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Parapharmacie : Leclerc vend sur Internet

Les pharmacies en rupture de stock ?

Le groupe Leclerc connu pour sa lutte pour ouvrir la vente des médicaments dans les grandes surfaces s’apprête à lancer des ventes de produits de parapharmacie sur Internet. Une manière de s’attaquer à un nouveau marché… en attendant d’avoir le droit de vendre des médicaments.

Un site pour vendre des produits de parapharmacie

Leclerc vient d’annoncer le prochain lancement d’un site Internet qui permettra d’acheter des produits de parapharmacie tels que des pansements, des crèmes solaires ou des compléments alimentaires.

L’idée est de compléter l’offre que plus de 300 points de vente Leclerc ne pouvait proposer.  Le site proposera 2 000 produits à acheter, se faire livrer à domicile ou dans un Leclerc proche de l’acheteur.

Stratégie de Leclerc

Partant du constat que le marché de la parapharmacie représente 4,3 milliards d’euros et que ce marché est en croissance grâce à une demande croissante constante, Leclerc compte bien se développer dans le secteur. D’autant que la partie digitale est à conquérir entièrement (seulement 2 % de parts de marché), de quoi permettre à Leclerc de devenir un acteur incontournable du secteur.

Le groupe table sur un chiffre d’affaire de de 30 à 40 millions d’euros d’ici 3 ans.

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Cancer : les Français et internet

©Fotolia

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Le baromètre cancer 2014 de « Institut Curie-Viavoice » s’est arrêté sur l’utilisation très controversée d’internet.

Il faut dire que l’accès d’un simple clic à l’immense source d’informations qu’est internet n’a pas manqué d’impacter l’univers de la santé et, par ricochet, les relations avec les professionnels de santé. Si les Français reconnaissent une fonction pédagogique à l’utilisation d’internet, ils n’en restent pas moins sceptiques sur sa capacité à renforcer
la relation patient – médecin.

Internet, trait d’union ambivalent entre patient et médecin

Internet peut avoir une véritable fonction pédagogique pour les patients atteints d’une pathologie lourde comme le cancer. Près de 6 Français sur 10 (58 %) estiment en effet qu’il permet de poser des questions que l’on n’oserait pas aborder avec son médecin.

Cette tendance est encore plus manifeste auprès des moins de 34 ans (72 %) et des catégories socioprofessionnelles populaires (66 %). A l’inverse, 44 % des plus de 65 ans considèrent que l’outil informatique ne permet pas de poser des questions que l’on n’oserait aborder avec son médecin. Cette dernière donnée reflète l’approche traditionnelle des seniors avec le corps médical, ayant tendance à privilégier leur médecin comme source principale d’information pour ce qui touche à leur santé. La dimension pédagogique d’internet ne semble pas enrichir ou favoriser les échanges entre patient et corps médical.

En effet,une majorité de Français (54 %) estime que la consultation d’internet, dans le cadre d’une pathologie lourde comme le cancer, ne permet pas de mieux préparer une consultation chez le médecin(versus 43 % d’accord). Sur ce point, ce sont les femmes qui se montrent les plus sceptiques (58 %). De même, elles sont 55 % à penser que cet outil ne renforce pas la qualité du dialogue lors de la consultation médicale.

Par ailleurs,plus d’1 Français sur 2 (53%) estime qu’internet complique la relation patient – médecin (versus 44 % pas d’accord). Cette affirmation est d’autant plus vraie pour les catégories socioprofessionnelles supérieures.

Internet, entre expertises, expériences et inexactitudes

Ces résultats traduisent le manque de confiance que les internautes peuvent éprouver face à des informations dont la source, et donc la crédibilité, est difficile à évaluer. Face à ce constat, il semble nécessaire de guider les usagers dans leur recherche, en commençant par les aider à dissocier l’expertise de l’expérience sur le web, afin de leur apporter des contenus validés par des professionnels ou autorités de santé.

« Les sites parlant de santé et de médecine sont extrêmement nombreux, les patients peuvent accéder à toutes sortes d’informations très complètes sur les cancers. Ils arrivent souvent en consultation avec des pages imprimées qui évoquent des innovations, des essais ou encore des équipements et nous les réclament en consultation. Or la plupart des sites tombent dans le même écueil : ils donnent une information très généraliste sur tel ou tel type de cancer, qui ne correspond pas aux besoins spécifiques de chaque patient »souligne le Dr Alain Livartowski, oncologue, responsable du projet e-santé à l’Institut Curie.


News Santé

Les employés-modèles souffrent d’addiction à Internet hors du temps de travail

La British Psychological Society a publié les résultats d’une recherche qui prouve que les personnes qui se sentent surchargées par leur travail et sous pression, utilisent internet de manière compulsive pendant leur temps libre comme une stratégie d’adaptation.

Cette recherche présentée à la Conférence annuelle à Brighton a été menée par le Docteur Cristina Quinones-Garcia de la Northampton Business School et le professeur Nada Korac-Kakabadse de la Henley Business School. Ils ont demandé à 516 individus de 18 à 65 ans, employés ou non, de répondre à un questionnaire qui évalue leur stabilité émotionnelle, leur charge de travail, leur satisfaction dans la vie et leur utilisation compulsive d’internet.

