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Comment le conformisme influence l’appréciation des tableaux d’art

Une étude, publiée dans la revue Psychology of Aesthetics, Creativity, and the Arts (PACA), a vérifié si le prix d’achat, le prestige d’une galerie ou l’évaluation des autres ayant divers statuts socioéconomiques et éducatifs ont une influence sur l’appréciation des œuvres d’art.

Les psychologues Matthew Pelowski et Michael Forster ont, avec leurs collègues des universités de Copenhague et de Vienne, mené cette étude avec des étudiants qui évaluaient une série de tableaux peints selon le plaisir personnel éprouvé à les regarder.

Avant la présentation, les participants ont appris que certains groupes sociaux avaient déjà vu et évalué les tableaux. Il s’agissait soit de pairs (étudiants universitaires), d’experts (conservateurs de musée respectés), soit d’un groupe du même âge ayant abandonné leurs études universitaires et étant bénéficiaires de la sécurité sociale de longue date. Les résultats ont ensuite été comparés à un groupe témoin qui a évalué les images sans avoir reçu d’informations de contexte social.

Lorsque les participants pensaient que les experts ou leurs pairs aimaient une œuvre, ils l’aimaient plus également. Mais, quand ils pensaient que les décrocheurs sans emploi n’aimaient pas un tableau, ils allaient dans la direction opposée et l’aimaient plus.

Dans une deuxième étude, les chercheurs ont également montré qu’un prix (fictif) de vente d’un tableau aux enchères changeait considérablement la façon dont il était l’évalué.

« Ces résultats apportent un soutien empirique à la théorie de la “distinction sociale” introduite par le sociologue et philosophe français Pierre Bourdieu », explique Pelowski. Ils illustrent comment l’évaluation et l’engagement envers l’art sont utilisés pour montrer une allégeance à des groupes sociaux souhaitables ou une distance vis-à-vis de groupes indésirables ».

Elle illustre aussi un conformisme qui est manifeste dans bien d’autres domaines que l’art. Par exemple : Surprenante tendance au conformisme : l’expérience de Asch.

Psychomédia avec source : University of Vienna, PACA.
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Attirante ou répulsive ? Une zone du cerveau serait dédiée à l’appréciation des odeurs

Publiant leurs travaux dans le Journal of Neurosciences, des chercheurs américains ont mis en évidence, chez la mouche drosophile, une région cérébrale dictant le comportement – attirance ou répulsion – de l’insecte face aux différentes odeurs de nourriture. 

Comprendre les mécanismes qui dictent notre attirance pour tel ou tel type de nourriture est une aire de recherche dont l’enjeu est lié à l’augmentation du phénomène d’obésité. Des spécialistes en neurosciences au Cold Spring Harbor laboratory (CSHL, dans l’état de New York) ont découvert, dans le cerveau de la mouche drosophile, un ensemble de cellules qui répondent spécifiquement aux odeurs de nourriture.

Lorsqu’une de ces mouches est mise en présence d’une odeur donnée, l’intensité de l’activation de ces neurones, observée par les chercheurs, reflète « incroyablement bien » l’attirance plus ou moins marquée de l’insecte pour cette odeur (vers laquelle il se dirigera donc plus ou moins vite), ont constaté les scientifiques. Cette réponse neuronale est d’autant plus marquée que l’insecte est affamé.

De plus, les chercheurs ont réussi à désactiver ces neurones – les mouches devenant alors indifférentes à leurs odeurs favorites – ou à les activer artificiellement – conduisant alors les mouches à s’approcher d’odeurs qu’elles fuyaient auparavant. « L’idée générale est qu’il y a des zones du cerveau qui pourraient être spécifiquement impliquées lorsqu’on se dit : cette odeur est vraiment attractive, allons-y ! », a expliqué Jennifer Beshel, auteur principal de l’étude.

Des questions en suspens

« Les neurones d’autres régions du cerveau ne peuvent que dire ce qu’une chose est : de la pomme, du poisson…, sans lui attribuer une valeur particulière. [Mais] nous savons tous que nous nous comportons différemment face aux différents aliments – nous avons des préférences. Et nous savons aussi tous que nous nous (…)

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