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Fibromyalgie et alimentation : comment éliminer le glutamate et l’aspartame (partie 3)

Cet article est la partie 3 de : Fibromyalgie et autres syndromes : l’alimentation peut affecter la douleur

Des recherches ont suggéré que deux composants alimentaires, le glutamate et l’aspartate (qui fait partie de l’aspartame), peuvent amplifier la douleur. (Voir partie 1 et partie 2.)

La seule façon de tester la sensibilité à ces composants est de les éliminer complètement de l’alimentation pendant un certain temps, indique la chercheure en nutrition et neurosciences Kathleen Holton de l’American University dans la revue Pain Management.

Cela consiste généralement à consommer des aliments complets, ce qui limite la consommation de ceux qui contiennent des additifs.

  • Éviter le glutamate

    • Éviter les ingrédients spécifiques tels que :

      • le glutamate monosodique (MSG) ;
      • l’aspartame ;
      • les protéines altérées (comme la gélatine, les protéines hydrolysées, l’extrait de levure autolysée, les concentrés de protéines et les isolats de protéines).
    • Rechercher des listes d’ingrédients qui sont courtes, faciles à lire et n’incluent que des ingrédients qu’il est possible d’ajouter en cuisinant. Eviter :

      • les aliments qui ont dans leur liste d’ingrédients des termes tels qu’épices, assaisonnement, arôme et arôme naturel, entre autres, car ils ne sont pas spécifiques et peuvent cacher ces additifs ;
      • les assaisonnements mélangés qui contiennent généralement des exhausteurs de saveur comme le MSG.
    • Éviter les aliments naturellement riches en glutamate libre, dont

      • la sauce de soja ;
      • les sauces de poisson ;
      • la sauce Worcestershire ;
      • les acides aminés de Bragg ;
      • les fromages comme le parmesan.
  • Éviter l’aspartame

    • Éviter les sodas diète.

    • Éviter la gomme et les menthes pour l’haleine.

    • Vérifier les ingrédients de produits comme le yaourt (yogourt), les céréales et le pain, car des édulcorants artificiels sont couramment ajoutés à de nombreux aliments.

    • Pendant la période d’essai, ne sucrer les aliments qu’avec du sucre de table ou du sucre naturel comme le miel.

Une période d’essai d’un mois (sans manger à l’extérieur) est idéale, bien que dans les recherches, la plupart des participants commençaient à sentir une amélioration à la fin de la première semaine, indique la chercheure.

Des nutriments qui peuvent aider à soulager la douleur

Des nutriments jouent un rôle important pour favoriser un fonctionnement neuronal optimal. Quelques nutriments en particulier ont la capacité potentielle de moduler positivement la neurotransmission du glutamate et diminuer ainsi la douleur.

Bientôt disponible : Minéraux, vitamines et autres pouvant réduire l’action du glutamate (Partie 4).

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Pour d’autres informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source: The role of diet in the treatment of fibromyalgia, Pain Management.
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L’aspartame serait sans danger… !

Selon les conclusions de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), l’aspartame ne présenterait pas de risque pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition.

Dans un communiqué de presse publié plus tôt cette semaine, l’EFSA explique avoir réalisé la première évaluation complète des risques associés à cet édulcorant tant décrié et si souvent pointé du doigt.

Pour se faire elle a entrepris un examen rigoureux de toutes les recherches scientifiques disponibles sur l’aspartame et ses produits de dégradation, en tenant compte tant des études menées chez l’animal que chez l’homme.

La dégradation de l’aspartame dans l’intestin étant complète et très rapide, tout effet signalé comme se produisant dans le corps suite à l’ingestion d’aspartame est causé par un ou plusieurs des trois constituants suivants: acide aspartique, phénylalanine ou méthanol.

L’avis scientifique de l’EFSA s’est donc penché sur les risques possibles associés à ces trois produits de dégradation et a conclu qu’ils ne posaient pas de problème de sécurité aux niveaux actuels d’exposition.

