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Les jeunes manquent de sommeil

Vous ne devriez pas être surpris de cette annonce : nos jeunes manquent de sommeil. Telles sont les conclusions d’une vaste étude menée conjointement par l’INSV (Institut National du Sommeil et de la Vigilance) et le groupe MGEN à l’occasion de la journée du sommeil qui s’est déroulée la semaine dernière en France.

Pixabay

« Ouvre l’œil sur ton sommeil ! » sur le sommeil des jeunes (15-24 ans) est le nom de cette étude menée par l’institut OpinionWay par internet (sur système CAWI) auprès de 1014 personnes âgées de 15 à 24 ans, en décembre 2017. L’échantillon a été constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio professionnelle, de région de résidence et de catégorie d’agglomération (selon les données de l’INSEE).

Sommeil des jeunes : principaux résultats de l’enquête

Manquent-ils de sommeil ? Sur les 1 014 jeunes interrogés, 88% s’estiment en manque de sommeil. Ils pensent avoir besoin de 8h12 de sommeil. Or la durée moyenne du sommeil des 15-24 ans est de 7h17 en semaine et 8h27 en repos (le week-end). Alors qu’il est recommandé de dormir + de 8h à cet âge, la dette de sommeil s’élève à 1h10 par nuit en moyenne.

Quelles sont les conséquences sur leur activité ? 82% des 15-24 ans se sentent fatigués, 35% sont somnolents. Soit au total, 36% des jeunes, selon l’indice d’Epworth, contre 28% chez les 18-65ans (selon l’enquête 2016).

Quelles solutions adoptent-ils pour pallier ce manque ? Pour lutter contre le manque de sommeil, les 15-24 ans consomment des excitants comme la caféine (28%) ou le tabac et substances (10%). Autre solution, la sieste pratiquée par 32% d’entre eux, 2 fois par semaine pendant 1h15. Enfin, 20% des jeunes qui se sentent en manque de sommeil pratiquent une activité sportive.

Quel sont les rythmes de vie des jeunes ? Les jeunes se réveillent à 7h02 la semaine et 9h43 le week-end… et s’endorment tard, 23h20 la semaine et 00h49 le week-end. Ils décalent leurs horaires de sommeil le week-end en se levant 2h20 plus tard et en s’endormant 1h30 plus tard. Les réveils nocturnes concernent 42% des jeunes, en moyenne pendant environ 1h.

Quelles sont les recommandations pour optimiser leur sommeil ? Le soir en semaine, une fois couchés, les jeunes passent 1h08 sur leurs écrans (smartphone, tablette) pour des activités interactives (77%) avant d’éteindre la lumière pour s’endormir (et 1h38 le week-end). 50% des jeunes y passent plus d’1 à 3h la semaine et 66% le week-end. L’impact sur le sommeil est nocif, ils se réveillent plus la nuit et sont davantage somnolents… À éviter donc !

La journée, les 15-24 ans exercent une activité physique mais pas suffisamment… 36% (plus d’1 sur 3) ne pratiquent aucun sport régulièrement. Pour ceux qui en font, c’est à 45% en plein air et 42% en salle (dont 1 sur 4 qui fait les 2). 48% des jeunes suivent une activité quotidienne en plein air (marche, vélo…) en semaine, et 63% le week-end y passe plus de 2h par jour. Le sport est bénéfique, il aide à s’endormir plus tôt, plus facilement. À favoriser donc !

+ 74 minutes de sommeil gagnées en 3 jours, c’est possible !

+ 74 minutes de sommeil gagnées en 3 jours, c’est possible ! et c’est prouvé : la première étude scientifique menée aux Thermes Marins de Saint-Malo par l’IRBA prouve les bénéfices des soins de thalassothérapie sur le sommeil*

La thalassothérapie est depuis de très nombreuses années connue pour ses bienfaits… sans que cela ne soit jamais pourtant scientifiquement démontré !

Pour la première fois, une étude scientifique menée aux Thermes Marins de Saint-Malo par l’IRBA, Institut de Recherche Biomédicale des Armées, démontre les bienfaits objectifs et mesurables des soins de thalassothérapie. Première constatation : le sommeil est largement amélioré par des soins à l’eau de mer chaude.

