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Grossesse : un taux élevé d’œstrogènes favoriserait l’autisme

Grossesse : un taux élevé d'œstrogènes favoriserait l'autisme

Grossesse : un taux élevé d’œstrogènes favoriserait l’autisme

Le 1er août 2019

Selon une étude scientifique, publiée dans le journal Molecular Psychiatry, l’apparition de l’autisme chez l’enfant pourrait être liée à un taux élevé d’œstrogènes lors de la grossesse de la mère.

L’apparition de l’autisme pourrait être lié à des taux élevés d’œstrogènes pendant la grossesse 

Dans une étude publiée lundi 29 juillet, dans le journal Molecular Psychiatry, des chercheurs ont annoncé avoir trouvé un lien entre l’exposition à des taux élevés d’œstrogènes pendant la grossesse et le risque de développer un trouble du spectre autistique (TSA). Il s’agit d’une avancée scientique importante, puisque les causes exactes de l’autisme n’ont toujours pas été clairement définies.

Pour rappel, environ 700.000 personnes sont touchées par le TSA en France. Et l’autisme est reconnu comme un handicap depuis 1996. Ces résultats ne sont pas les premiers puisqu’en 2015, des chercheurs avaient déjà montré que les androgènes présents dans le liquide amniotique favorisaient par la suite le développement d’un TSA chez les foetus masculins

Une cause génétique probable

Pour mener à bien ces nouveaux travaux, les scientifiques ont analysé le liquide amniotique de 98 femmes dont les enfants étaient atteints d’autisme. Puis ils les ont comparés aux résultats obtenus avec 177 autres femmes qui ont donné naissance à des enfants non porteurs de la maladie. Ils ont pu ainsi mesurer les niveaux de quatre types d’œstrogènes (oestriol prénatal, œstradiol, œstrone et sulfate d’œstrone.) et les différences entres les deux groupes.

Au final, ils ont découvert que le lien entre les taux élevés d’œstrogènes avant la naissance et la probabilité d’autisme était encore plus important que celui observé en 2015 avec les androgènes. « Cette nouvelle donnée appuie l’idée que l’augmentation des hormones stéroïdes sexuelles prénatales est l’une des causes possibles de l’autisme. La génétique en est une autre et ces hormones interagissent probablement avec des facteurs génétiques qui affectent le développement du cerveau fœtal », explique le professeur Simon Baron-Cohen, auteur principal de l’étude.

Marie-Eve Wilson-Jamin

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La pollution atmosphérique liée à l’autisme

L’exposition aux particules fines (PM2,5) de la pollution atmosphérique est liée à un risque accru de 78 % de

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L’étude a été menée par des chercheurs australiens, chinois, britanniques et québécois (Université McGill) avec 124 enfants atteints de TSA et 1 240 enfants en bonne santé de Shanghai. Les enfants ont été suivis de la naissance à l’âge de trois ans.

Yuming Guo de l’Université Monash et ses collègues ont examiné les effets sur la santé de particules PM1, PM2,5, PM10. Ces fines particules en suspension dans l’air sont les sous-produits des émissions des usines, des véhicules, des activités de construction et de la poussière routière. Plus les particules sont petites, plus elles sont capables de pénétrer dans les poumons et d’entrer dans la circulation sanguine, ce qui cause un éventail de problèmes de santé sérieux.

Il n’y a pas de niveaux sécuritaires de pollution, estime le chercheur.

« Malgré le fait que les particules plus petites, les PM1, sont plus nocives, il n’y a pas de norme ou de politique mondiale pour la pollution atmosphérique par les PM1 », souligne-t-il.

Ces résultats s’ajoutent à ceux d’études précédentes qui ont déjà établi un lien entre l’exposition prénatale à la pollution atmosphérique et les troubles du spectre de l’autisme chez les enfants, précisent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur l’autisme et sur les liens entre la pollution et l’autisme, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Monash University, Environment International.
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L’autisme plus facile à diagnostiquer chez les garçons

L’autisme plus facile à diagnostiquer chez les garçons

Le 4 août 2017

L’association francophone de femmes autistes (AFFA) dénonce les tests de dépistage de l’autisme inadaptés pour les filles, qui sont par conséquent plus difficiles à diagnostiquer. Explications.

