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Thème de la Journée mondiale de la Santé 2016 (OMS)

La Journée mondiale de la Santé 2016, qui se tient le 7 avril sous l’égide de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), a cette année pour thème « Soyez plus fort que le diabète ».

Le diabète est devenu l’une des principales causes de maladie et de décès prématurés dans la plupart des pays, principalement du fait du risque accru de maladie cardiovasculaire. Une maladie cardio-vasculaire est à l’origine de 50 à 80 % des décès chez les diabétiques.

Le diabète est une des principales causes de cécité, d’amputation et d’insuffisance rénale.

Trente minutes d’activité physique modérée à intense, presque tous les jours ainsi qu’une alimentation saine, contribuent à réduire drastiquement le risque de développer un diabète de type 2.

Les thèmes des journées mondiales de la Santé des années précédentes étaient les suivants :

2015 : la sécurité sanitaire des aliments
2014 : les maladies à transmission vectorielle
2013 : surveillez votre tension artérielle
2012 : Vieillissement et santé

Illustration : OMS

Psychomédia avec source : OMS.
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Journée et mois de l’autisme 2016 au Québec

À l’occasion du Mois de l’autisme, la Fédération québécoise de l’autisme (FQA) et ses associations régionales organiseront différents événements.

Comme chaque année, la FQA participera, le 2 avril, à l’événement mondial « Faites briller en bleu » à l’occasion de la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. « Tandis que de nombreuses entreprises et des monuments s’illumineront de bleu, les particuliers sont encouragés à porter du bleu, se maquiller en bleu et à sensibiliser leur entourage ! ». La FQA encourage à organiser des activités de sensibilisation et à diffuser les photos avec le hashtag #2avrilenbleu.

La Marche de l’autisme (qui prend diverses formes selon les régions : marches scolaires, événement bénéfice, flash mob, etc.) se tiendra la dernière fin de semaine d’avril.

Plus d’information concernant notamment les nombreuses activités régionales sur le site de la Fédération québécoise de l’autisme : Mois de l’autisme 2016

La Fédération québécoise de l’autisme fête en 2016 son 40e anniversaire.

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L’Occitane célèbre la journée de la femme

Comme chaque année, L’Occitane met à l’honneur les femmes burkinabées à l’occasion de la Journée Internationale de la femme, ce dimanche 8 mars 2015.

Depuis plus de trente ans, la marque, à travers la Fondation L’Occitane, agit pour l’émancipation économique de ces femmes en soutenant notamment des programmes d’alphabétisation, de formation et de microcrédit au Burkina Faso.

En partenariat avec l’ONG Entrepreneurs du Monde, la fondation s’est engagée en 2009 dans un projet ambitieux s’articulant autour du soutien financier des femmes pour le développement d’activités génératrices de revenus tout en accompagnant ces burkinabées grâce à des formations socio-économiques pour renforcer leurs capacités entrepreneuriales.

A ce jour, près de 900 femmes ont été alphabétisées au sein des 31 centres ouverts par la formation et plus de 6000 femmes ont bénéficié d’un microcrédit.

Pour continuer cette belle action, la marque a imaginé cette année un Baume Solidaire dont tous les bénéfices sont reversés à des associations soutenant ce projet.

Un baume tout en douceur parfumé à l’abricot et qui renferme 96% de beurre de karité afin d’offrir ses vertus ultra-nourrissantes, hydratantes et protectrices aux lèvres, aux cheveux et au corps.

(Baume Solidaire, L’Occitane. Disponible dans les Boutiques L’Occitane et sur www.loccitane.com. Pot 20g, ppi : 3 €)


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C’est la journée Internationale de l’épilepsie

France Epilepsie

France Epilepsie

En ce lundi 9 février 2015 se déroule la journée Internationale de l’épilepsie. Le slogan retenu cette année est « L’épilepsie, c’est bien plus que des crises !».

