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Sous le sapin : six risques pour les enfants à prévenir

Le magazine 60 Millions de consommateurs de l’Institut national français de la consommation rappelle d’être vigilants face à différents risques graves pour les enfants que peuvent représenter certains cadeaux.

Les jouets et livres à piles boutons

« Ces petites piles plates et rondes, présentes dans les livres musicaux et divers jouets électroniques, sont normalement enfermées dans des compartiments sécurisés, fermés par des vis ou nécessitant deux manœuvres pour les ouvrir.

Mais malgré les obligations réglementaires et les contrôles effectués, ces piles peuvent s’avérer facilement accessibles. Ce fut le cas en 2017 avec des toupies lumineuses hand spinner ou, plus récemment, avec une lampe citrouille vendue chez Gifi pour Halloween.

Avant d’offrir un cadeau comportant des piles boutons, soyez donc vigilants : avalées, elles entraînent rapidement des lésions potentiellement mortelles, comme le rappelle l’Agence de sécurité sanitaire (Anses). »

« En cas d’ingestion, appelez immédiatement votre centre antipoison. »

Les produits imitant des aliments

« Un produit ressemblant à un aliment est dangereux s’il est susceptible d’être ingéré par un enfant. Parmi les produits souvent rappelés figurent les savons en forme de cupcakes ou de chocolats, qui non seulement en ont l’apparence, mais souvent aussi le parfum.

Des décorations en forme de fruits sont présentes également sur des savons ou des bougies. L’Anses cite encore des boules effervescentes imitant des bonbons ou des crèmes dépilatoires imitant des compotes à boire. Si ces produits sont rarement offerts à de jeunes enfants, évitez d’en offrir à leur entourage.

Attention aussi aux perles d’eau, ces objets de décoration ayant entraîné plusieurs accidents graves dont un mortel, il y a environ un an. »

Les peluches à sequins

« Les sequins, ces petites décorations brillantes largement employées sur les t-shirts pour enfants, ornent également désormais des peluches.

Or, comme on peut le constater sur le site européen de rappel de produits Rapex, ces sequins peuvent parfois se détacher et être avalés par un jeune enfant.

Non seulement ces brillants sont peu écologiques, mais ils présentent donc un réel risque d’étouffement. »

« En soi, ils sont sans danger, mais à condition d’être lavés avant le premier porter. Si vous savez que vous allez offrir le vêtement que l’enfant voudra immédiatement enfiler, n’hésitez pas à le laver avant de l’empaqueter. Vous pourriez lui éviter des allergies ou des irritations cutanées liées à des produits chimiques tels que les nonylphénols ou le formaldéhyde. »

Les slimes et pâtes à prout maison

« Pour les autorités sanitaires françaises, c’était la mise en garde de Noël en 2018 : la manipulation de pâtes à prout, ou slimes, était susceptible d’entraîner des réactions cutanées (irritations, brûlures, eczéma, démangeaisons…). Si les incidents liés à ces pâtes gélatineuses colorées semblent s’être raréfiés, la vigilance reste de mise. Certains slimes ont d’ailleurs été rappelés courant 2020.

Attention surtout aux préparations pour fabriquer ses propres pâtes : si vous souhaitez offrir de quoi faire une pâte personnalisée, préférez les kits vendus dans des magasins de jouets et présentant le marquage CE. »

Les jouets vintage

« Aujourd’hui, beaucoup de jouets d’antan ne sont plus “réglementaires” : risques de pincement, risques d’étouffement par des petites pièces, risques liés aux matériaux utilisés…

Une étude américaine parue en 2015 a ainsi mis en évidence des taux de métaux lourds importants dans une série de jouets datant des années 70 et 80, comme des poupées Barbie. »

Les vieux jouets en plastique sont plus toxiques que les neufs (plomb, cadmium…)

Jouets pour enfants : attention aux « piles bouton »

Jouets pour enfants : attention aux « piles bouton »

Le 18 décembre 2017.

