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Alloprof, la ressource à connaître : aide téléphonique aux devoirs, outils d’apprentissage (applications, jeux, vidéos) et conseils sur Alloprof-Parents

Le réputé site québécois Alloprof qui offre notamment un service téléphonique gratuit d’aide aux devoirs (partout au Québec) propose aussi des applications, jeux et vidéos d’apprentissage.

Les applications Conjugo et Irregular Verbs Challenge pour tablettes et téléphones intelligents, destinés aux élèves du primaire et du secondaire, permettent d’apprendre les conjugaisons de façons ludiques.

L’application Dictée de mots de vocabulaire, destinée au primaire, permet d’apprendre l’orthographe. L’application est aussi disponible en ligne.

Le Jeu Fin Lapin permet l’apprentissage des tables de mathématiques.

Enfin, des centaines de vidéos sur le site et la chaîne YouTube Alloprof, destinés aux élèves du secondaire, « claires et ludiques, correspondent chacune à un mini cours de 4 minutes sur une notion clé de l’apprentissage ».

Sur le site d’Alloprof : Top 5 des outils gratuits pour bien vivre la rentrée.

Alloprof propose aussi le site Alloprof Parents. « Le dossier spécial C’est la rentrée ! propose notamment des trucs pour rendre les leçons agréables, des outils pour établir et faciliter la routine de devoirs, ainsi que des astuces qui réduisent le stress du retour sur les bancs d’école. »

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Jeux vidéo : l’addiction reconnue comme maladie par l’OMS

Jeux vidéo : l’addiction reconnue comme maladie par l’OMS

Le 19 juin 2018.

L’addiction aux jeux vidéo est, depuis ce lundi 18 juin, considérée comme une maladie à part entière par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les personnes qui en souffrent pourront donc bénéficier de soins.

Comment reconnaît-on une personne malade ?

Certaines personnes jouent tellement aux jeux vidéo qu’elles finissent par développer une véritable addiction. Ces comportements pourront désormais être considérées comme des « troubles du jeu vidéo », une maladie qu’on pourra accompagner de la même manière que l’addiction à la cocaïne ou aux jeux d’argent. Mais comment savoir si un joueur est malade ou simplement amateur ? À quel moment le jeu vidéo peut-il devenir dangereux ?

L’OMS a établi un certain nombre de critères qui permettent de dessiner les contours de cette maladie. Il faut que la personne qui joue ait « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

Une addiction qui peut s’avérer grave

Ce comportement doit être observé sur une durée de 12 mois minimum. En clair, si une personne de votre entourage joue tellement que cela a des incidences sur sa vie sociale ou professionnelle ou si cette pratique met sa santé en danger (si elle dort peu ou saute des repas par exemple), alors elle peut et doit se faire suivre par un médecin. Il existe en effet quelques cas de décès de joueurs qui sont morts d’épuisement car ils ne s’étaient accordé aucune pause.

« Nous ne disons pas que toute habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique », a tenu à préciser le directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l’OMS, Shekhar Saxena. Selon lui, seule une « petite minorité » des 2,5 milliards de joueurs dans le monde souffre de cette maladie. Cependant il est important de savoir que certains comportements doivent alerter. 

Marine Rondot

Lisez : L’addiction aux jeux vidéo

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Jeux vidéo : l’addiction bientôt reconnue comme une maladie

Jeux vidéo : l’addiction bientôt reconnue comme une maladie

Le 3 janvier 2018.

Selon les informations du magazine Psychology Today, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pourrait prochainement reconnaître l’addiction aux jeux vidéo comme une authentique maladie.

Une maladie comme les autres ?

L’addiction aux jeux vidéo pourrait être bien reconnue comme une maladie. C’est ce que révèlent nos confrères du magazine Psychology Today. Selon leurs informations, l’Organisation mondiale de la santé pourrait classer les troubles liés aux jeux dans la catégorie des « troubles liés aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de dépendance ». Mais pour cela, il faudrait qu’une réelle addiction soit constatée.

