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Première en France : une chirurgie laser pour traiter les tremblements

Des équipes du CHU Amiens-Picardie ont réalisé, en avril 2019, une 1ère européenne dans le traitement du tremblement sévère et pharmaco-résistant.

Cette technique est unique en France (et disponible dans seulement quelques centres en Europe).

Elle peut améliorer le quotidien de personnes atteintes de la maladie de Parkinson et d’autres maladies caractérisées par des tremblements.

Le communiqué du CHU explique :

« L’utilisation d’une technique laser (ou Laser Interstitial Thermal Therapy – LITT) couplée à un monitoring IRM en temps réel, a permis d’atteindre avec une très grande précision une petite structure du cerveau située au sein d’un noyau responsable du tremblement (le thalamus).

Cette thalamotomie a permis la disparition du tremblement du membre supérieur gauche d’une patiente de 84 ans. Elle a pu rejoindre son domicile 3 jours après l’intervention chirurgicale sans complication.

Le succès de cette chirurgie mini-invasive permet d’envisager de nouvelles perspectives dans la prise en charge de certaines pathologies du mouvement (maladie de Parkinson et autres tremblements) chez les patients ne pouvant bénéficier de la stimulation cérébrale profonde, technique de référence mais plus invasive. »

« Dans un premier temps, on a descendu une petite fibre laser à l’aide d’un robot dans une zone très précise de son cerveau », grâce aux images de l’IRM en direct, a raconté sur Europe 1 le neurochirurgien Michel Lefranc, qui a dirigé l’opération. « Avec le laser, la lésion a ensuite été brûlée. Tout cela sans même ouvrir le crâne de l’octogénaire, qui s’en est donc tirée avec… un seul point de suture », résume de site d’Europe 1.

Trois jours plus tard, elle a ainsi pu rejoindre son domicile sans complication. « Le tremblement ne reviendra plus », a indiqué le chirurgien.

Toutefois, il ne s’agit ici que de traiter les symptômes. « On ne traite pas la cause de la maladie », précise-t-il. Mais « cette technique s’adresse à tous types de tremblements ».

Psychomédia avec sources : CHU Amiens-Picardie, Europe 1.
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Epilation intégrale : ce qu’il faut savoir avant

Les femmes qui ont choisi l’épilation totale y voient de nombreux avantages, c’est doux, c’est c’est joli et ça sent bon. Lorsqu’on est jeune, l’épilation intégrale peut faire paraître le sexe plus mignon et plus juvénile, voire plus érotique. Encore faut-il savoir que selon l’étude engagée par Nad’s, 12 % des hommes seulement préfèrent l’épilation intégrale. Les femmes de moins de 25 ans s’épilent intégralement le pubis dans 45% des cas. Si on s’intéresse aux Françaises tous âges confondus, le chiffre tombe à 14%.
Le maillot brésilien ( le fameux triangle, sans les poils sur le côté ou sur les lèvres) plaît davantage aux hommes et aux femmes. Par ailleurs, au fil du temps, les tissus perdent de leur souplesse et de leur élasticité, y compris au niveau de la vulve. Les poils qui masquaient les lèvres ne sont plus là pour faire écran.

La question du plaisir

Certaines femmes vous diront que, totalement dépourvues de poils et « mises à nu » , elles voient leurs sensations augmenter, elles se sentent plus offertes, ce qui potentialise leur plaisir. Mais d’autres peuvent ressentir davantage les frottements sans leur petit coussinet velu pour amortir les frictions. C’est donc une affaire très personnelle.

 Un pubis à fleur de peau

La peau au niveau du pubis est plus épaisse que celle des muqueuses. Elle demeure toutefois plus fine que celle du ventre ou des cuisses. Le fait de la raser ou de l’épiler régulièrement peut donc finir par l’agresser si l’opération n’est pas effectuée correctement.
Conséquences : la peau à vif, des boutons parfois infectés et douloureux, des traces anciennes de petits abcès percés… Selon le Dr Marie-Claude Benattar, gynécologue, auteur du Petit manuel des soins intimes pour les femmes, « le rasoir crée des mini-entailles où s’engouffrent les microbes à l’origine de minuscules abcès purulents. L’épilateur électrique et la cire arrachent les poils et créent aussi des brèches. La crème dépilatoire qui dissout les poils s’avère la méthode la plus douce et la moins onéreuse. Mais attention au temps de pose et à la proximité des grandes lèvres qui peuvent facilement être brûlées. Même la tondeuse que beaucoup utilisent peut blesser. »

 Et le laser ?

