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L’omniprésent additif E171 interdit dans les aliments dès janvier 2020 en France

En vertu du principe de précaution, les aliments contenant du dioxyde de titane (additif E171) seront interdits à la vente à partir du 1er janvier 2020 en France, ont annoncé, le 17 avril, les ministres de la Transition écologique et de l’Économie dans un communiqué commun.

Les autres produits contenant l’additif (dentifrices, cosmétiques, médicaments…) ne sont pas concernés par cette interdiction.

Le E171, utilisé comme colorant (blanc) et opacifiant dans les aliments, est suspecté d’avoir des effets sur la santé en raison de sa composition en nanoparticules. En raison de leur taille, celles-ci peuvent franchir les barrières biologiques (paroi intestinale, vaisseaux sanguins…).

Il est omniprésent dans les aliments : plats préparés, yaourts, crèmes glacées, produits de boulangerie et pâtisseries, confiseries…

Cette interdiction fait suite à la publication, quelques jours plus tôt, d’un avis de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) dont les experts ont analysé 25 études sur la toxicité de l’additif parues depuis le dernier avis de 2017. L’Agence avait été saisie en février 2019 par les ministres chargés de l’économie, de la santé, de l’agriculture et de l’environnement.

L’Anses indique dans son avis, rappelle le communiqué des ministres de l’Écologie et de l’Économie, « que l’évaluation des risques liés à l’emploi de cet additif souffre toujours d’un manque de données que les metteurs sur le marché et fabricants (…) auraient dû fournir, ce qui ne permet pas de répondre aux recommandations formulées par les agences d’évaluations et de lever les incertitudes résiduelles pour garantir la sécurité de l’utilisation de cet additif. En particulier, aucune dose journalière admissible n’a pu être fixée pour cet additif, en raison du manque de données. »

Dans ces conditions, « un arrêté suspendant la mise sur le marché des denrées alimentaires contenant l’additif E171 à partir du 1er janvier 2020 a été signé et sera publié dans les meilleurs délais ».

« L’additif E171 bénéficiant d’une autorisation délivrée au niveau de l’Union européenne, cet arrêté sera notifié dès signature à la Commission européenne et aux autres États membres, qui se réuniront dans un délai de 10 jours pour examiner cette mesure. »

Cette interdiction était réclamée depuis fort longtemps.

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir appelle à « faire preuve de cohérence » en « élargissant l’interdiction aux médicaments et aux produits cosmétiques susceptibles d’être ingérés ».

Pour plus d’informations sur le dioxyde de titane (E171) et les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Ministère de l’Ecologie, Anses, UFC-Que Choisir.
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Médicaments : les prix vont augmenter en janvier 2019

Médicaments : les prix vont augmenter en janvier 2019

Le 26 novembre 2018

Somnifères, sirops contre la toux, sprays nasaux ou encore spasfon, à compter du 1er janvier 2019, vous pourriez avoir une mauvaise surprise au moment d’acheter vos médicaments. C’est la conséquence d’une réforme concernant la rémunération des pharmaciens. Explications.

Hausse des honoraires de dispensation des pharmaciens au 1erjanvier 2019

Depuis le 1er janvier 2015, en contrepartie des conseils qu’ils délivrent aux assurés lorsqu’ils vendent un médicament, les pharmaciens perçoivent des « honoraires de dispensation » sur tous les médicaments remboursables, qu’ils soient prescrits ou non. Il s’agit d’une rémunération fixe de 1,02 € par médicament, prise en charge aux deux tiers par l’Assurance Maladie, et le reste par les complémentaires santé. 

À compter du 1er janvier 2019, en vertu d’une convention entre les pharmaciens et l’Assurance Maladie passée en 2017 pour compenser la baisse des prix des médicaments remboursables, il a été décidé que les honoraires de dispensation des pharmaciens augmenteront et que leur montant ne sera plus fixe.

Les complémentaires santé rembourseront moins bien certains médicaments

Nouveauté révélée par nos confrères du Parisien : les mutuelles envisagent de ne plus prendre systématiquement en charge les honoraires de dispensation des pharmaciens. En effet selon Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques français, « L’Assurance maladie nous l’a confirmé lors d’une réunion de travail le 14 septembre : si leurs contrats ne prévoient pas de rembourser les médicaments à 15% ou 30%, les complémentaires santé ne participeront pas aux honoraires du pharmacien », peut-on lire dans les colonnes du Parisien

Ainsi, pour le patient, c’est une augmentation inéluctable de son reste à charge pour les médicaments, puisque si l’Assurance Maladie remboursera en principe encore les deux tiers des honoraires de dispensation des pharmaciens, les mutuelles refuseront parfois de prendre en charge le reste, notamment pour les médicaments non remboursés. Attention à bien vérifier votre contrat de prise en charge par votre mutuelle, pour ne pas avoir de mauvaise surprise en janvier..