Sommeil : et si la thalassothérapie était l’avenir de nos nuits ?

Depuis 1 siècle, la durée moyenne de sommeil est passée de 9 à 7h** ! Pourtant, le sommeil est la pierre angulaire de notre forme et de notre bien-être, voire même de notre santé. Au-delà des médicaments, comment aider notre corps à mieux et plus dormir ? La solution pourrait bien être en institut de thalassothérapie* :

+ 20 % de temps total de sommeil dès la première nuit
+ 27 % de temps total de sommeil après 3 jours de soins
+ 51 minutes de sommeil N2 (récupération) dès la première nuit
+ 23 minutes de sommeil N3 (réparateur) dès la troisième nuit
-25% du score sur l’échelle de sominolence KSS
-70% du score sur l’échelle de fatigue de Pichot

* Étude Thermes Marins de Saint-Malo / Institut de Recherche Biomédicale des Armées (IRBA)
** Institut National du Sommeil et de la Veille

News Santé

Grippe : l’épidémie est particulièrement virulente chez les jeunes

Grippe : l’épidémie est particulièrement virulente chez les jeunes

Le 11 janvier 2018.

L’épidémie de grippe qui frappe la France cette année n’épargne personne, et surtout pas les moins de 15 ans. Le ministère de la Santé appelle les parents à la prudence.

Près de 50 % des passages aux urgences concernent des moins de 15 ans

Chaque année, les autorités médicales redoutent les conséquences de l’épidémie de grippe sur la santé des personnes fragiles, et particulièrement des personnes âgées, dont les pathologies, associées à cette maladie hivernale, peuvent conduire à un risque de décès plus important. Mais cette année semble très différente des précédentes, et même si l’hiver n’est pas terminé, les médecins constatent déjà que c’est chez les jeunes que cette épidémie est particulièrement virulente.

Selon les derniers chiffres publiés par le ministère de la Santé, 49 % des passages aux urgences pour syndrome grippal ont concerné des enfants de moins de 15 ans depuis le début de l’épidémie. 20 % de ces consultations ont par ailleurs conduit à des hospitalisations.

Les personnes âgées sont relativement épargnées par la grippe

Les données de Santé Publique France, publiées de façon hebdomadaire, confirment cette tendance et précisent que 34 % des passages aux urgences et 22 % des hospitalisations ont concerné des enfants de moins de 5 ans.

Paradoxalement, les personnes âgées semblent plutôt épargnées et même si les hospitalisations pour grippe concernent des personnes de plus de 65 ans dans 50 % des cas, les chiffres de Santé Publique France révèlent qu’à ce jour, à peine 116 foyers d’infections respiratoires aiguës ont été attribués à la grippe dans les résidences de personnes âgées. À titre de comparaison, à la même époque l’année dernière, cette donnée se comptait en milliers. Si les personnes âgées sont invitées à se protéger de la grippe en évitant tout contact avec une personne infectée, ce sont donc cette année les parents, qui sont appelés à prendre toutes les précautions nécessaires afin que leurs enfants soient épargnés par l’épidémie.

Gaëlle Latour

À lire aussi 10 choses à savoir sur la grippe

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Quelles pratiques sexuelles pour les jeunes de 16 à 24 ans ?

Le 23 novembre 2017.

Les pratiques sexuelles des jeunes âgés de seize à vingt-quatre ans ont évolué, d’après une étude britannique qui vient d’être publiée dans le Journal of Adolescents Health.

L’âge du premier rapport sexuel ne change pas

Depuis 1990, l’enquête est réalisée tous les dix ans et consiste à interroger environ 45 000 personnes. « Nous voulons informer au maximum les jeunes pour qu’ils puissent maximiser leur bien-être dès le début de leur vie sexuelle », explique Ruth Lewis, principal auteur de l’étude.

L’étude qui vient de paraître dans le magazine adressé aux jeunes, Journal of Adolescents Health, établit plusieurs constats sur les pratiques sexuelles et notamment celui de l’âge du premier rapport chez les jeunes de seize à vingt-quatre ans. En trente ans, il n’a pas changé et reste à 16 ans. Le premier baiser lui non plus ne change pas. C’est toujours à 14 ans en moyenne qu’on embrasse pour la première fois.

