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Dépression : l’aspirine et l’ibuprofène sont plus efficaces que les anti-dépresseurs

Dépression : l’aspirine et l’ibuprofène sont plus efficaces que les anti-dépresseurs

Vendredi 1er novembre 2019.

Des chercheurs chinois viennent de faire une importante découverte. Pour soigner la dépression, l’aspirine et l’ibuprofène seraient plus efficaces que les anti-dépresseurs. De l’espoir pour les personnes affectées par cette maladie.

L’aspirine et l’ibuprofène sont plus efficaces que les anti-dépresseurs

Alors que nous rentrons dans la période de la déprime saisonnière liée à la baisse de luminosité pendant la période automnale, des chercheurs de l’université de Wuan (Chine) viennent de publier une étude portant sur la dépression. Leurs travaux ont été réalisés à partir de trente études menées auprès de 1.610 patients et ont été publiés dans le Journal of Neurology.

Selon les scientifiques chinois, certains antalgiques ont des effets bénéfiques sur le traitement de la dépression. Ils seraient même 2,5 fois plus efficaces que les anti-dépresseurs. Il s’agit, entre autres, de l’aspirine et de l’ibuprofène, des médicaments très courants et vendus en vente libre dans les pharmacies en France. Les statines, les acides gras oméga-3 ou les corticostéroïdes obtiendraient aussi des résultats probants.

Plus de 300 millions de personnes souffrent de dépression

« Notre revue systématique et notre méta-analyse suggèrent que les anti-inflammatoires exercent un effet antidépresseur dans le traitement du TDM et qu’ils sont généralement sans danger avec des taux d’effets indésirables similaires à ceux du placebo. Cependant, en raison de l’évolution chronique de la maladie, la qualité de vie et les effets indésirables doivent faire l’objet d’études approfondies dans le cadre d’essais cliniques randomisés de haute qualité avec un suivi à long terme » peut-on lire sur le site Top Santé.

Une découverte majeure, d’autant plus qu’un patient sur dix ne parvient pas à se faire soigner avec des anti-dépresseurs. Pour rappel, selon l’OMS, plus de 300 millions de personnes souffrent de dépression. Une maladie en constante augmentation qui est la première cause de morbidité et d’incapacité dans le monde.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Est-ce une déprime passagère ou une dépression ?

 

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L’homme de Néandertal connaissait-il l’aspirine ?

 L’homme de Néandertal connaissait-il l’aspirine ?

Le 10 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Adélaïde, en Australie, et de l’université de Liverpool, au Royaume-Uni, l’homme de Néandertal consommait des bourgeons de peuplier, porteurs du principe actif de l’aspirine.

Les hommes de Néandertal connaissaient les plantes médicinales

Il est difficile d’imaginer les hommes, il y a 50 000 ans, prendre de l’aspirine quand ils avaient mal au crâne. Cependant, des chercheurs ont réussi à mettre en lumière que l’homme de Néandertal consommait déjà des feuilles de peuplier, qui contiennent le principe actif de l’aspirine. Une découverte qui donne de nombreuses informations sur ces hommes qui ont vécu entre -300 000 et -30 000 ans avant JC.

« Tout porte à croire que les hommes de Néandertal connaissaient bien les plantes médicinales, leurs propriétés anti-inflammatoires et anti-douleur », s’est félicité Alan Cooper, directeur de l’Australian Centre for Ancient DNA (ACAD), de l’Université d’Adélaïde. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé la plaque dentaire de quatre fossiles d’hommes de Néandertal.

Des bourgeons de peuplier pour soulager la douleur

Cette plaque dentaire est un objet d’études précieux pour les chercheurs, parce qu’on y trouve des micro-organismes qui se trouvaient dans la bouche, des traces de maladies de l’appareil respiratoire et digestif, mais aussi de petits morceaux de nourriture qui s’étaient coincés dans les dents. Sur l’un des fossiles, les chercheurs ont trouvé les traces d’un abcès dentaire et d’une infection, mais aussi des extraits de peupliers.

Selon les auteurs de cette étude, cela prouve une chose : cet homme devait souffrir horriblement et il a pris des bourgeons de peuplier pour soulager sa douleur. Mais ce n’est pas tout, des traces de moisissure herbeuse ont aussi été dénichées par les chercheurs. Une moisissure qui contenait de la pénicilline, un antibiotique naturel. L’homme de Néandertal savait donc soulager les douleurs, mais aussi combattre les infections.

Marine Rondot

À lire aussi : Une trace de cancer découverte dans un os vieux de plus d’un million d’années

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L’aspirine, meilleure alliée contre le cancer ?

Le 13 mai 2016.

Selon un groupe d’experts américains, le US Preventive Services Task Force (USPSTF), de faibles doses d’aspirine (75 à 160 milligrammes par jour) diminuent de façon significative le risque de cancer colorectal. Mais, attention, cela ne fonctionne que dans un cadre bien précis.

L’aspirine utilisée dans un cadre bien précis

Une étude, publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, vient confirmer l’idée selon laquelle l’aspirine pouvait diminuer le risque de développer un jour un cancer colorectal. Mais il ne faut pas abuser des anticoagulants. C’est pourquoi les auteurs de l’étude ont tenu à préciser les contours de leur analyse.

Selon eux, l’aspirine limite le risque de cancer colorectal, dans le cadre d’un traitement d’aspirine (5 à 160 milligrammes par jour) pour des personnes ayant un risque important de faire un accident cardio-vasculaire et n’étant pas sujettes à des saignements. Dans ce cas précis, et uniquement dans ce cas-là, l’aspirine limite le risque d’infarctus, d’AVC et de cancer colorectal.

«  Pour la première fois, la prévention du risque de cancer colorectal est reconnue comme un bénéfice secondaire, quoique modeste, d’un traitement par l’aspirine qui vise d’abord à prévenir le risque cardiovasculaire  », résume Gabriel Steg, cardiologue à l’hôpital Bichat (Paris), dans les colonnes du Monde.

Des résultats significatifs

Autre point important : les résultats de leur étude sont significatifs que chez les personnes âgées de 50 à 59 ans. Aucun effet bénéfique de l’aspirine n’a été constaté chez les patients de moins de 50 ans.

Cependant, pour les 10 000 personnes qui correspondaient aux critères exposés ci-dessus et dont les données médicales ont été analysées par le groupe d’experts américains, l’aspirine a évité 225 infarctus, 84 accidents vasculaires cérébraux ischémiques et 139 cancers colorectaux. 588 années de «  vie de qualité  » et 333 années de vie sont ainsi gagnées grâce à l’aspirine.

Au final, la prise de 75 mg et plus d’aspirine pendant dix à vingt ans peut diminuer jusqu’à 40 % le risque de cancer colorectal.

À lire aussi : Symptômes, personnes et facteurs de risque de cancer du colon

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Prendre de l’aspirine tous les jours réduit le risque de cancer

Une dose quotidienne d’aspirine devrait être donnée à ceux qui sont susceptibles d’avoir un cancer de l’intestin, selon des chercheurs de l’université de Newcastle. La BBC rapporte en effet que selon les résultats surprenant de cette étude, prendre chaque jour deux cachets d’aspirine réduit de près de 60% le risque …
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