Archives par mot-clé : intestinal

Infection par un ver intestinal : manger des sushis est-il dangereux ?

Infection par un ver intestinal : manger des sushis est-il dangereux ?

Le 24 janvier 2018.

Aux États-Unis, un amateur de sushis s’est retrouvé avec un ver long d’1,70 mètre dans les intestins, dont l’origine est imputée à l’ingestion d’un poisson cru. Comment éviter d’être contaminé à son tour ?

Quel est la cause de la présence de ce ver ?

Attraper un ver en mangeant des sushis, voilà qui va horrifier les grands consommateurs de nourriture japonaise. C’est pourtant ce qui est arrivé à une personne, en Californie, qui s’est retrouvée avec un ténia d’1,7 mètres dans ses intestins. Selon les médecins, cela ne faisait aucun doute, c’est parce qu’il avait mangé du poisson cru que ce jeune homme s’était retrouvé avec un ver parasite dans le corps.

Comment faire alors pour éviter de se retrouver dans une telle situation ? « Les larves peuvent être ingérées lorsque le poisson est cru, insuffisamment cuit ou s’il n’a pas subi de congélation », explique Marie-Laure Dardé, professeur de parasitologie à l’université de Limoges, dans les colonnes du Figaro. « Il suffit d’un seul morceau de poisson contaminé, ce n’est pas l’excès de sushis qui est à l’origine de l’infection chez ce jeune homme ».

En France, un tel accident est-il possible ?

Voilà qui nous en dit un peu plus sur les risques de contamination. En France, un tel accident ne devrait normalement pas se produire puisque, depuis 2004, un règlement européen rend obligatoire « un traitement par congélation » « pour tous les produits de la pêche provenant de poissons ou de mollusques céphalopodes », S’ils sont « destinés à être consommés crus ». Encore faut-il que les restaurateurs respectent cette règle.

Cette règle s’applique également à nous-même. Si nous souhaitons nous lancer dans la cuisine japonaise, nous sommes invités à congeler notre poisson au moins une semaine avant de le cuisiner. La congélation à – 20°C permet en effet de détruire les larves. Si vous souhaitez le cuire, sachez que seule une cuisson à 65°C et plus permet d’éliminer tout risque de contamination. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment traiter un ver solitaire ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Comment les fibres maintiennent la santé du microbiote intestinal

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Science, ont découvert comment les sous-produits de la digestion des fibres par les microbes intestinaux agissent pour aider à maintenir la santé de l’intestin.

« L’une des meilleures approches pour maintenir la santé intestinale pourrait consister à nourrir les microbes intestinaux bénéfiques avec des fibres alimentaires (prébiotiques) qui sont leur source de nourriture préférée », explique Andreas Bäumler de l’Université de Californie à Davis.

Leur étude suggère que « les signaux générés par les microbes bénéfiques conduisent le tractus intestinal à limiter les ressources qui pourraient mener à une expansion des microbes potentiellement dangereux. »

Les microbes de l’intestin métabolisent les fibres alimentaires non digestibles pour produire des acides gras à chaîne courte qui signalent aux cellules qui recouvrent l’intestin grêle de maximiser la consommation d’oxygène, limitant ainsi la quantité d’oxygène se diffusant dans la lumière intestinale (l’espace ouvert dans l’intestin qui est en contact direct avec des aliments digérés).

« Il est intéressant de noter que les bactéries intestinales bénéfiques qui sont capables de dégrader les fibres ne survivent pas dans un environnement riche en oxygène, ce qui signifie que notre microbiote et nos cellules intestinales travaillent ensemble pour promouvoir un cycle vertueux qui maintient la santé intestinale », souligne Mariana X. Byndloss, auteure principale.

L’étude a identifié le récepteur (du signal résultant du métabolisme des fibres) des cellules de l’intestin grêle qui régule le maintien de ce cycle de protection.

« Lorsque cette voie de signalisation fonctionne mal, elle entraîne une augmentation des niveaux d’oxygène dans la lumière intestinale », explique Bäumler. « Ces niveaux plus élevés rendent plus sensibles aux agents pathogènes entériques aérobies, tels que Salmonella ou Escherichia coli, qui utilisent l’oxygène pour éliminer les microbes bénéfiques concurrents ».

Cette étude identifie une cible thérapeutique potentielle pour le rééquilibrage du microbiote intestinal et ajoute aux connaissances sur l’interaction complexe entre le microbiote intestinal et les fibres alimentaires, concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UC Davis, Science
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La sclérose en plaques liée à des altérations du microbiome intestinal

Les personnes atteintes de sclérose en plaques (SEP) ont un microbiome intestinal différent des personnes en bonne santé, selon une étude publiée dans la revue Nature Communications.

Les résultats de cette étude sont en concordance avec ceux d’études récentes reliant les maladies auto-immunes au microbiome intestinal et peuvent avoir des implications pour la recherche de nouveaux traitements, soulignent les chercheurs.

Howard L. Weiner de l’Université Harvard et de nombreux collègues ont mené cette étude avec 60 personnes atteintes de la maladie et 43 personnes en santé.

Le microbiome des personnes atteintes contenait des niveaux plus élevés de certaines bactéries (Methanobrevibacter et Akkermansia) et moins élevés d’autres (Butyricimonas) comparativement aux personnes en santé.

Les changements microbiens étaient en corrélation avec les changements dans l’activité de gènes qui jouent un rôle dans le système immunitaire.

Les participants traités pour la maladie avaient, de leur côté, des niveaux plus élevés de Prevotella et de Sutterella et moins élevés de Sarcina comparativement à celles non traitées.

