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Internet : l’« illettrisme numérique » touche une personne sur 5 en France

Alors que la déclaration de revenus en ligne est devenue obligatoire en France et que le gouvernement a pour objectif de dématérialiser un maximum de démarches administratives, une personne sur six n’utilise pas Internet et plus d’un usager sur trois manque de compétences numériques de base, selon une étude de l’

publié le 30 octobre.

15 % des personnes de 15 ans ou plus n’ont pas utilisé Internet au cours de l’année. Et chez les usagers, 38 % manquent d’au moins une compétence numérique de base et 2 % sont dépourvus de toute compétence.

12 % des personnes de 15 ans ou plus résidant en France hors Mayotte ne disposent d’aucun accès à Internet depuis leur domicile, quel que soit le type d’appareil (ordinateur, tablette, téléphone portable) et de connexion.

« 53 % des 75 ans ou plus n’ont pas accès à Internet, comme 34 % des personnes sans diplôme ou titulaires d’un certificat d’études primaires (CEP) et 16 % des plus modestes (vivant dans un ménage du 1er quintile de niveau de vie). »

« À l’opposé, seuls 2 % des 15-29 ans ne sont pas équipés, comme 3 % des diplômés du supérieur et 4 % des personnes vivant dans un ménage du dernier quintile de niveau de vie. »

Les personnes seules et les couples sans enfant sont aussi nettement moins équipés. « Relativement aux couples avec enfant, les personnes seules sont plus de six fois plus souvent non-équipées, et les couples sans enfant 3,3 fois plus. »

« Ainsi, l’illectronisme, ou illettrisme numérique, concerne 17 % de la population. Une personne sur quatre ne sait pas s’informer et une sur cinq est incapable de communiquer via Internet. »

En France, le niveau global de compétences numériques est semblable à la moyenne européenne.

« Ne pas avoir accès à Internet ou ne pas savoir utiliser les outils numériques représente un réel handicap, notamment pour effectuer des démarches administratives ou encore accéder aux services publics, pouvant accroître la vulnérabilité sociale de populations potentiellement déjà fragiles », souligne l’Insee.

Faux sites administratifs gouvernementaux, attention aux arnaques ! : conseils (France, 2018)

Psychomédia avec source : Insee.
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Comment Internet est-il en train de changer notre cerveau ?

Comment Internet est-il en train de changer notre cerveau ?

Le 21 juin 2019.

Une équipe de chercheurs a découvert qu’Internet pouvait produire des altérations durables sur certaines fonctions du cerveau comme les capacités cognitives affectant l’attention et la mémoire.  

Une attention divisée, une nouvelle utilisation de la mémoire  

Une équipe internationale de chercheurs de l’université Western Sydney, de l’université Harvard, du Kings College, de l’université d’Oxford et de l’université de Manchester, a découvert qu’Internet pouvait produire des modifications dans notre cerveau, qui ont un incident sur notre capacité d’attention, le processus de mémoire et les interactions sociales.

Dans une étude inédite, publiée dans World Psychiatry, la plus grande revue de recherche en psychiatrie au monde, les chercheurs ont conclu qu’une utilisation importante d’Internet pouvait réduire notre capacité à rester concentré sur une seule tâche à cause du flot illimité de notifications provenant d’Internet. Les informations factuelles du monde étant à portée de main, Internet modifie également notre rapport au savoir. L’étude note que nous changeons la façon dont nous stockons ces connaissances en les valorisant davantage et en nous focalisant sur des tâches plus ambitieuses.

Éviter les effets négatifs d’Internet  

Bien que davantage de recherches soient nécessaires, il est possible d’éviter les effets négatifs potentiels d’Internet. Pour cela, il faut veiller à ce que les enfants ne manquent pas d’autres activités de développement telles que les interactions sociales et l’exercice physique, en passant trop de temps sur les appareils numériques. Certaines preuves indiquent que se désengager du « monde réel » au profit de paramètres virtuels, pourrait induire des changements neurocognitifs indésirables. Par exemple, une récente étude a révélé que six semaines de jeu de rôle en ligne entraînaient une réduction importante de la matière grise dans le cortex orbitofrontal, une région du cerveau impliquée dans le contrôle des impulsions et la prise de décision.

Il existe aujourd’hui une multitude d’applications et de logiciels disponibles pour restreindre l’utilisation d’Internet et l’accès aux smartphones. Parallèlement, il est important d’éduquer les enfants sur la manière dont Internet peut les affecter afin d’éviter la dépendance aux nouvelles technologies. Les conclusions de cette étude soulignent combien nous devons en apprendre davantage sur l’impact de nos technologies numériques.   