60% d’entre eux ont répondu utiliser internet de manière compulsive, se connectant par exemple fréquemment à leur boîte mail professionnelle en dehors de leur temps de travail: une habitude directement liée à une surcharge de travail. Un usage d’internet qui pourrait se révéler malsain et contreproductif, rapporte le quotidien néo-zélandais le Timaru Herald, puisque responsable de symptômes mesurables de manque. Des symptômes qui peuvent mener à terme à un isolement, à la dépression et à l’anxiété.

Les chercheurs ont remarqué que les personnes sans emploi passaient également beaucoup de temps en ligne, leur addiction n’étant tout de même pas aussi forte que celle des travailleurs. Selon le site Science Daily, qui rapporte les propos des chercheurs:

«Ces personnes qui utilisent la technologie pour pouvoir travailler en dehors des heures de travail ont tendance à avoir beaucoup de succès dans leur travail, mais ont un risque élevé de développer d’autres problèmes

Le Telegraph s’est concentré sur les dangers de cet usage compulsif d’internet et cite un professeur d’éthique de la Henley School of Business: 

«Ce comportement compulsif arrive quand les travailleurs franchissent une frontière invisible et que leur usage d’internet devient malsain […] Ils passent de plus en plus de temps en ligne, se réveillent trois fois par nuit pour vérifier leurs e-mails, leurs habitudes alimentaires deviennent irrégulières, les relations souffrent et ils deviennent totalement absorbés et se sentent anxieux quand ils sont séparés de l’ordinateur.»

Les chercheurs ont demandé aux employeurs et entreprises de ne pas sous-estimer les risques d’une surcharge de travail, tels que des burn-out (ou syndrome d’épuisement professionnel).

Pour Sara Chatwin psychologue néo-zélandaise, il est important de combattre l’intrusion du travail pendant son temps libre. Les stratégies de ce combat devraient être personnelles mais le site Timaru Herald propose ici quelques solutions: être honnête avec son boss sur le travail en dehors des heures de bureau, installer une réponse automatique après réception de mails qui précise son absence du bureau. L’idée serait aussi d’éviter les conversations sur le travail et les deadlines et d’organiser ses temps libres comme on organise son temps de travail. Le Timaru Herald propose également de créer des environnements et des espaces sans technologie, particulièrement dans la chambre.

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Une infirmière loue ses seins sur Internet

En région parisienne, une jeune infirmière de 29 ans met en location ses seins afin de permettre aux couples homosexuels d’allaiter leurs bébés pour un tarif de 100 euros par jour, et de 500 euros par semaine.

« Seins de maman à louer pour bébés de couples homosexuels » ? «Avec e-loue, tout se loue!», y compris des seins ! Une «jeune maman», se présentant comme une infirmière de 29 ans « en bonne santé », propose de louer ses seins pour permettre aux couples homosexuels hommes d’allaiter leur enfant.

Un couple gay doit débourser pas moins de 100 euros par jour pour bénéficier des services de la jeune infirmière qui peut aller jusqu’à 10 tétées à la journée. Cécilia a déjà reçu quatre commandes depuis la diffusiond e son annonce.

L’annonce est bien sérieuse et a été vérifiée par le service de modération d’e-loue.com avant publictation, assure Alexandre Woog, directeur et co-fondateur de ce site de petites annonces.

En France, le don de lait est encadré par le Code de santé publique. Les experts juridiques estiment que Cécilia ne doit pas vendre son lait maternel d’après l’article L2323-1 du Code de la santé publique qui stipule que cette activité à but non lucratif incombe aux seuls lactariums.

Vente de médicaments par internet et dans les grandes surfaces

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A partir de ce vendredi 12 juillet 2013, les Français peuvent acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites autorisés. L’Autorité de la concurrence envisage l’autorisation de la vente de certains médicaments hors des pharmacies pour faire casser les prix.

Les Français peuvent désormais acheter des médicaments sans ordonnance sur des sites web autorisés. A la veille de cet élargissement du e-commerce, l’Autorité de la concurrence dénonce la « disparité très forte des prix des médicaments non remboursables » et se dit favorable à la vente des médicaments dans les grandes surfaces.

Plus de 80 % des Français ont peur d’acheter des médicaments sur internet à cause du risque de contrefaçon, selon un sondage téléphonique commandé par le groupe Pasteur Mutualité. Ils sont également 40 % à penser que ce mode de vente ne fera pas baisser les prix.

La plupart des Etats membres de l’UE ont déjà autorisé la vente de médicaments par internet. Toutefois, la réglementation de cette activité diffère fortement d’un Etat membre à l’autre.

Ainsi, le Royaume-Uni et les Pays-Bas autorisent la vente en ligne de tous les médicaments, qu’ils soient ou non soumis à prescription. De plus, le site Internet n’est pas tenu d’être adossé à une pharmacie physique, ce qui permet la création d’acteurs dit « pure players ». L’Allemagne, la Finlande, la Suède et le Danemark permettent également la vente en ligne de tous les médicaments, mais imposent la détention d’une officine physique. La Grèce ne permet la vente en ligne que des médicaments non soumis à prescription, mais autorise les « pure players ».

Enfin, la Belgique, le Portugal, la Bulgarie, la Slovaquie, la Hongrie, la Lettonie, l’Irlande, la Slovénie, la Pologne, la République Tchèque et la Lituanie limitent la vente en ligne aux médicaments non soumis à prescription et imposent la condition de détention d’une pharmacie physique.

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