Avec plus de 50 millions de personnes atteintes d’épilepsie dans le monde, 600000 personnes en France, et de plus en plus de cas chaque année, l’épilepsie, appelée « maladie honteuse » reste une maladie méconnue du grand public. Malgré des traitements existants pour l’ensemble des malades, environ 200.000 patients (30%) se trouvent dans des situations extrêmement lourdes d’échec thérapeutique, ne trouvant pas de traitements efficaces. La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) peut apporter une réponse efficace pour ces cas précis. C’est dans ce contexte et à la veille de la journée internationale de l’épilepsie qu’Epilepsie France, souhaitait apporter aux Français un éclairage sur la maladie, les idées reçues, et sur les différentes prises en charge.

L’épilepsie, qu’est-ce qu’est ?

« L’épilepsie est une affection chronique du cerveau qui touche toutes les populations du monde. Elle se caractérise par des crises récurrentes se manifestant par de brefs épisodes de tremblements involontaires touchant une partie du corps (crises partielles) ou l’ensemble du corps (crises généralisées). Ces crises résultent de décharges électriques excessives dans un groupe de cellules cérébrales. » (Definition selon l’Organisation Mondiale de la Santé)

L’épilepsie en chiffres

– Plus de 50 millions de personnes souffrent d’épilepsie dans le monde
– Environ 2,4 millions de nouveaux sujets sont signalés chaque année dans le monde.
– 600 000 épileptiques en France, dont la moitié à moins de 20 ans, et dans 75 % des cas, la maladie s’est installée avant 18 ans.
– L’incidence de l’épilepsie se situe autour de 50 nouveaux cas pour 100 000 habitants dans les pays développés (chiffre de l’OMS)
– Plus de 5 % de la population est susceptible de faire un jour une crise

Une Journée de sensibilisation….
…Pour lutter contre les idées reçues, « L’épilepsie, c’est bien plus que des crises ! »

La Journée Européenne de l’Epilepsie vise à sensibiliser le grand public sur la réalité de cette maladie, les traite- ments pour les patients, mais aussi les avancées médicales récentes. Pour les Français, l’épilepsie rime avec : cris, convulsions, bave, perte de connaissance… Pour autant, l’épilepsie ne se réduit pas à ces quelques symptômes. La plupart d’entre eux confondent l’épilepsie avec sa manifestation la plus spectaculaire : la crise, et seulement 20 % savent qu’elle traduit un dysfonctionnement neurologique. L’épilepsie est encore perçue comme l’une des dernières maladies honteuses. A la complexité de cette pathologie s’ajoutent des préjugés qui perturbent la vie des patients et de leurs familles. Ces patients font face à de nombreuses difficultés pour aller travailler, être scolarisé, être accepté socialement ou tout simplement oser sortir de chez soi. Une maladie synonyme d’angoisse pour les malades craignant la survenue d’une crise. N’importe quand. N’importe où. Et au-delà du retentissement physique, la crainte de l’exclusion, l’épilepsie est devenue une véritable maladie sociale qui tend à marginaliser ceux qui en sont victimes, de l’école et jusqu’à la fin de leur vie. Pourtant, les traitements ont progressé et la majorité des patients peut aujourd’hui mener une vie normale.

Une Journée de sensibilisation….
….Pour informer le grand public sur les traitements

« Pour réduire la fréquence et l’intensité des crises, et permettre aux maladies de vivre le mieux possible avec leur maladie, de nombreux traitements médicamenteux existent », rappelle l’association. Si le traitement s’avère efficace, il permettra alors de contrôler les crises et stabiliser la maladie pour 70 % des épilepsies. Mais parfois ces médicaments n’ont pas l’effet escompté : les crises persistent et/ou les effets secondaires deviennent intolérables (léthargie, changement pondéral, état suicidaire ou dépressif, difficultés d’apprentissage, etc…).