Les tests de dépistage de l’autisme sont moins efficaces chez les filles

L’association vaincre l’autisme rappelle que l’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de 3 ans. Il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles du langage, de la communication non verbale et des activités stéréotypées avec restriction des intérêts. Selon les chiffres officiels, l’autisme toucherait en France 1 fille pour 4 garçons.

Mais l’association francophone de femmes autistes (AFFA) dénonce les tests de dépistage de l’autisme, qui seraient inadaptés pour les filles, comme le révélaient également une équipe de chercheurs américains de l’Université de Baltimore il y a déjà 2 ans. Les scientifiques avaient en effet mis en avant leurs craintes d’un sous-diagnostic des filles, du fait que leurs symptômes sont moins repérables.

Les filles dissimulent leurs comportements autistiques

Selon Pauline Ducret, chercheuse en neurosciences cognitives de l’autisme à Montréal (Canada) et interrogée par nos confrères du journal La Croix, les filles autistes parviendraient à dissimuler leurs comportements autistiques « au prix de grands efforts entraînant une grande fatigue ». Elles passeraient ainsi au travers des mailles du filet du diagnostic en cachant leurs difficultés, par imitation des comportements sociaux « normaux ».

Catherine Barthélémy, pédopsychiatre spécialiste de l’autisme à Tours, souligne également dans le quotidien La Croix que les tests de dépistage ont surtout été développés sur les garçons et que « les techniques de détection ne (sont peut-être) pas adaptées à un public féminin qui présente des particularités. Le sous-diagnostic des femmes n’est pas sans conséquences, les empêchant notamment de bénéficier d’un accompagnement suffisamment tôt.

Le 4è plan Autisme, lancé début juillet, devrait contenir des pistes pour l’amélioration du dépistage et permettre une meilleure prise en charge de l’autisme, en particulier chez les adultes.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Autisme : les bienfaits du zinc à l’étude

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La chercheuse sur l’autisme Catherine Barthélémy reçoit le Prix d’Honneur de l’Inserm

Le Prix d’Honneur de l’Inserm 2016 récompense Catherine Barthélémy, professeure émérite de la faculté de médecine de Tours, et ancienne directrice de l’équipe « Autisme » au sein de l’Unité « Imagerie et Cerveau », pour couronner ses 40 ans de recherche sur l’autisme, notamment sur les mécanismes cérébraux.

La chercheuse prône des soins précoces pour changer le destin des enfants autistes, rapporte AFP. Car, pris précocement, « vers 18 mois, deux ans », un enfant autiste peut voir changer le cours de sa vie, pour peu qu’il bénéficie d’un traitement adapté. A Tours, on parle de « thérapie d’échange et de développement ».

« Il faut former les médecins pour qu’ils identifient le plus précocement possible les petits signes cliniques, neurologiques ou morphologiques chez les enfants », souligne-t-elle.

La chercheuse « se souvient de l’époque, pas si lointaine, dans les années 1980, où elle se faisait huer dans les congrès de spécialistes car elle osait dire que les enfants autistes n’étaient pas victimes du comportement de leur mère, qu’ils ne souffraient pas d’une maladie aux origines psychologiques, mais de troubles du développement de leur cerveau ».

« Aujourd’hui, elle décrit un trouble du comportement affectant la relation à l’autre et dont les conditions d’apparition, au-delà de la prédisposition neurologique, sont « multifactorielles ». »

Elle cite l’exposition de la mère au médicament antiépileptique Dépakine au cours de la grossesse comme l’un des facteurs pouvant favoriser le « déclenchement » de l’autisme chez l’enfant.

« Au moins 1 % de la population française, tous âges confondus, présente des troubles autistiques », dit-elle. Dans ses formes les plus légères, il peut s’agir peut-être de personnes « perçues seulement comme égoïstes, maniaques, indifférentes aux autres… Mais ce n’est pas une option pour elles : elles n’ont pas le choix », explique-t-elle.

