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L’effet d’un peu d’activité physique légère sur le vieillissement cérébral

Une légère augmentation de l’activité physique, même de faible intensité, est associée à un volume cérébral plus important et à un vieillissement cérébral en meilleure santé, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Des données probantes suggèrent que la pratique régulière d’une activité physique peut prévenir le déclin cognitif et la démence. Cependant, les niveaux d’activité spécifiques optimaux pour la prévention de la démence ne sont pas encore clairement définis.

Les personnes actives physiquement présentent des facteurs de risque métaboliques et vasculaires plus faibles et ces facteurs de risque peuvent expliquer leur propension à un vieillissement cérébral plus sain.

Les nouvelles lignes directrices américaines de 2018 sur l’activité physique suggèrent qu’une certaine activité physique est préférable à aucune, mais elles recommandent de faire plus de 150 minutes d’activité d’intensité modérée à vigoureuse par semaine pour des bienfaits substantiels.

Nicole Spartano de l’Université de Boston et ses collègues ont analysé des données provenant de la cohorte Framingham Heart Study. Chaque heure supplémentaire par semaine passée à faire une activité physique d’intensité légère correspondait à environ 1,1 an de moins de vieillissement cérébral.

Ces résultats suggèrent que des bénéfices en lien avec le vieillissement du cerveau pourraient être obtenus avec des niveaux d’intensité ou des quantité d’exercice plus faibles et plus réalisables que les recommandations, soulignent les chercheurs.

Chaque heure supplémentaire d’activité physique d’intensité légère était associée à des volumes cérébraux plus élevés, même chez les personnes qui ne respectaient pas les lignes directrices actuelles en matière d’activité physique.

Pour plus d’informations sur l’activité physique et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Université de Boston.
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Dépression sévère : la kétamine, à l’effet très rapide, testée en France

La kétamine est un médicament utilisé à l’origine pour anesthésier les animaux ou les humains. Elle est aussi détournée comme drogue récréative. Son effet antidépresseur est puissant et rapide.

Les molécules commercialisées depuis les années 1950 contre la dépression ont quasiment toutes le même mécanisme d’action, ce n’est pas le cas de la kétamine, commente le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, relayé par Le Figaro.

La kétamine se fixe sur les récepteurs NMDA du glutamate, le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central.

Elle agit en quelques heures comparativement à 4 à 6 semaines pour les antidépresseurs traditionnels et elle s’avère efficace chez des personnes souffrant de dépression sévère (faites le test) résistante aux antidépresseurs.

Actuellement, aucun pays n’autorise la kétamine dans le traitement de la dépression. Le seul moyen pour recevoir ce traitement consiste à participer à un protocole de recherche. L’un d’eux, mené par le laboratoire pharmaceutique Janssen, se déroule à l’hôpital Sainte-Anne sous la direction du Dr de Maricourt, rapporte Le Figaro.

L’essai clinique compare l’efficacité de la kétamine, plus précisément, l’eskétamine, une molécule dont la structure est très proche de la kétamine, en spray intranasal, à celle d’un placebo.

Contrairement à la perfusion par voie intraveineuse, l’inhalation peut être faite par le patient sans l’aide d’un professionnel. En parallèle, tous les participants à l’étude reçoivent un antidépresseur standard, afin d’éviter que certains n’aient pas de traitement du tout. Les doses sont cinq à dix fois plus faibles que celles utilisées en anesthésie, précise le Dr de Maricourt.

Des études ont montré une efficacité dans 70 à 80 % des cas. « On constate généralement une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque dans les minutes qui suivent l’administration du médicament, mais ces effets s’arrêtent dans les deux heures », indique le Dr de Maricourt. « Certains patients présentent également des symptômes dissociatifs, comme des expériences de déréalisation ou de dépersonnalisation. Mais, là aussi, c’est transitoire. »

La kétamine a un effet antisuicide quasiment immédiat, comme l’a démontré une étude publiée en 2009 dans la revue Biological Psychiatry. « Dès 40 minutes après l’injection, la diminution du risque suicidaire est très significative », indique le chercheur. En France, un essai clinique national est actuellement mené sous la direction du Dr Abbar afin d’évaluer cette utilisation, précise Le Figaro.

Mais l’action de la kétamine est de courte durée, s’estompant au bout de quelques jours. « La piste la plus explorée consiste à répéter les administrations de kétamine pendant plusieurs semaines, avant d’espacer progressivement les prises », indique le Dr de Maricourt.

