Archives par mot-clé : L’OMS

Virus Zika : l’OMS conseille aux femmes enceintes d’éviter les zones affectées

« Il faut conseiller aux femmes enceintes de ne pas se rendre dans des régions affectées par l’épidémie en cours due au virus Zika. » Jusqu’ici, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) préconisait une simple information des femmes enceintes qui se rendaient dans les régions affectées par

le virus Zika. Mardi 8 mars, elle hausse le ton. Désormais, elle déconseille aux femmes enceintes de se rendre dans ces zones.

L’organisation estime que les dernières recherches sur Zika sont « alarmantes ». Même si le lien entre le virus et la microcéphalie n’a pas été définitivement prouvé, « nous ne devons pas attendre d’avoir une preuve définitive », a déclaré la directrice générale de l’OMS.

De nombreux risques

« La microcéphalie est seulement l’une des anomalies associées avec l’infection Zika durant la grossesse », a-t-elle ajouté. Il existe d’autres risques comme « la mort du fœtus, des retards de croissance et des atteintes au système nerveux central », a-t-elle souligné.

Mardi matin, le CNRS et l’Inserm, deux instituts de recherche français, ont annoncé que le virus pouvait aussi affecter la moelle épinière et déclencher une myélite aiguë, une atteinte sévère des membres susceptible de laisser des séquelles motrices.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Premier cas de myélite aiguë imputable à Zika
Liquidation des centres dentaires Dentexia : quelles solutions pour les patients ?
Essai clinique de Rennes : la molécule testée est bien à l’origine de l’accident
Santé : le glyphosate, pesticide le plus utilisé au monde, jugé dangereux par l’OMS
Maria Sharapova accusée de dopage

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

67 % des moins de 50 ans souffrent d’herpès selon l’OMS

L’herpès de type 1 (HSV-1) toucherait plus de 3,7 milliards de personnes de moins de 50 ans dans le monde, selon des estimations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui viennent d’être publiés dans la revue scientifique Plos One. Plus de la moitié des moins de 50 ans, soit 67 % serait ainsi affecté par cette maladie sexuellement transmissible qui est la plus répandue dans les pays développés.

L'herpès touche 2/3 des moins de 50 ans dans le monde

L’herpès peut être de deux types : l’herpès de type 1 et l’herpès de type 2 dont les différences se situent principalement dans le mode de transmission et la zone de contamination.

Si L’herpès de type 1, une maladie liée au virus herpes Simplex de type 1 (HSV-1),  se manifeste par des poussées de “boutons de fièvre” autour de la bouche et se transmet principalement par contact avec les muqueuses buccales, la salive, les surfaces labiales ou péri-orales, l’herpès de type 2 (HSV-2), se transmet, quant à lui, lors d’une relation sexuelle. La transmission du virus dans ce dernier cas conduit à une infection caractérisée par l’apparition de petites vésicules douloureuses sur les parties génitales. Il toucherait 417 millions de personnes de moins de 50 ans dans le monde,

Les frontières entre les deux catégories d’herpès sont cependant étroites puisque  l’OMS rappelle à juste titre que l’herpès de type 1 peut également causer des infections au niveau génital lors de rapports sexuels oraux. 140 millions de personnes entre 15 et 49 ans seraient ainsi infectées par l’herpès génital à cause du virus de type HSV 1 et ceci principalement sur le continent américain, en Europe et dans le Pacifique occidental.

Le virus de type 1 toucherait en Afrique et dans la région de la Méditerranée orientale 87 % et 75 % des moins de cinquante ans respectivement. En Amérique, 49 % des femmes et 39 % des hommes en dessous de 50 ans seraient affectés par le virus, contre 69 % des femmes et 61 % des hommes en Europe.

La maladie est très contagieuse, et particulièrement pour le cas de l’herpès génital qui peut être asymptomatique, augmentant le risque de transmission de façon importante, raison pour laquelle l’OMS a souhaité alerter sur la nécessité de communiquer à l’égard des jeunes pour les inciter à se faire dépister avant d’avoir le premier rapport sexuel non protégé.

Selon la directrice du département de santé reproductive de l’OMS : ” L’accès à l’éducation et à l’information sur l’herpès et les MST est crucial pour protéger la santé des jeunes avant qu’ils ne deviennent sexuellement actifs”.

Une préoccupation d’autant plus grande qu’aucun traitement ne permet actuellement de guérir de la maladie.Une fois affectée, une personne devra suivre un traitement antiviral, pour limiter les symptômes et éviter les poussées. Les scientifiques cherchent actuellement à développer des vaccins pour prévenir de futurs infections.