Quels sont les principaux changements ? 

Si l’âge du premier rapport ne change pas, les pratiques, elles, sont plus variées qu’il y a trente ans. En effet, la sodomie et la fellation, qui étaient des pratiques plutôt rares en 1990, ont déjà été testées par 25 % des hommes et 20 % des femmes. Les rapports vaginaux restent la norme, mais le sexe anal et oral devient fréquent chez les personnes hétérosexuelles, surtout chez les 16-18 ans.

Les recommandations sanitaires à tenir ne sont donc plus tout à fait les mêmes, c’est pour cela que les auteurs de l’étude lancent l’alerte. Ils souhaitent que les pouvoirs publics adaptent leur discours de prévention : « Alors que les programmes d’éducation sexuelle sont en train d’être mis à jour, il est crucial de suivre les tendances actuelles des pratiques sexuelles chez les adolescents, afin qu’ils soient adaptés à ces réalités », termine Ruth Lewis.

Maylis Choné

À lire aussi : Le sexe à 20, 30, 40 et 50 ans et plus

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Myopie : les effets néfastes des écrans chez les jeunes

Myopie : les effets néfastes des écrans chez les jeunes

Le 31 août 2017.

Les écrans ne sont pas en tant que tels dangereux pour la santé des yeux mais les jeunes passent tellement de temps devant leur téléphone ou leur ordinateur qu’ils sont de plus en plus nombreux à souffrir de myopie.

Une multiplication des cas de myopie

Sommes-nous conscients des dangers que nous encourrons en passant des heures entières devant les écrans chaque jour ? Selon le dernier baromètre de la Santé Visuelle des Français, réalisé par Opinion Way pour l’Association nationale pour l’amélioration de la vue (AsnaV), le temps passé devant les écrans entraînerait une multiplication des cas de myopie, notamment chez les jeunes.

Les 16-24 ans, qui passent en moyenne 8 heures par jour devant les écrans, seraient en effet de plus en plus nombreux à souffrir de troubles de la vue et de fatigue visuelle. Selon ces travaux, 41 % d’entre eux déclarent rencontrer des difficultés pour voir de loin, contre 29 % en 2016. Ils sont également 40 % à souffrir de fatigue visuelle, contre 23 % en 2012. Ce qui poserait le plus de problème, c’est le temps passé devant le téléphone (4 heures en moyenne par jour).

Perte de la vision de loin

« Grosso modo, notre périmètre visuel se limite à entre 30 et 50 centimètres », a analysé Catherine Jégat, la porte-parole de l’AsnaV. « Le téléphone c’est à 20 centimètres, la tablette à 30 et l’ordinateur à 50 ». Si nous habituons trop notre cerveau à n’utiliser que la vision de près, il ne considèrera plus la vision de loin comme une priorité. C’est ce que les scientifiques appellent une « myopie fonctionnelle ».

Alors qu’on considérait, il y a encore quelques années, que la myopie ne pouvait être qu’héréditaire, on apprend aujourd’hui que nos habitudes peuvent avoir un impact direct sur la santé de nos yeux. La fatigue visuelle est en effet souvent accompagnée de sécheresse oculaire ou de picotements. Ces désagréments ne doivent pas être pris à la légère. Autant que possible, il faut habituer nos yeux à regarder loin. 

À lire aussi : Pour ne pas être myope, sortez dehors ! 

Marine Rondot

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Sida : de plus en plus de jeunes homosexuels touchés

Sida : de plus en plus de jeunes homosexuels touchés

Le 19 juillet 2017.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’agence Santé publique France, de l’Inserm et de l’Équipe nationale d’intervention en prévention et santé pour les entreprises (Enipse), l’épidémie de VIH gagne du terrain chez les jeunes hommes homosexuels français.

Une situation « extrêmement préoccupante »

Plus d’un homosexuel sur 10 est séropositif. C’est qui ressort d’une étude publiée dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH). Selon ces travaux, 14,3 % des hommes qui ont des rapports sexuels avec d’autres hommes (HSH) ont contracté le virus de l’immunodéficience humaine (VIH). Une situation « extrêmement préoccupante » pour les auteurs de cette étude qui ont analysé la fréquence de la contamination de 2 600 HSH.