Sous le sapin cette année, les enfants recevront sans doute beaucoup de jeux et jouets électriques, alimentés par des petites « piles bouton ». L’occasion de rappeler aux parents qu’elles peuvent être très dangereuses pour la santé.

Plus d’un millier d’accidents liés aux piles bouton chaque année

Parmi les jouets que recevront les enfants à Noël cette année, de nombreux fonctionnent avec des piles. C’est l’occasion pour la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) d’alerter les parents sur un risque qu’ils ne soupçonnent pas : celui de l’ingestion, par leurs enfants, de petites piles, celles qu’on appelle les « piles bouton ».

Selon les chiffres avancés par la DGCCRF, « plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton » chaque année en France. « Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel. »

Attention aux hand-spinners lumineux

Il n’y a pas qu’à Noël que ce risque est important et la DGCCRF insiste sur l’importance de vérifier la sécurité des jouets des enfants, mais également des objets du quotidien, notamment ceux dont le cahier des charges n’est pas aussi rigoureux que ceux qui concernent des objets directement dédiés aux enfants, comme les montres, les télécommandes etc.

Et parmi tous les objets qui ne répondent pas aux exigences des normes en vigueur, l’autorité de protection des consommateurs alerte sur le cas des hand-spinner lumineux, qui sont fabriqués en masse et importés de l’étranger. Selon les résultats d’une récente étude qui a portée sur 107 jouets électriques, les piles étaient accessibles pour cinq d’entre eux, dont trois étaient des hand-spinners lumineux. Si ces derniers ont été retirés du marché, d’autres ont pu être commercialisés depuis.

Gaëlle Latour

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Jouets de Noël : Risques d’ingestion de piles bouton !

Bientôt Noël ! Dans 10 jours à peine, des millions d’enfants vont découvrir émerveillés les jolis jouets que le Père Noël a laissé au pied du sapin. Des jouets par milliers dont certains nécessitent l’utilisation de piles bouton !

Pixabay/Creative Commons

Et c’est parce que ces piles sont de plus en plus présentes dans les jours, l’Agence nationale de sécurité sanitaire, la Direction générale de la Santé, la Direction Générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF) ont décidé d’alerter les parents sur les risques d’ingestion de ces piles.

Piles bouton : des cas récents d’intoxication par ingestion

Si les autorités insistent sur ces risques à quelques jours de Noël c’est parce que des cas d’intoxication de jeunes enfants par ingestion de piles bouton ont été récemment signalés, dont un grave. Les deux derniers incidents concernaient des enfants de 6 et 10 ans ayant mis dans leur bouche un hand spinner lumineux, dont la pile est sortie de son compartiment.

Ces cas mettent en évidence l’importance pour les parents de prévenir les accidents en évitant les produits à risque et en adoptant les bons réflexes en cas d’ingestion, même supposée, de piles bouton.

L’ingestion d’une pile bouton : un grave danger pour les enfants

De nombreux produits, tels que les jouets ou les télécommandes, sont susceptibles de contenir des piles de petite taille (on parle de piles bouton). L’ingestion de ces piles représente un danger grave pour les enfants, même en l’absence d’obstruction des voies respiratoires. En effet, une pile avalée peut entraîner en quelques heures la formation de lésions potentiellement mortelles dues à la libération de substances toxiques dans l’œsophage.

On estime que chaque année en France, plus de 1 200 visites aux urgences sont liées à l’ingestion de piles bouton. Les accidents dus à des piles bouton en tant que corps étrangers touchent très majoritairement les 0-5 ans. Il s’agit principalement d’accidents par ingestion (dans neuf cas sur dix), inhalation, projection de liquide ou introduction dans un orifice naturel.