Selon l’OMS, on parle de syndrome de dépendance quand on constate « un ensemble de phénomènes comportementaux, cognitifs et physiologiques dans lesquels l’utilisation d’une substance entraîne un désinvestissement progressif des autres activités ». Dans le cas qui nous intéresse, il ne s’agirait pas d’une substance mais d’un jeu. Pour être considéré comme dépendant, le joueur devra présenter un certain nombre de symptômes.

Des cas rares d’addiction

Si le joueur perd le contrôle notamment en matière de temps de jeu ou si sa passion pour les jeux vidéo met en danger sa santé ou celle de son entourage, alors on pourra le considérer comme accro. En règle générale, quand l’addiction aux jeux vidéo entraîne une dégradation de la vie familiale, des relations sociales et de l’activité scolaire ou professionnelle, c’est qu’il y a un problème.

Ce ne sont pas les jeux vidéo en tant que tels qui sont pointés du doigt par l’OMS, mais la pratique abusive. En cas d’addiction, les médecins pourraient ainsi envisager un traitement et une prise en charge comme ils le font déjà pour la toxicomanie, le tabagisme ou l’alcoolisme. Pour minimiser les risques d’addiction, l’Institut fédératif des addictions comportementales (Ifac) recommande d’installer son ordinateur ou sa console de jeu dans un lieu de passage et de déterminer à l’avance un temps de jeu. 

Marine Rondot

À lire aussi : Mesurer votre niveau d’addiction avec Addict’Aide

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture

Les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture

Le 2 janvier 2018

Les jeux vidéo ne seraient pas si néfastes. Selon des chercheurs du CNRS, ils développeraient les capacités d’attention des enfants et favoriseraient leur apprentissage de la lecture.

Les effets positifs des jeux vidéo

De nombreuses études ont cherché à montrer que les jeux vidéo avaient des effets négatifs sur les joueurs : addiction, violence, exclusion sociale, troubles du sommeil, surpoids… Pourtant, ces dernières années, ils tendent à être réhabilités car ils auraient aussi des effets positifs. Ils amélioreraient le développement des facultés d’apprentissage, de mémorisation, de raisonnement. Ils permettraient également aux enfants d’évacuer leur agressivité et de retrouver leur confiance en eux.

Dernier effet positif en date : les jeux vidéo favoriseraient l’apprentissage de la lecture. Une étude publiée le 6 novembre 2017 dans la revue Nature Scientific Report, réalisée par des chercheurs du laboratoire de Psychologie et neurocognition du CNRS en collaboration avec des équipes espagnoles, montre que les joueurs de jeux vidéo d’action ont de meilleures performances en lecture.

Les joueurs de jeux vidéos sont plus attentifs que les non-joueurs

Les chercheurs ont comparé les performances en lecture de joueurs de jeux vidéo d’action et de non-joueurs. Les enfants devaient lire des mots inventés qui apparaissaient sous forme de flash à l’écran. Résultats : les joueurs de jeux vidéo lisent correctement un plus grand nombre de mots que les non-joueurs.

La raison se trouve dans un mécanisme commun à la lecture et aux jeux vidéo : l’empan visuo-attentionnel. Il correspond au nombre d’informations visuelles que l’on peut traiter simultanément en un seul regard. D’après les scientifiques cette expérience montre que les joueurs de jeux vidéo d’action ont des « capacités supérieures d’attention visuelle ».

Ainsi, selon l’étude, « La pratique des jeux vidéo d’action confère donc de meilleures capacités de lecture et de traitement visuel simultané aux joueurs. Ils sont alors capables d’identifier plus de lettres simultanément dans la séquence d’un mot et ainsi de le lire plus efficacement ». Mais pas question pour les chercheurs de prôner l’utilisation des jeux vidéo ! Leur objectif est plutôt « d’utiliser leurs propriétés pour la création de jeux à visée éducative ». Une expérimentation est actuellement en cours avec des élèves de l’académie de Grenoble, qui jouent régulièrement avec un jeu vidéo d’action conçu spécialement pour entraîner leur empan visuo-attentionnel. Les résultats sont attendus pour l’été 2018.

