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Les oméga-3 contre la dépression et l’anxiété ? Analyse financée par l’OMS

Il y a une forte croyance que les gras oméga-3 dits à longue chaîne (ceux qui proviennent des poissons) préviennent et réduisent les symptômes de dépression et d’anxiété, soulignent les auteurs d’une revue systématique de la littérature scientifique sur le sujet, publiée en novembre dans le British Journal of Psychiatry.

Alors que la consommation de compléments d’oméga-3 est largement encouragée pour cette raison, l’analyse montre qu’ils n’apportent pas de bénéfice.

Lee Hooper de l’University of East Anglia et ses collègues ont analysé les résultats de 31 essais randomisés incluant un total de plus de 41 470 participants souffrant ou non de dépression ou d’anxiété. Ils étaient assignés au hasard à consommer plus de gras oméga-3 à longue chaîne (huiles de poisson) ou à maintenir leur consommation habituelle pendant au moins six mois.

L’analyse montre que les compléments avaient peu ou pas d’effet sur la prévention des symptômes de dépression ou d’anxiété.

« Nos recherches précédentes avaient déjà montré que les suppléments d’oméga-3 à longue chaîne, dont les huiles de poisson, ne protègent pas contre les maladies du cœur, les accidents vasculaires cérébraux, le diabète ou le décès », indique le chercheur. (Santé cardiovasculaire : les compléments d’oméga-3 comparés à un placebo dans une grande étude)

« Les études les plus fiables ont toujours montré que les acides gras oméga-3 à longue chaîne avaient peu ou pas d’effet sur la dépression ou l’anxiété, et qu’ils ne devraient pas être encouragés comme traitement. »

« Le poisson gras peut être un aliment très nutritif dans le cadre d’une alimentation équilibrée », souligne Katherine Deane, coauteure. « Mais nous avons constaté qu’il n’y a aucune valeur démontrée chez les personnes qui prennent des compléments d’huile oméga 3 pour la prévention ou le traitement de la dépression et de l’anxiété. »

« Compte tenu des préoccupations environnementales liées à la pêche industrielle et de son impact sur les stocks de poissons et la pollution plastique dans les océans, il semble inutile de continuer à avaler des comprimés d’huile de poisson qui n’apportent aucun bénéfice. »

L’étude a été financée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Pour plus d’informations sur la dépression et sur l’alimentation et la dépression, voyez les liens plus bas.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : University of East Anglia, British Journal of Psychiatry.
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Rougeole : l’OMS s’inquiète de l’épidémie en Europe

Rougeole : l’OMS s’inquiète de l’épidémie en Europe

Le 2 septembre 2019.

Maladie très contagieuse, s’attrapant par contact direct ou par l’air, la rougeole peut entraîner de graves complications. Si un vaccin permet d’éradiquer cette maladie, l’OMS constate une explosion des cas de rougeole en Europe.

Le nombre de cas de rougeole explose en Europe

La rougeole fait partie des maladies infantiles que l’on peut éviter d’attraper grâce à un vaccin, le R.O.R. Bien qu’éradiquée ces dernières années, elle est en train de refaire son apparition dans certains pays européens. Il s’agirait de la Grèce, du Royaume-Uni, de l’Albanie et de la République Tchèque. Selon l’OMS, au cours des six premiers mois de l’année 2019, 37 décès dus à la rougeole ont été enregistrés.

Durant le premier semestre de 2019, l’Organisation mondiale de la santé a recensé 89 994 cas de rougeole survenus dans 48 pays européens. Un chiffre qui a explosé puisqu’il a presque doublé en une année. L’on comptait, en effet, 44 175 cas de rougeole en 2018 à cette même période.

Épidémie de rougeole en France

Face à cette explosion du nombre de cas de rougeole, l’OMS s’inquiète et invite à intensifier la vaccination. Cette maladie virale est en effet très contagieuse et peut entraîner une hospitalisation en raison de complications pouvant conduire au décès du patient.

Actuellement, la France fait face a une épidémie de rougeole. Parmi les 2 381 cas recensés entre le 1er janvier et le 21 août 2019, Santé Public France enregistrait 694 hospitalisations, 167 complications (pneumopathies) et 3 encéphalites dont 2 décès. Pour rappel, le vaccin contre la rougeole sera obligatoire en France à partir de mars 2020.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Vaccination infantile: les deux côtés de la médaille

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Le burn-out, un syndrome lié au travail selon l’OMS

Le burn-out, un syndrome lié au travail selon l’OMS

Mardi 28 mai 2019

Le burn-out, ou épuisement professionnel, a été reconnu par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) comme un phénomène lié au travail et non une maladie en tant que telle. L’OMS avait indiqué lundi 27 mai que le burn-out faisait son entrée dans la nouvelle Classification internationale des maladies (CIM) qui entrera en vigueur en 2022. Toutefois, une correction vient d’être apportée.

