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84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue

84 % des Français estiment que les écrans abîment leur vue

Le 25 septembre 2019

Les Français s’inquiètent de leur santé visuelle. Selon le baromètre Expert Santé Visuelle (ESV), 84% d’entre eux considèrent que les écrans affectent leur vue. De Plus, 70% des actifs souffrent de sécheresse oculaire.

Les effets néfastes des écrans

A l’occasion de l’édition 2019 du Mondial de l’Optique, les opticiens « Experts en Santé Visuelle » ont révélé les inquiétudes des Français concernant leur santé visuelle, plus particulièrement du fait des écrans. En effet, selon l’étude, 97% des participants sont préoccupés par leur santé visuelle. Ils décrivent une gêne oculaire qui ne se résorbe pas malgré le port de lunettes.

De plus en plus de Français s’interrogent sur l’impact des écrans et les changements des habitudes quotidiennes, les amenant à passer plus de temps sur leur PC ou leur Smartphone. Ils pensent, pour 84% d’entre eux, que les écrans abîment leur vue. De plus, 94% des moins de 30 ans sont convaincus que les écrans sont dommageables. D’ailleurs, depuis 2007, le syndrome de déficience numérique a été clairement identifié. Cette fatigue visuelle des yeux est apparue du fait de l’exposition aux écrans numériques et à la lumière bleue.

Mieux s’équiper

Malgré la prise de conscience, adultes comme enfants passent de nombreuses heures sur les écrans, en moyenne 2h45 par jour pour les plus jeunes. Les yeux piquent, pleurent et sont irrités. Les personnes peuvent également subir une sécheresse oculaire, des maux de tête mais aussi des tensions dans le cou et le dos. Pour mieux protéger leurs enfants, 4 répondants sur 10 ont indiqué avoir acheté des lunettes visant à protéger les yeux de leurs enfants. 

D’autres solutions sont à mettre en place pour se protéger de ce syndrome. Il est nécessaire de contrôler régulièrement sa vue par un professionnel en santé visuelle, qui pourra effectuer les examens nécessaires et proposer le matériel optique le plus adapté. De plus, vous bénéficierez de conseils quant à la posture afin de soulager vos yeux ainsi que vos autres maux.

 

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Avoir une bonne vue plus longtemps

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Notre-Dame de Paris et plomb : les voisins doivent procéder « au ménage de leur habitation »

En raison de la combustion de plomb lors de l’incendie, les riverains de la cathédrale Notre-Dame devraient procéder « au ménage de leur habitation », a recommandé la préfecture de police de Paris, 12 jours après l’incendie.

« Il est recommandé aux riverains à proximité immédiate de Notre-Dame de procéder au ménage de leur habitation ou local et de leurs meubles et objets, à l’aide de lingettes humides pour éliminer tout empoussièrement », a-t-elle indiqué le 27 avril dans un communiqué.

Des analyses effectuées par le laboratoire central de la préfecture ont mis en évidence « la présence de plomb dans certaines zones, très localisées, notamment dans des locaux qui ont pu être laissés ouverts au moment de l’incendie et où se sont déposées des poussières ».

Selon la préfecture, aucune intoxication aiguë (à distinguer de l’intoxication chronique) n’a été signalée dans les jours suivant l’incendie.

« Les zones présentant une présence de retombée de plomb sont d’ores et déjà interdites au public, et leur accès ne sera rouvert que lorsque ces teneurs en plomb seront redevenues normales. Il s’agit en particulier des jardins aux abords de la cathédrale qui – à la différence de la chaussée ou des espaces fermés – ne peuvent être nettoyés rapidement », a précisé la préfecture.

Le 26 avril, l’Association des familles victimes du saturnisme (AFVS) alertait, dans un communiqué, « sur les risques d’intoxication par le plomb qui peut pénétrer dans l’organisme par inhalation ou ingestion (poussières, fumées) et avoir des conséquences particulièrement néfastes sur la santé ».