Stéphanie Haerts

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Deux produits « brûle graisse » vendus sur Internet seraient dangereux pour la santé

Deux produits « brûle graisse » vendus sur Internet seraient dangereux pour la santé

Le 19 février 2019

Le CLENOX® et le STANOX-10® de la marque Malay Tiger, censés brûler les graisses et vendus sur internet, sont pointés du doigt par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM). Ils contiendraient des substances interdites en France et dangereuses pour la santé.

Des produits brûleurs de graisse présentant des risques cardiaques graves

L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) alerte sur les risques pour la santé de deux produits, vendus sur Internet, comme ayant des « propriétés anabolisantes ou brûleuses de graisse ». Ces produits, utilisés par les sportifs mais également pour perdre du poids, contiendraient des substances « non autorisées et dangereuses pour la santé ».

Les analyses du CLENOX® indiquent une teneur de CLENBUTEROL plus élevée que celle indiquée sur l’emballage, sachant que cette substance « n’est pas autorisée dans la composition de médicaments à usage humain », note l’ANSM. Elle présente en effet des risques cardiaques graves.

Les analyses du STANOX-10® dévoilent, quant à elles, la présence de STANOZOLOL, également non autorisé dans les médicaments pour les humains. Par ailleurs, ces deux produits sont interdits par l’Agence mondiale antidopage (AMA).

Les médicaments doivent être achetés en pharmacie ou sur leurs sites officiels

Si vous avez consommé l’un de ces produits, l’Agence vous conseille de consulter votre médecin « pour un examen de contrôle ».

L’ANSM rappelle que « seul le circuit des pharmacies d’officine et de leurs sites internet autorisés pour la vente en ligne de médicaments, régulièrement contrôlés par les autorités sanitaires, apporte des garanties sur la qualité, l’efficacité et la sécurité des médicaments achetés. »

Vous pourrez trouver la liste des sites internet autorisés à vendre des médicaments sur le site du Conseil de l’Ordre National des Pharmaciens. 

Aurélie Giraud

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Quelles sont les maladies les plus recherchées sur Internet ?

Quelles sont les maladies les plus recherchées sur Internet ?

Le 31 décembre 2018.

Une étude récente dévoile le classement des 100 maladies les plus recherchées sur Internet par les Français entre août 2017 et juillet 2018. Quelles maladies préoccupent le plus les internautes, dans l’Hexagone ? On vous dit tout.

Les Français sont plus préoccupés par les maladies rares

Qui ne s’est pas déjà fait une belle frayeur en recherchant sur Internet des informations sur une maladie, à l’énoncé du diagnostic voire à l’apparition de certains symptômes ? Newpharma, la pharmacie en ligne belge, a voulu savoir quelles étaient les maladies les plus recherchées sur Internet, dans le but de «  réaliser une enquête sur l’état de santé des Français ».

Les résultats de l’enquête réalisée entre août 2017 et juillet 2018 grâce aux données de Google Keyword Planner France, ont été publiés le 2 novembre 2018 sur le site de la pharmacie en ligne et sont parfois assez étonnants. Il apparaît en effet que les maladies rares sont plus souvent recherchées que les maladies du quotidien.

L’endométriose, maladie la plus recherchée sur Internet par les Français

En tête du classement, on trouve des maladies rares comme l’endométriose, maladie gynécologique touchant 10 à 20% des femmes en âge de procréer. Cette maladie arrive en première position avec 175.500 recherches mensuelles. Arrive ensuite la maladie de Charcot avec 144.900 recherches, cette maladie dégénérative des cellules nerveuses responsables du contrôle des muscles volontaires, à évolution rapide et dont on guérit difficilement, et qui comptabilise 1.000 nouveaux cas tous les ans. La maladie de Lyme, transmise par les morsures de tiques et dont on parle beaucoup ces dernières années, figure à la troisième place avec 114.400 recherches mensuelles.

Les maladies mentales de nos sociétés modernes arrivent également en tête de classement, puisque le burn-out occupe la 15eplace, avec 74.000 recherches, tout comme le pervers narcissique qui est juste derrière et la dépression, en 27eposition avec 50.400 recherches. En queue de classement, on trouve le purpura, l’ulcère et le ver solitaire, avec chacun 27.100 recherches chaque mois.

Aurélie Giraud

Pour en savoir plus : Problèmes et maladies

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Médicaments : que recherchent les Français sur Internet ?

Médicaments : que recherchent les Français sur Internet ?

