Archives par mot-clé : L’arthrose

Les meilleurs aliments pour réduire les symptômes de l’arthrose, selon des chercheurs

Combiner certains aliments à la pratique modérée d’exercices physiques à faible impact peut être bénéfique pour diminuer les symptômes et la douleur de l’arthrose, selon une revue de la littérature scientifique.

Les auteurs de cette revue, Ali Mobasheri et Margaret Rayman de l’Université de Surrey (Royaume-Uni), présentent leurs conclusions sur le site The Conversation France.

« Pour soulager les symptômes de l’arthrose, perdre du poids et faire de l’exercice sont les deux premières choses à mettre en œuvre », écrivent-ils. « La perte de poids réduit en effet la charge sur les articulations et diminue le niveau d’inflammation dans le corps, ce qui réduit la douleur arthritique. L’exercice aide à perdre du poids tout en renforçant les muscles, ce qui protège les articulations et leur permet de mieux fonctionner. »

La consommation de certains aliments peut également aider à diminuer les symptômes et réduire les douleurs articulaires.

Il s’agit d’aliments réduisant l’inflammation, le cholestérol sanguin et le stress oxydatif.

Sur The Conversation France  : Les meilleurs aliments pour atténuer les symptômes de l’arthrose.

Pour plus d’informations sur alimentation contre l’arthrose, sur l’arthrose et les différentes formes d’arthrite (rhumatismes), voyez les liens plus bas.

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Douleur de l’arthrose : les antidouleurs opioïdes et non opioïdes comparés

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA), a comparé des médicaments opioïdes et non opioïdes pour le traitement de la douleur de l’arthrose.

Erin E. Krebs de l’Université du Minnesota et ses collègues ont mené cette étude avec 240 personnes, âgées en moyenne de 58 ans, souffrant de douleurs chroniques modérées à sévères du bas du dos, de la hanche ou du genou causées par l’arthrose malgré la prise d’analgésiques.

Elles ont été assignées au hasard à recevoir, pendant 12 mois, des médicaments antidouleurs opioïdes ou non opioïdes.

Chaque intervention avait sa propre stratégie de prescription qui comprenait plusieurs options médicamenteuses en trois étapes. Dans le groupe des opioïdes, la première étape était la morphine à libération immédiate, l’oxycodone ou l’hydrocodone/et l’acétaminophène. Dans le groupe non opioïde, la première étape était l’acétaminophène (paracétamol) ou un anti-inflammatoires non stéroïdiens. Les médicaments étaient modifiés, ajoutés ou ajustés en fonction des réponses individuelles.

Les médicaments opioïdes, pendant 12 mois, n’étaient pas plus efficaces que les non-opioïdes pour soulager la douleur entravant des activités telles que la marche, le travail et le sommeil. La réduction de l’intensité de la douleur était légèrement plus importante dans le groupe des non-opioïdes (sévérité de 3,5 sur 10 comparativement à 4,0). Les symptômes indésirables liés aux médicaments étaient deux fois plus fréquents dans le groupe des opioïdes.

Le traitement avec des opioïdes n’était pas supérieur au traitement sans opioïdes pour améliorer la fonction liée à la douleur sur 12 mois, concluent les chercheurs. « Les résultats ne justifient pas l’instauration d’un traitement aux opioïdes pour les douleurs chroniques modérées à sévères du dos, de la hanche et du genou causées par l’arthrose. »

Pour plus d’informations sur les traitements de l’arthrose, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : JAMA.
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L’arthrose est-elle une fatalité, passé un certain âge ?

Le 14 octobre 2016.

L’arthrose n’est pas une fatalité, c’est une maladie articulaire qui peut être évitée. On vous dit comment.

L’arthrose peut être combattue dès le plus jeune âge

Comme toute les maladies, l’arthrose est provoquée par plusieurs facteurs de risques bien identifiés, qui conduisent à la destruction du cartilage. Parmi ces facteurs, on trouve la surcharge pondérale, le port fréquent de charges lourdes ou encore une activité physique trop intense au court de sa vie. L’arthrose n’est pas une fatalité. Elle peut être combattue. Mais pour cela, il faut prendre soin de ses articulations le plus tôt possible.

Selon une enquête publiée par l’Inserm et l’initiative Ensemble contre les rhumatismes (ECR) et réalisée par l’Ifop, 93 % des Français ont déjà souffert de douleurs articulaires dont 56 % en ont souffert pendant plus d’un mois. Les jeunes aussi sont touchés par les rhumatismes : un tiers des 18-24 ans ont en effet confié souffrir de douleurs articulaires au moment de l’enquête.

Préserver son capital ostéoarticulaire

Si dès le plus jeune âge, nous prenions conscience de l’importance de préserver notre « capital ostéoarticulaire », nous éviterions bien des surprises plus tard. « Alors que le jeune public admire et voudrait imiter les performances sportives des footballeurs et athlètes de haut niveau, il est bon de rappeler que ceux-ci sont entraînés, musclés, et que leurs mouvements pourraient entraîner de sévères traumatismes chez des personnes non préparées », explique le Pr Françis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine, dans les colonnes du Figaro.

Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, mais de ne pas le faire n’importe comment. Courir sans s’étirer avant et après et avec de mauvaises chaussures, n’est pas une bonne idée par exemple. « Contre l’arthrose du genou, les études ont prouvé que la marche était bénéfique », précise le Pr Françis Berenbaum. Une alimentation saine sera aussi nécessaire pour éviter un risque d’obésité.

Pour en savoir plus : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

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