L’AFVS soulignait que l’incendie « a provoqué le rejet d’une quantité très importante de particules, liées à la combustion de la charpente en bois et du plomb présent sur la toiture et dans la flèche de la cathédrale qui contenait, à elle seule, 250 tonnes de plomb, soit un total de plomb estimé à 700 tonnes ». Des résultats d’analyse d’Airparif sont attendus dans les prochains jours, mentionnait l’association.

Dans un communiqué le 19 avril, l’association Robin des bois, alertait aussi sur le « risque plomb » qui « pèse désormais sur l’île de la Cité et sur les sédiments de la Seine ». « Pendant plusieurs mois sinon années », estimait-elle, « les habitants et usagers du périmètre sinistré pourront être soumis à l’inhalation de poussières de plomb. Il serait par conséquent prudent, sous la tutelle de l’Agence Régionale de Santé, de mettre en œuvre un protocole de surveillance sanitaire et de vigilance environnementale notamment dans les jardins privés et publics en commençant par le square Jean XXIII, le square René Viviani et les jardins de l’Hôtel de Ville. »

Et d’ajouter : « En cohérence avec sa mission de détection des polluants atmosphériques, il serait logique qu’Airparif soit mandatée et équipée pour mesurer dans l’île de la Cité la quantité de poussières atmosphériques de plomb et des autres substances volatiles émises par l’incendie. Il est anormal vu la fréquence, l’intensité et la diversité des incendies à Paris et en Ile-de-France que leurs effets spécifiques ne soient pas systématiquement suivis, quantifiés et portés à la connaissance du public. »

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : AFP (Le Monde), AFVS, Robin des bois.
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Aliments ultra-transformés : leur surconsommation augmenterait le risque de décès

Une nouvelle étude française vient de confirmer les effets néfastes sur la santé des aliments ultra-transformés, qui augmenteraient même la mortalité chez les adultes d’âge moyen en France.

Un lien entre augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés et risque de décès

Une récente étude française, publiée le 11 février dernier dans la revue américaine Jama Internal Medicine, établit un lien entre la consommation d’aliments ultra-transformés et la mortalité. Selon les chercheurs, qui préviennent qu’il ne s’agit pas d’un lien de cause a effet mais d’un lien « modeste », « une augmentation de 10% de la proportion de consommation d’aliments ultra-transformés était associée de manière significative à un risque de mortalité toutes causes confondues de 14% ».

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont étudié les données de 44.551 Français âgés de plus de 45 ans ayant participé à une grande étude NutriNet-Santé entre 2009 et 2017. Pendant 8 ans, les participants devaient indiquer leur alimentation précise sur 24 heures tous les 6 mois, avec une part de 14,4% d’aliments ultra-transformés. Après 7 ans, 602 personnes étaient décédées, dont 219 par cancer.

Les additifs mis une nouvelle fois en cause

Quels sont ces aliments ultra-transformés pointés du doigt ? Les chercheurs précisent qu’il s’agit de produits caractérisés par des formulations prêtes à consommer ou à réchauffer, constituées principalement d’ingrédients généralement combinés avec des additifs. C’est-à-dire principalement des plats préparés, des céréales ou encore des gâteaux industriels. Ces produits contiennent plus d’additifs, de sel et de sucre ajoutés, et sont pauvres en vitamines et en fibres.

Information intéressante apportée par cette nouvelle étude : les personnes ayant des revenus ou un niveau d’éducation faible, vivant seules, pratiquant peu d’activité physique et dont l’indice de masse corporelle est plus élevé que la moyenne, sont les plus grands consommateurs des aliments ultra-transformés.

Il s’agit donc d’une avancée dans le domaine de la recherche sur les liens entre aliments ultra-transformés et la santé, mais les chercheurs précisent toutefois que « d’autres études prospectives sont nécessaires pour confirmer ces résultats ».