« Dans ce cas, il faudra considérer d’autres options. », indique l’association. La chirurgie de l’épilepsie peut s’avérer curative pour des types de crises spécifiques. Cependant, tous les patients ne peuvent être candidats à un traitement chirurgical et le recours à la chirurgie est limité en raison de la nature invasive et irréversible de la chirurgie.

Le régime cétogène est souvent efficace à court ou moyen terme chez les enfants présentant des types de crises spécifiques mais est susceptible d’entraîner des complications gastriques à court terme et des complications cardiovasculaires à long terme. Le régime est mal toléré et peu d’enfants continuent à l’observer après quelques années.

Le régime Atkins modifié est utilisé à la fois chez les adultes et chez les enfants. Il est considéré comme moins restrictif que le régime cétogène tout en présentant des taux d’efficacité similaires.

La chirurgie de l’épilepsiepeut s’avérer curative pour des types de crises spécifiques. Cependant, tous les patients ne peuvent être candidats à un traitement chirurgical et le recours à la chirurgie est limité en raison de la nature invasive et irréversible de la chirurgie.

La stimulation cérébrale profonde (SCP) repose sur la stimulation de certaines zones du cerveau grâce à une électrode placée dans la profondeur du cerveau. Au cours de l’intervention chirurgicale pratiquée pour la pose des électrodes, aucune région du cerveau n’est retirée. Procédure relativement invasive, présentant de graves effets secondaires potentiels, elle peut entraîner des complications à plus long terme, comme la dépression et des problèmes de mémoire. Cette option thérapeutique est en phase expérimentale en France.

« Le patient peut améliorer sa qualité de vie si toutes les pistes thérapeutiques lui sont proposées. Il existe à l’heure actuelle de nombreuses options qui s’avèrent, en fonction des cas, plus ou moins performantes. Par exemple, pour certains cas de patients « pharmacorésistants » ou certaines formes d’épilepsie, la stimulation par le nerf vague peut s’avérer une bonne alternative et améliorer considérablement la qualité de vie du patient ». Leila Ahddar, Présidente d’Epilepsie France

La stimulation du nerf vague : une option thérapeutique innovante qui fait ses preuves

30% des épileptiques chez qui les crises ne sont pas contrôlées par les médicaments ou pour qui les effets secon- daires sont intolérables sont dits « pharmaco – résistants ». Pour ces patients le taux de réussite diminue pour chaque nouveau médicament essayé. La Ligue internationale contre l’Épilepsie estime qu’un patient souffre « d’épilepsie pharmaco – résistante » après au moins deux échecs de traitement bien conduits contre les crises d’épilepsie.

Cette forme d’épilepsie grave résiste à tous traitements médicamenteux. Au plan individuel, cette forme d’épilep- sie constitue un handicap important aux conséquences socio – professionnelles souvent majeures. Les patients pharmaco résistants subissent une charge économique et sociale importante, les crises non contrôlées étant asso- ciées à de nombreux effets préjudiciables.

La thérapie par stimulation du nerf vague (SNV) a été introduite il y a plus de 20 ans et est devenue une option thérapeutique reconnue devant être prise en compte par les médecins et les patients.

Aujourd’hui environ 2 600 patients bénéficient de la SNV depuis ces dix dernières années. Plusieurs études dé- montrent qu’environ 50 % des patients atteignent une réduction de la fréquence de leurs crises de plus de 50 %, une amélioration de leur qualité de vie, ainsi que l’humeur, la cognition et la concentration. Les effets secondaires les plus communs sont l’enrouement, la toux, l’essoufflement et les maux de gorge. Généralement, ces effets secondaires sont directement liés à la stimulation et ils diminuent avec le temps. Les « bons » candidats pour la thérapie sont les patients atteints d’épilepsie pharmaco résistante qui ne peuvent avoir recours à la chirurgie. Les patients qui ont subi un traitement chirurgical, mais qui continuent à subir des crises obtiennent également de bons résultats en matière de réduction des crises grâce à la thérapie par SNV.