Les taux de prévalence du VIH sont différents d’une ville à l’autre. Ils sont par exemple plus élevés à Nice (17,1 %), Montpellier (16,9 %) et Paris (16%), qu’à Lyon (11,4 %) et Lille (7,6 %). Si on compare ces chiffres à ceux des villes de Brighton, au Royaume-Uni (avec un taux de prévalence du VIH qui atteint les 17,6 %) ou Lisbonne, au Portugal (17,1 %), on pourrait se dire que la France est dans la moyenne.

6 % des jeunes homosexuels touchés par le VIH

Mais ce qui inquiète les chercheurs c’est que « la part des séropositifs parmi les HSH âgés de moins de 30 ans atteint 6 % », soit un niveau « plus élevé que dans les autres villes européennes ». Sur l’ensemble des personnes interrogées, 45 % ont eu plus de dix partenaires dans l’année et 32 % n’ont pas utilisé de préservatif pendant au moins un de leurs rapports sexuels. Un comportement à risque lourd de conséquences.

« Ceci témoigne d’un problème d’adhésion des plus jeunes à nos politiques de prévention », s’est alarmé François Dabis, directeur de l’Agence nationale de recherches sur le sida et les hépatites virales (ANRS), dans l’éditorial du BEH. Ce qui reste rassurant c’est que 94,9 % des personnes interrogées qui étaient séropositives suivaient un traitement, ce qui « est décisif pour un contrôle marqué et durable de l’épidémie », a souligné François Dabis.

Lire aussi : Les personnes à risque et les facteurs de risque du Sida/VIH

Marine Rondot

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Légalisation du cannabis : l’association des psychiatres alerte sur les risques pour la santé mentale des jeunes (Canada)

À l’occasion du dépôt par le gouvernement fédéral canadien du projet de loi C-45 légalisant le cannabis au plus tard le 1er juillet 2018, l’

 ».

« Des données scientifiques fiables montrent que la consommation précoce et régulière de cannabis est susceptible d’avoir une incidence sur la cognition, comme la mémoire, l’attention, l’intelligence et la capacité de traiter des pensées et des expériences », explique le président de l’APC, le Dr Renuka Prasad.

« Elle peut aussi accroître le risque de développer un trouble psychotique primaire ainsi que d’autres problèmes de santé mentale, comme la dépression chez les personnes déjà vulnérables à ces maladies.

La recherche révèle que le cerveau humain continue de se développer jusqu’à l’âge de 25 ans environ ; c’est pourquoi les psychiatres craignent que la consommation régulière de cannabis avant cet âge ait une influence négative sur le processus de maturation normal du cerveau. »

Pour cette raison, l’APC (…) recommande que la consommation de cannabis avant l’âge de 21 ans soit illégale et que la législation prévoit des restrictions quant à la quantité et à la teneur en THC permises avant l’âge de 25 ans.

« Le cannabis à forte teneur en tétrahydrocannabinol (THC) peut entraîner une détérioration cognitive importante ou des problèmes de santé mentale graves, y compris l’aggravation du trouble panique et d’autres troubles anxieux, affirme le Dr Phil Tibbo, l’auteur principal de la déclaration de principes et membre du comité de recherche de l’APC. Il est aussi le chef du Programme de détection précoce de la psychose de la Nouvelle-Écosse ».

Selon l’APC, la législation doit tenir compte du besoin de sensibiliser les jeunes et les jeunes adultes sur les effets que la consommation précoce de cannabis peut avoir sur le développement du cerveau.

« La déclaration de principes a reçu l’appui de l’Académie canadienne de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, l’Académie canadienne de psychiatrie gériatrique, l’Académie canadienne de psychiatrie et l’Académie canadienne de médecine psychosomatique. »

Détails sur les « données probantes » et les recommandations dans la déclaration de principes de l’APC : « Les répercussions de la légalisation du cannabis sur les jeunes et les jeunes adultes ».

Sevrage du cannabis : symptômes et critères diagnostiques du DSM-5

Pour plus d’informations sur le cannabis et la santé mentale, voyez les liens plus bas.

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Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Smartphones : la santé auditive des jeunes est en danger

Le 6 mars 2017.

