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Rougeole : l’épidémie fait son grand retour en Europe

Rougeole : l’épidémie fait son grand retour en Europe

Le 30 mars 2017.

La rougeole est de retour. Selon les chiffres de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), 559 cas de rougeole ont été signalés en janvier dernier. Pourtant le vaccin contre la rougeole existe et il est très efficace.

134 200 décès à travers le monde en 2015

Des foyers de rougeole, une maladie virale très contagieuse, ont été signalés dans plusieurs pays d’Europe depuis le début de l’année. Sur les 559 cas recensés en janvier, 474 venaient de France, d’Italie, de Suisse, d’Allemagne, de Pologne, de Roumanie et d’Ukraine. Mais comment expliquer ce retour de cette maladie qui causé la mort de 134 200 à travers le monde en 2015 ? Selon l’OMS, c’est le manque de couverture vaccinale qui provoque les épidémies.

« Les habitudes de voyage d’aujourd’hui font qu’aucun individu, aucun pays n’est à l’abri du virus de la rougeole », s’inquiète le Dr Zsuzsanna Jakab, directrice régionale de l’OMS pour l’Europe. « Les flambées épidémiques continueront à éclore en Europe, comme ailleurs, jusqu’à ce que chaque pays atteigne le niveau de vaccination nécessaire pour protéger parfaitement sa population ».

Le vaccin est la meilleure arme contre la rougeole

Le vaccin contre la rougeole aurait pourtant permis de faire chuter de 79 % le nombre de décès, entre 2000 et 2015. Or, il semblerait que dans les 7 pays cités plus haut, la couverture vaccinale par une deuxième dose de vaccin antirougeoleux se situerait sous le seuil de 95 %. « Je recommande à tous les pays d’endémie de prendre de toute urgence des mesures pour contrer la transmission de la rougeole sur leur territoire », a insisté le Dr Zsuzsanna Jakab.

Selon Santé Publique France, depuis 2012, le nombre de cas de rougeole a significativement chuté, avec 260 à 360 cas déclarés chaque année sur le territoire. En 2016, notamment, seuls 79 cas de rougeole ont été signalés. Mais les efforts ne doivent pas être relâchés, car la maladie peut entraîner des complications graves telles que des cécités, des encéphalites (inflammation du système nerveux central), des diarrhées sévères, des infections auriculaires ou encore des pneumonies.

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Vaccins et vaccinations : ce qu’il vaudrait mieux savoir

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

L’épidémie de varicelle s’installe sur tout le territoire

L’épidémie de varicelle s’installe sur tout le territoire

Le 27 mars 2017.

La varicelle arrive avec le printemps. Le Réseau Sentinelles note une grande affluence de cas de varicelle chez les praticiens, particulièrement dans certaines régions déjà classées en zones d’incidence élevée.

Activité « modérée à forte » dans de nombreuses régions

La varicelle semble s’être installée en France. Depuis quelques jours, les pédiatres et les généralistes reçoivent de plus en plus de petits patients présentant les signes caractéristiques de cette maladie infantile sans gravité : une fièvre supérieure à 38°, de nombreuses taches rouges qui ne tarderont pas à se transformer en vésicules remplies de liquide et des démangeaisons.

Le Réseau Sentinelles, qui suit l’évolution des épidémies sur tout le territoire, a observé une situation qualifiée de « modérée à forte » dans la semaine du 13 au 19 mars 2017. Dans certains départements, l’activité de la varicelle commence à être rapide, signe que le phénomène de contagion bat son plein dans les crèches et les écoles.

700 000 personnes contractent la varicelle chaque année

« Huit foyers régionaux ont été observés » et montrent une activité forte depuis ces derniers jours, indique l’organisme, qui note que c’est en Pays-de-la-Loire que le taux de varicelle par rapport au nombre d’habitants est le plus élevé (74 cas). Viennent ensuite l’Île-de-France (50 cas pour 100 000 habitants), la Nouvelle-Aquitaine (49 cas), le Grand-Est (47 cas), les Hauts-de-France (40 cas). L’activité de la varicelle est en outre jugée modérée dans trois autres régions : en Bretagne (37 cas pour 100 000 habitants), en Corde (35 cas) et en Occitanie (27 cas).

