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La pollution de l’air augmente le risque d’hypertension

La pollution de l'air augmente le risque d'hypertension

Le 11 juillet 2019

Selon une étude parue dans la revue Journal of Public Health, la pollution de l’air augmenterait le risque d’hypertension. 

Un effet néfaste sur la santé 

Les chercheurs de l’Université lituanienne des sciences médicales et de l’universite Vytautas Magnus, ont établi un lien entre la pollution de l’air associée à la vie en appartement et la hausse de la tension artérielle. 

Ils ont étudié 1.354 participants vivant dans la deuxième plus grande ville de Lituanie, à Kaunas qui compte une population de 280.000 habitants. Ils ont mesuré l’exposition des personnes aux dioxyde d’azote et aux particules en suspension PM10 et PM2,5. Ces microparticules ne sont pas visibles à l’oeil nu et sont environ 8 fois plus petites que l’épaisseur d’un cheveu. Toutefois, elles pénètrent dans le système respiratoire et peuvent se loger dans les alvéoles. 

Un risque plus élevé d’hypertension

L’équipe de chercheurs a étudié le lien entre une exposition à long terme à la pollution de l’air et l’augmentation de la tension artérielle. Les résultats montrent que des niveaux de pollution de l’air supérieurs à la médiane augmentent le risque d’hypertension, uniquement pour les personnes habitant dans des immeubles. De même, vivre près d’un important trafic routier peut accroître l’hypertension mais aussi le taux de triglycérides.

Les scientifiques ont noté le phénomène inverse pour les personnes vivant à proximité d’espaces verts. Pour eux, il est essentiel de promouvoir le développement des espaces verts. Les arbres peuvent retenir jusqu’à 5,4 tonnes de CO2 par an. La pollution est également responsable d’autres problèmes de santé tels que l’asthme, les troubles de l’anxiété, la dépression, les AVC ou les migraines. Ainsi, pour améliorer la santé des citadins, la solution serait de multiplier la présence de végétation en milieu urbain. 

Stéphanie Haerts

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Pollution de l’air : la justice donne raison à une mère et sa fille en reconnaissant une faute de l’Etat mais… (France)

Il s’agit d’une première en France : un jugement rendu le 25 juin par le tribunal administratif de Montreuil (Seine-Saint-Denis) a donné raison à une mère et sa fille qui avaient assigné l’Etat pour « carence fautive ».

Les juges ont reconnu « la responsabilité de l’Etat » pour « carence » dans sa mise en œuvre du « plan de protection de l’atmosphère » en Ile-de-France.

Farida, 52 ans, et sa fille, 16 ans, vivaient à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis), près du périphérique. « Elles souffraient de problèmes respiratoires, bronchites à répétition, crises d’asthme, “accentués” lors des pics de pollution, rapporte Le Figaro. Il y a deux ans, elles ont déménagé à Orléans et leur état de santé s’est considérablement amélioré ».

Le tribunal estime que « l’Etat a commis une faute du fait de l’insuffisance des mesures prises pour remédier au dépassement, entre 2012 et 2016, dans la région Ile-de-France, des valeurs limites de concentration de certains gaz polluants ».

« Pour les victimes de la pollution, c’est une décision qui fera date », s’est félicité auprès du Figaro l’avocat des deux femmes, François Lafforgue.

Le Monde explique :

« La France est en infraction avec le droit européen pour ces violations répétées des normes sur la qualité de l’air. Depuis près de dix ans, elle fait l’objet de mises en demeure et autres avis motivés de la Commission européenne pour les particules fines (PM10) et le dioxyde d’azote (NO2). Au point que Bruxelles l’a renvoyée devant la Cour de justice de l’Union européenne en 2018. Au point également que, en juillet 2017, le Conseil d’Etat enjoigne au gouvernement de prendre des mesures rapides pour mettre fin à ces dépassements. Deux ans plus tard, les limites ne sont toujours pas respectées dans une dizaine d’agglomérations françaises, dont l’Ile-de-France. »

Le tribunal a toutefois estimé que le lien de causalité entre les problèmes médicaux et la pollution n’était pas suffisamment démontré et n’a donc pas retenu la demande d’indemnisation de 160 000 euros.

