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11 vaccins infantiles seront obligatoires dès le 1er janvier

11 vaccins infantiles seront obligatoires dès le 1er janvier

Le 1er septembre 2017.

Voilà une nouvelle qui risque d’entraîner une levée de boucliers : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vient d’annoncer que l’entrée en vigueur des 11 vaccins obligatoires pour les enfants sera effective au 1er janvier 2018.

Les vaccins recommandés deviennent obligatoires

C’est décidé, à partir du 1er janvier, les enfants devront être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), mais aussi contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, la bactérie Haemophilus influenzae, le pneumocoque et le méningocoque C. Ces huit derniers vaccins étaient jusqu’à présent uniquement recommandés mais pas obligatoires.

« Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence », a avancé la ministre de la Santé, au micro de CNews. « L’idée c’est que les 15 % des enfants qui mettent en danger les autres et qui favorisent la réémergence d’épidémies pour lesquelles il y a des morts aujourd’hui se mettent en ordre de marche pour protéger le reste de la population ».

Un lien entre la vaccination pédiatrique et l’autisme ?

Des propos qui ont réveillé la colère de nombreuses associations et de parents qui préfèrent avoir la liberté de choisir. Certains estiment qu’il existe un lien entre la vaccination pédiatrique et l’autisme, d’autres dénoncent la pression des laboratoires pharmaceutiques qui seront les grands gagnants d’une telle décision. Déjà, l’association Autisme vaccinations a lancé des actions en justice contre 4 laboratoires pharmaceutiques.

Mais que risquent concrètement les parents qui refuseront de faire vacciner leurs enfants ? Si jusqu’à présent les condamnations ont été rares, l’article L3116-4 du code de la santé publique prévoit une peine de six mois d’emprisonnement et 3 750 € d’amende en cas de refus de vaccination. Quant au code pénal, il estime que le fait de se soustraire à ses obligations légales en matière de santé peut valoir jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

Marine Rondot

À lire aussi : Vaccination : idées et débats actuels

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Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Allergies infantiles : les chiens peuvent réduire les risques

Le 10 avril 2017.

Selon une étude américaine publiée dans le journal Microbiome, grandir avec des animaux de compagnie permettrait de réduire les risques d’obésité infantile mais aussi le développement d’allergies.

La présence de deux microbes particuliers dans l’intestin

Et si pour lutter contre les premiers signes d’obésité chez les enfants il suffisait d’avoir un chien ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de l’Alberta, au Canada, les chiens permettraient en effet de réduire significativement les risques d’allergies mais aussi d’obésité chez les enfants. Mais comment expliquer un tel phénomène ? Les animaux permettraient aux enfants d’entrer en contact avec certaines bactéries.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les selles de près de 750 bébés, de 2009 à 2012, et ils ont découvert que les bébés qui étaient en contact avec un chien les premiers mois de leur vie avaient des niveaux de bactéries intestinales plus élevés. Les auteurs de cette étude ont notamment observé la présence de deux microbes dans l’intestin (Ruminococcus et Oscillospira) qui jouent un rôle important dans la prévention des allergies et de l’obésité.

Une exposition in utéro aux chiens suffit à protéger les bébés

Il semblerait que le contact avec ces bactéries permette à l’enfant de renforcer son système immunitaire même lorsque qu’il est dans le ventre de sa maman. Les nouveaux-nés qui avaient, pendant l’expérimentation, été en contact avec un chien, uniquement pendant la grossesse de leur maman, possédaient ces deux bactéries dans leurs selles après leur naissance.

« La présence de ces bactéries est multipliée par deux quand il y a un animal de compagnie dans la maison », explique le docteur Anita Kozyrskyj, épidémiologiste pédiatrique à l’Université de l’Alberta qui a dirigé ces travaux. Selon elle, il serait intéressant de concevoir des traitements contenant les bactéries Ruminococcus et Oscillospira afin de prévenir au mieux les risques d’allergies et d’obésité pendant l’enfance.

À lire aussi : Les symptômes et personnes à risque d’obésité 

Marine Rondot

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De l’aluminium détecté dans les laits infantiles

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Des experts qui ont mené une enquête portant sur 38 laits infantiles en poudre et neuf laits de croissance ont eu la surprise de découvrir que certains de ces produits contenaient de l’aluminium, une substance potentiellement neurotoxique. Même si la dose tolérable maximale hebdomadaire fixée par l’EFSA n’est pas atteinte (1 mg par kilo de poids corporel, les chercheurs de 60 millions de consommateurs qui ont menés cette enquête appellent les industriels à mieux surveiller cette contamination.

Les résultats ont de quoi inquiéter. Si dans les laits liquides de croissance destinés aux enfants entre 1 et 3 ans aucun aluminium a été détecté, ce n’est pas le cas pour les 38 laits infantiles en poudre de 1er et 2ème âge pour lesquels plus de la moitié contenaient de l’aluminium.

Selon les analyses effectuées, les laits de premier âge contenaient en moyenne de 153 microgrammes d’aluminium par litre, ce qui correspond à une absorption de 897 microgrammes d’aluminium par semaine pour un bébé consommant 4 biberons de 210 ml quotidiennement. Pour un nourrisson consommant du lait deuxième âge, la moyenne s’élevait à 198 μg/l, soit une ingestion hebdomadaire de 874 μg d’aluminium.

Même si les concentrations d’aluminium ne dépassent pas la dose maximale hebdomadaire tolérée, dose qui est fixée par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) qui est de 1 mg par kilo de poids corporel, l’association 60 millions de consommateurs souligne non seulement les écarts très importants entre les différentes marques, mais tient aussi à inviter les industriels à effectuer un meilleur contrôle des matières premières.

De plus, elle invite les consommateurs à être très vigilant sur le choix des fournisseurs, afin de limiter la dose quotidienne d’aluminium absorbée…. Si les moyennes enregistrées sont en effet inférieures aux normes, rien ne dit que les laits pour nourrisson ayant les quantités d’aluminium les plus grandes ne dépassent pas justement ce seuil tolérable.

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