Le 28 septembre 2017.

Selon une étude menée par la pharmacie en ligne, Newpharma, les médicaments sur lesquels les Français se renseignent le plus sur Internet sont les psychotropes, les antibiotiques et les antalgiques.

L’Amoxicilline en tête du classement

Quels sont les médicaments qui attirent le plus l’attention des Français sur Internet ? C’est à cette question qu’a souhaité répondre la pharmacie en ligne, Newpharma, afin de mieux comprendre les préoccupations des Français en matière de santé. Pour mener à bien ces travaux, l’entreprise s’est basée sur les 12 000 médicaments et remèdes recensés par l’Agence nationale de sécurité des médicaments (ANSM).

Selon le classement établi par Newpharma, c’est l’Amoxicilline qui arrive en tête des médicaments les plus recherchés sur Internet, avec plus de 84 000 recherches par mois, en moyenne. L’Amoxicilline est un antibiotique qui agit contre de multiples infections bactériennes. Il est suivi de près par le Tramadol, un antalgique, et le Lévothyrox, un médicament contre l’hypothyroïdie.

De quoi souffrent les Français ?

Le Lévothyrox a fait parler de lui ces dernières semaines car son changement de composition a entraîné de nombreux effets secondaires indésirables chez les patients. C’est certainement ce qui explique sa place dans le classement. Cette étude a permis à ses auteurs d’apprendre que les Français ont tendance à souffrir plus régulièrement de stress ou de dépression : les médicaments de la famille des psychotropes représentent en effet à eux seuls un quart des recherches.

Les Français souffrent également de troubles l’appareil digestif (16 % des requêtes) ou encore de douleurs ou maux de tête. L’Ibuprofène arrive à la quatrième place du Top 100 établi par l’entreprise, devant le Doliprane qui arrive à la 12e position. Ce qui a intéressé la pharmacie, c’est « la corrélation que l’on peut établir entre les différents types de maux ». C’est en effet très instructif. 

Marine Rondot

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Le délit d'entrave à l'IVG sur Internet, adopté par l’Assemblée nationale

Le délit d'entrave à l'IVG sur Internet, adopté par l’Assemblée nationale

Le 17 février 2017.

L’Assemblée nationale a voté définitivement, jeudi 16 février, le texte qui met en place le délit d’entrave numérique à l’IVG. Il s’agit de sanctionner le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher une IVG sur Internet.

Deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende

Le fait d’empêcher ou de tenter d’empêcher une IVG est un délit depuis 1993. Il avait été créé pour empêcher les militants anti-avortement de bloquer l’accès aux établissements de santé ou en exerçant des menaces sur le personnel ou les femmes qui voulaient avorter. Le gouvernement a cru bon d’étendre ce délit d’entrave à Internet, car c’est aujourd’hui sur la toile que tout se passe. De nombreux sites « pro vie » conseillent en effet aux femmes de garder leur bébé. Ce ne sera plus possible.

La loi, votée définitivement le 16 janvier, punit d’une peine pouvant aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende toute personne qui tenterait de dissuader ou de donner de fausses informations à une femme enceinte qui se renseignerait sur Internet. « Les victimes ont désormais la possibilité de se retourner contre ces plateformes qui avancent masquées, si elles s’estiment trompées », complète Catherine Coutelle, rapporteure de la proposition de loi, sur LCI.

Une atteinte à la liberté d’expression ?

Mais le texte n’a pas fait consensus au Parlement. Le groupe Les Républicains a notamment estimé qu’il portait « atteinte à la liberté d’expression » et a annoncé le dépôt d’un recours auprès du Conseil constitutionnel. « Les militants anti-IVG resteront libres d’exprimer leur hostilité à l’avortement », a tenté de tempérer la ministre des familles, de l’enfance et des droits des femmes, Laurence Rossignol. « À condition de dire sincèrement qui ils sont, ce qu’ils font et ce qu’ils veulent. »

Le gouvernement reprochait en effet à certains sites Internet de passer pour des sites officiels alors qu’ils donnaient des informations clairement anti-IVG. Mais selon le Républicain Christian Kert, cette loi qui menace « la liberté de pensée » et « met en place une véritable censure gouvernementale ». Ce sera au Conseil constitutionnel de trancher. Le dossier ne semble pas fermé. 

Marine Rondot.

À lire aussi : Tout savoir sur l’IVG

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Achat de médicaments sur Internet : astuces pour ne pas se faire avoir

Il ne faut pas acheter ses médicaments sur n'importe quel site Internet !