Perrine de Robien

À lire aussi : Jeux vidéo : et si les effets n’étaient pas si néfastes pour les enfants ?

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L’addition aux jeux vidéo bientôt classée comme une maladie ?

addiction aux jeux vidéo

pixabay

Et si l’addiction aux jeux vidéo était classée comme une maladie à part entière ? Si pour l’instant rien n’est fait, tout pourrait changer en 2018. L’OMS (Organisation mondiale de la santé,ndrl) pourrait en effet inscrire l’addiction aux jeux vidéo dans sa prochaine Classification internationale des maladies.

Une simple rumeur ? Pas vraiment. Un document de travail circule actuellement à ce sujet et préfigure de cette inscription dans la prochaine classification internationale des maladies qui doit être rendue publique dans le courant de l’année 2018.

Pour les experts de l’OMS, le comportement de certains joueurs relève bien d’un trouble mental : perte de contrôle ou contrôle réduit face au jeu; priorité quasi absolue accordée au jeu par rapport à toute autre activité; poursuite ou escalade du jeu même s’il doit engendrer des conséquences négatives… etc

Pour toutes ces raisons, et selon LCI, l’addiction aux jeux vidéo pourrait être intégrée prochainement à la catégorie “Troubles liés aux aux comportements addictifs avec plusieurs caractéristiques de la dépendance”.

Pourquoi ? Parce qu’une telle dépendance, peut aussi aussi avoir de graves conséquences sur la vie sociale, familiale et même professionnelle de certains joueurs.

Addiction aux jeux vidéo : l’avis de l’Institut fédératif des addictions comportementales

Ce n’est pas la première fois que l’on se pose des questions à ce sujet. Il faut dire que le jeu vidéo est devenu un média incontournable dans tous les foyers français ou presque.

C’est pourquoi l’Institut fédératif des addictions comportementales (Ifad) a édité un petit guide du jeu vidéo afin de prévenir et d’informer sur l’usage des jeux vidéo à la maison.

Dans ce guide particulièrement intéressant – à télécharger gratuitement ICI – on apprend que le jeu vidéo reste dans l’ensemble un plaisir, une source d’amusement, de créativité et de divertissement.

Chez une faible proportion de joueurs, la perte de contrôle du temps passé à jouer est manifeste et les conséquences sur la vie quotidienne parfois importantes

La pratique excessive des jeux vidéo peut ensuite conduire à des difficultés scolaires et/ou professionnelles, ainsi qu’à un repli au domicile avec abandon des autres loisirs et diminution des relations sociales dans la vie réelle.

Comment savoir si votre enfant joue trop ?

Pour les parents dont les enfants jouent souvent, voici quelques conseils. Ces signes doivent vous alerter :

– l’enfant commence à jouer toute la nuit et perd la notion du temps
– Il se replie au domicile et abandonne ses autres loisirs
– Ses résultats scolaires connaissent une forte baisse
– Il a des troubles de l’humeur, semble triste, voire parfois agressif quand il ne peut pas jouer
– Ses relations sociales dans la vie réelle diminuent
– Il se détourne de sa famille et est au centre de conflits familiaux. …
– etc…

En cas de doute, sachez qu’il existe en France quelques centres spécialisés dans la prise en charge de la dépendance aux jeux vidéo. Renseignez-vous!

News Santé

Jeux vidéo : des effets néfastes sur le cerveau

Jeux vidéo : des effets néfastes sur le cerveau

Le 23 août 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Montréal, au Québec, certains jeux vidéo affecteraient les fonctions cognitives. Explications.

Attention aux jeux de guerre

Certains jeux de guerre, notamment les « first-person shooter » (jeux de tir à la première personne) comme Counter Strike, Call of Duty ou Battlefield, seraient mauvais pour le cerveau. C’est ce que révèle une étude publiée dans la revue scientifique Molecular Psychiatry. Selon ces travaux, jouer avec excès à ces jeux pourrait conduire à l’atrophie de certaines zones du cerveau.