Les enfants utilisent de trop grandes quantités de dentifrice sur leur brosse à dents

De nombreux parents mettent de trop grandes quantités de dentifrice sur les brosses à dents de leurs enfants, avertissent les Centers for Disease Control and Prevention (CDC) américains dans une étude publiée en février, menée auprès de 1700 enfants.

Près de 40 % des enfants âgés de 3 à 6 ans utilisent plus de dentifrice que recommandé, ce qui amène un dépassement de la quantité de fluorure adéquate.

Chez les jeunes enfants dont les dents émergent, avaler trop de dentifrice au fluorure peut causer une décoloration des dents, une condition appelée fluorose dentaire.

Les dents devraient être brossées deux fois par jour et la quantité de dentifrice ne devrait pas dépasser la taille d’un pois, recommandent les CDC et l’American Dental Association.

Des concentrations trop élevées de fluorure dans l’eau potable peuvent également contribuer à la fluorose dentaire, indique l’association sur son site Web, rapporte le New York Times.

Les enfants de moins de 3 ans devraient utiliser encore moins de dentifrice, soit la taille d’un grain de riz. Les jeunes enfants sont plus sensibles à la fluorose et moins capables de cracher le dentifrice dans l’évier, ce qui les rend plus susceptibles de l’ingérer, est-il expliqué.

La fluorose n’affecte que les enfants parce que les dommages se produisent lorsque les dents se développent sous les gencives.

Les CDC recommandent aux parents d’attendre d’âge de 2 ans avant d’utiliser un dentifrice contenant du fluorure.

La Dre Alene Marie D’Alesio, chef de la dentisterie pédiatrique à l’Hôpital pour enfants de Pittsburgh, explique que les problèmes de suivi des directives surviennent souvent lorsque les parents ne sont pas présents avec les enfants pendant le brossage.

Les parents ne devraient pas laisser leur enfant seul lorsqu’ils se brossent les dents avant l’âge de 6 ans, et ils pourraient envisager de rester jusqu’à ce que l’enfant ait 8 ans, conseille-t-elle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC, New York Times.
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Chirurgie ambulatoire : les patients seraient mal informés à leur sortie

Chirurgie ambulatoire : les patients seraient mal informés à leur sortie

Le 12 décembre 2018.

La Haute Autorité de santé a rendu public un avis alertant sur la chirurgie ambulatoire : si les patients sont globalement très satisfaits des soins reçus, leur sortie serait mal préparée, ils manqueraient d’informations.

Plus d’1 patient sur 2 hospitalisé en chirurgie ambulatoire

La chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire une chirurgie avec une hospitalisation de moins de 12 heures et sans hébergement de nuit, est de plus en plus fréquente dans les établissements hospitaliers, notamment par mesure d’économie. « Le taux d’hospitalisation en chirurgie ambulatoire est ainsi passé de 32 % en 2007 à 54,7 % en 2016. L’objectif étant d’atteindre 70 % en 2022 », peut-on lire dans les colonnes de Libération.

Selon la dernière étude annuelle de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la « qualité et la sécurité des soins dans les établissements de santé », publiée lundi 10 décembre dernier, les patients pris en charge en chirurgie ambulatoire et ayant participé à l’enquête sont majoritairement satisfaits de la qualité de leur hospitalisation et ont attribué une note de 76,4 sur 100. En revanche, la sortie est beaucoup moins bien notée.

1 patient sur 4 déclare ne pas avoir été informé des complications de son intervention

Toujours selon le Baromètre, la sortie des patients après une hospitalisation en chirurgie ambulatoire devrait être mieux organisée. Il semblerait en effet que les patients ne soient pas assez informés des complications éventuelles ou du médecin à joindre en cas de problème, et « seule la moitié des patients a été recontactée par l’établissement dans les jours suivants la sortie ».