Pour ce qui est des effets d’un traitement à long terme, « certaines études mettent en évidence une potentielle neurotoxicité, d’autres au contraire un effet neuroprotecteur, explique-t-il. Des études sont nécessaires pour évaluer la tolérance à long terme. »

L’Agence du médicament américaine (la Food and Drug Administration) a lancé une procédure d’étude accélérée afin de rendre plus rapidement disponible la kétamine aux États-Unis.

Article du Figaro : La kétamine révolutionne la prise en charge de la dépression sévère

Pour plus d’informations sur la kétamine pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

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Dermaceutic inverse l’effet du temps sur la peau


Expert en dermatologie esthétique, le Laboratoire Dermaceutic met au point des cosméceutiques visant à préparer, optimiser et prolonger les résultats des actes esthétiques.

Formulés sans parfum, sans allergène et sans paraben pour une très haute tolérance, les produits de la gamme Dermaceutic sont distribués dans 70 pays et plébiscités par plus de 30.000 médecins.

Aujourd’huil, le Laboratoire Dermaceutic lance trois nouveaux sérums anti-âge haute performance.

A commencer par Activ Retinol, deux sérums dont la concentration inégalée en rétinol permet de stimuler la croissance cutanée.

Avec un dosage à 0,5, Activ Retinol 0.5 va cibler les problèmes de ridules et de perte d’éclat tandis qu’avec une concentration supérieure, Activ Retino…
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David Mallett interprète à son tour l’effet beach waves

Pour ensoleiller notre quotidien alors que l’été est encore bien lointain, David Mallett nous propose Australian Salt Spray, son astuce pour réaliser en un tour de main un look « beach waves ».

Ce produit de styling capillaire reproduit en effet parfaitement l’effet « soleil, vent et eau de mer » sur le cheveu.

Il façonne les boucles à l’aspect désordonné et apporte tonicité et volume naturel au cheveu, créant ainsi ce style « retour de plage » à la fois nonchalant et millimétré si prisé depuis l’été 2014.

Le secret de l’Australian Salt Spray ? Le sel de Murray River, jusqu’alors apanage des grands chefs des restaurants étoilés.

Récolté dans la région de New South Wales, ce sel doux, sans additif ni conservateur, rejoint la composition de la nouvelle création David Mallett et confère aux cheveux ses effets bénéfiques grâce à sa teneur élevée en magnésium et en calcium.

Australian Salt Spray améliore ainsi la texture du cheveu sans l’alourdir, ni le rendre collant ou sec, tout en lui donnant un mouvement naturel pour un look retour de vacances idéal pour égayer la saison actuelle.

Il suffit pour cela d’agiter plusieurs fois le flacon pour activer les principes actifs, d’appliquer trois à six pulvérisations sur cheveux mouillés ou secs, puis de mettre en forme avec les doigts avant de laisser sécher naturellement ou au sèche-cheveux.

Pour augmenter cet effet et adopter le look « retour de plage », on applique une grande quantité sur les cheveux avant de les ébouriffer puis on laisse sécher à l’air libre.

Enfin, pour un effet ondulé, on utilise le sèche-cheveux et on tortille les mèches pour former des boucles.

(Australian Salt Spray, David Mallett. Disponible au salon David Mallet, 14 rue Notre-Dame des Victoire 75002 Paris, dans une sélection de boutiques et sur www.shop.david-mallett.com. Spray 150ml, ppi : 30 €)


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L’effet placebo des médicaments plus chers

Crédit : Fotolia

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Les médicaments plus chers sont-ils plus efficaces que les autres ? La réponse est NON ! Et pourtant une étude nous révèle aujourd’hui que le prix d’un médicament « même s’il s’agit d’un placebo » peut avoir une certaine influence sur les patients. Et pas qu’un peu…

Menée par une équipe de chercheurs de l’université de Cincinnati (Ohio) elle a concerné douze patients atteints de la maladie de Parkinson.

Si certains ont reçu un traitement médicamenteux réel, d’autres ont reçu un placebo consistant en une double injection d’une solution saline.

Dans les deux cas le coût supposé de ces médicaments  a été annoncé aux patients : 100 dollars pour le premier, 1500 pour le second. Il leur a été expliqué qu’il s’agissait de prouver que les médicaments étaient tout aussi efficaces malgré la différence de prix.

Verdict : les capacités motrices se sont améliorées de 28% chez ceux ayant reçu le placebo comparativement à ceux traités avec le médicament réel.

« Si nous pouvons trouver des stratégies pour contrôler l’effet placebo, on pourrait potentiellement optimiser les effets des traitements en réduisant les doses et peut-être aussi les effets secondaires » a déclaré la Dr Alberto Espay, co-auteur de l’étude.