Serait affecté en particulier l’hippocampe, une zone du cerveau responsable de la mémoire et du repérage dans l’espace. Selon les auteurs de cette étude, à long terme, ces jeux pourraient même conduire au développement de pathologies mentales graves comme la schizophrénie, le syndrome de stress post-traumatique ou encore la dépression. Un constat qui risque de pousser certains parents à interdire ces jeux à leurs enfants.

L’hippocampe n’est pas assez stimulé

Les chercheurs québécois ont en effet constaté que les grands joueurs présentaient moins de matière grise dans leur hippocampe. « Il est prouvé que les jeux vidéo sont bénéfiques pour certains systèmes cognitifs, principalement ceux liés à l’attention visuelle et à la mémoire à court terme », a fait savoir Gregory West, qui a dirigé les travaux. Mais certaines études « montrent aussi qu’il pourrait y avoir un coût à cela », a-t-il ajouté.

Et ce coût se vérifierait dans le temps. Cela serait dû au fait que lorsqu’on joue à un jeu de guerre, on a davantage tendance à utiliser une région du cerveau appelée le striatum qui nous permet d’acquérir de bons réflexes, ce qu’on appelle la « motricité automatique ». L’hippocampe étant moins stimulé, il finirait par s’atrophier. Les fabricants de jeux tiendront-ils compte de cette conclusion ? Rien n’est moins sûr. 

À lire aussi : Les geeks ne sont pas ceux que vous croyez 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Danger des films et jeux en 3D pour les moins de 6 ans

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L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) vient de mettre en garde et de déconseiller l’usage de films et de jeux vidéo en trois D pour les enfants de moins de 6 ans.

A l’origine de cette restriction qui touche également les enfants de moins de 13 ans qui doivent en faire un « usage modéré », la suspicion d’effets sanitaires plus importants chez les enfants que chez les
adultes qui utilisent cette technologie.

Les enfants, en pleine croissance, auraient en effet un système visuel plus vulnérable en raison du fait qu’il n’est pas parvenu à maturité. Le 3D pourrait alors aller jusqu’à endommager la vue, ce qui a contraint de nombreux fabricants et fournisseurs proposant des produits utilisant cette technologie à alerter de leur danger potentiel.

Parmi les effets observés lors de l’utilisation de la 3D, l’apparition d’une « fatigue visuelle » pouvant conduire à des douleurs autour de l’oeil, une sensation d’oeil sec, une vision double ou encore des maux de tête. Dans d’autres cas, il peut aussi y avoir des douleurs au cou, des pertes de concentration et dans certains cas des vertiges.

Afin de limiter les effets néfastes sur la santé des produits utilisant la 3D, l’Anses recommande également aux adultes ayant des troubles de l’accommodation ou de l’équilibre de « limiter » l’utilisation de cette technologie. De la même façon, elle donne quelques conseils d’usage comme par exemple de ne pas se situer trop près des écrans, de conserver les lunettes ou les lentilles lorsque les usagers en portent et de respecter la notice d’utilisation.

Enfin, l’Anses a également souhaité avertir les créateurs sur la nécessité de limiter certains des effets produits, de viser la qualité des images. Le lancement d’études scientifiques pour mesurer l’exposition des populations à ces technologie fait aussi partie des points que l’Agence de sécurité a abordé.

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Top Actus Santé

L’attention des seniors est améliorée par les jeux vidéo

L’attention des seniors est améliorée par les jeux vidéo

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Les jeux vidéo ciblés améliorent très sensiblement et durablement les capacités mentales des 60-85ans, selon une étude menée par l’équipe du Docteur Adam Gazzaley à l’université de Californie, à San Francisco, aux Etats-Unis.

Neuroracer, un jeu qui oblige l’utilisateur à faire deux choses en même temps, améliore la mémoire des seniors, selon une étude réalisée par des scientifiques californiens sur les personnes âgées de 60 à 85 ans.