Selon les informations du Monde, « 39 autres dossiers similaires à celui de Farida sont en cours d’instruction dans divers tribunaux à Lyon, Lille ou Grenoble. Trois audiences sont déjà programmées devant le tribunal administratif de Paris, le 27 juin, dont celle de Clotilde Nonnez. Cette professeure de yoga parisienne avait été la première à attaquer l’Etat, en juin 2017, épuisée par les crises respiratoires à répétition. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Figaro.
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Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Pollution de l’air : les 10 villes françaises les plus touchées

Le 24 avril 2019

Si l’alerte à la pollution de l’air aux particules fines, causée notamment par le beau temps et la hausse des températures des derniers jours, a été levée le 23 avril dernier, la qualité de l’air en France reste préoccupante. Voici le top 10 des villes les plus polluées en France en 2018.

La pollution de l’air aux particules fines à l’origine de graves infections

Les particules fines, en suspension dans l’air ambiant, d’un diamètre inférieur à 2,5 microns, ont la particularité de s’infiltrer profondément dans les poumons, jusque dans les alvéoles. Lorsqu’elles sont très concentrées, notamment lors des pics de pollutions, elles sont à l’origine d’infections respiratoires pouvant être graves. Elles auraient été responsables en 2017 de 48.000 décès en France, selon les derniers chiffres officiels du ministère de la Transition écologique et solidaire, rapportés par nos confrères de BFMTV.

À l’origine de ces particules fines, les émissions liées aux gaz d’échappement mais aussi le chauffage par combustion notamment ou encore les rejets de l’industrie, qui explosent lorsque certaines conditions climatiques sont réunies, comme, par exemple, lors des journées de soleil et de chaleur de ces derniers jours. Si le ministère de la Transition écologique et solidaire établit à 40 microgrammes par mètre cube (μg/m3) en moyenne annuelle le seuil de particules fines qu’il est recommandé de respecter, l’Union européenne le fixe à 20 μg/m3 et l’OMS, à 10 μg/m3.

Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris sont les villes françaises dont l’air est le plus pollué

Il faut dire que si la qualité de l’air s’est améliorée depuis 2000, la France dépasse encore les normes réglementaires de qualité de l’air pour au moins un polluant : elle aurait d’ailleurs « reçu plusieurs avertissements de la Commission européenne pour le non-respect des normes réglementaires de qualité de l’air pour la protection de la santé humaine » peut-on lire dans le rapport du Commissariat général au développement durable.

Un rapport de AirVisual, également rapporté par les journalistes de BFMTV, établit le classement des villes dont l’air est le plus pollué, par continent et par pays. Selon leur classement, Saint-Denis, Saint-Mandé et Paris arrivent en tête des villes françaises dont l’air est le plus pollué par les particules fines, avec respectivement 17,6 μg/m3, 16,2 μg/m3 et 15,6 μg/m3. Suivent Valencienes, Douai, Roubaix, puis Salaise-sur-Sanne, Srasbourg, Lille et enfin Saint-Quentin.

Aurélie Giraud

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La pollution de l’air en France a des conséquences majeures sur la santé des enfants

La pollution de l’air en France a des conséquences majeures sur la santé des enfants, rapporte Jocelyne Just, pneumologue et cheffe du service d’allergologie pédiatrique à l’hôpital Armand-Trousseau à Paris, dans une interview accordée au journal Le Monde.

« Plus ils sont exposés jeunes, plus les conséquences seront importantes ».