Le traitement consiste à implanter un petit dispositif ressemblant à un stimulateur cardiaque dans la poitrine et à le connecter à un mince câble électrique, qui est mis en place pour stimuler le nerf vague gauche au niveau du cou. Outre une stimulation intermittente programmée, les patients disposent également d’un aimant leur permettant de provoquer une stimulation magnétique sur demande, dans le but de stopper ou de diminuer l’intensité des crises et améliorer la phase postcritique.


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Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe 2014

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Le 22 juin 2014 a lieu la 14ème édition de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs organisée par l’Agence de la biomédecine à destination du grand public. Si les Français se déclarent majoritairement favorables au don d’organes, ils sont bien moins nombreux à faire connaître leur position à leurs proches. A l’occasion de cette journée nationale de réflexion, le comédien Gilles Lellouche invite chacun à exprimer sa position à ses proches.

La Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe et de reconnaissance aux donneurs qui a lieu ce dimanche est l’un des principaux temps fort de la communication grand public mis en place par l’Agence de la biomédecine sur ce thème de santé publique. Cette campagne de sensibilisation est réalisée en collaboration avec les centres hospitaliers et les associations de promotion du don d’organes et de tissus.

La France en situation de pénurie

Le prélèvement d’organes n’est possible que dans des conditions rares. L’organe greffé (ou greffon) provient d’une personne décédée en état de mort encéphalique au sein d’un service de réanimation. Ce type de décès est provoqué par l’arrêt définitif du fonctionnement du cerveau, le plus souvent, suite à un accident vasculaire cérébral ou à un traumatisme crânien. Cette situation représente à peine plus de 1 % des décès hospitaliers enregistrés en court séjour, événement rare qui fait du greffon un bien très précieux pour les patients en attente de greffe.

Malgré une mobilisation croissante, la France connaît toujours une situation de pénurie. En 2004, plus de 11 500 personnes ont eu besoin d’une greffe d’organes pour continuer à vivre ou à mieux vivre, seules 3 948 ont pu être greffées et 260 sont décédées faute de greffon. Chaque année, le nombre de personnes inscrites sur la liste d’attente s’accroît et le décalage entre le nombre de nouveaux inscrits (4 940 en 2004) et le nombre de greffes effectivement réalisées s’accentue.

La mobilisation de tous reste donc indispensable. Cette année encore, l’Agence de la biomédecine, qui reprend les missions de l’Etablissement français des Greffes, entend sensibiliser le grand public sur le don d’organes et les greffes.

La campagne de sensibilisation organisée par l’Agence de la biomédecine vise à aider les Français à mieux connaître la greffe et à réaliser que nous sommes tous concernés, à inciter les personnes à faire part de leur position, quelle qu’elle soit, à leurs proches concernant le don d’organes après la mort, et à exprimer la reconnaissance nationale aux donneurs : grâce au geste de solidarité des donneurs, décédés ou vivants, plusieurs milliers de vies sont sauvées chaque année. Elle s’organise autour d’une campagne publicitaire télévisée et radio, des informations sur internet, un site pédagogique, une mise à disposition de documents.

1 Français sur 2 ayant pris position sur le don d’organes la transmet à ses proches

1 Français sur 2 ayant pris position sur le don d’organes la transmet à ses proches, selon un sondage Ipsos. Ne pas communiquer à ses proches son choix sur le don de ses organes, les expose au risque d’une décision difficile, dans un moment de deuil déjà très douloureux. C’est pourquoi, augmenter le taux de transmission de sa position sur le don de ses organes à ses proches est l’enjeu prioritaire des campagnes de communication grand public de l’Agence de la biomédecine.