Alors qu’acheter des médicaments sur Internet comporte un certain nombre de risques, l’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments a réalisé une vidéo pour nous rappeler comment éviter les pièges des faux médicaments.

Médicaments en ligne : les Français n’ont pas confiance

La moitié des Français seulement se dit prête à acheter des médicaments en ligne. Un faible pourcentage notamment lié au manque de confiance envers les faux médicaments qui circulent sur la Toile.

Quand on sait qu’un médicament sur deux vendu sur Internet est une contrefaçon, on comprend les Français. L’Institut international de Recherche Anti-Contrefaçon de Médicaments (Iracm) donne 12 astuces pour éviter de tomber dans le panneau !

Les règles pour ne pas tomber sur une contrefaçon de médicament en ligne

  1. Choisir un site français : pour s’assurer au maximum du respect de la législation encadrant la vente de médicaments sur internet (c’est à dire, seuls les médicaments sans ordonnance peuvent être vendus en ligne)
  2. Choisir un site agréé par une pharmacie d’officine et membre de l’Ordre national des pharmaciens (il en existe seulement 360 ayant cette autorisation). Pour savoir si une pharmacie en ligne a le droit de vendre, il est possible de consulter une liste de pharmacies autorisées à vendre des médicaments sur internet, liste tenue par l’Ordre des pharmaciens.
  3. Tenter de contacter les professionnels des pharmacies directement (les sites dans la légalité doivent fournir ces contacts facilement). Il est possible également d’y voir les coordonnées de l’hébergeur du site Internet, ou les coordonnées de l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM)
  4. Trouver le logo, un label européen. Attention toutefois aux labels falsifiables.
  5. Attention aux tarifs beaucoup trop attractifs
  6. Utiliser des sites proposant des moyens de paiement sécurisés
  7. Se méfier jusqu’à réception des produits : regarder le packaging, vérifier sa provenance

Regardez la vidéo ludique sur l’achat des médicaments sur Internet :

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Quel type de médicament peut-on acheter sur Internet ?

En France, il n’est pas possible d’acheter tout médicament sur Internet. Une mesure stricte prise pour lutter contre les risques d’intoxication.

Internet : quels médicaments sont autorisé à la vente ?

En France, les seuls médicaments autorisés à être vendu sur Internet sont les médicaments sans ordonnances. Avec une ordonnance du médecin il n’est pas possible de commander sur Internet et de se faire expédier les médicaments prescrits. Dans ce cas il faut obligatoirement passer par une pharmacie physique

En revanche, certaines pharmacies « en dur » ont un site Internet. Il est alors possible de scanner son ordonnance et de récupérer les médicaments à la pharmacie, pour gagner du temps. Mais ce n’est pas considéré comme de la vente de médicament sur Internet, c’est juste faciliter la commande.

Seuls les pharmaciens peuvent vendre des médicaments sans ordonnance sur Internet

Pour pouvoir faire une telle vente, il faut qu’il y ait une vraie pharmacie avec pignon sur rue derrière le site Internet. Actuellement, en France, il y a environ 350 sites autorisés à vendre en ligne.

La vente de médicament par Internet est risquée dans le cadre du non respects de sites non affiliés à une pharmacie. En effet, le risque pour les personnes qui achètent sur ce type de site c’est de tomber sur de faux médicaments, qui dans le meilleur des cas sont inutiles et inefficace, dans le pire toxique pour le patient.

Pour ne pas se faire avoir, il faut vérifier que le site Internet est bien agréé par le Conseil de l’Ordre des pharmaciens (leur site répertorie également les sites de pharmacie en ligne officiels), des autorités de santé

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La vente de lunettes sur Internet : comment y voir plus clair ?

La vente de lunettes sur Internet : comment y voir plus clair ?

Depuis le 17 Mars 2014, la vente sur Internet de lunettes avec verres correcteurs est encadrée par la loi de la consommation appelée loi Hamon. Comment commander ses lunettes de vue sur Internet ? Quels sont les avantages et quel opticien en ligne choisir ? Un opticien diplômé d’état répond à toutes vos questions.

Comment acheter ses lunettes en ligne ?

Aujourd’hui, acheter des lunettes sur Internet est presque devenu un jeu d’enfant. Les sites d’optique en ligne se développent rapidement. Ils ont fait de gros progrès technologiques simplifiant le choix d’une monture adapté votre visage.