Ainsi, 2 patients sur 3 ayant été traités en chirurgie ambulatoire « n’ont pas reçu de numéro de téléphone à contacter en cas d’urgence » et 1 patient sur 4 déclare « ne pas avoir reçu d’information sur les signes ou complications devant le conduire à recontacter l’établissement en urgence ». Ainsi, la HAS préconise d’améliorer le contenu de la lettre de liaison donnée au patient à sa sortie, qui ne lui est d’ailleurs pas toujours remise…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Hospitalisation : tout ce qu’il faut savoir

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7 patients sur 10 mentiraient à leur médecin

7 patients sur 10 mentiraient à leur médecin

Le 7 décembre 2018.

Selon une récente étude, 70% des patients mentiraient à leur médecin. Quelles raisons les poussent à ne pas dire la vérité ? On vous dit tout.

Les patients ont tendance à cacher à leur médecin leurs habitudes alimentaires et leur activité physique

Si à la question de votre médecin « avez-vous une activité régulière ? » ou « votre alimentation est-elle équilibrée ? », vous n’avez pas toujours été honnête, alors vous ne serez pas étonné par le résultat de cette nouvelle étude publiée dans la revue Jama Medical Education, selon laquelle 7 patients sur 10 mentiraient à leur médecin. « La plupart des personnes interrogées avouent avoir délibérément pratiqué une rétention d’information sur un des sujets au moins », peut-on y lire.

Pour parvenir à ces résultats, des scientifiques de l’université de l’Utah (États-Unis) ont analysé les données de deux sondages menés auprès de personnes âgées de 36 à 61 ans. Il en ressort que 60 à 80% des patients interrogés ont déjà menti à leur médecin ou en tout cas, dissimulé une information pourtant primordiale sur leur santé, essentiellement en ce qui concerne leur alimentation, leur activité physique ou la prise de leur traitement.

Les patients ont peur du regard de leur médecin

Mais pourquoi les patients mentent-ils à leur médecin ? Il semblerait que la peur d’être jugé ou sermonné l’emporte sur la confiance. Selon le Docteur Angela Fagerlin, principal auteur de l’étude, « la plupart des gens veulent que leur médecin ait une bonne opinion d’eux. Ils craignent d’être catalogués comme des personnes ne prenant pas de bonnes décisions ».  

Le problème, c’est qu’un mensonge peut avoir des conséquences sur la prise en charge de potentielles pathologies. « Si le médecin ne dispose pas de tous les faits, son avis va perdre en précision. Et si les patients retiennent des informations sur ce qu’ils mangent ou sur leur prise de médicaments, cela aura des conséquences importantes pour leur santé », explique le Docteur Fagerlin.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Que peut-on attendre de son médecin généraliste ?

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Les patients mentent souvent à leur médecin

Environ 70 % des patients mentiraient à leur médecin, suggère une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Network Open.

Angela Fagerlin de l’Université de l’Utah et ses collègues ont mené deux enquêtes nationales en ligne avec deux populations, l’une incluant 2 011 participants âgés en moyenne de 36 ans et l’autre incluant 2 499 participants âgés en moyenne de 61 ans.

Les participants se faisaient montrer sept scénarios courants dans lesquels un patient pourrait se sentir enclin à cacher au médecin des comportements liés à la santé et ils devaient indiquer les scénarios représentant des situations qu’ils avaient déjà vécues.

Les participants devaient ensuite essayer de se rappeler pourquoi ils avaient menti.

En plus de mentir sur l’alimentation et l’exercice, plus du tiers des répondants avaient omis de mentionner un désaccord avec la recommandation de leur médecin. Un quart avaient caché qu’ils ne comprenaient pas les instructions du médecin. Près d’un sur cinq avait caché ne pas avoir suivi correctement son traitement et 11 % n’avaient pas indiqué avoir pris des médicaments prescrits à quelqu’un d’autre.

