Archives par mot-clé : intolérances

Alimentation : comment expliquer la multiplication des intolérances au gluten ?

Le gluten est un composant de la farine de blé, de seigle ou d’orge. De plus en plus de personnes y sont intolérantes, entre 5 et 10 % de la population. On le trouve dans le pain, les pâtes et les pizzas. Claire-Marine Kérisel n’en mange plus depuis 2009, « ça me donne des migraines pas possibles« . Migraines, maux de ventre, ces symptômes sont de plus en plus fréquents.

Le gluten est ce qui donne son élasticité à la pâte et déterminera l’aspect final du pain. « Si vous n’avez pas de gluten, vous n’aurez pas de volume dans votre pain« , commente Pierre-Tristan Fleury, directeur du Lempa, laboratoire de la filière boulangerie. Conclusion : la boulangerie industrielle a intérêt à utiliser de la farine riche en gluten.

Des organismes fragilisés

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Allergies et intolérances : quelle différence ?

La plupart des gens peuvent manger toute sorte d’aliments sans aucun risque, sans aucune gêne. Pour une minorité en revanche, certains aliments sont bannis de l’assiette, sous peine d’entraîner des symptômes désagréables voire dangereux. Sont-ils allergiques ou intolérants ? Quelle est la différence entre les deux ? On fait le point.

L’allergie alimentaire concerne 3 à 4% des adultes et 6 à 8 % des enfants. En revanche, les données sur l’intolérance alimentaire sont plus floues. On estime ainsi qu’environ 20% de la population est touchée par une intolérance. Mais comment différencie-t-on une allergie d’une intolérance ?

L’allergie, une réaction du système immunitaire

L’allergie à un aliment est due à une réaction démesurée du système immunitaire face à un allergène. Ce dernier provoque une réaction en chaîne dans le système de défense de l’organisme, qui va alors produire des anticorps, des protéines du système immunitaire. Ces anticorps vont ensuite aboutir à la libération d’autres substances inflammatoires, telles que l’histamine. Ce sont ces molécules qui vont donner lieu aux symptômes d’une allergie : picotements, gonflements, rougeurs cutanées, nausées, vomissements,… Ces symptômes peuvent varier d’un individu à l’autre et dépendent de la zone où l’histamine est libérée. Ainsi une allergie respiratoire n’occasionne pas les mêmes symptômes qu’une allergie cutanée ou alimentaire.

Si l’allergie est généralement sans gravité, il arrive qu’un choc anaphylactique se produise. Cette réaction allergique exacerbée constitue une urgence vitale.

L’intolérance, lorsqu’une enzyme manque à l’appel

L’intolérance alimentaire, en revanche, ne fait pas intervenir le système immunitaire. Il s’agit d’une réaction du métabolisme, due à une enzyme inexistante, inactive ou insuffisante. A cause de cette anomalie, le corps est incapable de digérer certains aliments. L’exemple le plus probant est celui de l’intolérance au lactose. Celle-ci est due à une carence en lactase, l’enzyme responsable de la digestion du lactose, un sucre contenu dans le lait. Les individus intolérants au lactose ne sont donc pas en mesure de digérer le lait convenablement. S’ils boivent du lait, des symptômes tels que des maux de (…) Lire la suite sur Topsanté

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Intolérances alimentaires : quand les mettre à toutes les sauces finit par masquer les vrais problèmes

Les régimes consistant à éliminer un ou plusieurs produits de son alimentation sont de plus en plus prisés. Ils sont parfois justifiés sur le plan médical, mais participent bien souvent simplement d’une tendance générale à la paranoïa.

Atlantico : Outre-Atlantique se développe le phénomène de « elimination diet ». Quel est ce principe, et le retrouve-t-on en France?

