Il y aurait une association forte entre l’ivresse et le sentiment amoureux, selon une étude de l’université de Birmingham parue cette semaine dans la revue Neuroscience and Biobehavioral Reviews. Pour parvenir à ces résultats, les […]
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L’alcool nuit à la santé des spermatozoïdes
Les hommes qui envisagent de devenir papa devraient réduire leur consommation d’alcool, selon les résultats d’une étude danoise publiée dans la revue médicale « BMJ Open ». En effet, boire trop et régulièrement nuit à la qualité du sperme.
Les chercheurs de l’Université du Danemark du Sud ont analysé les données médicales et les tests d’évaluation physique de 1221 jeunes Danois âgés de 18 à 28 ans. Ils ont en parallèle établi leur consommation d’alcool grâce à un questionnaire. Les participants ont dû quantifier la dose hebdomadaire d’alcool qu’ils buvaient, déclarer s’ils consommaient plus de 5 unités d’alcool en une occasion et s’ils avaient été ivres au cours du mois précédent l’étude.
Les résultats révèlent que les jeunes hommes consommaient en moyenne 11 unités d’alcool par semaine, que plus des deux tiers (64%) ont participé à une nuit d’ivresse au cours du mois et que 60% d’entre eux ont été ivres plus de deux fois. Une unité correspondant à 10g d’alcool, soit 10 cl de vin ou 25 cl de bière.
L’alcool nuit à la fertilité
Les chercheurs ont constaté que plus la consommation d’alcool était élevée, plus la qualité du sperme était en baisse. Il contenait moins de spermatozoïdes et une plus grande proportion de spermatozoïdes de mauvaise qualité (morphologiquement anormaux et moins mobiles).
Cette modification de la qualité du sperme était détectable à partir de 5 unités consommées par semaine, mais devenait plus marquée pour les hommes qui boivent plus de 25 doses hebdomadaires.
« Les plus grands buveurs (40 consommations et plus par semaine) produisaient 33% moins de spermatozoïdes que les plus petits buveurs (1-5 consommations), et 51% moins de spermatozoïdes normaux » explique Tina Kold Jensen, chercheuse et co-auteur de l’étude.
Si la quantité d’alcool bue régulièrement est corrélée à la mauvaise qualité du sperme, le mode de consommation ne joue pas. En effet, le nombre « beuveries » n’avait pas d’impact sur la composition du sperme.
Une mauvaise qualité de vie et des mauvaises habitudes alimentaires sont néfastes à la qualité du sperme. A défaut de boire de l’alcool, les hommes soucieux de leur fertilité devraient faire (…) Lire la suite sur Topsanté
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Près de 9% des décès sont imputables à l’alcool en France

Amanda Velocet (CC 2.0)
Même si une récente étude a montré que les Français buvaient moins d’alcool qu’avant, la consommation reste beaucoup trop élevée. L’alcool reste d’ailleurs aujourd’hui encore la 2e cause de mortalité évitable en France.
Les chiffres, tels que publiés aujourd’hui dans le dernier Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) de l’Institut de veille sanitaire, parlent d’eux-mêmes.
En 2009, on estime en effet que 49 000 décès sont directement attribuables à l’alcool sur un total de 535 000 décès. Cette mortalité est plus marquée chez les hommes (13% de la mortalité totale) que chez les femmes (5% de la mortalité totale).
Dans le détail, cela inclut 15 000 décès par cancer, 12 000 décès par maladie cardiovasculaire, 8 000 par maladie digestive, 8 000 par cause externe, 3 000 par maladies mentales et 3 000 par troubles du comportement.
Une situation d’autant plus alarmante qu’elle touche de plus en plus souvent les jeunes. Ainsi 22% de ces décès « prématurés ont concerné des jeunes âgés de 15 à 34 ans; 18% dans la tranche 35-64 ans, et 7% des plus de 65 ans.
