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Les crèmes antirides sont inefficaces selon « 60 millions de consommateurs »

Les crèmes antirides sont inefficaces selon « 60 millions de consommateurs »

Le 26 octobre

Caviar, grenade, acide hyaluronique, Q10… le marché du cosmétique se dispute les formules sans que celles-ci se révèlent pour autant efficaces contre le vieillissement cutané. C’est ce que dévoile une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs.

Crèmes antirides : pas de solutions miracles

Le marketing sur les crèmes antirides est considérable, et l’effet placebo semble fonctionner. Dans son dernier numéro de novembre, 60 millions de consommateurs mène l’enquête. Le magazine classe un panel de cosmétiques antirides en fonction de leur composition et de leur efficacité.

Résultat : 7 crèmes sur 10 sont inefficaces. Aucune des crèmes testées se révèle véritablement efficace contre le vieillissement de la peau et 3, seulement, atteignent la moyenne. En tête de liste du classement, on retrouve la marque Caudalie et son « Vine[Activ] », suivie de « Nuxuriance Ultra » (Nuxe) et du « Nectar of nature des Cosmétiques » (Carrefour). 

Des crèmes à filtres UV jugées allergènes

L’enquête montre également que l’utilisation des filtres UV dans les crèmes antirides est inefficace pour se protéger du soleil. Et ces filtres UV s’avéreraient même dangereux pour la santé, potentiellement allergisants voir toxiques. 

Ainsi, se retrouvent en bas de liste le « Q10 plus antirides » de Nivea et l’ « Antirides Crème de jour » de Cien, qui contiennent tous deux des filtres UV. Quant au pot de 50 grammes de « Lift » de la marque Chanel, vendu autour de 120 euros, si celui-ci ne contient pas de produits nocifs, il se révèle pour autant inefficace.  

Anne-Flore Renard

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Les compléments alimentaires seraient totalement inefficaces

Les compléments alimentaires seraient totalement inefficaces

Le 31 mai 2018.

Et si les vitamines et minéraux qui constituent les compléments alimentaires étaient inutiles et inefficaces ? Une étude menée par des chercheurs canadiens vient d’aboutir à cette conclusion.

Les compléments alimentaires n’auraient aucun effet sur la santé

Si, hiver comme été, vous prenez soin de prendre des suppléments en vitamines et minéraux pour compléter votre alimentation, sachez que cette précaution pourrait être totalement vaine. C’est en tout cas la conclusion à laquelle sont parvenus des chercheurs canadiens de l’American College of Cardiology qui, dans une récente étude, ont apporté la preuve selon laquelle ces compléments n’avaient aucun effet, ni nocif, ni bénéfique, sur la prévention des maladies.

Pour parvenir à ce constat, ces chercheurs ont observé diverses études qui ont été publiées entre janvier 2012 et octobre 2017 sur la prise de compléments alimentaires tels que la vitamine D, le calcium ou encore la vitamine C. Autant de compléments qui remplissent les rayons des pharmacies et que de nombreuses personnes consomment par anticipation d’une éventuelle carence.

Une alimentation saine plutôt que des compléments

Or, en compilant les données de ces études, les chercheurs ont réalisé que ces suppléments n’apportaient aucun bénéfice sur la prévention des maladies cardiovasculaires, des crises cardiaques ou encore des accidents vasculaires cérébraux.

« Nous avons été surpris de trouver si peu d’effets positifs aux suppléments les plus communs que les gens consomment », a ainsi expliqué le Dr David Jenkins, auteur principal de l’étude qui, au regard de ces résultats, recommande, plutôt que de compléter son alimentation avec des vitamines et minéraux de synthèse, de privilégier une alimentation saine sans aliments transformés.

Gaëlle Latour

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Alzheimer : les médicaments, inefficaces, n’ont pas leur place (guide parcours de soin, HAS)

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, le 25 mai, un guide pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.

« A ce jour, il n’existe pas de traitement permettant de guérir la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, qui évoluent sur plusieurs années avant de conduire à une perte d’autonomie totale. »

« Les soins de proximité sont en première ligne, car 8 patients sur 10 vivent leur maladie à domicile. »

Un diagnostic « dès les premiers signes », souligne la HAS, permet « de mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté, avec des interventions visant le maintien d’une autonomie fonctionnelle des personnes, leur bien-être ainsi que le soutien de l’entourage dans son rôle d’aidant ».