« Ce que nous constatons, au niveau de la région parisienne, ce sont des asthmes de plus en plus sévères et qui surviennent de plus en plus tôt. Au niveau national, les allergies respiratoires ont explosé. On estime aujourd’hui que 10 % de la population est asthmatique et 30 % sujette à des rhinites allergiques. Et elles s’accompagnent d’une hausse des allergies alimentaires. Si bien qu’aujourd’hui, il n’est pas rare que des enfants cumulent asthme, allergie respiratoire, alimentaire voire cutanée. »

« Outre l’asthme et les allergies respiratoires, la pollution de l’air va avoir des répercussions sur la croissance pulmonaire qui peut être altérée et peut entraîner des dysfonctionnements immunitaires. Elle augmente le risque d’avoir des maladies pulmonaires plus tard et des pathologies vasculaires aiguës comme les AVC ou les infarctus. Des études ont aussi établi un lien avec des pathologies neurologiques comme l’autisme. »

« Plus vous vivez proche d’un axe routier important (ce n’est pas la même chose d’être à 100 mètres ou à 300 mètres), plus ce risque augmente. »

Article complet dans Le Monde : La pollution de l’air a des conséquences majeures sur la santé des enfants.

Pour plus d’informations sur la pollution et la santé, voyez les liens plus bas.

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Pollution de l’air : elle tue deux fois plus que prévu, surtout en Europe

Pollution de l’air : elle tue deux fois plus que prévu, surtout en Europe

Le 13 mars 2019.

Selon une récente étude, la pollution de l’air serait deux fois plus meurtrière qu’on ne le pensait, avec 8,8 millions de morts dans le monde et près de 800.000 rien qu’en Europe. 

La pollution de l’air spécialement présente en Europe

Une étude publiée le 12 mars dernier dans la revue anglaise European Heart Journal double les prévisions du nombre de victimes de la pollution de l’air : « la mortalité imputable à la pollution atmosphérique correspond à un taux de mortalité moyen mondial par habitant de 120 / an pour 100.000 habitants. En Europe, le taux par habitant dépasse la moyenne mondiale avec 133 / an pour 100.000 et 129 / an pour 100.000 dans l’UE » précisent les auteurs.

Selon les chercheurs, la pollution de l’air aurait tué en Europe 790.000 personnes en 2015, dont 659.000 dans les 28 états de l’Union européenne (UE), ce qui est nettement supérieur à l’estimation de l’Agence européenne de l’environnement (AEE). Elle a en effet estimé qu’en 2015, la pollution de l’air était responsable de 518.000 décès prématurés dans 41 pays d’Europe, et 480.000 dans l’UE. « La pollution atmosphérique réduit l’espérance de vie moyenne en Europe d’environ 2,2 ans », ajoutent les auteurs de l’étude.

La pollution de l’air tue plus que le tabac

Pourquoi de tels chiffres pour l’Europe ? Pour les chercheurs, « cela s’explique par la combinaison d’une piètre qualité de l’air et d’une forte densité de population, qui aboutit à une exposition parmi les plus élevées du monde ». Selon l’étude, la pollution atmosphérique présente « un risque majeur pour la santé, entraînant une mortalité respiratoire et cardiovasculaire ».

« L’OMS estime que le taux de mortalité excédentaire dû au tabagisme est de 7,2 millions par an ; par conséquent, la pollution atmosphérique est désormais considérée comme le facteur de risque le plus important » notent les auteurs de l’étude. Or, « On peut éviter de fumer, mais on ne peut pas éviter d’être soumis à un air pollué » ajoutent-ils.

Aurélie Giraud

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Comment la pollution de l’air fait baisser notre quotient intellectuel

Comment la pollution de l’air fait baisser notre quotient intellectuel

Le 3 septembre 2018.

La pollution de l’air fait chaque année des millions de morts. Et avant cela, elle serait responsable d’une baisse importante des capacités intellectuelles des populations qui y sont fortement exposées.

Des chercheurs découvrent des liens entre pics de pollution et baisse du QI

Les dizaines d’études menées sur les effets de la pollution de l’air sur l’organisme n’en finissent pas d’alerter sur l’urgence de mettre en place des moyens efficaces pour lutter contre ce fléau. Reconnue responsable de l’apparition de cancers ou encore de maladies cardiovasculaires, la pollution atmosphérique pourrait également provoquer une baisse importante du quotient intellectuel (QI) des personnes qui vivent dans un environnement très pollué.