Lorsque les répondants ont expliqué leur comportement, la plupart ont indiqué qu’ils voulaient éviter d’être jugés et qu’ils ne voulaient pas qu’on leur fasse la leçon sur la nocivité de certains comportements. Plus de la moitié étaient trop gênés pour dire la vérité.

Le problème, soulignent les chercheurs, est que les médecins ne peuvent pas offrir des conseils médicaux appropriés quand ils n’ont pas tous les faits.

« Si les patients ne disent pas ce qu’ils mangent ou s’ils prennent leurs médicaments, cela peut avoir des conséquences importantes pour leur santé. Surtout s’ils sont atteints d’une maladie chronique ».

Psychomédia avec sources : University of Utah Health, JAMA Network Open.
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Pour éliminer les crampes des personnes âgées, il suffit de neutraliser la cause « réelle » de leur déclenchement.

On nous a toujours dit qu’il faut prendre du magnésium contre les crampes. Et les milliers de personnes qui en prennent tous les jours ont toujours leurs crampes dans les jambes. On dit qu’il faut manger des bananes, et même avec deux bananes par jours de nombreuses personnes ont encore des crampes. Cela peut marcher contre des crampes légères, mais pas toujours contre les crampes très fortes que certaines personnes ressentent quotidiennement, plusieurs fois par nuit.

 

Avoir une crampe occasionnellement n’est pas très grave, mais le problème est que ces douleurs s’accentuent en fréquence et en intensité avec l’âge, ou encore après une chimiothérapie. Certaines personnes, surtout chez les seniors, ont trois à cinq crampes chaque nuit… Certaines hurlent de douleur. Et la médecine peut être impuissante. Dans les cas extrêmes, on peut prescrire de la quinine, mais elle présente plus de dangers (problèmes cardiaques) que d’avantages, et elle est déjà interdite aux Etats-Unis et dans d’autres pays.

 

Des chercheurs brésiliens auraient mis au point un traitement naturel pour supprimer la cause « réelle » du déclenchement des crampes, qui agirait dès le premier jour dans plus de 90 % des cas. Ils affirment avoir déjà aidé plus de 10.000 personnes, surtout âgées, à éliminer définitivement leurs crampes très fortes en un jour. Car oui, il paraît logique que si on élimine la cause, on empêche le déclenchement des crampes. Les études en cours semblent le confirmer. Sur le site www.crampes.org, on peut voir plus de 70 témoignages en vidéo de personnes de 50 à 92 ans, de tous pays, et en plusieurs langues, dont celui d’un médecin français retraité, et qui avait tout essayé sans succès auparavant.  

 

Quel est le principe de ce traitement naturel ?

Selon Jean-Marc WILVERS et son équipe, l’insuffisance de magnésium n’est pas la cause principale du déclenchement des crampes. La manque de magnésium, de potassium, de zinc, ou autre, ne seraient que quelques-unes des 30 ou 40 causes secondaires des crampes, qui perturbent localement l’équilibre ionique de l’organisme (le plus souvent dans les jambes et les pieds, mais aussi les mains, l’abdomen, et même l’anus). Et c’est ce qui génère un excès d’électricité statique, envoyant des micro-impulsions électrique qui commandent aux muscles de se déclencher. Et c’est la crampe… 

 

 

Et si on neutralise cette électricité statique, les crampes disparaissent dès le premier jour. L’auteur de cette théorie s’appuie sur l’expérience du médecin et physicien italien Dr Luigi Galvani au 18e siècle, qui avait déjà démontré que l’électricité statique est capable de déclencher des contractions musculaires involontaires. Alors qu’il disséquait une grenouille dans son laboratoire, il a noté que lorsqu’un scalpel métallique chargé d’électricité statique était en contact avec le nerf sciatique de la grenouille, il provoquait instantanément une forte contraction musculaire involontaire, ce qui est conforme à la définition d’une crampe. Si le scalpel n’était pas chargé d’électricité statique, rien ne se passait. Son expérience est bien connue, et a été répétée et filmée dans nombre d’universités de par le monde, dont l’université de Rennes. Hélas, Galvani n’a pas continué ses recherches sur les crampes, mais sur l’électricité et la batterie électrique.