La définition du burn-out mise à jour

L’OMS avait indiqué lundi 27 mai que le concept du burn-out entrait pour la première fois dans la Classification internationale des maladies, une base de référence qui permet aux professionnels de santé du monde entier d’échanger des informations et des statistiques sanitaires. Ce mardi 28 mai, un porte-parole a apporté une rectification en indiquant que le burn-out faisait déjà partie de la classification en tant que « facteurs influençant l’état de santé ».  

Le burn-out, déjà inclus dans le CIM, n’est pas décrit comme une maladie ou une condition médicale, mais comme un syndrome qui est la conséquence d’un stress chronique au travail. Trois éléments peuvent décrire le burn-out : le sentiment d’épuisement, une vision négative des autres et du travail, et le sentiment de ne pas pouvoir répondre aux attentes de ses collègues et de ses supérieurs.  

Un concept utilisé uniquement dans le domaine du travail

Le registre de l’OMS a également précisé que le concept du burn-out ne devait être utilisé qu’en relation avec le travail. Il ne peut pas décrire des expériences dans d’autres domaines de la vie courante. 

Ainsi, le burn-out qui désigne un état de fatigue émotionnelle, mentale et physique, fait uniquement référence à un contexte professionnel et peut concerner toutes les professions. Rappelons qu’en France, un salarié sur trois a expérimenté un burn-out au cours de sa carrière. 

Stéphanie Haerts

 

À lire aussi : La santé au travail: rentable pour tous

 

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6 façons de réduire le risque de déclin cognitif et de démence selon les nouvelles recommandations de l’OMS

De nouvelles lignes directrices pour réduire le risque de déclin cognitif et de démence ont été publiées par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) le 14 mai.

« La démence est une maladie qui se caractérise par une détérioration de la fonction cognitive plus importante que celle qui pourrait se produire dans le cadre d’un vieillissement normal », rappelle l’OMS.

« Cette détérioration porte sur la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, l’aptitude à calculer, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. »

Selon ces nouvelles recommandations, il est possible de réduire le risque en :

  1. pratiquant une activité physique régulière ;

  2. ne fumant pas ;

  3. évitant l’usage nocif de l’alcool ;

  4. contrôlant son poids ;

  5. privilégiant une alimentation saine ;

  6. s’efforçant de conserver une bonne tension artérielle ainsi que des taux de cholestérol et de glycémie peu élevés.

« Les données scientifiques rassemblées en vue de l’élaboration de ces lignes directrices confirment ce que nous soupçonnons depuis un certain temps, à savoir que ce qui est bon pour notre cœur l’est aussi pour notre cerveau », a souligné le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS.

« La réduction des facteurs de risque de démence fait partie des domaines d’action inclus dans le Plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017-2025 de l’OMS. Parmi les autres domaines d’action figurent notamment le renforcement des systèmes d’information relatifs à la démence, le diagnostic, le traitement et la prise en charge de la démence, le soutien aux aidants des personnes atteintes de démence et, enfin, la recherche et l’innovation. »

« Le soutien aux aidants de personnes atteintes de démence est une composante essentielle de tout plan national de lutte contre la démence », souligne la Dre Dévora Kestel, directrice du Département Santé mentale de l’OMS. « Les aidants de personnes atteintes de démence sont très souvent des membres de la famille qui doivent procéder à des aménagements considérables de leur vie de famille et de leur vie professionnelle pour pouvoir s’occuper de leurs proches. »

La démence est provoquée par un ensemble de maladies et de lésions qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou la démence vasculaire.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : OMS.
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Les apports en fibres, qui préviennent plusieurs maladies, sont généralement insuffisants (étude initiée par l’OMS)

Une alimentation riche en fibres et en grains entiers est associée à un risque réduit de plusieurs maladies, selon une étude publiée dans

, réalisée à l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) afin de mettre à jour les recommandations portant sur l’apport en glucides.

Andrew Reynolds de l’Université d’Otago (Nouvelle-Zélande) et ses collègues ont réalisé une revue systématique des études sur le sujet et des méta-analyses de 185 études observationnelles incluant près de 135 millions personnes-années et de 58 essais randomisés incluant 4635 participants.