Pour prévenir les accidents, vérifiez la sécurité des jouets… mais surtout des objets du quotidien

Étant destinés aux plus jeunes, les jouets sont soumis à des exigences strictes et notamment de non-accessibilité des piles, imposées par la législation européenne. Le compartiment où elles sont logées ne doit ainsi pas pouvoir être ouvert par un enfant ni s’ouvrir ou se casser en cas de chute du jouet. Autorité de protection des consommateurs, la DGCCRF s’assure de la sécurité des jouets mis sur le marché par des contrôles et des analyses en laboratoires, en particulier à l’approche des fêtes de Noël. En 2016-2017, 107 jouets électriques ont ainsi été contrôlés : les piles étaient accessibles pour 5 jouets, dont 3 hand spinners lumineux (toupies à main), qui ont été retirés du marché.

Pour autant, si les contrôles menés par la DGCCRF indiquent que cette réglementation est globalement bien respectée, des hand spinners lumineux, importés massivement et à bas coût depuis le début d’année 2017, semblent plus susceptibles de présenter des risques. Ainsi, en 2017, une dizaine d’alertes ont été notifiées au niveau européen concernant certains modèles lumineux de hand spinners du fait d’un risque d’ingestion de piles. En France, les laboratoires de la DGCCRF ont mis en évidence des non-conformités pour cette raison concernant 3 modèles de ces produits sur un total de 5 modèles de hand spinners lumineux testés.

Les parents sont donc appelés à vérifier que les piles des hand spinners lumineux manipulés par leurs enfants ne sont pas aisément accessibles. Par ailleurs, ils doivent rester vigilants concernant les autres objets du quotidien qui comprennent des piles bouton (télécommandes, clés de voiture) mais qui – non destinés aux enfants – ne sont pas soumis à ces obligations réglementaires strictes et sont régulièrement sources d’accident.

Afin d’éviter tout risque, il est recommandé de respecter les consignes suivantes :

– ne jamais laisser des piles bouton à la portée d’un enfant ;
– vérifier que le compartiment à piles soit bien sécurisé et ne puisse pas être ouvert, et, dans le cas contraire, ne pas laisser l’objet les contenant à disposition d’un enfant ;
– privilégier l’achat d’appareils dont le compartiment à piles est sécurisé (présence d’une vis ou nécessité d’accomplir deux manœuvres indépendantes pour l’ouvrir) ;
– en cas d’ingestion, même supposée, d’une pile bouton, contacter le 15 ou un centre antipoison en indiquant explicitement à votre interlocuteur qu’il s’agit d’un risque d’ingestion d’une pile bouton.

News Santé

Jouets pour bébé : tout danger écarté par les autorités sanitaires

Le 5 octobre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), les jouets pour enfants ne sont pas dangereux pour leur santé.

Les jouets en plastique ne présentent pas de risques sanitaires

L’Anses a rendu, lundi 3 octobre, un avis relatif aux « jouets et équipements en matière plastique destinés aux enfants de moins de trois ans ». Ses travaux avaient pour objectif d’évaluer l’éventuelle toxicité des jouets en plastiques que les enfants portent facilement à la bouche. Il fallait notamment évaluer la dangerosité des substituts de phtalates présents notamment dans le PVC.

Les chercheurs ont donc examiné avec attention la composition d’une trentaine de jouets mais aussi d’accessoires comme des bavoirs, des anneaux de dentition, ou encore des tétines, « représentatifs de ce que les parents utilisent le plus fréquemment ». Résultat : leurs analyses « ne mettent pas en évidence de risques sanitaires pour les enfants de moins de trois ans mettant à la bouche les jouets testés ».

Les substituts de phtalates présents dans les jouets

Si certains phtalates sont interdits dans les jouets au sein de l’Union européenne, depuis 1999, car ils ont été identifiés comme étant des perturbateurs endocriniens, d’autres substances (ATBC, DINCH, DEHTP, TXIB, DOIP) les ont remplacé. Ces substances sont notamment utilisées pour assouplir les matières plastiques.

Si le risque a été écarté pour les jouets contenant du ATBC, du DEHTP, du DINCH, ou du TXIB, en revanche, pour ceux contenant du DOIP, « le risque sanitaire n’a pu être évalué du fait de l’absence de données sur les dangers de la substance », a fait savoir l’Anses, qui recommande de « ne pas l’utiliser sans avoir au préalable acquis des connaissances sur sa toxicité ».