Après une analyse approfondie, et après avoir en compte toutes les informations disponibles, le groupe scientifique ANS de l’Autorité en est arrivé à la conclusion que la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constituait une protection adéquate pour la population générale.

Toutefois, chez les patients souffrant du trouble médical phénylcétonurie (PCU), la DJA n’est pas applicable car ceux-ci doivent observer un régime strict faible en phénylalanine (un acide aminé présent dans des protéines).

« Cet avis représente l’une des évaluations les plus exhaustives des risques associés à l’aspartame jamais entreprise. C’est un pas en avant qui permettra de renforcer la confiance des consommateurs à l’égard des fondements scientifiques qui étayent le système de sécurité des aliments de l’UE et la réglementation des additifs alimentaires », a déclaré le docteur Alicja Mortensen, présidente du groupe scientifique de l’EFSA sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments ajoutés aux aliments (groupe ANS).


News Santé

L’aspartame, un additif sans danger pour la santé, selon l’Efsa

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L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) vient de rendre son verdict : l’aspartame ne serait pas dangereux pour la santé, à condition de respecter la dose journalière acceptable de 40 mg par kg de poids corporel. Les seules personnes pour qui ce produit est contre-indiqué sont les malades atteints de phénylcétonurie, une maladie génétique rare et grave due à un trouble du métabolisme. L’aspartame contient en effet de la phénylalanine, un composé que ne peuvent pas dégrader ces personnes.

L’Efsa avait indiqué, dès le mois de janvier 2013, dans une consultation préliminaire sur le sujet que selon les données disponibles concernant l’aspartame, il n’était pas possible de justifier d’une quelconque dangerosité de ce produit très utilisé par l’industrie agro-alimentaire si le seuil limite n’était pas dépassé.

Elle montrait dans son rapport que l’ étude italienne menée sur le long terme entre 2006 et 2010 qui avait en effet mis en évidence que la consommation d’aspartame serait cancérogène n’était pas crédible en raison de certains biais dans la méthodologie. Elle affirmait également que ces résultats étaient d’autant moins fiables que d’autres études sur différentes espèces d’animaux n’avaient montrées aucun effet nocif sur la santé.

Le rapport définitif qui devait suivre cette consultation préliminaire concernant l’innocuité ou non de l’aspartame vient donc de sortir. Selon l’Efsa l’aspartame ne présenterait aucun danger pour les consommateurs, et n’augmenterait ni les risques de dommages génétiques, ni les risques de cancer ou de troubles cérébraux. L’aspartame n’aurait pas non plus d’impact sur le comportement et les fonctions cognitives chez l’enfant et l’adulte, ni sur le développement du foetus au cours de la grossesse.

Ce verdict qui était très attendu par l’industrie agroalimentaire, qui utilise fréquemment ce produit pour sucrer les boissons ou encore certains aliments (yaourt, desserts, produits de régime etc.). Il confirme en grande partie ce qui était déjà annoncé par l’Efsa dans la consultation préliminaire.

C’est parce qu’elle était soupçonnée de céder aux pressions de l’industrie, que l’Efsa avait lancé, dés janvier 2013, une consultation publique pour finaliser les premières conclusions du rapport provisoire. Elle persiste et signe au point qu’elle soit encore une fois accusée d’avoir cédé à certaines pressions, principalement des industries agro-alimentaires.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces lobby expriment leur satisfaction. L’Association Internationale pour les Édulcorants, et notamment Coca-Cola, sont venus féliciter une décision qui confirme les conclusions de près de 600 travaux scientifiques sur 40 ans.

Face aux enjeux financiers majeurs sur la question de l’aspartame, on peut rester quelque peu dubitatif sur les conclusions de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire. Une chose devrait toutefois permettre de voir si ces analyses de l’Efsa ont été faites en toute objectivité : ses conclusions doivent en effet être évaluées par la Commission européenne et par les États membres.

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