Les jeunes n’ont pas encore assez conscience des risques auxquels ils exposent leur système auditif lorsqu’ils écoutent de la musique, via des oreillettes, sur leur smartphone. Et pourtant, nombre d’entre eux ont déjà ressenti les premiers signes d’une baisse de l’audition.  

Les oreillettes, un accessoire dangereux pour la santé auditive

Il est de plus en plus rare de croiser, dans les transports en commun, un jeune sans son téléphone à la main, écouteurs bien fixés dans les oreilles. Cet appareillage est devenu indispensable au quotidien des adolescents et cette habitude pourrait bien être dangereuse pour leur santé. C’est ce qui inquiète l’association Journée nationale de l’audition (JNA), qui vient de publier les résultats d’une enquête réalisée sur le sujet.

Selon cette enquête, menée par l’institut Ifop, 100 % des jeunes de 15 à 17 ans possèdent et utilisent un smartphone. Un objet du quotidien devenu leur premier support pour écouter de la musique qu’ils écoutent, pour 65 % d’entre eux, avec des oreillettes. Et c’est d’ailleurs ce détail qui alerte les autorités sanitaires, puisque la dangerosité de cette habitude réside, notamment, dans le fait d’introduire des oreillettes dans le creux du conduit auditif.

De nombreux jeunes avouent écouter leur musique trop fort

Les chiffres indiquent par ailleurs qu’un quart des jeunes reconnaissent écouter de la musique avec un volume sonore élevé, notamment lorsqu’ils prennent les transports en commun qui, parce qu’ils sont généralement très bruyants, obligent à monter encore davantage le volume, augmentant alors encore le risque de lésion du système auditif.

Pour une grande partie d’entre eux, ces jeunes n’ont pas conscience des risques auxquels ils s’exposent. Et pourtant, ils sont nombreux à avoir déjà éprouvé les dangereux effets d’une écoute prolongée et trop puissante de musique. 39 % des moins de 35 ans auraient déjà ressenti des acouphènes, soit des bourdonnements ou des sifflements dans les oreilles, après avoir écouté de la musique. Et parmi eux, ils sont 26 % chez les 15-17 ans, révèle encore cette étude.

Sybille Latour

À lire aussi : Près de trois enfants sur 10 s’endorment avec un casque audio

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Les infections sexuellement transmissibles en augmentation chez les jeunes

Les infections sexuellement transmissibles en augmentation chez les jeunes

Le 10 février 2017.

Les infections sexuellement transmissibles semblent majoritairement être un problème de jeunes. Pour lutter contre ce fléau, le gouvernement veut intensifier ses politiques de prévention et de dépistage.

40 % des IST sont diagnostiquées chez les moins de 24 ans

Les infections sexuellement transmissibles sont de plus en plus fréquentes chez les jeunes. Les derniers chiffres du Conseil national du sida et des hépatites (CNS) témoignent d’une hausse de 40 % des cas de maladies déclarées chez les jeunes de 15 à 24 ans. Un fléau qui préoccupe le gouvernement puisque l’organisme a été chargé par les ministères de la Santé et de l’Éducation de mettre en place un grand plan d’information et de prévention.

Dans un rapport publié le 7 février, le CNS s’appuie sur ses constats pour encourager le gouvernement à faire de la lutte contre les IST une priorité de santé publique en impliquant tous les acteurs concernés pour piloter des campagnes de prévention.

Accompagner les jeunes défavorisés pour lutter contre les IST

L’organisme propose notamment « d’améliorer les conditions actuelles d’enseignement de l’éducation à la sexualité, et d’affirmer le rôle de l’école et des professionnels de santé qui y travaillent ». Dans le domaine de la santé, le CNS recommande un accès facilité aux offres de dépistages telles que l’auto-prélèvement pour le dépistage des IST.

« Au-delà de ces deux secteurs-clés, le CNS souligne l’importance de renforcer le rôle de différents dispositifs en direction des jeunes dans les domaines des addictions, des problèmes psycho-sociaux, des questions relatives à l’insertion socio-professionnelle, et de l’accompagnement des jeunes sous main de justice ». Ces dispositifs, estiment l’organisme, permettraient d’atteindre des jeunes souvent exposés à un risque accru d’IST.