L’épilation définitive au laser peut aussi entraîner des risques de brûlures voire de décoloration de la peau. Avec un médecin expérimenté, c’est heureusement peu fréquent. Le pigment qui colore les poils (la mélanine) absorbe la lumière laser dont la longueur d’onde est proche. La lumière est alors transformée en chaleur et la racine du poil détruite. Voilà pourquoi l’épilation laser est surtout efficace sur les poils pigmentés (noirs ou bruns). En cas de toison blanche, blonde ou de poils trop fins, il est inutile de tenter l’aventure.

L’épilation à la lumière pulsée utilise quasiment le même principe que le laser. Elle est pratiquée par les esthéticiennes en Institut de beauté. A cause de ses risques potentiels, la pratique a été réglementée, la cantonnant à un usage médical. En mars 2016, certains Instituts ont été condamnés par le tribunal de Paris à des amendes pour « pratique illégale de la médecine ».

 Une hygiène adaptée

Sur une peau totalement nue et sans poils, le savonnage devient plus agressif. Alors un seul mot d’ordre, se contenter de laisser couler l’eau savonneuse de la douche sur la peau, sans frotter le pubis ni appliquer de savon particulier pour la toilette intime. Le mieux est l’ennemi du bien. En se lavant une seule fois par jour de la sorte (et non deux ou trois fois), on respecte son écosystème vaginal. Après la toilette, mieux vaut porter une culotte à fond de coton pour éviter la macération et la transpiration.

A chacune donc de peser tous ces arguments en connaissance de cause avant de se lancer dans l’aventure.

Laser pointeur : un jeune de 12 ans perd 60 % de sa vision

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Un adolescent Autrichien de 12 ans a perdu 60 % de la vision en jouant avec un laser pointeur autorisé qu’il avait acheté sur internet. Il se plaint d’avoir une grande tache noire dans son champ de vision, les spécialistes ont évoqué des lésions oculaires graves et irréversibles.

Définition et utilisation du laser pointeur

Le laser pointeur, utilisé par les conférenciers pour désigner des objets sur un tableau ou un écran remplace la baguette d’autrefois. Il prend en général la forme d’un stylo ou d’un porte-clé. Alimenté par des piles, il projette une diode laser de couleur rouge. La Commission électronique internationale a classé ces lasers en 5 catégories selon la puissance et leur dangerosité : si les deux premières classes n’entraînent pas de lésions oculaires, les classes 3, mais particulièrement les 4 et 5 peuvent entraîner des lésions oculaires, raison pour laquelle la fabrication, l’importation et la vente d’appareils à laser de classe supérieure à 2 en France est très limitée.

Retour sur l’accident

C’est alors qu’il jouait avec un laser pointeur de catégorie 2 autorisée par l’Union européenne qu’il avait acheté sur un grand site de vente Internet que le jeune adolescent a été atteint de lésions oculaires graves et irréversible. Ce sont les effets de la réverbération du laser alors qu’il visait un miroir qui sont à l’origine de l’accident qui a entraîné la perte de vision de 60 % sur les deux yeux du jeune garçon de 12 ans.

Hospitalisé, les spécialistes ont indiqué que sa rétine avait été touchée en profondeur, et ce de façon irréversible sans qu’il existe de thérapie pour ce type de lésion.

Laser pointeur : les ophtalmologistes demandent une évolution de la législation

Alors que les lasers de classes 2 sont présentés comme non dangereux, ils peuvent pourtant, si le faisceau atteint la rétine avant le réflexe palpébral (le fait de fermer les paupières en cas d’agression lumineuse) causer des lésions importantes.

C’est en raison de la dangerosité de ce type de laser que le Syndicat national des ophtalmologistes de France demande depuis quelques années une évolution au niveau de la législation, et l’interdiction de « tout laser qui puisse entraîner des lésions oculaires. Plusieurs patients ont en effet perdus la vision en raison de ces innovations technologiques.

60 % de perte de vision à cause d'un laser pointeur

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