«Plus on vieillit, plus cela devient difficile de faire plusieurs choses en même temps», a déclaré Ann Linsey, une participante de 65 ans qui a ressenti des progrès réels après l’expérience.

cette étude a été publiée dans la revue de référence Nature… Lire la suite

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Top Actus Santé

Faites vos jeux, ne fumez plus

En France, depuis près de sept ans, un décret interdit de consommer du tabac dans les lieux affectés à un usage collectif. Il s’agit notamment des transports, des débits de boissons, des casinos et cercles de jeu, des débits de tabac, des discothèques, des hôtels et des restaurants.

Généralement bien acceptée par les fumeurs, cette mesure est souvent perçue comme une forme de courtoisie vis-à-vis des non-fumeurs et vise pour l’essentiel à protéger ces derniers contre les effets du tabagisme passif. On peine encore toutefois à mesurer son impact en termes de santé publique.

Une controverse était rapidement apparue quant aux effets sanitaires, un groupe de travail missionné par le ministère de la Santé ayant cru pouvoir observer une chute de 15% du nombre des admissions aux urgences hospitalières pour infarctus du myocarde trois mois seulement après l’entrée en vigueur du décret. Un phénomène similaire a toutefois pu être mis évidence dans plusieurs pays européens. D’autres études ont conclu à des effets plus modestes, sans que l’on fasse ici précisément la part entre la réduction de la consommation de tabac par les fumeurs et la diminution de l’exposition des non-fumeurs au tabagisme passif.

Une étude menée aux Etats-Unis vient confirmer l’importance sanitaire que l’on peut accorder à cette mesure d’interdiction. Il s’agit des résultats d’un travail qui vient d’être publié dans la revue spécialisée Circulation et repris sur le site Medscape/Medpulse, qui conclut que l’instauration de la réglementation interdisant de fumer dans les casinos du Colorado a fait diminuer de près de 20 % les appels d’urgence aux ambulances pour infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral ou crise d’asthme. C’est la première étude qui démontre une association entre le tabagisme passif et le recours aux ambulances pour une hospitalisation en urgence.

Dirigée par le Dr Staton A. Glantz, spécialiste de cardiologie à l’Université de Californie à San Francisco, l’étude a été menée à partir de données recueillies entre 2000 et 2012 dans le comté de Gilpin, au Colorado. Les auteurs ont analysé l’impact sur les recours au service médical d’urgence de deux grandes mesures de santé publique. D’une part, l’interdiction du tabac dans les lieux publics (autres que les casinos), entrée en vigueur le 1er juillet 2006. D’autre part, l’extension de cette interdiction aux établissements de jeux le 1er janvier 2008.

Le terrain d’étude constitue un parfait modèle grossissant de l’impact de la consommation de tabac: 5.600 personnes y résident de manière permanente mais la population moyenne journalière atteint environ 40.000 personnes du fait de la fréquentation par les clients et les employés des vingt-six casinos répartis sur une surface de moins de 2 km2. Pendant les douze années cumulées de l’étude, les services médicaux d’urgence ont été appelé à 16.636 reprises: 10.105 dans des casinos et 6.531 dans d’autres lieux.

L’année suivant la mise en place de l’interdiction de fumer dans les lieux publics hors casinos, le recours aux ambulances pour urgences (cardiaques, vasculaires-cérébrales ou pulmonaires) en dehors des établissements de jeux a diminué  de 22,8 %. Lorsque cette interdiction a été généralisée, le nombre des appels des casinos a diminué de 19,1% tandis que le nombre des appels émanant d’autres lieux n’était pas modifié.

«La généralisation de lois interdisant l’utilisation de tabac dans les casinos pourrait prévenir la survenue d’urgences médicales et ainsi faire économiser de l’argent aux différents Etats en terme de coût hospitalier et de transport médical», souligne le Dr Glantz. Outre-Atlantique, seuls dix-neuf Etats (et Puerto Rico) appliquent des lois strictes d’interdiction du tabac dans tous les lieux publics.

Jean-Yves Nau

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