 

Plus de deux cents ans plus tard, c’est ce chercheur belge, aujourd’hui installé au Brésil, qui a retrouvé par hasard les travaux de Galvani et les a appliqués au traitement des douleurs de croissance de sa fille, qui sont en fait des crampes infantiles. Après des tests probants sur les douleurs de croissance, ou crampes d’infantiles de sa fille, il testa son traitement sur les très fortes crampes de sa grand-mère, et cela confirma sa pensée : si on neutralise l’excès d’électricité statique du corps, les douleurs de croissance des enfants et les crampes nocturnes des adultes disparaissent dès le premier jour. 

 

Depuis 2008, il a quitté sa Belgique natale pour le Brésil, pays de son épouse, et y a fondé sa société qui commercialise le MAGICRAMP, un petit duvet antistatique qui se place simplement entre le drap et le matelas, juste sous les jambes, afin de neutraliser l’électricité statique. Les résultats sont ressentis dès le premier jour, et si le client ressent encore une seule crampe dans les trente jours, il est remboursé. 

 

Une première enquête préliminaire de satisfaction avait déjà été réalisée auprès d’un échantillon de 220 personnes utilisant l’ancien modèle du MAGICRAMP.  Les résultats faisaient apparaître que 81% des répondants avaient constaté que l’intensité et la fréquence d’apparition des crampes avaient diminué de façon significative. Le nouveau modèle semble efficace dans plus de 90% des cas.

 

Les premières études cliniques ont été réalisées sur des personnes souffrant du SPP – Syndrome Post-Polio, une maladie grave et handicapante qui cause des douleurs musculaires importantes aux jambes, et des sensations de froid aux pieds durant la nuit. Un test probant a même été réalisé en photo-thermographie, qui a démontré une augmentation sensible de la température de la jambe reposant sur la Magicramp, par rapport à la seconde. Les patients ont déclaré ne plus avoir froid aux pieds froids ni ressentir de crampes nocturnes, qui sont deux symptômes généralement associés au syndrome post-polio. L’étude sera publiée pour la fin de cette année.

 

De nouvelles études cliniques sont actuellement menées en double aveugle à l’Université Fédérale UNIFESP de São Paulo au Brésil. Les tests préliminaires sur des patients âgés souffrant de fortes crampes, et de personnes ayant subi une chimiothérapie se sont avérés très positifs. L’étude devrait être publiée en 2019.

 

Les médecins qui veulent tester un exemplaire du MAGICRAMP avec un patient sont invités à contacter la société via le site.

 

Pour en savoir plus, voyez le site https://www.crampes.org. 

 

Article sponsorisé

 

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Alzheimer : les médicaments, inefficaces, n’ont pas leur place (guide parcours de soin, HAS)

La Haute Autorité de Santé (HAS) a publié, le 25 mai, un guide pour la prise en charge des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer et d’autres démences.

« A ce jour, il n’existe pas de traitement permettant de guérir la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, qui évoluent sur plusieurs années avant de conduire à une perte d’autonomie totale. »

« Les soins de proximité sont en première ligne, car 8 patients sur 10 vivent leur maladie à domicile. »

Un diagnostic « dès les premiers signes », souligne la HAS, permet « de mettre en place un parcours de soins et d’accompagnement adapté, avec des interventions visant le maintien d’une autonomie fonctionnelle des personnes, leur bien-être ainsi que le soutien de l’entourage dans son rôle d’aidant ».

