Archives par mot-clé : L’alimentation

Nutri-score : 26 organisations dénoncent 6 géants de l’alimentation (France)

À l’invitation de l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir, 26 organisations ont signé une pétition qui condamne les manœuvres de six grandes multinationales qui, s’opposant au « Nutri-score », adoptent un système qui est une source de confusion pour les consommateurs.

La France a adopté, en octobre 2017, le « Nutri-score » destiné à figurer sur la face avant des emballages des aliments avec un double objectif :

  1. mieux informer les consommateurs sur la qualité nutritionnelle des aliments et leur permettre de les comparer entre eux ;

  2. inciter les industriels à améliorer la composition de leurs produits.

Le choix du logo a été fait sur la base des travaux scientifiques reconnus. Le bureau Europe de l’Organisation mondiale de la Santé a notamment salué le fait que « la France a très largement fondé sa décision sur les données probantes disponibles à ce sujet ».

Mais son adoption repose sur l’engagement volontaire des entreprises. La pétition condamne « toutes les tentatives de brouillage de cette initiative, en particulier la position de grandes multinationales (Nestlé, Coca-Cola, PepsiCo, Mars, Mondelez et Unilver) qui refusent le Nutri-Score et appellent, notamment en France via la Fédération des produits de l’épicerie et de la nutrition spécialisée Alliance 7, à utiliser un autre système, basé sur une approche par portions, beaucoup moins claire pour les consommateurs et source de confusion. »

Liste des signataires sur le site de UFC-Que Choisir : Halte aux manœuvres de brouillages de certains industriels de l’agro-alimentaire.

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De petites améliorations à l’alimentation au cours des années font vivre plus longtemps

Apporter de petites améliorations à alimentation au cours des années fait vivre plus longtemps, selon une étude publiée dans le New England Journal of Medicine.

Mercedes Sotos-Prieto et Frank Hu de l’Université Harvard ont, avec leurs collègues, analysé des données concernant 74 000 personnes suivies pendant douze ans (1986-1998) et leurs risques de décéder lors des douze années suivantes (1998-2010).

L’étude montre que même de petites améliorations à alimentation au cours des années telles que consommer plus de fruits, légumes, légumineuses et poissons, et moins de viande rouge, viandes transformées et boissons sucrées, diminue les risques de mortalité de toute cause et de mortalité cardiovasculaire. Inversement, même de petites détériorations augmentent le risque.

La qualité de l’alimentation était mesurée selon les modèles du régime méditerranéen, du régime DASH (pour Dietary Approaches to Stop Hypertension) et du « 2010 Alternate Healthy Eating Index ». Les aliments qui contribuaient le plus à une amélioration étaient les céréales complètes, les fruits, les légumes, le poisson et les oméga-3.

Une augmentation de 20 % de la qualité du régime alimentaire — qui peut être obtenu, par exemple, en remplaçant une portion quotidienne de viande rouge ou de charcuterie par des noix (fruits à coque) ou des légumineuses — était liée à une réduction de 8 à 17 % du risque de mortalité. Une détérioration de la qualité était liée à une augmentation de 6 à 12 % du risque.

Parmi les participants ayant maintenu l’alimentation la plus saine, la réduction du risque de mortalité de toutes causes variait de 9 à 14 % comparativement à ceux ayant l’alimentation la moins saine.

Prioriser vos achats bio : 12 fruits et légumes ayant le plus de pesticides et 15 en ayant le moins

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Psychomédia avec source : Harvard TC Chan.
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Des lacunes et des risques dans l’alimentation des Français (Anses)

L’Agence française de sécurité de l’alimentation (Anses) a publié, le 12 juillet, sa 3e étude (INCA 3), réalisée tous les 7 ans, sur les consommations et les habitudes alimentaires des Français.

« L’Anses ne tire pas de conclusion quant aux consommations de sucres et de graisses, mais avait déjà indiqué lors d’une précédente étude que leur consommation en forte quantité est néfaste pour la santé », souligne Le Monde.

« Elle se penche en revanche sur le sel et les fibres » ainsi que sur certains risques relatifs à la sécurité alimentaire.

L’assiette des Français contient une grande part d’aliments transformés, ce qui est en lien avec des apports trop faibles en fibres et légèrement trop élevés en sel.

Les apports en fibres contenues dans les fruits et légumes, les légumineuses et les produits céréaliers atteignent à peine 20 g/j chez les adultes, bien en deçà des recommandations de l’Anses (30 g/j).

Elle contient encore un peu trop de sel (en moyenne 9 g/j chez les hommes et 7 g/j chez les femmes à comparer aux objectifs du Programme national nutrition santé de respectivement 8 g/j et 6,5 g/j). Des aliments qui contribuent à l’excès de sel sont les pains, les sandwichs, pizzas et pâtisseries salées, les condiments et sauces, les soupes et les charcuteries.

Les Français consomment aussi de plus en plus de compléments alimentaires (vitamines, minéraux, plantes), la proportion ayant passé de 20 % à 29 % chez les adultes et de 12 % à 19 % chez les enfants entre 2007 et 2015. « Ces produits ne sont normalement pas nécessaires dans le cadre d’une alimentation équilibrée et peuvent même se révéler risqués. Il faut être prudents, surtout lorsqu’ils sont vendus sur Internet », prévient Jean-Luc Volatier, conseiller scientifique pour l’étude, relayé par Le Monde.

L’étude montre l’apparition de nouveaux enjeux en termes de sécurité microbiologique des aliments avec la progression d’un certain nombre de pratiques potentiellement à risques : consommation de denrées animales crues (poisson et viande de bœuf notamment), temps plus longs de conservation des denrées périssables, dépassements plus fréquents des dates limites de consommation, températures relevées dans les réfrigérateurs parfois inadaptées.