Chaque année, la varicelle touche environ 700 000 personnes, particulièrement des enfants de moins de 5 ans. Si cette maladie est bénigne chez les enfants, elle peut être beaucoup plus dangereuse pour les personnes plus âgées. Les adolescents et les adultes, particulièrement les publics sensibles comme les femmes qui sont en situation d’avoir des enfants ou les personnes immunodéprimées, sont invitées à se faire vacciner, pour ne pas prendre le risque de contracter une varicelle qui, dans certains cas, peut même être mortelle.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Les symptômes et les personnes à risque de la varicelle

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Grippe : l’épidémie gagne du terrain

Selon des chiffres publiés mercredi 4 janvier par l’agence sanitaire Santé publique France, la grippe s’intensifie et a conduit à une « très forte augmentation » des consultations aux urgences et des hospitalisations de personnes âgées.

22 décès depuis le 1er novembre

Le bulletin hebdomadaire de l’agence Santé publique France ne laisse pas la moindre place au doute concernant une évolution de l’épidémie de grippe sur l’ensemble du territoire : 5 745 personnes se sont rendues aux urgences pour des symptômes grippaux et 1 035 ont dû être hospitalisées, entre le 26 décembre et le 1er janvier. Une adolescente de 13 ans est même morte de la grippe en Ardèche, dans la nuit du Nouvel An.

La semaine précédente, 4 220 personnes s’étaient rendues aux urgences pour des symptômes grippaux et 617 avaient été hospitalisées. L’augmentation des cas est donc significative. 63 % des hospitalisations concernent des personnes âgées de plus de 80 ans. Au total, depuis le 1er novembre, 381 cas graves de grippe ont été admis en réanimation et 22 personnes sont décédées.

Seuil épidémique dépassé depuis 3 semaines

Cela fait trois semaines d’affilées que le seuil épidémique (178 cas pour 100 000 habitants) est dépassé sur l’ensemble du territoire. Du 26 décembre et le 1er janvier, 398 cas pour 100 000 habitants ont été constatés par le réseau de surveillance Sentinelles. À noter par ailleurs que les régions les plus touchées sont les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-France-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Cette grippe est particulièrement intense, quantitativement elle touche beaucoup de gens et elle est assez intense sur le plan de la sévérité des symptômes », a commenté la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sur RTL. Et de rappeler que le vaccin contre la grippe était encore gratuit jusqu’au 31 décembre pour les personnes âgées, les femmes enceintes et les patients atteints de maladies chroniques.

L’épidémie de grippe n’a pas dit son dernier mot

On la croyait diminuée mais la grippe saisonnière n’a pas encore dit tout à fait son dernier mot. Après une période de stabilisation, l’épidémie de grippe repart à la hausse avec une incidence des syndromes grippaux en augmentation depuis deux semaines.

Surveillance clinique : en France métropolitaine, la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de syndromes grippaux vus en consultation de médecine générale a été estimé à 425 cas pour 100 000 habitants, soit 277 000 nouveaux cas, au-dessus du seuil épidémique (131 cas pour 100 000 habitants). C’est la septième semaine consécutive au-dessus du seuil épidémique.

©Sentinelles/Inserm

©Sentinelles/Inserm

Au niveau régional, les taux d’incidence les plus élevés ont été observés en : Champagne-Ardenne (853 cas pour 100 000 habitants, Nord-Pas-de-Calais (814 cas pour 100 000 habitants) et Haute-Normandie (728 cas pour 100 000 habitants). Vingt régions présentent un taux d’incidence supérieur au seuil épidémique national.
Concernant les cas rapportés, la semaine dernière, l’âge médian était de 16 ans (3 mois à 94 ans); les hommes représentaient 50% des cas. Les tableaux cliniques rapportés par les médecins Sentinelles ne présentaient pas de signe particulier de gravité : aucune hospitalisation pour syndrome grippal n’a été rapportée.

Surveillance virologique : depuis la semaine 2015s40, date de début de la surveillance, 3041 prélèvements ont été réalisés par les médecins Sentinelles (1848 par les médecins généralistes et 1193 par les pédiatres libéraux). Les prélèvements ont été analysés par le CNR des virus influenzae (CC Paris, CA Lyon) et par le laboratoire de virologie de l’Université de Corse. Résultats virologiques des prélèvements des cas syndromes grippaux, médecins Sentinelles généralistes et pédiatres :
– 44 (16,5%) virus de type A(H1N1)pdm09,
– 1 (0,4%) virus de type A(H3N2),
– 6 (2,2%) virus de type A non sous-typés,
– 132 (49,4%) virus de type B lignage Victoria,
– 0 (0,0%) virus de type B lignage Yamagata,
– 15 (5,6%) virus de type B lignage non déterminé.
Quinze co-infections de virus grippaux A et B ont été observées.

Prévision : selon le modèle de prévision reposant sur les données historiques et sur les délivrances de médicaments (partenariat IMS-Health), l’activité des syndromes grippaux devrait être proche du pic épidémique.  Une baisse durable pourrait donc commencer à s’amorcer dès la semaine prochaine.