D’autres études sont nécessaires pour déterminer si les altérations observées sont une cause ou une conséquence de la maladie, indiquent les chercheurs. Le microbiome pourrait jouer un rôle dans la SEP de diverses façons, indiquent-ils.

Des études précédentes ont montré que plusieurs de ces micro-organismes intestinaux peuvent entraîner une inflammation ou sont associés à l’auto-immunité.

Psychomédia avec sources : Brigham and Women’s Hospital, Nature Communications.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Alimentation et transit intestinal

Share via email

Si l’alimentation permet de répondre aux besoins énergétiques et nutritionnels, elle doit aussi nous apporter bien-être physique et psychologique.

De plus en plus de gens souffrent d’inconfort de digestion : ballonnements, constipation…etc. et cela, entres autres, dû à un mode de vie stressant où les repas sont pris rapidement sans veiller à leur qualité.

Cet article présentera les différents paramètres liés à l’alimentation et à l’hygiène de vie qu’il est bon d’adopter afin d’éviter ou d’atténuer ces désagréments.

1 – Prendre le temps de manger

Il est essentiel de prendre le temps de manger, on dit souvent qu’il faut s’accorder au moins 20 minutes par repas afin d’avoir une sensation de satiété.

Cela s’explique par le fait que la régulation de la faim et de la satiété est une interaction entre l’estomac et le cerveau.

L’estomac sécrète une hormone : la ghréline, qui lorsque l’estomac est vide stimule la sensation de faim et transmet l’information au cerveau afin que celui-ci active l’envie de s’alimenter.

La ghréline a besoin de 20 minutes afin d’évaluer si l’estomac est suffisamment plein ou non et de transmettre l’information au cerveau de poursuivre ou de stopper la prise alimentaire. Dès lors que le repas est pris trop rapidement, c’est-à-dire en moins de 20 minutes, la ghréline n’a pas le temps d’être active et de transmettre les informations nécessaires au cerveau avec souvent pour conséquence que l’on mange bien plus que nécessaire, ce qui entraine ensuite une sensation de lourdeur désagréable après le repas et provoque des ballonnements.

2 – Prévention de la constipation

Afin d’éviter la constipation, voici quelques conseils pratiques :

– Bien s’hydrater : au moins 1,5 L d’eau par jour car l’hydratation ramollit les selles et permet donc un meilleur transit intestinal et donc une meilleure digestion. De plus, boire un grand verre d’eau froide le matin à jeûn avant le petit déjeuner peut stimuler le transit intestinal dès le début de journée.

– Eviter les aliments suivants : riz, carottes cuites, chocolat, banane et coing qui sont reconnus pour être très constipants.

– Manger des fruits et légumes à chaque repas en variant la forme : crus, cuits, potage ou compote.

– Pratiquer une activité physique régulière.

– Manger des produits laitiers à chaque repas car le lactose contenu dans les produits laitiers notamment les laitages (yaourts, fromage blanc, lait…etc.) permet de stimuler le transit intestinal et donc de faciliter la digestion.

– Privilégier des céréales complètes afin d’avoir un bon apport en fibres : pain complet, féculents à base de céréales complètes…etc.

– 1 à 2 fois par semaine, consommer des légumes secs : lentilles, flageolets, pois cassés, haricots rouges ou blancs…etc. qui sont riches en fibres.

– Le son d’avoine peut en particulier de par sa richesse en fibres stimuler le transit intestinal tout comme les fruits secs (pruneaux, abricots secs…etc.).

– Une consommation excessive de produits sucrés peut constiper : se limiter à 2 ou 3 desserts sucrés par semaine.

3 – En cas de ballonnements

Les sensations de ballonnements peuvent avoir diverses origines : stress, repas pris sur le pouce…etc. et des résidus difficiles à digérer qui irritent les intestins.

Voici les aliments qui contiennent des résidus difficiles à digérer et qui peuvent éventuellement expliquer les ballonnements.

– Le lactose des laitages (lait, yaourt, fromage blanc, petit suisse…etc.) est parfois mal toléré par certaines personnes car avec l’âge nous perdons souvent la capacité au niveau intestinal de digérer le lactose, dans ce cas, il faut retirer de son alimentation les aliments contenants beaucoup de lactose, c’est-à-dire les laitages. Cf : article sur l’intolérance au lactose.

– Le gluten présent dans divers aliments contenant du blé, seigle, avoine, ou orge ou des dérivés de ces 4 céréales peut entrainer des désordres intestinaux. Si le gluten est la cause de ces soucis, il faut l’exclure de son alimentation, cf : article sur l’intolérance au gluten.

– Eviter de manger trop souvent des aliments panés ou frits.

– Consommez de préférence des fruits et légumes cuits plutôt que crus car la cuisson rend les fibres plus digestes.

– Boire des eaux riches en bicarbonates tels que Vichy Saint-Yorre, Badoit…etc. peut faciliter la digestion.

– Prendre des probiotiques en complément alimentaire peut permettre un assainissement de la flore intestinale et apporter du confort.

– Eviter l’excès de consommation de chewing-gums et boisson édulcorée car cela peut entrainer des ballonnements.

Conclusion

Les soucis de transit intestinal, digestion…etc. sont très inconfortables et peuvent gêner au quotidien.

Si vous isolez la ou les raisons de vos soucis à ce niveau, cet article vous permettra d’adopter l’alimentation la plus adaptée.

Adopter une alimentation équilibrée et variée peut éviter ces désagréments même si comme l’indique cet article, certaines spécificités hygiéno-diététiques peuvent être parfois nécessaires.


Regimes alimentaires