Total 0 Votes

Que pensez-vous de cette info ?

Top Actus Santé

Ebola : MSF pointe la lenteur de la réponse de l’OMS face à l’épidémie

Share Button

Ebola, c’est au moins 24 000 personnes infectées, et 10 000 personnes décédées depuis la notification officielle par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) il y a un an. Un bilan qui aurait pu être moins lourd selon Médecins sans frontières qui accuse l’OMS de n’avoir agit que tardivement, ne décrétant un état d’urgence de santé publique mondiale qu’en août 2014, alors que des milliers de personnes étaient déjà mortes.

« Poussés au-delà de nos limites » tel est le titre du rapport publié ce lundi par Médecins Sans Frontières (MSF). Dans ce document qui fait près de 20 pages, MSF fait une analyse critique de la réponse apportée depuis un an à l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Et ses conclusions sont loin d’être positive : selon cette organisation, en effet, l’OMS n’aurait pas agit assez rapidement, et seulement lorsqu’ Ebola est devenue une menace pour la sécurité internationale.

Dans ce rapport, l’organisation médicale internationale retrace la chronologie de son intervention depuis mars 2014 mais également tous les obstacles qui l’ont empêcher d’agir efficacement sur le terrain. Le manque de réponse à ses nombreux appels à l’aide des organisations internationales et des autorités locales a été l’un de ces freins, mais pas seulement…

MSF elle-même fait le bilan de ses propres interventions au Liberia, en Guinée ou encore en Sierra Leone. Sur le terrain, malgré les moyens colossaux déployés par l’ONG, le constat sur le terrain était alarmant. Un camp, celui d’Elwa 3 de Monrovia par exemple avait été fermé pratiquement toute la journée, ne laissant rentrer que les patients venus remplacer les morts pendant la nuit… des choix très difficiles pour les équipes.

Le peu de moyen en traitement pour lutter (soins palliatifs de base), et le peu de personnel face aux nombres de malades infectés dont beaucoup mourraient (1 sur deux) était également très difficile à vivre pour le personnel sur place. Et pour cause : dans les pays les plus touchés, l’aide a mis du temps à arriver, laissant les 1.300 expatriés et 4.000 employés locaux de MSF gérer la crise.

Au plus fort de l’épidémie, alors qu’Ebola gagnait du terrain et s’étendait sur plusieurs zones géographique, le personnel a été poussé « au delà de ses limites ». Ce sont les soignants locaux qui ont alors payé le plus lourd tribu, puisque contraitement aux occidentaux qui étaient renvoyés dans leur pays en cas de contamination. Chez MSF, ce sont ainsi 28 membres qui ont été contaminés, et 14 sont décédés.

L’OMS a réagit aux critiques de MSF, reconnaissant n’avoir pas eu une réponse suffisante mais s’être mobilisée dès le début à tous les niveaux.

Ebola : MSF critique la gestion de l'épidémie par l'OMS

——————

Google+

Commentaires


Top Actus Santé

L’OMS s’excuse: non, les Grecs ne s’inoculent pas volontairement le VIH

Le 26 novembre, l’Organisation mondiale de la santé a publié un communiqué, se confondant en excuse pour avoir annoncé que des Grecs s’inoculaient eux-mêmes le virus du VIH pour bénéficier des aides sociales. En septembre dernier, l’OMS publiait un rapport dans lequel il était écrit (page 112):

«Le taux de VIH et d’utilisation d’héroïne a augmenté de manière significative, environ la moitié des nouvelles infections au VIH est volontaire, afin de permettre aux personnes de recevoir 700€  d’allocations par mois et d’accélérer leur admission dans des programmes où elles peuvent recevoir des drogues de substitution.»

Jusque-là passée inaperçue, cette déclaration est finalement sortie dans les médias le 26 novembre, conduisant l’agence de l’ONU à préciser qu’aucune preuve «ne permettait à ce jour d’assurer que le phénomène d’auto-inoculation du VIH va au-delà de quelques cas». La déclaration viendrait en fait d’une erreur d’édition dans le rapport et pour laquelle l’OMS a présenté ses études. 

À lire aussi sur Slate.fr

Lutte contre le sida: le VIH s’adapte, le vaccin s’éloigne
Sida: un bébé «guéri» du VIH
Comment décide-t-on du nom des virus?


A votre santé! – Slate.fr