Et d’expliquer  que si les placebos peuvent être aussi efficaces chez les patients atteints de la maladie de Parkinson, c’est parce qu’ils sont connus pour accroître la production de la dopamine, une hormone qui joue un rôle modulateur final essentiel des sorties motrices et psychiques.


News Santé

Cancer du sein : l’effet Angelina Jolie sur le dépistage

L'effet Angelina Jolie sur les dépistages du cancer du sein

Une étude scientifiques publiée cette semaine dans la revue médicale Breast Cancer Research montre l’augmentation des tests de dépistage du cancer au Royaume-Uni et aux États-Unis depuis la révélation d’Angelina Jolie sur son ablation préventive des seins il y a un an et demi.

En mai 2013, Angelina Jolie avait déclaré à la presse avoir subi une ablation des deux seins encore appelée double mastectomie, par mesure de prévention. Sa mère était en effet décédée des suites d’un cancer des seins contre lequel elle avait lutté pendant presque 10 ans à l’âge de 56 ans. Cette révélation largement reprise par la presse a été suivi d’une vague de femmes au Royaume-Uni voulant se faire dépister du cancer du sein et subir des tests génétiques de juin à octobre 2013.

Selon l’étude, le témoignage d’Angelina Jolie a quelque chose à voir avec cet engouement soudain pour le dépistage. Même si en novembre et en décembre, les visites ont été moins nombreuses, les centres de dépistage et d’appel continuaient toujours à recevoir plus de patientes en plus que d’habitude.

L’effet de la confession de l’actrice a même perduré au delà de 2013 puisqu’en janvier 2014, le Centre d’assistance pour le cancer du sein héréditaire a reçu 10 fois plus d’appel qu’avant l’annonce d’Angelina Jolie.

Selon les scientifiques ayant réalisé cette étude, des effets similaires sont observés également dans les centres de dépistages des États-Unis, du Canada, de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande. Si l’impact sur les dépistages a été évident, les femmes aux Etats-Unis ne sont pas pour autant plus à même de comprendre les risques liés au gêne déficient évoqué par l’actrice, selon les chercheurs qui alertent sur la nécessité d’éduquer le grand public sur les tests génétiques, le dépistage et la chimio prévention.

Top Actus Santé

L’effet de la cigarette sur le vieillissement de la peau…

Les méfaits du tabac sur notre santé ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui des scientifiques veulent aussi retenir l’attention des consommateurs sur l’effet que peut avoir la cigarette sur le vieillissement de la peau, et plus particulièrement sur celle du visage.

Ainsi une équipe de chercheurs américains veut prouver, photos à l’appui, que la cigarette accélère le vieillissement du visage. Ils ont présenté les résultats de cette étude lors du Twins Days Festival (Ohio), le plus grand rassemblement annuel de jumeaux du monde.

Pour cela un jury composé de chirurgiens plasticiens a étudié les cas ou plutôt les photos des visages de 79 paires de jumeaux. A chaque fois, l’un fumait, l’autre non ou avait arrêté depuis plus de 5 ans. Pour information les chirurgiens sollicités ne savaient pas qui était fumeur ou ne l’était pas.

Et le verdict est sans appel : ceux qui fument paraissent plus vieux, ont davantage de rides notamment autour de la bouche et de poches sous les yeux.

Les scientifiques ont également observé un relâchement global de la peau qui chez les fumeurs perd de son élasticité, une hyper-pigmentation au niveau des paupières supérieures mais aussi la présence plus importante de bajoues.

© American Society of Plastin Surgeons

© American Society of Plastin Surgeons

Cette étude inédite montre que les effets du tabagisme sur le vieillissement de la peau du visage affectent principalement le milieu et le tiers inférieur du visage sans conséquence visible au niveau des pattes d’oie mais aussi des rides du front.

Pour le chirurgien qui a dirigé cette étude, le docteur Bahman Guyuron, ce vieillissement est la conséquence d’une réduction de l’oxygénation de la peau due au tabagisme qui entraîne un ralentissement de la circulation sanguine.

La « bonne » nouvelle c’est qu’en arrêtant les fumeurs peuvent stopper et même inverser le processus. C’est ainsi que Bahman Guyuron a déclaré « Nous disons aux fumeurs que, dès qu’ils arrêtent de fumer, leur peau, leurs poumons, leurs vaisseaux cardiaque commencent à se réparer d’eux-mêmes ».


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