Le diagnostic précoce permet à la personne malade « de choisir une personne de confiance, de participer aux décisions qui concernent sa santé ou son mode de vie et d’exprimer sa volonté avant que les troubles cognitifs ne soient trop sévères. »

« Le médecin généraliste, qui aura documenté un déclin cognitif, va orienter la personne vers un spécialiste d’une consultation mémoire afin de confirmer le diagnostic, déterminer la maladie en cause et réaliser un bilan neuropsychologique et fonctionnel approfondi.

Cette analyse globale est nécessaire à la mise en œuvre d’un parcours de soins et d’accompagnement adapté à la personne, à son entourage et à son mode de vie. Plusieurs expertises dans le champ du handicap neurologique peuvent être mobilisées, en fonction du stade de la maladie, au domicile comme en institution, avec comme objectif le maintien d’une autonomie fonctionnelle et sociale de la personne. Il est essentiel de maintenir une activité motrice par des exercices physiques adaptés et de corriger tout déficit sensoriel dès le début de la maladie. »

Médicaments

En ce qui concerne les médicaments, la HAS rappelle son évaluation de 2016 selon laquelle le service médical rendu des quatre médicaments utilisés est insuffisant.

« L’efficacité des médicaments du traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer est, au mieux, modeste. Elle est établie uniquement à court terme, essentiellement sur les troubles cognitifs, dans des études cliniques versus placebo dont la pertinence clinique et la transposabilité en vie réelle ne sont pas assurées.

Les données accumulées depuis la commercialisation des médicaments confirment le risque de survenue d’effets indésirables (troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques pour les plus notables) potentiellement graves, pouvant altérer la qualité de vie. En outre, dans une population âgée, souvent polypathologique et polymédiquée, il existe un risque supplémentaire d’effets indésirables graves du fait d’interactions médicamenteuses.

Au regard de l’absence de pertinence clinique de l’efficacité de ces médicaments et des risques de survenue d’effets indésirables, la HAS considère donc que ces médicaments n’ont plus de place dans la stratégie thérapeutique. »

Ce guide s’inscrit dans le cadre du Plan maladie neurodégénérative 2014-2019.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : HAS, .
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4 crèmes solaires sur 10 inefficaces ?

Le 19 mai 2016.

 

A l’approche de l’été, une étude américaine souligne l’importance du choix d’une bonne crème solaire. En effet, 40% d’entre elles ne seraient pas aussi efficaces que ne le promet leur packaging.

 

28 crèmes solaires sur 60 ne tiennent pas leur promesse

 

Plus de 40% des crèmes solaires ne sont pas aussi efficaces que ne l’indique leur indice de protection, révèle une étude menée par l’institut d’étude américain Consumer Report. Pour parvenir à ce constat, des bénévoles se sont portés volontaires afin de tester 60 différentes lotions solaires, indiquant un indice minimal de 30, en vente aux Etats-Unis. Après avoir appliqué la crème, et s’être baignés, les testeurs se sont exposés au soleil. 

 

Résultat après bain de soleil et test : 28 d’entre elles ne tiennent pas leur promesse, qu’il s’agisse des crèmes minérales ou chimiques. Selon cette étude, les crèmes minérales composées de dioxyde de titane et de zinc sont d’ailleurs les moins susceptibles de répondre aux exigences de leur indice de protection. Les crèmes solaires chimiques, fabriquées à partir de produits tels que l’avobenzone seraient en revanche plus efficaces.

 

Une étude qui souligne l’importance de l’indice de protection

 

La différence flagrante entre l’indice de protection annoncé et l’indice réel est « une réelle source de préoccupation », a déclaré Tim Turnham, directeur exécutif de la Fondation pour la recherche sur le mélanome, après la publication de ces résultats. Le rapport « souligne l’importance de l’indice de protection à large spectre contre les UVA afin de réduire le risque de cancer de la peau et de minimiser le vieillissement prématuré de la peau », a estimé pour sa part Elizabeth Hale, vice-présidente de la Skin Cancer Foundation.

 

Comment être sûr de la qualité de la crème solaire que nous utilisons ? L’indice reste un facteur de choix, juge toutefois Elizabeth Hale qui conseille d’acheter une lotion dont l’indice de protection est supérieur à 30, de manière à compenser l’éventuelle différence entre l’indice annoncé et l’indice réel mais également pour pallier à cette mauvaise habitude qu’ont les utilisateurs de ne pas appliquer assez régulièrement de crème sur leur peau.

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