Le diagnostic précoce permet à la personne malade « de choisir une personne de confiance, de participer aux décisions qui concernent sa santé ou son mode de vie et d’exprimer sa volonté avant que les troubles cognitifs ne soient trop sévères. »

« Le médecin généraliste, qui aura documenté un déclin cognitif, va orienter la personne vers un spécialiste d’une consultation mémoire afin de confirmer le diagnostic, déterminer la maladie en cause et réaliser un bilan neuropsychologique et fonctionnel approfondi.

Cette analyse globale est nécessaire à la mise en œuvre d’un parcours de soins et d’accompagnement adapté à la personne, à son entourage et à son mode de vie. Plusieurs expertises dans le champ du handicap neurologique peuvent être mobilisées, en fonction du stade de la maladie, au domicile comme en institution, avec comme objectif le maintien d’une autonomie fonctionnelle et sociale de la personne. Il est essentiel de maintenir une activité motrice par des exercices physiques adaptés et de corriger tout déficit sensoriel dès le début de la maladie. »

Médicaments

En ce qui concerne les médicaments, la HAS rappelle son évaluation de 2016 selon laquelle le service médical rendu des quatre médicaments utilisés est insuffisant.

« L’efficacité des médicaments du traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer est, au mieux, modeste. Elle est établie uniquement à court terme, essentiellement sur les troubles cognitifs, dans des études cliniques versus placebo dont la pertinence clinique et la transposabilité en vie réelle ne sont pas assurées.

Les données accumulées depuis la commercialisation des médicaments confirment le risque de survenue d’effets indésirables (troubles digestifs, cardiovasculaires ou neuropsychiatriques pour les plus notables) potentiellement graves, pouvant altérer la qualité de vie. En outre, dans une population âgée, souvent polypathologique et polymédiquée, il existe un risque supplémentaire d’effets indésirables graves du fait d’interactions médicamenteuses.

Au regard de l’absence de pertinence clinique de l’efficacité de ces médicaments et des risques de survenue d’effets indésirables, la HAS considère donc que ces médicaments n’ont plus de place dans la stratégie thérapeutique. »

Ce guide s’inscrit dans le cadre du Plan maladie neurodégénérative 2014-2019.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : HAS, .
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De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

De nombreux Français abandonnent leur traitement pour la thyroïde

Le 9 mars.

Près d’un million de Français ont abandonné leur traitement pour la thyroïde à cause des effets indésirables de la nouvelle formule du Lévothyrox.

De nombreux malades cessent leur traitement pour la thyroïde

Depuis que la formule du Lévothyrox a changé, certains malades ne se reconnaissent plus : perte de cheveux, vertiges, évanouissements, palpitations cardiaques, sommeil perturbé… Les effets secondaires du nouveau traitement sont très nombreux et parfois graves. Voilà pourquoi près d’un million de Français ont décidé de cesser totalement leur traitement. 

Un million de personnes sans Lévothyrox, cela représente un tiers des personnes malades de la thyroïde en France selon les chiffres publiés le 8 mars par l’Association Vivre sans thyroïde. Toujours selon cette source, Levothyrox a perdu 31% du marché à la fin de 2017.

Les plaintes se multiplient

De leur côté, les pouvoirs sanitaires ne semblent pas s’alarmer et « assurent encore aujourd’hui que ce n’est pas une crise sanitaire », s’indigne l’association dans son communiqué. Le 30 novembre, déjà plus de 17.000 plaintes avaient été enregistrées. Cela sans compter, les personnes âgées ou isolées qui en souffrent mais qui n’entameront pas de démarches administratives.

« Les autorités ne font en fait référence qu’aux 17.000 malades ayant rempli avant fin novembre 2017 des procédures complexes de signalement en pharmacovigilance, et non à ceux (un million au moins) qui n’ont pas supporté la nouvelle formule et ont changé de traitement sous supervision médicale », objecte Vivre sans thyroïde. Aujourd’hui, les malades attendent une alternative à ce nouveau médicament, plus de considération et une réelle prise de conscience de la part des autorités sanitaires. 

Maylis Choné

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