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Jumeaux : pourquoi privilégier l’accouchement par voie basse

Jumeaux : pourquoi privilégier l’accouchement par voie basse

Le 7 juin 2017.

En cas de grossesse gémellaires, il serait préférable d’accoucher, dans la mesure du possible, par voie basse. C’est en tout cas ce que préconisent des chercheurs de l’Inserm, de l’université Paris-Descartes et de l’AP-HP.

Plus de complications à la suite d’une césarienne

Quand on est enceinte de jumeaux, on craint toujours de devoir accoucher par césarienne. Pourtant, selon des chercheurs français de l’Inserm, de l’université Paris-Descartes et de l’AP-HP, l’accouchement par voie basse serait beaucoup moins dangereux pour les bébés. Alors que certains médecins préconisent de planifier une césarienne pour éviter les complications, il faudrait tout tenter pour que la mère accouche naturellement.

Au lieu de les diminuer, les césariennes augmenteraient significativement les complications pour l’enfant, notamment si l’accouchement a lieu entre la 32e et la 37e semaine de grossesse, avancent les chercheurs dans une étude publiée dans la revue Obstetrics and Gynecology. Pour parvenir à cette conclusion, ils ont suivi plus de 8 800 femmes enceintes de jumeaux, entre février 2014 et mars 2015.

Un accouchement qui renforce le système immunitaire de l’enfant

En fonction de leurs accouchements, les risques de mortalité des enfants n’étaient pas les mêmes : le taux de mortalité d’au moins un des deux enfants s’élevait à 5,2 % chez les femmes à qui on avait planifié une césarienne, contre seulement 2,2 % pour les accouchements par voie basse, même si 20 % de ces accouchements finissaient par une césarienne.

Selon les auteurs de ces travaux, il faut tenter d’accoucher par voie basse quoiqu’il arrive. L’accouchement par voie naturelle évite « les complications opératoires et psychologiques associées à la césarienne », expliquent-ils, et « pourrait être, grâce au contact qui s’établit à ce moment-là entre le fœtus et les bactéries du vagin de la mère, le déclencheur de nombreux mécanismes immunitaires protecteurs, importants pour la santé et le développement de l’enfant à long terme ». Une analyse plutôt intéressante.

À lire aussi : Que se passe-t-il réellement pendant l’accouchement ? 

Marine Rondot

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’orgasme pendant l’accouchement existe bien

Trois femmes sur mille éprouveraient du plaisir physique, voire un orgasme, en donnant naissance, selon une étude française.

L’information devrait étonner l’immense majorité des femmes, pour qui accoucher est plutôt associé à la souffrance. Mais selon une étude parue dans la revue Sexologie, trois femmes sur mille éprouveraient du plaisir physique, voire un orgasme, en donnant naissance, selon des sages-femmes.

Jusqu’à maintenant les témoignages étaient plutôt anecdotiques mais le psychologue clinicien et sexologue Thierry Postel a voulu en avoir le cœur net. Il a adressé un questionnaire à 956 sages-femmes. Une sur dix lui a répondu. Les résultats viennent d’être publiés dans l’édition avancée en ligne de Sexologie et «l’analyse des grilles de réponse a permis d’établir que la jouissance obstétricale existe», écrit Thierry Postel. «Elle a été déclarée par la mère dans plus de 0,3% des accouchements», précise-t-il. Du moins sur l’échantillon de l’étude qui «portait sur près de 206.000 accouchements assistés ou suivis» puisque «dans 868 cas, la sage-femme a pensé avec certitude être témoin d’une manifestation de plaisir physique durant l’accouchement, sans en avoir la confirmation par une confidence de la parturiente».

Un plaisir difficile à avouer lorsqu’il se produit? De fait, seulement neuf femmes ont affirmé avoir vécu l’expérience et accepté de témoigner une fois contactées par les sages-femmes. Pourtant l’enquête a montré que «85% des sages-femmes interrogées savaient qu’il était possible de jouir en accouchant», précise l’auteur, qui ajoute que 99% des cas ont été décelés par 50% d’entre elles, et que 31% n’ont jamais relevé de cas. Quand il était constaté par les sages-femmes, le plaisir physique semblait particulièrement intense puisque coté 7,8 sur une échelle allant jusque 10. À noter que «parmi les neuf témoignages directs de mères, le plaisir obstétrical a été ressenti sept fois sans anesthésie péridurale et deux fois sous anesthésie péridurale (…)

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