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Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Supprimer les jouets aide-t-il à lutter contre l’obésité enfantine?

Les marques font particulièrement attention au marketing ciblant les enfants, car ces derniers sont très prescripteurs d’achats dans les familles. 

Jouets, personnages sympas, packaging amusant… Tout cela semble pousser les enfants à vouloir acheter tel ou tel produit alimentaire. Cependant, une récente étude menée en Amérique latine, publiée dans le Nutrition Journal, nuance l’influence des jouets et autres petits gadgets en plastique offerts en cadeau dans certains paquets, snacks ou friandises.

Ces surprises sont largement critiquées, accusées d’encourager les enfants à se goinfrer de gras et de sucre. Ainsi, aux Etats-Unis, Kellog’s a supprimé les jouets de ses paquets de céréales les moins diététiques, sous la pression d’associations de consommateurs.

Les chercheurs ont donc testé 600 enfants, au Mexique, au Brésil, et en Argentine, par groupes d’âge de 3-6 ans et de 7-10 ans. Ces trois pays ont des taux d’obésité enfantine croissants, respectivement 41,8%, 22,1% et 19,3%.

Ces enfants ont été exposés à des œufs au chocolat (chacun faisant exactement 109 calories), avec surprise pour la moitié des écoliers, sans pour l’autre. Le tout à volonté, pendant les 20 minutes suivant le repas de midi (qui fut exactement le même pour tous).

En parallèle, pour prendre en compte le rôle de la télé et de la pub dans les consommations excessives, les enfants ont été exposés soit à des dessins animés sans pub, soit à des dessins animés avec pub à différents niveaux, soit à rien du tout.

Résultat, aucune différence significative de consommation de chocolat entre les groupes «jouet» et «sans jouet», même après avoir pris en compte d’autres facteurs comme l’influence de la télévision.

Ainsi, inclure des surprises dans les paquets n’est pas forcément lié à une augmentation de l’apport calorique. Pour le marketing des industries agro-alimentaires, ajouter ces petits gadgets ne serait donc pas utile pour donner envie aux enfants de consommer… 

Cependant, les auteurs soulignent les limites de leur étude, comme le fait qu’il n’y avait «pas de possibilité pour les enfants de choisir entre différents types de snacks». Ces résultats auront aussi besoin d’être validés par une «recherche multi-culturelle » et «dans des situations de vie réelle». Car, allez, qui n’a jamais fortement influencé ses parents pour acheter un paquet de céréales contenant le gadget du siècle? 

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Bisphénol A : une pétition demande son interdiction dans les jouets

Cela fait des années que des associations de consommateurs dénoncent la présence de perturbateurs endocriniens et se battent pour leur interdiction dans les objets utilisés pour les enfants. Alors que le bisphénol A a été interdit dans les biberons, les jouets ne seraient pas encore soumis à une règlementation.

Devant ce flou législatif, une enquête de l’UFC-Que choisir avait alerté fin 2011 sur la présence de produits à la toxicité reconnue dans les jouets des tout-petits, notamment des dérivés du pétrole et des composés chimiques.

Aujourd’hui, c’est la Toile qui se mobilise en signant une pétition en ligne lancée par Women in Europe for a common future (WECF) un réseau d’organisations féminines internationales. « Les enfants sont en contact rapproché et permanent avec [les perturbateurs endocriniens comme le bisphénol A], explique la pétition. Ils sont susceptibles de les mettre à la bouche et leur peau est plus réceptive aux substances toxiques ».

Les auteurs de la pétition dénoncent aussi le manque de transparence dans l’étiquetage des jouets dont la composition n’est souvent pas indiquée. Ils demandent aux ministères de l’Ecologie et au ministère de la Santé de faire bouger la règlementation européenne pour interdire enfin les perturbateurs endocriniens.

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