À lire aussi : De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Sybille Latour

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Entre la drogue et les écrans, les jeunes ont fait leur choix

Le 9 décembre 2016.

Selon le nouveau rapport de l’Observatoire français des Drogues et des toxicomanies (OFDT), les jeunes passent plus de temps devant les écrans et découvrent la drogue plus tard.

Addictions aux écrans

À tous les parents qui pensent que les écrans sont en train de prendre trop de place dans la vie des adolescents, sachez que cela peut les détourner de la drogue et de l’alcool, pendant un certain temps. Selon les données de l’OFDT, en 2014, en moyenne, les jeunes ont fumé leur première cigarette à l’âge de 14 ans (8 mois plus tard par rapport à 2014) et leur premier joint à 15,3 ans (4 mois plus tard).

Ce manque d’attrait pour l’alcool et les drogues s’expliquerait par une autre addiction : celle des écrans. De 2003 à 2015, la part des jeunes qui vont quotidiennement sur Internet est passée de 23 % à 83 %, selon le rapport. « La génération née entre 2000 et 2005 passe beaucoup plus de temps connectée aux écrans que la précédente, ce qui est de nature à éloigner ces jeunes d’un certain nombre d’opportunités de consommer, notamment hors du regard des adultes référents », souligne François Beck, directeur de l’Observatoire.

Changements de mode de vie

Mais ce n’est pas la seule explication. De plus en plus de parents ont décidé d’arrêter de fumer. Le jeune étant moins confronté à la cigarette au quotidien, il est moins tenté d’essayer. Cette modification du mode de vie se constate aussi avec l’alcool. De nombreuses campagnes de sensibilisation ont mis en lumière les dangers de ces comportements pour la santé. Si les parents ont été touchés, il semblerait que les jeunes aussi.

« Les parents de ces jeunes-là sont eux-mêmes moins consommateurs que les générations précédentes », explique François Beck, sur France Info. « Or jusqu’à au moins 12-13 ans, le premier modèle des enfants, ce sont les parents. La prévention elle aussi fonctionne. Encore faut-il qu’on laisse les actions de prévention s’installer dans le temps. »

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Addiction : des patients experts diplômés pour prévenir les jeunes

Le 14 novembre 2016.

Se servir de l’expérience de personnes qui ont connu une addiction s’avère extrêmement efficace pour aider les patients à s’en sortir. Pour féliciter ce travail, le Fonds Actions Addictions a créé un diplôme.

Prévention dans les lycées

Certains patients qui ont réussi à se libérer de la cocaïne ou de l’alcool, décident de faire de la prévention dans les lycées pour alerter les jeunes du danger de ces drogues. Un engagement que le Fonds Actions Addictions a souhaité récompenser en créant un diplôme. Ce diplôme s’obtient après une formation de « Reconnaissance des compétences du patient expert dans les addictions ».

Forts de ce diplôme, les patients experts peuvent, en toute légitimité, se rendre dans les établissements scolaires sans craindre de passer pour d’anciens délinquants. Un ancien cocaïnomane peut souvent être mal perçu, avec ce diplôme, on lui reconnaît une parole experte. « Ce diplôme, même à 53 ans, c’est une grande fierté », explique Vincent dans les colonnes du Figaro. « J’ai énormément travaillé, certaines notions médicales étant difficiles à maîtriser. C’est la valorisation de ma reconstruction. »

Une formation qui accrédite leurs propos

La formation est quasiment la même que celle que reçoivent les médecins et infirmiers. Elle permet au bénévole de connaître plus en détail les différentes addictions, mais aussi l’ensemble des thérapies proposées aux patients qui souhaitent s’en sortir. Avec un tel bagage et une expérience qui vaut tous les grands discours, ces patients experts parviennent à toucher un grand nombre de jeunes.

Mais ce diplôme leur permet aussi d’envisager de nouveaux métiers, notamment dans l’accompagnement des patients dans les hôpitaux et les associations, ou la formation professionnelle dans les facultés de médecine, par exemple. Pris au sérieux, les patients experts peuvent espérer se relever encore plus facilement et de façon durable.

À lire aussi : Drogues : Le cannabis très répandu chez les jeunes, en Europe

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