News Santé

Ebola : MSF pointe la lenteur de la réponse de l’OMS face à l’épidémie

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Ebola, c’est au moins 24 000 personnes infectées, et 10 000 personnes décédées depuis la notification officielle par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) il y a un an. Un bilan qui aurait pu être moins lourd selon Médecins sans frontières qui accuse l’OMS de n’avoir agit que tardivement, ne décrétant un état d’urgence de santé publique mondiale qu’en août 2014, alors que des milliers de personnes étaient déjà mortes.

« Poussés au-delà de nos limites » tel est le titre du rapport publié ce lundi par Médecins Sans Frontières (MSF). Dans ce document qui fait près de 20 pages, MSF fait une analyse critique de la réponse apportée depuis un an à l’épidémie de virus Ebola en Afrique de l’Ouest. Et ses conclusions sont loin d’être positive : selon cette organisation, en effet, l’OMS n’aurait pas agit assez rapidement, et seulement lorsqu’ Ebola est devenue une menace pour la sécurité internationale.

Dans ce rapport, l’organisation médicale internationale retrace la chronologie de son intervention depuis mars 2014 mais également tous les obstacles qui l’ont empêcher d’agir efficacement sur le terrain. Le manque de réponse à ses nombreux appels à l’aide des organisations internationales et des autorités locales a été l’un de ces freins, mais pas seulement…

MSF elle-même fait le bilan de ses propres interventions au Liberia, en Guinée ou encore en Sierra Leone. Sur le terrain, malgré les moyens colossaux déployés par l’ONG, le constat sur le terrain était alarmant. Un camp, celui d’Elwa 3 de Monrovia par exemple avait été fermé pratiquement toute la journée, ne laissant rentrer que les patients venus remplacer les morts pendant la nuit… des choix très difficiles pour les équipes.

Le peu de moyen en traitement pour lutter (soins palliatifs de base), et le peu de personnel face aux nombres de malades infectés dont beaucoup mourraient (1 sur deux) était également très difficile à vivre pour le personnel sur place. Et pour cause : dans les pays les plus touchés, l’aide a mis du temps à arriver, laissant les 1.300 expatriés et 4.000 employés locaux de MSF gérer la crise.

Au plus fort de l’épidémie, alors qu’Ebola gagnait du terrain et s’étendait sur plusieurs zones géographique, le personnel a été poussé « au delà de ses limites ». Ce sont les soignants locaux qui ont alors payé le plus lourd tribu, puisque contraitement aux occidentaux qui étaient renvoyés dans leur pays en cas de contamination. Chez MSF, ce sont ainsi 28 membres qui ont été contaminés, et 14 sont décédés.

L’OMS a réagit aux critiques de MSF, reconnaissant n’avoir pas eu une réponse suffisante mais s’être mobilisée dès le début à tous les niveaux.

Ebola : MSF critique la gestion de l'épidémie par l'OMS

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Grippe : les personnes âgées fortement touchées par l’épidémie

Cette année, la grippe a été particulièrement virulente et meurtrière.
Mais le pic de l’épidémie semble enfin être passé. « On voit bien qu’on est dansla phase de décroissance de l’épidémie », affirme le docteur Serge Smadja.
La grippe a touché en particulier les plus de 65 ans, plus vulnérables. Les personnes âgées développent souvent des surinfections pulmonaires et des problèmes cardiaques après la grippe. C’est leur prise en charge qui occupe les hôpitaux en ce moment. « J’ai dû faire appel plusieurs fois aux ambulances de réanimation du Samu ces jours derniers pour des personnes qui vraiment décompensent sur le plan respiratoire, sur le plan organique général. Et effectivement je crains un nombre de décès plus important qu’habituellement », explique au micro de France 3, Pierre-Jean Lacaille, médecin urgentiste.

Les chiffres officiels seraient bien en dessous de la réalité. Ils font état de 970 cas graves et 98 décès. Alors qu’une épidémie de grippe classique fait entre 2 000 et 3 000 morts, cet épisode-là pourrait être deux fois plus meurtrier faute de moyens dans les hôpitaux. « Le retard à la prise en charge d’un patient qui vient en urgence et qui doit être transféré en réanimation, ce retard entraine une surmortalité de 30% », explique le docteur Christophe Prudhomme.

Par ailleurs, cette année, le vaccin serait moins efficace et contribue ainsi au mauvais bilan. « Le virus a muté au printemps, après que nous ayons décidé de la constitution du vaccin », explique le docteur Daniel Lévy-Bruhl.