Aurélie Giraud

Pour en savoir plus : Comment fonctionne le remboursement d’assurance maladie ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

11 vaccins infantiles seront obligatoires dès le 1er janvier

11 vaccins infantiles seront obligatoires dès le 1er janvier

Le 1er septembre 2017.

Voilà une nouvelle qui risque d’entraîner une levée de boucliers : la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, vient d’annoncer que l’entrée en vigueur des 11 vaccins obligatoires pour les enfants sera effective au 1er janvier 2018.

Les vaccins recommandés deviennent obligatoires

C’est décidé, à partir du 1er janvier, les enfants devront être vaccinés contre la diphtérie, le tétanos et la poliomyélite (DTP), mais aussi contre la coqueluche, la rougeole, les oreillons, la rubéole, l’hépatite B, la bactérie Haemophilus influenzae, le pneumocoque et le méningocoque C. Ces huit derniers vaccins étaient jusqu’à présent uniquement recommandés mais pas obligatoires.

« Nous laisserons évidemment le temps aux familles de se mettre en ordre de marche car il est hors de question de pousser les gens à vacciner dans l’urgence », a avancé la ministre de la Santé, au micro de CNews. « L’idée c’est que les 15 % des enfants qui mettent en danger les autres et qui favorisent la réémergence d’épidémies pour lesquelles il y a des morts aujourd’hui se mettent en ordre de marche pour protéger le reste de la population ».

Un lien entre la vaccination pédiatrique et l’autisme ?

Des propos qui ont réveillé la colère de nombreuses associations et de parents qui préfèrent avoir la liberté de choisir. Certains estiment qu’il existe un lien entre la vaccination pédiatrique et l’autisme, d’autres dénoncent la pression des laboratoires pharmaceutiques qui seront les grands gagnants d’une telle décision. Déjà, l’association Autisme vaccinations a lancé des actions en justice contre 4 laboratoires pharmaceutiques.

Mais que risquent concrètement les parents qui refuseront de faire vacciner leurs enfants ? Si jusqu’à présent les condamnations ont été rares, l’article L3116-4 du code de la santé publique prévoit une peine de six mois d’emprisonnement et 3 750 € d’amende en cas de refus de vaccination. Quant au code pénal, il estime que le fait de se soustraire à ses obligations légales en matière de santé peut valoir jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 30 000 € d’amende.

Marine Rondot

À lire aussi : Vaccination : idées et débats actuels

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Nouveauté du 1er janvier : le don d'organe

Infirmière

La loi Caillavet portant sur le don d’organes explique que les Français sont tous des donneurs présumés, hors refus explicite de la personne de son vivant. Pourtant, les médecins continuent de faire face à plus de 30 % de refus de la part des proches (chiffres 2015). Mais la loi vient de changer, depuis le 1er janvier 2017.

Don d’organe : exprimer son choix sur Internet

Depuis le 1er janvier, la loi sur le don d’organes change. L’objectif final est bien sûr de favoriser les dons. L’idée de cette réforme consiste à permettre aux Français d’exprimer plus facilement leur volonté d’autoriser ou non le don de leurs organes.

La réforme met en place un registre national des refus accessible sur Internet, sur lequel les Français peuvent préciser leur choix de refus de dons d’organes, soit total, soit partiel.

Autres solutions :

  • Faire valoir son refus par écrit, confier ce document daté et signé à un proche
  • En cas d’impossibilité de rédiger le document, faire attester par deux témoins que le document rédigé par un tiers correspond bien à sa volonté
  • Dire oralement son refus à ses proches qui devront le dire à l’équipe m édicale.

Des questions réponses pour éclairer son choix

D’autre part, ce registre permet de mieux comprendre le don d’organes. Comment en parler à ses proches, comment exprimer son refus de donner ses organes ? 

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Consultation médicale : une hausse en janvier ?

Les médecins généralistes souhaitent une consultation à 25 euros

Le métier de médecin généraliste fait fuir de plus en plus de jeunes. Pourquoi ? Avant tout la rémunération qui a du mal à évoluer. L’occasion de préparer la renégociation de la convention médicale, prévue en février 2016.

Qu’en pensent les médecins généralistes ?

Avant la renégociation de la convention médicale 2016,  l’idée est de mesurer la tendance auprès de la profession sur le terrain.  1 000. C’est le nombre de généralistes en moins chaque année, disparitions participant aux déserts médicaux, notamment en zone rurale.

Les généralistes souhaitent une revalorisation du montant de la consultation à 25 euros. Mais s’ils n’obtiennent pas satisfaction, comment faire évoluer leur profession ?

Les idées ne manquent pas : grève administrative, déconventionnement, non application du tiers payant, augmentation de la consultation sans autorisation

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