« On a des cas d’enfants atteints d’autisme sévère et qui aujourd’hui ont passé le bac », souligne-t-elle. « Bien sûr, ce n’est pas le cas de tous, mais on améliore de toute façon leur qualité de vie en leur permettant d’accéder à la confiance, à l’échange, à la complicité et à la relation avec l’autre ».

Dernière actualité sur l’autisme en France : Une centaine de députés proposent une résolution anti-psychanalyse, packing et maltraitance (déc. 2016).

Psychomédia avec sources : Inserm, Le Parisien (AFP).
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Laurent Savard, un artiste qui rit avec l’autisme

Ils sont inséparables, papa artiste, son fils autiste. Une petite lettre de différence qui a bouleversé leur vie. Gabin, 13 ans, maîtrise parfaitement le roller, mais il ne parle toujours pas, c’est son père qui le fait pour lui dans un one-man-show. Laurent Savard a écrit ce spectacle quand son fils était tout petit. L’autisme fait peur, mais lui a décidé d’en rire. « Le message, c’est on y va, rock and roll et puis déconnage parce que Gabin il aime bien déconner, moi aussi, et puis c’est mon métier aussi. J’aime beaucoup le deuxième, le troisième degré« , explique l’humoriste.

Rire pour se libérer

Sur scène, il raconte la galère des parents et l’incompréhension de la société face au handicap. Dans la salle, beaucoup d’enfants autistes. « On vit parfois des

situations tellement difficiles que sur le moment on en pleure. Après coup pour se libérer de ce qu’on a vécu, on est obligé d’en rire. C’est aussi peut-être une force que l’on a en nous pour pouvoir continuer », explique une maman. Depuis cinq ans, le spectacle de Laurent Savard a été vu par 40 000 personnes.

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Le gouvernement du Québec annonce la tenue d’un forum sur l’autisme

La ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse et à la Santé publique, Lucie Charlebois, a annoncé, le 5 octobre, la tenue d’un forum sur le trouble du spectre de l’autisme (TSA) au Québec à l’hiver 2016.

« Depuis mon arrivée en poste, j’ai pu constater que le nombre de personnes ayant un diagnostic de trouble du spectre de l’autisme connaît une augmentation fulgurante. La prévalence des TSA doublant tous les quatre ans au Québec, il est important de se doter d’une vision à long terme et durable. Les personnes et les familles touchées par cette réalité ont besoin de soutien et d’accompagnement dans plusieurs facettes de leur vie, et à toutes les étapes de leur vie également. Pour améliorer de façon tangible l’accès, la fluidité et la continuité des services, il est donc primordial que tous les acteurs travaillent de concert, et c’est précisément ce à quoi concourra le premier Forum sur le trouble du spectre de l’autisme », a déclaré la ministre Charlebois.

Le Forum réunira notamment des personnes ayant un TSA, des parents d’enfants ou d’adultes ayant un TSA ainsi que leur famille, des gestionnaires, des professionnels et des chercheurs, des représentants d’organismes communautaires, de même que des délégués de différents ministères, dont le ministère de la Santé et des Services sociaux, le ministère de la Famille, le ministère de l’Éducation, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, ainsi que le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Solidarité sociale.

« De nombreux efforts ont été déployés dans les dernières années afin d’améliorer l’offre de service aux personnes ayant un trouble du spectre de l’autisme ainsi qu’à leur famille. Toutefois, force est de constater qu’il reste encore beaucoup de chemin à parcourir. En fait, avec l’augmentation de la prévalence que l’on connaît, nous nous trouvons maintenant dans une situation où, pour réussir à améliorer concrètement les choses, nous devons indéniablement exercer le leadership nécessaire à la mise en oeuvre de solutions à la fois porteuses et structurantes pour l’avenir. C’est dans cette optique que nous mettons en place ce projet d’envergure qui nous permettra d’effectuer le tour de roue nécessaire pour faire face à cette réalité. Et c’est en travaillant tous ensemble que nous comptons y arriver », a conclu la ministre Charlebois.

Psychomédia avec source : Portail Québec.
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