Des chiffres bien peu rassurants qui pousse l’InVS à rappeler que les dommages de l’alcool sur notre santé sont considérables et qu’il est nocif même à la dose relativement modérée de 13 grammes par jour, une dose suffisante pour causer 1 100 décès annuels.
Une récente étude britannique a récemment préconisé de ne pas dépasser les 5 grammes/jour.
Les hospitalisations liées à l’alcool en hausse de 30%
L’exploitation de la base de données informatique des hôpitaux révèle que 400.000 personnes au moins ont été hospitalisées en 2011 avec un diagnostic lié à l’alcool – un coma éthylique, une cirrhose, une hépatite ou une atteinte cardiaque par exemple. Un nombre deux fois plus élevé que pour le diabète, selon des statistiques préliminaires présentées lors des journées de la Société française d’alcoologie, à Paris. L’éthylisme constitue ainsi aujourd’hui un des premiers motifs d’hospitalisation médicale, c’est à dire sans prendre en compte la chirurgie et l’obstétrique.
Les données, qui n’incluent pas les admissions en psychiatrie ou en soins post-cure, montrent en outre une augmentation inquiétante: le nombre de malades pris en charge pour dépendance a bondi de 30% en trois ans. Les séjours de courte durée, inférieurs à deux jours, sont majoritaires. «Ce délai est insuffisant pour proposer un traitement adapté, ce qui laisse penser que des occasions de soins sont manquées», déplore le Pr Michel Reynaud, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif), auteur de la présentation.
49.000 morts en 2009
L’âge moyen des patients admis pour une ivresse aiguë est de 44 ans. Il passe à 50 ans chez les malades pris en charge pour dépendance et à 56 ans pour ceux qui sont victimes d’une complication.
Malgré la baisse de la consommation depuis cinquante ans, l’alcool demeure ainsi un fléau sanitaire. On estime que deux millions de personnes sont dépendants en France, mais que moins de 10% essaient de s’en sortir et sont suivis par un médecin. Selon une étude publiée dans le European Journal of Public Health, l’alcool serait à l’origine de 49.000 morts en France en 2009. Dans ce contexte, le Pr Reynaud souligne que «les pouvoirs publics ne se donnent pas les moyens d’évaluer avec fiabilité les dommages liés à (…) Lire la suite sur Figaro.fr
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45 000 décès par an imputables à l’alcool

Amanda Velocet (Creative Commons)
Certes les Français boivent moins d’alcool que par le passé, mais leur consommation reste encore trop importante. Telle est l’une des conclusions d’une étude menée par l’Institut Gustave-Roussy et dont s’est fait l’écho le Nouvel Observateur. Les résultats complets ont été publiés dans la revue spécialisée « European Journal of Public Health ».
C’est ainsi qu’en 2009 l’alcool aurait été responsable de 49.000 décès en France dont 40% sont survenus avant l’âge de 65 ans. 36.500 ont concerné des hommes, 12.500 des femmes.
Une situation d’autant plus alarmante qu’elle touche de plus en plus souvent les jeunes. Ainsi 22% de ces décès « prématurés ont concerné des jeunes âgés de 15 à 34 ans; 18% dans la tranche 35-64 ans, et 7% des plus de 65 ans.
Interrogée par l’AFP, Catherine Hill, co-auteure de l’étude, est entrée dans le détail des chiffres
Les cancers (15.000 décès) et les maladies cardio-vasculaires (12.000 décès) sont été les principales causes de ces décès attribuables à l’alcool
Suivent les maladies digestives (avec près de 8000 morts), les accidents, les suicides et les troubles mentaux liés à la consommation d’alcool.
De cette étude, un chiffre retient également tout particulièrement l’attention, celui de la consommation quotidienne d’alcool chez les Français : 27 grammes pur par adulte et par jour….
Un chiffre qui tombe alors même qu’une récente étude britannique a récemment préconisé de ne pas dépasser les 5 grammes/jour.
La seule bonne nouvelle de cette étude c’est la baisse de la consommation moyenne enregistrée au cours des 50 dernières années : -50%.