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Mot international de l’année 2018 selon le dictionnaire Oxford

Le mot de l’année du dictionnaire britannique Oxford « est un mot ou une expression qui reflète l’éthique, l’humeur ou les préoccupations de l’année écoulée et qui a un potentiel durable en tant que terme d’importance culturelle. »

Le mot de l’année 2018 est « toxique ». Il a été utilisé dans le contexte de plusieurs sujets parmi les plus discutés. C’est la portée diversifiée de son application qui lui vaut le titre.

Les données d’Oxford montrent qu’en plus d’une augmentation de 45 % du nombre de consultations sur le site du dictionnaire, le mot toxique a été utilisé dans une variété de contextes, au sens propre et au sens plus métaphorique.

Oxford a recensé les dix principales catégories de termes qui étaient associées au mot au cours de l’année :

  1. chimique
  2. masculinité
  3. substance
  4. gaz
  5. environnement
  6. relation
  7. culture
  8. déchets
  9. algues
  10. air

Ces usages étaient souvent liés à des événements marquants survenus au cours de l’année tels que des pollutions accidentelles ou des résultats de recherche sur diverses pollutions rendus publics.

L’expression « environnement toxique » a été utilisée plus fréquemment en référence aux milieux de travail nocifs et aux effets néfastes sur la santé mentale des travailleurs. Qu’il s’agisse de charges de travail trop exigeantes ou de harcèlement sexuel, de nombreuses entreprises ont été exposées cette année comme creuset d’une culture toxique.

Quant aux relations toxiques, elles concernent les relations interpersonnelles et celles avec les politiciens. Un élément récurrent dans ces discussions a été la masculinité toxique.

« Après “chimique”, “masculinité” est le mot le plus utilisé en conjonction avec “toxique” cette année. Avec le mouvement #MeToo qui a mis en lumière la masculinité toxique dans toute l’industrie et les événements politiques décisifs comme l’audience du comité judiciaire du Sénat de Brett Kavanaugh qui a suscité un débat international, le terme masculinité toxique a bel et bien pris racine dans la conscience publique et fait parler les gens en 2018. »

Le comité d’Oxfrod a d’abord envisagé de choisir la « masculinité toxique » comme mot (expression) de l’année jusqu’à ce qu’il se rende compte à quel point la « toxicité » elle-même était devenue répandue, rapporte le New York Times.

En 2017 Oxford avait consacré le mot « youthquake » (séisme, irruption de la jeunesse) qui désigne un changement culturel, politique ou social important découlant des actions ou de l’influence des jeunes. En 2016, il avait choisi « post-vérité » (« post-truth »).

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Oxford Dictionaries, New York Times, Washington Post.
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Trouble bipolaire : les différences cérébrales cartographiées par un consortium international

Une grande étude d’imagerie cérébrale menée par un consortium international a dressé une carte des différences cérébrales caractéristiques du trouble bipolaire. Ces résultats sont publiés dans la revue Molecular Psychiatry.

Les résultats de cette étude, menée dans 76 centres par 26 équipes de recherche, donnent un aperçu des mécanismes sous-jacents à la maladie.

Ole A. Andreassen de l’Université d’Oslo (Norvège) et ses collègues ont analysé des images du cortex de 2 447 personnes atteintes du trouble et 4 056 personnes sans la maladie.

L’étude a montré un amincissement de la matière grise chez les personnes atteintes de la maladie. Les plus grands déficits ont été trouvés dans certaines parties du cerveau qui contrôlent l’inhibition et la motivation, soit les régions frontale et temporale.

Certains des participants atteints du trouble ayant des antécédents de psychose présentaient des déficits plus importants de matière grise. Différentes signatures cérébrales chez ceux qui avaient été traités avec le lithium, des antipsychotiques et des antiépileptiques étaient aussi constatées. Le traitement au lithium était associé à une diminution de l’amincissement de la matière grise, ce qui suggère un effet protecteur sur le cerveau.

Les recherches futures permettront de vérifier à quel point différents médicaments et traitements peuvent entraîner des modifications cérébrales en lien avec l’amélioration des symptômes.

La cartographie des régions cérébrales affectées est également importante pour le dépistage précoce et la prévention, souligne Paul Thompson, directeur du consortium ENIGMA et coauteur de l’étude.

TEST : Pourriez-vous avoir un trouble bipolaire ?

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Southern California, Molecular Psychiatry.
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