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L’épidémie de grippe en plein essor

Fin janvier, les files d’attente s’allongent chez les médecins. La cause principale, c’est l’épidémie de grippe qui touche l’ensemble du pays. En une semaine, le nombre de malades a doublé. « C’est toujours comme ça et c’est cyclique. L’épidémie fait le tour du monde et arrive en hiver chez nous », analyse Emmanuel Leballais, médecin.

300 000 nouveaux cas ont été recensés la semaine dernière en France dont 223 graves et 16 décès. « Le virus H3N2 est le virus majoritaire qui circule en France. Le vaccin va un peu moins bien protéger que les autres années, mais il reste très important de se faire vacciner. Le vaccin reste en effet le meilleur moyen de se protéger contre l’infection », insiste Isabelle Bonmarin, médecin épidémiologiste en charge de la grippe. Certains préfèrent les médecines alternatives comme Anne-Marie, Grenobloise, qui utilise des huiles essentielles. Le Limousin et l’Auvergne sont les régions les plus touchées.

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L’épidémie de grippe s’installe en France

Le nombre de cas de grippe a doublé en France en une semaine. La France se dirige vers une épidémie très forte du virus. Le Limousin est la région la plus touchée par l’épidémie de grippe avec une moyenne de 1 688 cas pour 100 000 habitants, soit près de deux personnes sur cent infectées. « Ça commence cette année surtout par des fièvres. La toux n’est pas au premier plan. Par contre, il y a une fatigue extrêmement importante. La durée moyenne est de trois à six jours avec une fatigue qui peut durer plusieurs jours après », explique un médecin au micro de France 3.

Le froid et l’humidité sont des facteurs aggravants. Le vaccin demeure indispensable pour les personnes fragiles, car il limite les complications. « Les personnes fragiles sont les personnes de plus de 65 ans, les femmes enceintes, et les personnes atteintes de pathologies chroniques, comme des pathologies cardiaques, rénales, hépatiques ou respiratoires », confit un médecin. Très contagieuse, la grippe se propage essentiellement par voie respiratoire. Pour prévenir de la grippe, les principales consignes sont de se laver les mains, jeter immédiatement ses mouchoirs après usage et d’éviter tout contact avec les personnes fragiles.

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Sida : les origines de l’épidémie identifiées par des chercheurs

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Des scientifiques viennent de découvrir les origines de l’épidémie de Sida. En reconstituant l’histoire génétique du virus de l’immunodéficience acquise humaine responsable du sida, ils ont pu établir que la pandémie a débuté dans les années vingt à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo.

Le virus n’a été découvert qu’en 1981, pourtant le début de son histoire remonte à 60 années auparavant. C’est en analysant les données génétiques de la souche du groupe M, la plus fréquence, que les scientifiques ont pu estimer l’origine du virus et découvrir l’ancêtre commun du VIH qui serait né en 1920 à Kinshasa.

Les scientifiques savaient déjà que la transmission initiale du virus de l’animal à l’homme s’était faite par la chasse et la consommation de viande de brousse. L’étude des chercheurs des universités britannique d’Oxford et belge de Louvain viennent de montrer qu’en raison de plusieurs facteurs entre 1920 et 1950, comme l’urbanisation rapide, le développement du chemin de fer en RDC, et des changements dans les comportements sociaux et entre autre dans le commerce du sexe ont favorisé la propagation du virus à partir de Kinshasa.

A l’indépendance du Congo en 1960, des changements dans la société ont probablement permis que le virus infecte des populations plus étendues et se propage finalement dans le monde à la fin des années 70 avant d’être finalement identifié en 1981.

L'épidémie de Sida serait partie de Kinshasa en 1920

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Le bilan de l’épidémie d’Ebola dépasse 2.000 morts

GENEVE (Reuters) – L’épidémie de fièvre Ebola a fait plus de 2.000 morts dans les trois pays d’Afrique de l’Ouest les plus touchés, a annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Le nombre de morts en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone s’élève au total à 2.097 à la date du 5 septembre, sur 3.944 cas recensés, précise l’OMS dans un document.

Huit autres personnes sont décédées au Nigeria, sur 23 cas, et une personne a été contaminée au Sénégal.

Le bilan total est donc de 2.105 morts sur 3.968 contaminations.

Les autorités sanitaires tentent de retrouver les personnes ayant été en contact avec les patients contaminés au Nigeria et au Sénégal pour éviter une propagation de l’épidémie dans ces deux pays, dit l’OMS.

L’unique cas confirmé au Sénégal a été placé en quarantaine, de même que trois patients au Nigeria.

(Tom Miles; Bertrand Boucey pour le service français)


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