Selon les études observationnelles, les gens qui consomment au moins 25 g à 29 g de fibre ont un risque réduit de 15 à 30 % de mortalité de toutes causes confondues et de mortalité cardiovasculaire comparativement aux gens qui en consomment peu. Ils ont aussi un risque réduit de 16 à 24 % de maladie coronarienne, d’AVC, de diabète de type 2 et de cancer colorectal.

Ce qui représente 13 décès en moins et six cas de maladies coronariennes en moins par 1000 habitants.

Les études randomisées montrent de leur côté qu’une augmentation de la consommation de fibre entraîne une diminution du poids, de la pression artérielle systolique et du cholestérol total.

Pour chaque augmentation de 8 g par jour, le nombre total de décès et l’incidence des maladies coronariennes, du diabète de type 2 et du cancer colorectal diminue de 5 à 27 %. La protection contre les accidents vasculaires cérébraux et le cancer du sein est également augmentée. La consommation de 25 à 29 g par jour est adéquate, mais les données suggèrent qu’un apport plus élevé pourrait offrir une protection encore plus grande.

La plupart des gens dans le monde consomment moins de 20 g de fibres alimentaires par jour, rapporte l’étude.

En 2017, l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) indiquait que la consommation de fibres des Français est nettement en deçà des recommandations : soit, la moitié des 25 à 30 g nécessaires par jour.

Les aliments de grains entiers (pain, riz, pâtes, céréales…), les légumes secs ou légumineuses (pois chiches, lentilles…) ainsi que les fruits et légumes sont riches en fibres.

Un problème avec les aliments ultra-transformés est notamment leur manque de fibres.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : The Lancet (presse release), The Lancet.
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Jeux vidéo : l’addiction reconnue comme maladie par l’OMS

Jeux vidéo : l’addiction reconnue comme maladie par l’OMS

Le 19 juin 2018.

L’addiction aux jeux vidéo est, depuis ce lundi 18 juin, considérée comme une maladie à part entière par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Les personnes qui en souffrent pourront donc bénéficier de soins.

Comment reconnaît-on une personne malade ?

Certaines personnes jouent tellement aux jeux vidéo qu’elles finissent par développer une véritable addiction. Ces comportements pourront désormais être considérées comme des « troubles du jeu vidéo », une maladie qu’on pourra accompagner de la même manière que l’addiction à la cocaïne ou aux jeux d’argent. Mais comment savoir si un joueur est malade ou simplement amateur ? À quel moment le jeu vidéo peut-il devenir dangereux ?

L’OMS a établi un certain nombre de critères qui permettent de dessiner les contours de cette maladie. Il faut que la personne qui joue ait « un comportement lié à la pratique des jeux vidéo ou des jeux numériques, qui se caractérise par une perte de contrôle sur le jeu, une priorité accrue accordée au jeu, au point que celui-ci prenne le pas sur d’autres centres d’intérêt et activités quotidiennes, et par la poursuite ou la pratique croissante du jeu en dépit de répercussions dommageables ».

Une addiction qui peut s’avérer grave

Ce comportement doit être observé sur une durée de 12 mois minimum. En clair, si une personne de votre entourage joue tellement que cela a des incidences sur sa vie sociale ou professionnelle ou si cette pratique met sa santé en danger (si elle dort peu ou saute des repas par exemple), alors elle peut et doit se faire suivre par un médecin. Il existe en effet quelques cas de décès de joueurs qui sont morts d’épuisement car ils ne s’étaient accordé aucune pause.

« Nous ne disons pas que toute habitude de jouer aux jeux vidéo est pathologique », a tenu à préciser le directeur du département de la Santé mentale et des toxicomanies de l’OMS, Shekhar Saxena. Selon lui, seule une « petite minorité » des 2,5 milliards de joueurs dans le monde souffre de cette maladie. Cependant il est important de savoir que certains comportements doivent alerter. 

Marine Rondot

Lisez : L’addiction aux jeux vidéo

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Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Maladie X : l’OMS alerte sur une mystérieuse maladie

Le 14 mars 2018.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de mettre à jour sa liste des maladies pour lesquelles « un effort urgent de recherche et développement » est jugé indispensable. Parmi elles, la « maladie X ».