Catherine Grangeard : Bien sûr, il existe en France aussi ! Éliminer du régime alimentaire tel ou tel aliment est même un basique des régimes hypocaloriques, pourrions-nous rappeler d’entrée de jeu. L’extrême se développe actuellement avec tous les « régime sans… » . Que ce soit les « classiques », comme le régime végétarien par exemple, ou à l’inverse les hyper-protéinés qui excluent tous les autres aliments que les protéines, apparaissent régulièrement comme des régimes à la mode. En ce moment, c’est le régime sans gluten.

Madeleine Epstein : Il y a autant de principes que de gens qui les préconisent. Il n’y a pas de règles ni de standardisation. L’idée globale repose sur la recherche d’un aliment potentiellement responsable d’un symptôme. Pour le définir, on va donc supprimer l’aliment suspect de notre alimentation. Mais attention, cela signifie que si par exemple on parle de lait, il ne s’agit pas de supprimer uniquement le lait, il s’agit de supprimer tous les laitages. Le tout, évidemment, pendant une période définie. Après quoi, on constate ou non la disparition des symptômes, et petit à petit on réintroduit les aliments comportant des laitages, pour rester dans l’exemple. Si le symptôme avait disparu et qu’il réapparaît, c’est que, effectivement, les produits laitiers posent un problème. Cela reste néanmoins quelque chose qui dépend fortement du symptôme et doit être étudié au cas par cas.

On retrouve bel et bien ce genre de phénomène en France. Le problème c’est qu’on rencontre plusieurs situations. Parfois, les gens décident d’eux même et sans aucune (…)lire la suite sur Atlantico

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Allergies alimentaires et intolérances alimentaires

Souvent mal connues, les allergies alimentaires ne sont pas à prendre à la légère et nécessitent des tests spécifiques afin d’éviter tout régime d’exclusion injustifié. Tout d’abord, quelle différence y a-t-il entre une allergie et une intolérance alimentaire ? L’allergie alimentaire implique une réaction du système immunitaire face à une protéine allergisante. Les symptômes peuvent être digestifs, cutanés, respiratoires. A long terme, l’allergie alimentaire peut avoir des conséquences importantes (retard de croissance, ostéoporose). L’intolérance alimentaire correspond à une incapacité à digérer certains aliments mais n’est pas en lien avec le système immunitaire. Les symptômes s’établissent fréquemment autour de troubles digestifs divers et souvent quotidiens, qui altèrent la qualité de vie de la personne.

En cas de suspicion d’allergie alimentaire, il est essentiel de se rapprocher d’un médecin allergologue qui pourra prescrire les tests adaptés. Pour confirmer une allergie, seuls les tests basés sur les anticorps IgE sont fiables ; ceux basés sur les anticorps IgG ne prouvent pas la présence d’une allergie. Pour les enfants, des tests de provocation orale sont réalisés en structure hospitalière. Ils permettent de confirmer ou non l’allergie. Les allergies alimentaires les plus fréquentes chez les enfants sont par ordre décroissant celles à l’arachide et aux fruits à coque, aux protéines de lait de vache et enfin aux œufs.   En fonction de l’âge, des tests sont réalisés régulièrement pour permettre de réintroduire progressivement en quantité adaptée l’aliment allergène en question.

Les allergies alimentaires doivent faire l’objet d’un accompagnement par un diététicien ou un nutritionniste. Il permet d’être guidé au mieux vers un régime alimentaire équilibré afin de réduire tout risque de carence.

En cas d’intolérance, la réintroduction des aliments en cause doit se faire progressivement et est spécifique à la tolérance digestive de chacun.

A propos de l’auteur : Manondiet

Diététicienne-nutritionniste libérale sur Lille, je me suis progressivement formée aux troubles des conduites alimentaires. Et j’essaie tant que possible d’aider au mieux mes patients à sortir de ces troubles en continuant à suivre régulièrement des formations complémentaires ayant attrait à ces sujets. Je suis contre les régimes et j’aide les personnes qui me consultent à retrouver un comportement alimentaire régulé, gage d’un maintien durable du poids d’équilibre. Pour en savoir plus, n’hésitez pas à consulter mon site (www.dieteticienne-lille.fr).

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