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Et si j'achète mes prothèses auditives à l'étranger ?

Les prothèses auditives achetées à l?étranger peuvent être remboursées

Sur 6 millions de malentendant en France, seuls 1,5 millions sont équipés de prothèses auditives. La raison ? Les tarifs exorbitants souvent pratiqués en France et un restant à charges après remboursement plutôt élevé pour les Français. Mais il existe une autre solution pour payer moins cher ses prothèses auditives

Les prothèses auditives achetées à l’étranger peuvent être remboursées

A 1 550 euros en moyenne par oreille, l’équipement auditif reste un véritable investissement pour les Français. Or, si l’Assurance Maladie et la mutuelle santé peuvent prendre en charge ces dispositifs de soins, le restant à charge reste très élevé pour les Français, environ 1 100 euros par oreille.

Heureusement, le ministère de la Santé confirme qu’il est tout à fait possible d’acheter ces dispositifs médicaux en dehors de la France. De quoi faire jouer la concurrence ! Et bien sûr, ces achats à l’étranger sont également couverts par la Sécu et par la complémentaire santé. En revanche, pour être remboursées, les prothèses auditives étrangères doivent :

  • Avoir le marquage CE
  • Répondre aux conditions de la liste des produits et prestations remboursables

L’Autorité de la concurrence s’intéresse au marché de l’audioprothèse

Justement parce que les tarifs de l’audioprothèse sont très élevés, l’Autorité de la concurrence a indiqué qu’elle se penchait sur le marché, constitué de 6 fabricants à l’échelle mondiale.

Selon elle, les tarifs résultent d’une concurrence défaillante (problème du numerus clausus, marges trop élevées, manque d’information des consommateurs, etc.). En d’autres termes, l’Autorité de la concurrence soupçonne les fabricants de s’entendre sur les prix, une pratique sanctionnable. 

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Médicaments : attention aux achats à l'étranger

A l’occasion de vacances d’été, une campagne de sensibilisation sur la consommation de médicaments à l’étranger vient d’être lancée par l’Institut de recherche anti-contrefaçon de médicaments (IRACM), l’Institut national de la propriété industrielle (INPI), l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF), et l’Ordre national des pharmaciens et le Comité national anti-contrefaçon (CNAC).

20 conseils pour consommer les médicaments en vacances

  • Avant le voyage

#1 Consulter son médecin ou son pharmacien : votre état de santé vous permet-il de voyager dans telle ou telle partie du monde ?

#2 Quelles formalités d’importation de médicament selon la destination ? Certaines destinations exigent la possession du carnet de santé

#3 Quelles sont les règles de transport de médicaments selon les compagnies aériennes ?

#4 Penser à prendre les médicaments en quantité suffisante pour la  totalité du voyage.

#5 Pour les longs séjours, se renseigner sur l’éventuelle procédure dérogatoire pour l’autorisation de quantité nécessaire pour la durée totale du séjour

#6 Prendre plus de médicaments que nécessaire

#7 Conserver avec soi une ordonnance rédigée en « Dénomination commune internationale »

#8 Se munir de son ordonnance (en double !)

#9 En cas de décalage horaire, se renseigner sur les intervalles entre les prises de médicaments

  • A l’embarquement et pendant le vol

#10 Conserver une partie des médicaments en cabine

#11 Déclarer ses médicaments

#12 Conserver les médicaments dans l’emballage d’origine

  • Durant le séjour

#13 Se déplacer avec les médicaments nécessaires

#14 Conserver correctement les médicaments en suivant la notice

  • Acheter des médicaments à l’étranger

#15 Ne pas acheter de médicament sans avoir consulté un professionnel de santé

#16 Quel que soit la destination, il y a de la contrefaçon

#17 Contacter l’ambassade de son pays pour connaitre la liste des pharmacies officielles

#18 Justement, acheter seulement des médicaments auprès de revendeurs officiels

#19 Vérifier le conditionnement des médicaments

#20 En cas d’effets indésirables, d’effets secondaires, informer rapidement son médecin ou son pharmacien, lui montrer les médicaments suspectés d’être des contrefaçons

Attention aux faux médicaments

L’institut international de recherche anti-contrefaçon de médicament (IRACM) rappelle dans cette brochure la définition d’un faux médicament. Et pour bien ancrer dans la tête des Français la définition, l’institut n’hésite pas à ponctuer cette définition par trois mots principaux : illusion, danger et escroquerie.

Illusion car un faux médicament prend l’apparence d’un vrai…mais juste l’apparence et non l’efficacité, soit parce qu’il comporte les bons ingrédients mais en quantité insuffisante, soit carrément les mauvais.

Danger car au mieux un faux médicament est dans le meilleur des cas inefficace, dans le pire mortel. Une médicament contrefait est surtout fabrique sans encadrement sanitaire et ne soigne pas convenablement, ce qui le rend par conséquent dangereux.

Escroquerie car un faut médicament fait croire au patient qu’il se soigne alors que c’est faux.

Un mot d’ordre : le médicament n’est pas un produit comme les autres, il convient toujours d’être accompagné par un professionnel de santé avant d’en consommer.