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Lancement du dossier médical en ligne accessible par les patients au Québec

Le Gouvernement du Québec a annoncé, le 11 décembre, le lancement du « Carnet santé Québec », un service en ligne qui permettra aux usagers du réseau de la santé et des services sociaux d’accéder en tout temps à leurs renseignements de santé.

Il « sera rendu disponible à une partie de la population, avant son déploiement dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. »

« Ainsi, les résidents de Laval inscrits auprès d’un médecin de famille dans une clinique médicale de Laval, de même que les personnes inscrites auprès d’un médecin de famille de la super-clinique de Québec, MAclinique Lebourgneuf, pourront avoir accès à Carnet santé Québec, et ce, à compter du 5 janvier 2018. »

« Gratuit, simple à utiliser, fiable et sécuritaire, Carnet santé Québec a été conçu pour vous aider à prendre votre santé en main. Il regroupera vos informations de santé en un seul endroit, accessible de partout, en tout temps, à partir de votre cellulaire, de votre tablette ou de votre ordinateur. »

« Vous pourrez y effectuer les actions suivantes :

  • Consulter votre liste de médicaments reçus en pharmacie ;

  • Consulter vos résultats de prélèvement ;

  • Consulter vos résultats d’examens d’imagerie médicale ;

  • Prendre rendez-vous en ligne avec un médecin de famille à l’aide du service Rendez-vous santé Québec, l’annuler au besoin et voir l’historique de vos rendez-vous ;

  • Vous inscrire au Guichet d’accès à un médecin de famille et modifier votre inscription, au besoin. »

Le service sera offert dans l’ensemble du Québec au printemps 2018. Au fil du temps, d’autres services se grefferont à ceux qui sont déjà disponibles, selon les priorités établies et les besoins des utilisateurs.

Site Carnet santé Québec

Psychomédia avec source : Cabinet du ministre de la Santé.
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Polio : lancement d’une campagne massive de vaccination au Proche-Orient

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Face à la menace d’extension de la poliomyélite qui fait son retour en Syrie, l’OMS et l’Unicef ont décidé d’agir et viennent de lancer une campagne massive de vaccination de plus de 20 millions d’enfants en Syrie et dans différents pays comme l’Égypte, l’Irak, la Jordanie, le Liban, la Cisjordanie, la Bande de Gaza ou encore la Turquie.

La poliomyélite, qui est une maladie virale très contagieuse, frappe principalement les enfants de moins de cinq ans et peut provoquer une paralysie en quelques heures. Le virus pénètre dans l’organisme par la bouche et se multiplient dans les intestins. Évacués dans les matières fécales, les virus peuvent alors se répandre dans les eaux usées, surtout dans les zones défavorisées.

Alors que la polio semblait éradiquée, elle a fait sa réapparition dans un contexte de guerre civile en Syrie. En raison des combats, en effet, la couverture vaccinale a été fortement réduite depuis 2011, ce qui a conduit à un retour du virus dans certaines régions de ce pays.

Dans la région de Deir al Zour, par exemple, ce sont dix cas confirmés de paralysies liées à la polio qui ont été confirmés fin octobre. Le virus a également été détecté dans les échantillons d’eaux usées en Égypte, en Israël, en Cisjordanie et dans la Bande de Gaza, constat inquiétant puisqu’il fait courir le risque pour des centaines de milliers d’enfants des régions concernées.

Si quelque 650 000 enfants ont d’ores et déjà été vaccinés, la campagne de l’OMS et de l’Unicef ne veut pas s’arrêter là et envisage de vacciner 1,6 million d’enfants avec le vaccin combiné polio-rougeole-oreillons-rubéole. Cette campagne devrait commencer ces prochains jours au Liban, mais aussi en Turquie et en Égypte.

En Syrie, la campagne cible 1,6 million d’enfants avec le vaccin combiné polio-rougeole-oreillons-rubéole. Une campagne nationale doit commencer ces prochains jours au Liban et d’ici la mi-novembre en Turquie et en Égypte.

La menace d’extension de la polio est en effet prise très au sérieux par les experts qui considèrent qu’elle pourrait atteindre, avec l’exode d’un grand nombre de réfugiés syriens vers les pays voisins et l’Europe. Les pays les plus concernés en Europe sont les régions où la couverture vaccinale est faible comme la Bosnie-Herzégovine, l’Ukraine et l’Autriche. Il y a donc urgence !

Campagne de vaccination sans précédent contre la polio au Proche-Orient.

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Maladies neurodégénératives : lancement du projet AgedBrainSYSBIO

Le projet AgedBrainSYSBIO sur la biologie des systèmes des protéines synaptiques et du vieillissement a été officiellement lancé le 18 mars à Paris. Le projet AgedBrainSYSBIO s’appuiera sur ce vaste ensemble de données, les croisera avec d’autres bases de données à grande échelle sur le vieillissement et intègrera tous ces savoir-faire, ces technologies et ces résultats. Grâce à l’implication de quatre PME européennes, les résultats de ce programme devraient se traduire rapidement en études précliniques.

Un groupe européen de laboratoires universitaires et de scientifiques travaillant pour des PME industrielles s’apprête à combiner la biologie des systèmes intégrés & la génomique comparative afin d’étudier le vieillissement du cerveau humain et/ou les pathologies les plus fréquemment liées à l’âge, avec une attention toute spéciale portée à la maladie d’Alzheimer d’apparition tardive, avec pour but d’identifier et de valider de nouvelles cibles moléculaires et de nouveaux biomarqueurs. Ce programme de recherche de quatre ans est coordonné à l’Inserm par le professeur Michel Simonneau.