Être pour ou contre le don d’organes post mortem, est un choix qui nous engage, mais qui engage aussi nos proches. C’est pourquoi il est important de faire connaître sa position à sa famille. Dans le cadre de sa mission d’information auprès du grand public, l’objectif de l’Agence est d’inciter chaque Français(e) à transmettre à ses proches, sa position sur le don d’organes après sa mort, pour in fine soigner des personnes malades en attente d’une greffe.

Le législateur a parié sur la générosité du public et la solidarité, clé de voûte de notre système de protection sociale. Selon la loi, tous les Français sont considérés comme donneurs d’organes potentiels, c’est ce que l’on appelle le consentement présumé. Le refus de donner ses organes s’exprime soit en s’inscrivant sur le Registre national des refus tenu par l’Agence de la biomédecine, soit en en témoignant de son opposition auprès de ses proches.
Pour respecter la volonté de chacun, conformément à la loi, quand une personne décède et que le prélèvement d’organes est possible, l’équipe médicale consulte obligatoirement le Registre national des refus.

Si le nom du défunt n’y figure pas, la loi impose à l’équipe médicale d’interroger la famille pour recueillir une éventuelle opposition au don d’organes exprimée de son vivant par leur proche. Du témoignage des proches, qui a une valeur légale, dépend toute la chaîne du prélèvement et de la greffe.

« Maintenant. C’est le bon moment pour dire à vos proches si vous êtes ou non pour le don d’organes. »

La campagne de la Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe 2014 est résolument centrée sur l’importance de transmettre sa position à ses proches, insistant sur le critère d’immédiateté : Un mot d’ordre simple qui permet également de rappeler que si l’on est pour le don de ses organes après sa mort, il suffit de le dire.

Les outils de communication (affiche et guide d’information) utilisent le registre de la typographie pour signifier la simplicité de l’échange avec ses proches. Ce parti pris visuel permet également d’apparaître fortement dans un environnement saturé en illustration et photographies. Le message est mis en évidence dans la création graphique, en capitalisant sur le mot «MAINTENANT» afin de donner de l’importance au passage à l’acte et en créant de l’urgence : c’est maintenant qu’il faut le dire.Don d'organes

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Journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe

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A l’occasion de la 13ème édition de la journée nationale de réflexion sur le don d’organes et la greffe, et de reconnaissance aux donneurs, l’Agence de la biomédecine invite les français à se mobiliser massivement en faisant connaitre leur position sur le don d’organes à leurs proches afin qu’en cas de décès, ces proches puissent en faire part aux équipes médicales.

La signature de cette journée nationale poursuit cet objectif : « Don d’organes. Vous avez fait votre choix. Dites-le à vos proches. Maintenant. » Elle est organisée en collaboration avec les centres hospitaliers et les associations en faveur de la greffe. Le don d’organes est un geste de solidarité qui sauve des vies chaque année.

En France, le don d’organes se situe sous le régime du consentement présumé (loi de bioéthique) : nous sommes tous présumés donneurs. Néanmoins, si l’on est opposé au don de ses organes, la loi permet de s’inscrire sur le Registre Nationale des Refus ou de préciser sa position à ses proches. Ainsi, lorsqu’un prélèvement d’organes est possible, les équipes hospitalières doivent obligatoirement consulter le Registre Nationale des Refus dans un premier temps. Puis si le nom du défunt n’y figure pas, elles ont le devoir de s’assurer de la non-opposition de ce dernier au don de ses organes auprès de ses proches, même s’il est détenteur d’une carte de donneur.

Il est donc important de transmettre sa position sur le don de ses organes à ses proches, car ce sont eux qui portent la décision du donneur décédé à la connaissance des équipes médicales. Ne pas connaître la position du défunt peut créer un grand désarroi chez les proches car ils doivent choisir à la place du défunt, ce qui les conduit souvent à s’opposer au prélèvement.