En 2015, indique l’étude, 13 % des enfants et adolescents (jusqu’à 17 ans) et 34 % des adultes de 18 à 79 ans sont en surpoids, 4 % et 17 % respectivement sont obèses.

La moitié des adolescents de 11 à 14 ans, 2/3 des adolescents de 15 à 17 ans et plus de 80 % des adultes de 18 à 79 ans sont concernés par la sédentarité. En sept ans, le temps quotidien passé devant un écran, hors temps de travail, a augmenté de 20 minutes en moyenne chez les enfants et de 1 h 20 chez les adultes.

« La sédentarité est un problème préoccupant : elle joue un rôle dans l’apparition de certaines pathologies comme le diabète, l’obésité et les maladies cardiovasculaires, même dans le cas d’individus qui pratiquent 30 minutes d’activité physique par jour », explique Jean-Luc Volatier. Et de préconiser : « Il faut bouger souvent, se lever, monter des escaliers. » L’Anses recommande de définir un repère spécifique sur la sédentarité en complément de celui existant sur l’activité physique.

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Illustration : détail du visuel du rapport de l’Anses

Psychomédia avec sources : Anses, Le Monde.
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De + en + difficile de maigrir : autres causes que l’alimentation et l’exercice, montre une étude

Il est plus difficile pour les Millénials et la génération Y de maintenir un poids santé que ça ne l’était pour leurs parents, selon une étude publiée dans la revue Obesity Research & Clinical Pratice (ORCP). Et cela, même pour une alimentation similaire en ce qui concerne les calories et l’apport en macronutriments (glucides, lipides, protéines, fibres) et pour un niveau d’activité similaire.

« Si vous avez 40 ans aujourd’hui, vous devez manger moins et faire plus de sport pour rester mince que si vous aviez 40 ans en 1971 », dit Jennifer Kuk de l’université de York (Canada).

Avec ses collègues, elle a analysé le comportement alimentaire de 36 400 personnes entre 1971 et 2008 et l’activité physique de 14 419 personnes entre 1988 et 2006.

Entre 1971 et 2008, l’indice de masse corporelle (IMC), l’apport total en calories et l’apport en glucides (sucre, féculents tels que farines…) ont augmenté de 10 à 14 %, alors que les apports en gras et en protéines ont diminué de 5 à 9 %. Entre 1988 et 2005, la fréquence de l’activité physique durant les temps de loisir a augmenté de 47 à 120 %.

Mais, pour une quantité donnée de calories et d’apport en macronutriments, les gens avaient 10 % plus de poids en 2008 qu’en 1971, note Ruth Brown, coauteure. Et, pour une même quantité d’activité physique de loisir, le poids était 5 % plus élevé (soit environ 2,3 points d’IMC) en 1988 qu’en 2006.

D’autres facteurs liés au mode de vie et à l’environnement semblent influencer le poids. Des facteurs potentiels sont notamment la consommation de médicaments, les polluants (pesticides, perturbateurs endocriniens…), les horaires de repas, les bactéries intestinales, et même l’exposition à la lumière pendant le sommeil…

Des recherches supplémentaires sont nécessaires pour identifier ces facteurs et déterminer les mécanismes par lesquels ils affectent le métabolisme et le poids, concluent les chercheurs.

Psychomédia avec sources : ORCP, York University.
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L’alimentation au rythme FAST FOOD

La restauration rapide basée sur le fameux trio hamburger-frites-boisson gazeuse ne connaît pas de limites d’âge. Peu importe ! Que vous soyez un enfant, un adolescent, un adulte, une personne âgée…

Associé à la mal bouffe, le fast food fait l’objet de nombreuses critiques qui insistent sur un fort déséquilibre alimentaire, une tendance visible au profit maximum.

En réaction à cette mauvaise réputation, les chaînes de restauration rapide se concentrent sur la diversification des menus. Une nouvelle variété comprend depuis quelques années des salades, du poulet, du poisson.

Il est bien connu que la nourriture de type fast food est riche, malheureusement en gras, en sucre, en sel et en produits chimiques et  pauvre en fibres végétales et en vitamines. La sensation éprouvée quelques heures après avoir mangé du fast food est la faim.

Compte tenu du menu typique hamburger, frites, coca-cola et ketchup, les trois saveurs identifiées sont : le sucré, le salé et l’acide.

Le pain, la viande et le soda contiennent du sucre, les frites sont salées et l’acide vient du vinaigre du ketchup.

Les occidentaux trouvent par contre que ce type de nourriture aide à calmer le stress. Mais ses effets nuisibles à la santé reflètent des troubles digestifs, des maux au ventre, du ballonnement, des états de léthargie.

Pour ce qui est des boissons light de type soda, il est à noter que l’aspartame est utilisé en tant qu’édulcorant artificiel.

D’autres substances chimiques, comme l’acrylamide (reconnue comme cancéreuse), la dextrose, le gluten sont associés aux frites et aux chips.

On compte le surpoids, les maladies cardiaques, le diabète (surtout celui gras), les troubles de la vésicule biliaire, le phénomène d’addiction et d’obésité parmi les risques d’une mauvaise alimentation, si l’on perd le contrôle.

A propos de l’obésité, les statistiques sont alarmantes :
– dans le monde : selon une étude internationale parue en février 2010, 10% des adultes sont obèses, à savoir 500 millions de personnes ;
– aux États-Unis, un  tiers est considéré comme obèse ;
– en Europe, 30% des adultes souffrent d’obésité ;
– en France, environ 15% de la population adulte est obèse.

Malgré son image négative, le fast food connaît un véritable succès. Il est devenu un style de vie (way of life).