C’est à cette conclusion que sont parvenus des chercheurs chinois, dont l’étude a été publiée récemment dans la revue PNAS. Entre 2010 et 2014, ils ont observé les performances intellectuelles de 20.000 personnes exposées régulièrement au dioxyde d’azote et au dioxyde de soufre. Ils ont ensuite comparé ces premières données aux différents pics de pollution observés dans les villes dans lesquelles ils vivaient.

Des millions de personnes meurent chaque année de la pollution

En recoupant ces informations, les chercheurs ont observé que chaque pic de pollution provoquait une baisse du quotient intellectuel des participants qui en avaient été victimes. Selon l’un des auteurs de cette étude, interrogé par The Guardian, pour une population donnée, fortement soumise à la pollution, la perte de quotient intellectuel correspondrait même à « plusieurs années d’éducation ».

Selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2016, on estimait à 91% la part de la population mondiale vivant dans des endroits où les lignes directrices de l’OMS relatives à la qualité de l’air n’étaient pas respectées. Cette même année, on estimait à 4,2 millions le nombre de décès prématurés provoqués par la pollution de l’air extérieur.

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Mobilité et qualité de l’air : Paris à la traîne des capitales européennes selon un classement de Greenpeace

Greenpeace a présenté, le 22 mai, son classement de la mobilité et de la qualité de l’air dans 13 grandes villes européennes.

Paris se classe globalement 7e sur 13 et 12e pour la qualité de l’air, en cohérence avec le renvoi de la France et de 12 de ses grandes villes devant la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect des normes de qualité de l’air la semaine dernière.

Copenhague et Amsterdam, 1re et 2e du classement, « ont mis les besoins des piétons et des cyclistes au centre de leur planification urbaine, au profit de la qualité de l’air et de la sécurité ».

« A Paris, seuls 3 % des déplacements sont effectués en vélo, une proportion qui atteint 29 % à Copenhague et même 32 % à Amsterdam. Paris est plutôt positionnée en queue de peloton pour la sécurité de ses cyclistes. Des villes comme Amsterdam ou Copenhague montrent bien que sécurité et utilisation du vélo vont de pair : pour développer l’usage du vélo, il faut notamment des infrastructures cyclables sécurisées, séparées et respectées. »

La pollution de l’air est la 3e cause de mortalité en France, derrière le tabac et l’alcool, étant responsable de 48 000 décès prématurés par an, selon une étude de Santé Publique France publiée en 2016, rappelle l’ONG.

« L’omniprésence de la voiture dans les villes françaises est en grande partie responsable de cette catastrophe sanitaire. Le secteur des transports, plus gros émetteur de gaz à effet de serre en France, joue également un rôle majeur dans le changement climatique. »

L’étude réalisée par l’Institut allemand Wuppertal combine 21 indicateurs pour comparer 12 capitales et une grande ville, dans 13 pays européens. Les indicateurs sont regroupés en cinq catégories : transports publics, sécurité des cyclistes et des piétons, mobilités actives, qualité de l’air, restrictions à l’usage de la voiture et incitations aux mobilités durables.

« C’est la santé des habitants de nos villes, en particulier des plus jeunes et des plus vulnérables, qui est en jeu ! Sans des décisions courageuses et des mesures fortes pour réduire la place des voitures en ville, la pollution de l’air continuera à rendre nos villes irrespirables », estime Sarah Fayolle.

Classement des 13 villes :

  1. Copenhague
  2. Amsterdam
  3. Oslo
  4. Zurich
  5. Vienne
  6. Madrid
  7. Paris
  8. Bruxelles
  9. Budapest
  10. Berlin
  11. Londres
  12. Moscou
  13. Rome

Marcher ou pédaler pour se rendre au travail favoriserait le bien-être psychologique

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Psychomédia avec source : Greenpeace.
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Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur

Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur

Le 19 décembre 2016.

Paris, mais aussi Lyon ou Grenoble ont connu plusieurs pics de pollution ces derniers jours. Certains ont le réflexe de se calfeutrer chez eux dans ces cas-là, mais est-ce une bonne idée ?

