Ne pas reconnaître 5 odeurs, signe prédictif de mort ?

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