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L'air le plus pur au monde se trouve en Tasmanie

L'air le plus pur au monde se trouve en Tasmanie

Le lundi 18 mars 2019.

On a trouvé l’endroit où l’air est le plus pur au monde. Il se situe en Australie.

En Australie se trouve l’air le plus pur au monde

Fumée de pots d’échappement, émission de gaz divers… L’air que nous respirons est souvent très pollué. Il existe pourtant sur notre planète un endroit où l’air est pur. Ce lieu est à des milliers de kilomètres de la France et se situe en Tasmanie, en Australie. Plus précisément, cet air sans aucune trace de pollution a été relevé à la station de mesure de la péninsule du Cap Grim installée depuis plus de 40 ans.

C’est un décor de carte postale. Immenses étendues d’herbe balayées par le vent et eaux claires constituent ce paysage resté sauvage. Un endroit isolé et préservé de la pollution puisque le vent qui souffle sur Cape Grim arrive de l’Antarctique et de l’océan, sans passer par une masse continentale significative.

Un air pur vendu en bouteille ?

Pour Sam Cleland, responsable de la station de mesure de taux de pollution, « On constate que durant les 2.000 dernières années, les niveaux de CO2 en particulier sont restés à des niveaux plutôt stables » rapportent nos confrères de France InfoUn air très pur qualifié « le plus propre du monde » que vous ne risquez pas de respirer si vous ne vous déplacez pas jusqu’en Tasmanie. À moins qu’il soit vendu en bouteille. Une solution qui a déjà été envisagée !

Selon l’OMS « 1,3 million de personnes – plus de la moitié dans les pays en développement – meurent chaque année en raison de la pollution de l’air des villes ». Un air pollué favorise des maladies telles que le cancer du poumon, les cardiopathies, des problèmes respiratoires.

Perrine Deurot-Bien

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Le fœtus directement touché par la pollution de l'air

Le fœtus directement touché par la pollution de l'air

Le 21 septembre 2018.

On parle de plus en plus de l’impact de la pollution de l’air et des particules fines en particulier, sur les enfants à naître. Dernière découverte en date : les particules fines peuvent franchir la barrière placentaire.

Les particules fines contaminent le fœtus

Une étude récente présentée le 16 septembre 2018 à l’occasion du Congrès européen de pneumologie qui se tenait à Paris, vient de démontrer les effets nocifs de la pollution de l’air sur les enfants à naître. Les femmes enceintes vivant dans des villes où le taux de particules fines dans l’air est élevé, exposent malgré elles leur bébé à naître à cette même pollution atmosphérique

Comment ça marche ? Les chercheurs ont montré que les particules fines issues de la pollution présente dans l’air (automobiles, industrie, chauffage, etc.) parvenaient à dépasser la barrière pulmonaire des mères, passaient dans le sang et parvenaient ainsi jusqu’au placenta. Sur plusieurs placentas étudiés, donnés par des femmes londoniennes à la Science, les chercheurs ont découvert des petites taches noires dans 60 cellules sur les 3.500 cellules observées.

Les conséquences sur le bébé

Les chercheurs tentent de comprendre les conséquences possibles sur les enfants à naître. On décèle de nombreuses naissances prématurées dans les villes les plus polluées du monde, situées essentiellement dans les zones en développement. Naître plusieurs semaines avant le terme signifie aussi souvent petits poids de naissance et, avec lui, des retards de formation de certains organes.

« Un fœtus exposé pendant son développement s’adaptera en privilégiant la croissance du cerveau au détriment d’autres organes, tels que les reins ou le foie », précise Marie-Aline Charles, épidémiologiste à l’Inserm. Cela pourrait expliquer l’augmentation de maladies chroniques comme le diabète, l’hypertension artérielle ou encore l’obésité.

Maylis Choné

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