AgedBrainSYSBIO est un projet de recherche collaboratif européen financé par la Commission européenne au sein du programme Health Work du 7e programme cadre. Ce consortium pluridisciplinaire réunit 14 équipes de recherche universitaire et de l’industrie de renommée internationale travaillant en Belgique, en Estonie, en France, en Allemagne, en Israël, au Royaume-Uni et en Suisse.

Journée mondiale de la maladie de ParkinsonLe vieillissement est sans conteste un processus complexe car il affecte la détérioration de la plupart des aspects de notre vie. Le déclin cognitif est en passe de devenir l’un des principaux problèmes de santé publique liés au vieillissement : près de 50 % des adultes de plus de 85 ans souffrent de la maladie d’Alzheimer, qui représente le type de démence le plus fréquent.

Comme d’autres autres maladies neurodégénératives chroniques, la maladie d’Alzheimer évolue lentement et progressivement. Toutefois, s’ajoute pour les personnes qui en souffrent une perte constante de contact avec les autres en raison des pertes de mémoire, des difficultés à s’orienter, de la perte des capacités de langage, de parole et de jugement et de la dépression qu’elle engendre – entre autres nombreux symptômes.

En 2013, d’après les estimations, plus de 24 millions de personnes souffrent de la maladie d’Alzheimer. 4,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, soit un nouveau cas toutes les 7 secondes. Cette maladie constitue donc bien l’un des principaux problèmes de santé publique aujourd’hui, en termes de coûts tout autant qu’en termes d’étiologie, de guérison et de prise en charge. Pour répondre à ces questions, le financement pour la recherche par la Commission européenne est crucial en l’absence actuelle de médicaments curatifs.

Au cours des dernières années, les études d’association pangénomiques (GWAS, Genome-Wide Association Studies) ont joué un rôle important dans l’identification de gènes responsables du risque génétique associé à la maladie d’Alzheimer. Ces approches, qui se fondent sur la comparaison génétique de grandes cohortes de patients et de personnes âgées non malades, et auxquelles trois partenaires universitaires ont participé (Inserm U894, Institut Pasteur de Lille, Université d’Anvers), ont été largement financées par l’Europe.

De plus, de nouveaux ensembles de données ont été construits et ont apporté des informations de pointe sur les interactions protéine-protéine, leur localisation dans le neurones humains. Dans un autre domaine, de nouveaux modèles (drosophile et souris) ont aussi été produits . Enfin, l’analyse de gènes dont l’évolution est accélérée chez les êtres humains ouvre une voie intéressante pour la recherche. Toutefois, jusqu’à présent, malgré l’importance des données disponibles et des modèles in vitro et in vivo existants, ces approches n’ont pas été traduites en succès cliniques.

Le projet AgedBrainSYSBIO rassemble 14 équipes de recherche universitaires et issues de l’industrie Ces scientifiques partageront leurs résultats et leur savoir-faire sur :

– la découverte de gènes de la maladie d’Alzheimer d’apparition tardive grâce aux études GWAS,
– la génomique fonctionnelle comparative dans les modèles de souris et de drosophile,
– les approches transgéniques chez la souris, concernant la recherche sur les cellules souches pluripotentes humaines induites (hiPSC)

. Les PME européennes participant au projet apporteront leur expertise complémentaire. QURETEC (Estonie) sera un partenaire capital pour les solutions de gestion des données et les analyses bioinformatiques. HYBRIGENICS (France) est un leader mondial du domaine de la protéomique comparative et des analyses d’interactions protéine-protéine. GENEBRIDGES (Allemagne) commercialise de nouvelles stratégies de modification de l’ADN dans les cellules de mammifère. ReMYND (Belgique) est un leader dans le domaine du développement de traitements de modification du repliement incorrect des protéines contre la maladie d’Alzheimer.

L’une des premières étapes du projet consistera à identifier les interactions menant au développement du phénotype au cours du vieillissement normal et en cas de pathologies. Ces travaux permettront en fin de compte la validation de nouvelles cibles pour des médicaments et de nouveaux marqueurs, avec pour objectif la prévention et la guérison des problèmes cognitifs liés au vieillissement.

Pour Michel Simonneau, professeur à l’École Normale Supérieure de Cachan et coordinateur de cet effort « ce projet ambitieux intègre les nombreuses initiatives européennes, comme JPND[1], ainsi que des programmes de recherche nationaux traitant du problème sociétal que posent les maladies neurodégénératives. Ce projet reçoit l’aide décisive de 4 petites et moyennes entreprises (PME), ce qui nous permettra d’obtenir des solutions potentielles pour la guérison et la prévention de ces maladies fréquentes liées à l’âge. Les liens établis entre l’université et l’industrie constituent la force motrice de ce programme de recherche et nous espérons qu’ils seront à terme bénéfiques à tous. »

Le consortium AgedBrainSYSBIO est coordonné par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm, professeur Michel Simonneau) et rassemble des scientifiques de renommée internationale spécialisés dans la biologie des systèmes de la synapse et quatre petites et moyennes entreprises (PME) ayant un rôle clé dans le projet. Les PME impliquées assureront la traduction des résultats du projet en application clinique.

[1] JPND, EU Joint Programme – Neurodegenerative Disease Research (programme conjoint européen – recherche sur les maladies neurodégénératives).

Communiqué – Salle de presse de l’Inserm – AgedBrainSYSBIO, une initiative de recherche contre les maladies neurodégénératives

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