Savoir anticiper un risque de pandémie

Parmi la liste des maladies qui représentent un véritable danger pour l’avenir, l’OMS a mentionné la « maladie X ». Une mystérieuse affection qui devra faire l’objet d’une action prioritaire de recherche et de développement. Mais de quoi s’agit-il exactement ? En réalité, ce n’est pas une nouvelle maladie mais une manière, pour les autorités sanitaires, de se préparer à un risque épidémique de grande ampleur.

« La maladie X représente le fait qu’une épidémie d’ampleur mondiale pourrait être causée par un agent pathogène qu’on ignore à ce jour être transmissible à l’homme », note l’OMS. Et d’inviter les États à s’y préparer et à lancer des recherches pour réduire au maximum les risques de propagation. Le risque d’une épidémie aussi importante que dévastatrice que la grippe espagnole pourrait en effet bien voir le jour.

Se préparer au pire

Cette grippe avait touché de très nombreux pays en 1918 et avait tué entre 30 et 100 millions de personnes, soit plus que la Première guerre mondiale. Selon l’OMS, il faudrait à tout prix éviter qu’un tel drame se reproduise. « Nous savons que la prochaine grande pandémie sera quelque chose de jamais vu », a averti John-Arme Rottinger, conseiller scientifique à l’OMS, dans les colonnes du quotidien britannique The Telegraph.

Selon l’OMS, 9 maladies peuvent provoquer une urgence de santé publique : la fièvre hémorragique de Crimée-Congo (CCHF) ; le virus Ebola et le virus de Marburg ; la fièvre de Lassa ; le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS-CoV) et le syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS) ; les maladies henipavirales ; la fièvre de la vallée du Rift (RVF) ; et cette fameuse maladie X. 

Marine Rondot

À lire aussi Les pires épidémies que le monde ait connues

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Démence : stades, types, traitement (document de l’OMS)

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a publié, en décembre 2017, un document d’information portant sur la démence.

« La démence est un syndrome, généralement chronique ou évolutif, dans lequel on observe une altération de la fonction cognitive (capacité d’effectuer des opérations de pensée), plus importante que celle que l’on pourrait attendre du vieillissement normal », décrit le document.

« Elle affecte la mémoire, le raisonnement, l’orientation, la compréhension, le calcul, la capacité d’apprentissage, le langage et le jugement. La conscience n’est pas touchée. Une détérioration du contrôle émotionnel, du comportement social ou de la motivation accompagne souvent, et parfois précède, les troubles de la fonction cognitive. »

La démence est causée par un ensemble de maladies et de traumatismes qui affectent le cerveau, comme la maladie d’Alzheimer ou l’accident vasculaire cérébral.

« Elle touche différemment chaque personne atteinte, selon les effets de la maladie et la personnalité d’origine du patient. »

Stades de la démence

  • Stade initial : le stade initial passe souvent inaperçu, la maladie apparaissant graduellement. Les symptômes courants sont notamment :

    • avoir tendance à oublier ;
    • perdre conscience du temps ;
    • se perdre dans des endroits familiers.
  • Stade intermédiaire : à mesure que la démence progresse vers le stade intermédiaire, les signes et les symptômes se précisent et deviennent plus visibles. Le malade peut entre autres :

    • oublier les événements récents et le nom des gens ;
    • se perdre à la maison ;
    • avoir plus de difficulté à communiquer ;
    • nécessiter de l’aide pour les soins d’hygiène personnelle ;
    • présenter des changements de comportement, par exemple errer ou répéter les mêmes questions.
  • Dernier stade : le dernier stade de la démence est caractérisé par une dépendance et une inactivité presque totales. Les troubles de la mémoire sont importants et les signes et symptômes physiques deviennent plus évidents. Les symptômes sont notamment :

    • perdre conscience du temps et du lieu ;
    • avoir de la difficulté à reconnaître les proches et les amis ;
    • nécessiter une aide accrue pour les soins d’hygiène personnelle ;
    • avoir de la difficulté à marcher ;
    • présenter des changements de comportement, le patient pouvant aller jusqu’à l’agression.

Formes communes de démence

La maladie d’Alzheimer est la forme la plus commune et serait à l’origine de 60-70 % des cas. Les autres formes répandues sont notamment la démence vasculaire, la démence à corps de Lewy, et la démence fronto-temporale (dégénérescence des lobes frontaux du cerveau). « Les frontières entre les différentes formes de démence ne sont pas nettes et les formes mixtes sont fréquentes. »

Traitement

« À l’heure actuelle, il n’existe pas de traitement qui permette de guérir de la démence ou d’en modifier l’évolution. (…) Cependant, il est possible de faire beaucoup pour soutenir les personnes atteintes de démence et améliorer leur vie. »

Sur le site de l’OMS : La démence

En mai 2017, l’OMS a adopté un plan mondial d’action de santé publique contre la démence 2017 – 2025.