Grâce à votre webcam ou avec une simple photo de votre visage, vous avez maintenant la possibilité d’essayer des montures directement sur le site d’optique en ligne. Vous pouvez également demander l’avis de vos proches sur les réseaux sociaux afin de choisir la paire qui vous ira parfaitement. Vous pouvez tenter l’expérience par exemple chez l’opticien en ligne Visionet, l’un des leader Français de la vente de lunettes sur internet.

Si vous ne disposez pas de webcam, la plupart des sites d’optique en ligne proposent d’envoyer gratuitement plusieurs montures directement à votre domicile. Vous faites ainsi votre choix tranquillement chez vous. Une fois votre monture choisie, il vous faudra choisir vos verres et leurs options (traitements, amincissements et teintes) en fonction de votre correction et vos besoins visuels. Pour cela, il suffit d’avoir sa prescription sous la main et de se laisser guider par le site à chaque étape de la commande. Vous pouvez à tout moment contacter directement les opticiens conseils par téléphone ou par mail si vous avez des doutes concernant votre choix.

Pour un montage parfait des verres sur votre monture, votre opticien en ligne doit connaitre votre écart pupillaire, c’est-à-dire la distance située entre vos deux yeux, Depuis la loi Hamon, cet écart pupillaire doit être inscrit sur votre prescription délivrée par votre ophtalmologiste. N’hésitez pas à contacter l’opticien conseils du site pour toute question sur ce point. Pour information, une ordonnance médicale de moins de 3 ans est obligatoire pour commander des verres correcteurs.

Quels sont les avantages à commander ses lunettes sur Internet ?

Tout d’abord, le prix. En effet, le gouvernement a décidé de légiférer sur la vente en ligne de lunettes dans l’objectif de faire baisser les prix jugés trop élevés chez les opticiens traditionnels. D’après une enquête réalisée en 2013 par l’association de défense des consommateurs, UFC Que choisir, c’est l’opacité des tarifs appliqués dans le secteur qui font de la France le pays d’Europe où le prix moyen d’une monture avec verres correcteurs est le plus élevé.

Le choix est également un argument de taille car les sites e-commerces disposent d’un catalogue allant jusqu’à plus de 10 000 références pour environ 1 000 références chez les plus grands magasins en ville.

Un service « Satisfait ou remboursé » est proposé par la majorité des opticiens en ligne et permet de retourner ses lunettes si vous n’êtes pas satisfait dans les 30 jours (moyenne du secteur) suivant votre commande.

Pour choisir un site sur lequel acheter vos lunettes, vérifiez bien que l’entreprise est agrée sécurité sociale et mutuelles afin de vous faire rembourser lorsque vous leur enverrez votre facture et votre feuille de soins. Assurez-vous également d’opter pour un site travaillant avec des verriers de qualité tels que Essilor, Carl Zeiss Vision, Kodak Lens ou Hoya.

Publi-éditorial

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Un site Internet pour dépister les cancers au bon moment

Le 20 mai 2016.

Beaucoup de cancers pourraient être guéris s’ils étaient dépistés à temps. C’est pour cette raison que l’Inca vient de créer un site Internet permettant de savoir quels sont les cancers à dépister, selon son âge.

De plus en plus de nouveaux cas

385 000. C’est le nombre de nouveaux cas de cancers qui ont été détectés en 2015. Un chiffre toutefois à la baisse, grâce aux avancées de la recherche médicale. Pour lutter contre ce fléau, l’Institut National du Cancer a eu l’idée simple de répertorier sur un site Internet créé à cet effet les différentes catégories de cancer, ainsi que l’âge auquel il faut penser à les dépister.

Car il faut savoir que plus un cancer est dépisté tôt, plus on a de chance de guérir. Il peut même arriver dans certains cas que les cancers soient évités, en repérant et en traitant leur apparition. C’est par exemple le cas pour les mélanomes, qui peuvent être prévenus avec une surveillance régulière, surtout chez les personnes à risque.

Des tests personnalisés

Ainsi, le site Internet de l’Inca présente les différentes catégories de cancers, avec les symptômes qui y sont associés, à surveiller. Attention toutefois, car ce site ne doit pas être considéré comme une solution pour tous : il ne conviendra pas aux personnes ayant eu des antécédents familiaux ou qui peuvent présenter d’autres problèmes de santé. Ceux-là devront être surveillés et suivis par un spécialiste.

Il ne faut toutefois pas dramatiser la situation, si l’on doit s’en référer aux chiffres du cancer. Ceux-là sont en baisse en réalité en France, grâce essentiellement à des campagnes de prévention et à des dépistages précoces efficaces, associées à des traitements plus aboutis. En 2015, le nombre de décès en France par cancer s’élevait à 149 456.

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