Des intérieurs plus pollués que dehors

L’absence de pluie et de vent ces dernières semaines a rendu l’air irrespirable dans certaines villes. Face à ces pics de pollution, certains d’entre nous ont eu le réflexe de s’enfermer chez eux. Un réflexe malheureux, selon un certain nombre de spécialistes. Car si votre intérieur n’est pas bien aéré, il ne sera pas plus sain que votre habitacle de voiture. Il pourra même être 5 à 10 fois plus pollué que le nuage de pollution qui surplombe nos villes.

« L’air intérieur est souvent trop peu renouvelé, le CO2 et l’humidité s’y accumulent si on n’aère pas », explique Pierre Guitton, fondateur de Teqoya, expert en qualité de l’air. « Il est donc important de continuer d’aérer, par exemple en ouvrant les fenêtres deux fois par jour. » Pour aérer sa maison, il est cependant recommandé d’éviter les heures les plus polluées. Ouvrez donc vos fenêtres tôt le matin ou en début de nuit.

30 % de la pollution extérieure dans nos intérieurs

Les acariens se multiplient en effet dans des intérieurs confinés et surchauffés. Ajoutez à cela l’humidité et la pollution intérieure est à son comble. Après la douche du matin, il est donc important d’aérer pour éviter les moisissures qui sont des allergènes connus. « Les chiffres sont clairs : on retrouve à l’intérieur environ 30 % de la pollution extérieure », ajoute Pierre Guitton.

Si l’on ajoute à ce cocktail les résidus de gaz chimiques issus des meubles, de peintures et de produits ménagers, l’air de nos intérieur peu devenir toxique, sans même que nous nous en apercevions. « Se calfeutrer chez soi n’est donc pas à préconiser, sauf chez les personnes en situation pathologique particulière », complète pneumologue Jean-Philippe Santoni, dans les colonnes de Libération. Une seule solution : l’aération !

Pour en savoir plus : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

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La pollution de l’air fait 3 millions de morts chaque année dans le monde

Le 12 septembre 2016.

La pollution tue des millions de personnes chaque année. C’est la conclusion d’une récente étude, qui montre que ce fléau est devenu plus mortel que le sida et le paludisme réunis.

La pollution provoque maladies cardio-vasculaires et cancers

L’air que nous respirons est plus mortel qu’il ne l’a jamais été. C’est ce que suggère une nouvelle étude, qui montre que si l’Organisation mondiale de la Santé estime que trois millions de personnes meurent prématurément chaque année en raison d’une exposition prolongée à la pollution de l’air, ce chiffre pourrait monter jusqu’à 6,6 millions dans les années à venir.

L’exposition chronique à la pollution de l’air contribue largement au risque de développer des maladies cardio-vasculaires et respiratoires, ainsi que des cancers. « Le nombre total de décès dus au virus du sida et au paludisme est de 2,8 millions de personnes par an. C’est un demi-million de moins que le nombre de personnes qui meurent de la pollution atmosphérique », explique Jos Lelieveld, professeur à l’Institut Max Planck, en Allemagne, et principal auteur de cette étude.

La pollution coûte plus de 5 milliards de dollars à la planète chaque année

La pollution liée à l’industrie et au trafic automobile est loin d’être la première source de pollution, révèle encore cette étude, qui pointe du doigt les combustibles utilisés pour faire vivre les habitations et notamment pour la cuisson des aliments. Cette étude, publiée dans la revue Nature, montre également que le plus grand nombre de décès par habitant est observable dans la région du Pacifique occidental, ainsi qu’en Asie du sud-est et dans la Méditerranée.

Un récent rapport de la Banque mondiale estime à 5 110 milliards de dollars le coût de cette pollution et de son impact sur l’espérance de vie des populations pour l’année 2013. Selon les prévisions de l’organisme, et si rien n’est fait pour enrayer ce fléau, la pollution pourrait tuer de 6 à 9 millions de personnes par an en 2060.

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