En 2012, pour la première fois, le seuil des 5 000 greffes a été franchi, 5 023 greffes d’organes ont été réalisées en France. C’est un résultat très encourageant pour les malades. Cependant, de plus en plus de malades sont inscrits chaque année sur la liste nationale d’attente. Ainsi, en 2012, 17 627 malades ont eu besoin d’une greffe.

Il est possible de sauver davantage de vies en permettant à plus de malades d’être greffés. C’est tout l’enjeu de la transmission de sa décision à ses proches. Car bien que 81% de la population française soit favorable aux dons d’organes, seuls 49% transmettent effectivement leur position à leurs proches, qu’ils soient pour ou contre le don de leurs organes.

Cette journée est aussi dédiée à la reconnaissance aux donneurs pour se souvenir que la greffe est possible grâce à la générosité des donneurs et de leurs proches.

Auteur : Emmanuelle Prada Bordenave, Directrice générale de l’Agence de la biomédecine.

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19 juin 2013 : Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose

Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose le 19 juin 2013.  L’objectif de la Journée mondiale de lutte contre la Drépanocytose est d’informer et de sensibiliser le grand public et les médias sur cette maladie génétique méconnue et récolter des fonds pour soutenir les familles, les enfants drépanocytaires et la recherche. Les dons récoltés permettront de financer la recherche et une partie des missions de l’A.P.I.P.D., Association Pour l’Information et la Prévention de la Drépanocytose.

La drépanocytose est la maladie génétique la plus transmise dans le monde  par des parents qui peuvent être porteurs sains, ignorant ainsi qu’ils risquent de donner naissance à un enfant atteint.

C’est une affection du sang, qui provoque une dégénérescence des globules rouges, source de crises extrêmement douloureuses d’une espérance de vie amoindrie. Issue d’une mutation des gênes pour résister au paludisme, elle est apparue dans des zones telles que l’Afrique, les Antilles, le bassin méditerranéen, l’Amérique du Sud, mais est aujourd’hui répandue sur toute la planète qui compte  plus de 50 millions de personnes touchées, pourtant, bien qu’étant la première maladie génétique au monde, paradoxalement, elle est  la plus mal connue de surcroit, oubliée.

depreaction

Avec  plus 500 000 nouveaux cas par an dans le monde, 20 000 malades et 150 000 porteurs sains avérés en France, c’est un fléau que l’on ne peut aujourd’hui ignorer.

Elle a été découverte il y a 100 ans, identifiée il y a 50 ans, et reconnue par l’Union africaine, l’UNESCO et les Nations-Unies au milieu des années 2000. Le 22 décembre 2008, une résolution de l’ONU la déclare « priorité de santé publique ». Une journée mondiale, le 19 Juin lui a été consacrée.

La drépanocytose est la première maladie génétique en ile de France et aussi la plus dépistée, un dépistage qui reste ciblé aux personnes dites « à risque ».

« Bien qu’étant la maladie génétique la plus fréquente en France, la drépanocytose n’a pas bénéficié de la même attention que d’autres maladies génétiques. Il est temps de mettre fin à cette situation en rétablissant la qualité des soins et les qualités de tous, devant la maladie. » (Allocution en 2009 de madame Roselyne Bachelot, ancienne ministre de la santé).

La première association, l’A.P.I.P.D., a vu le jour en 1988, et mène jusqu’à aujourd’hui un combat sans trêve pour soutenir les malades, la recherche et l’information. L’association  est à l’origine du DREPACTION, une semaine de sensibilisation et d’appel aux dons et à la générosité pour fêter la journée mondiale de la lutte contre la drépanocytose le 19 Juin.

Cette maladie fait désormais partie des quatre priorités de santé publique. Partout dans le monde, les malades, les familles, les anonymes organisent chaque année des manifestations autour de la pathologie, ils œuvrent pour que cette maladie puisse enfin être éradiquée de la surface de la terre. Grâce au succès et à la popularité du Téléthon, la recherche sur les maladies génétiques a énormément progressé.