TEST : Une personne proche souffre-t-elle de démence ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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L’espérance de vie augmente, selon l’OMS

Le 25 mai 2016.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie augmente de façon significative depuis une quinzaine d’année : depuis l’an 2000, l’espérance de vie a en effet augmenté de 5 ans dans le monde.

Le Japon est le pays où on vit le plus longtemps

En moyenne, une petite fille née en 2015 peut espérer vivre 73,8 ans et un petit garçon 69,1 ans. C’est ce que révèle l’OMS, dans un rapport présenté jeudi 19 mai. Une espérance de vie qui a gagné 5 ans en 15 ans. Une telle hausse n’avait jamais été observée de façon si significative depuis les années 60. Dans les années 90, l’épidémie du sida ainsi que la chute de l’URSS, avait porté un coup à l’espérance de vie des Européens notamment.

Le pays où on vit le plus longtemps est le Japon, avec une durée de vie moyenne de 84 ans, hommes et femmes confondus. « Le monde a progressé à grands pas pour réduire les souffrances inutiles et le nombre des décès prématurés dus aux maladies que l’on peut éviter et traiter », a expliqué le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, qui regrette que ces progrès soient encore beaucoup trop inégaux.

En Sierra Leone, on meurt jeune

Selon le rapport de l’OMS, dans les 29 pays les plus développés et à hauts revenus, les nouveau-nés ont une espérance de vie de 80 ans minimum, alors que dans 22 pays d’Afrique subsaharienne, elle n’atteint pas 60 ans. En Sierra Leone, cette espérance de vie est de 50,8 ans en moyenne pour les filles et de 49,3 ans pour les garçons. Soit un écart de plus de 30 ans avec le Japon.

Autre information réjouissante : pour la première fois, la mortalité infantile est passée sous la barre des 6 millions de décès annuels d’enfants de moins de 5 ans, c’est deux fois moins qu’en 1990. Mais là encore, les inégalités demeurent : la mortalité infantile se situe autour de 4 pour 1 000 enfants en France, contre 156 pour 1 000, dans certains pays d’Afrique.

À lire aussi : Comment vivre mieux et plus longtemps ?

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Diabète : l’OMS lance un signal d’alarme à l’échelle mondiale

Le 7/04/16.

Quand l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) tire le signal d’alarme, c’est qu’il y a vraiment un problème. En l’occurence, le problème, c’est la croissance exponentielle du nombre de diabétiques dans le monde.

8,5 % de la population mondiale souffre de diabète

Avec, à l’échelle de la planète, un adulte sur trois en situation de surpoids, et un sur dix obèse, les risques de voir le diabète augmenter proportionnellement étaient évidents. C’est en effet ce que l’OMS constate : 8,5 % de la population mondiale souffre de diabète, essentiellement de type II, celui provoqué par de mauvaises habitudes alimentaires.  En 1980, on comptait 100 millions de diabétiques dans le monde, en 2014, ils étaient plus de 400 millions.

Résultat, l’OMS tire la sonnette d’alarme. Car le diabète tue, et provoque également des maladies induites graves, qui font souffrir les malades pendant des mois et des années, et coûtent cher aux systèmes de santé.

Changer de mode de vie et d’alimentation

« Nous devons repenser notre vie quotidienne afin d’avoir une alimentation saine, d’être actif et d’éviter la prise de poids excessive », a ainsi déclaré le directeur général de l’OMS, le docteur Margaret Chan, à l’occasion de la journée mondiale de la Santé qui est fixée chaque année le 7 avril. L’OMS rappelle au passage que le diabète frappe de plus en plus les pauvres, dans les pays en développement. L’accès récent à des aliments bon marché mais aux piètres qualités nutritionnelles, le manque d’éducation, font que plus de la moitié des diabétiques dans le monde se trouvent désormais en Asie et dans la région Pacifique. 

À noter qu’en France, si le taux de diabétiques traités, rapporté à la population, n’est « que » de 4,7 %, il continue à augmenter d’un peu plus de 2 % en moyenne chaque année. L’augmentation du nombre de diabètes diagnostiqués dépassait 5 % entre 2005 et 2009, il y a donc un réel progrès, mais il reste des efforts à faire… 

À lire aussi : Tout savoir sur les 3 formes de diabète

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