Des avancées notables ont été obtenues pour une maladie très voisine, la bêta-thalassémie qui a pu être traitée avec succès chez un jeune homme en 2010, ouvrant de grands espoirs quant à la découverte rapide d’un traitement. La drépanocytose est une maladie galopante qui nous concerne tous, elle a été longtemps considérée comme la maladie des « noirs », ce qui est faux,  aussi, le métissage a néanmoins favorisé l’émergence de cette maladie génétique.

DREPACTION 2013 (semaine de sensibilisation à la drépanocytose)

Où ?

Partout en France hexagonale, les DOM –TOM et à travers le monde.

Quand ?

La semaine du 12 au 19 Juin 2012

Pourquoi ?

L’objectif sera d’informer et de sensibiliser le grand public et les médias sur cette maladie génétique méconnue, la Drépanocytose, et récolter des fonds pour soutenir les familles, les enfants drépanocytaires et la recherche. Les dons récoltés permettront de financer la recherche et  une partie des missions de l’association.

Comment ?

Il s’agit de mobiliser pendant une semaine tous les acteurs de lutte contre la drépanocytose dans l’hexagone et dans les DOM-TOM autour des activités et manifestations telles que l’organisation de manifestations sur le plan national, la collecte de fonds à travers des appels à la générosité, l’organisation de conférences-débat, l’appel au don du sang, le receuille de témoignages de malades drépanocytaires.

Plus d’informations : www.apipd.fr / www.jennyhippocrate.fr


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Journée mondiale du donneur de sang 2013: vers 100% de dons volontaires

Journée mondiale du donneur de sang 2013: vers 100% de dons volontaires

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La Journée mondiale du donneur de sang a lieu le vendredi 14 juin 2013. Le thème retenu par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) pour cette année est : « Donner son sang, c’est sauver des vies« .

La Journée mondiale du donneur de sang permet de sensibiliser à la nécessité de disposer de sang et de produits sanguins sécurisés. A l’occasion de la 10e anniversaire de la Journée mondiale du don de sang, l’Organisation mondiale de la Santé exhorte tous les pays du monde à s’approvisionner intégralement en sang auprès de donneurs de sang volontaires.

Cadre mondial d’action: vers 100% de dons volontaires non rénumérés

Ce cadre mondial d’action en vue d’obtenir 100% de dons de sang volontaires a été élaboré conjointement par l’Organisation mondiale de la Santé et la Fédération internationale des Sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge.

Ce cadre a pour objectif de fournir des informations et des éléments d’orientation sur le rôle capital joué par les donneurs de sang volontaires pour assurer la disponibilité d’un approvisionnement stable et suffisant en sang sûr destiné aux transfusions; et proposer une série de stratégies interconnectées et des suggestions pour des mesures concrètes à appliquer aux niveaux national et communautaire afin de développer les programmes de donneurs de sang volontaires avec un engagement et un soutien accrus des pouvoirs publics, des partenaires et autres parties prenantes.

Il est destiné à fournir des indications et un soutien aux pays cherchant à mettre en place des programmes efficaces de donneurs de sang volontaires, à supprimer progressivement les dons de sang familiaux/de remplacement et à éliminer les dons rémunérés.

Son ambition est d’obtenir 100% de dons de sang volontaires non rémunérés dans tous les pays du monde. Elle est basée sur la reconnaissance du fait que les donneurs de sang volontaires non rémunérés constituent le fondement d’un approvisionnement sûr et durable en sang. Sans un système basé sur le don de sang volontaire non rémunéré, en particulier le don de sang volontaire régulier, aucun pays ne peut assurer un approvisionnement suffisant en sang pour l’ensemble des patients nécessitant une transfusion.

Les pays les plus développés ont une longue histoire du don de sang volontaire, mais un certain nombre de pays en développement et en transition ont également atteint ce but. Leurs expériences démontrent que cette ambition peut être réalisée, même lorsque les ressources sont limitées.

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