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Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Produits ménagers : nouvelle alerte sur leurs dangers pour la santé

Le 12 avril 2019

Une nouvelle fois, l’association 60 millions de consommateurs tire la sonnette d’alarme sur la nocivité de la plupart des produits ménagers : utilisés pour assainir l’intérieur, ils seraient en réalité dangereux pour la santé. Il semblerait que certains produits ménagers faits-maison, s’ils sont préférables, ne seraient pas non plus sans danger.

Les produits ménagers industriels contiennent souvent des substances toxiques

On ne compte plus les nouvelles prouesses avancées par les industriels sur les produits d’entretien. Et nous sommes nombreux à nous laisser séduire par des emballages toujours plus prometteurs. En réalité, « Beaucoup contiennent une ou plusieurs substances toxiques, nuisibles à notre santé ou à l’environnement » explique l’association 60 millions de consommateurs, parmi lesquelles des « allergènes en pagaille, molécules irritantes, désinfectants favorisant la résistance bactérienne…»

Selon une récente enquête de l’association de consommateurs menée sur cent produits d’entretien courant et publiée dans son nouveau hors-série Maison saine, à paraître le 12 avril, les produits ménagers sont responsables d’une importante pollution intérieure, qui serait même 5 fois plus importante que la pollution extérieure ! Ainsi, l’association demande « aux pouvoirs publics la mise en place d’un MenagScore pour que les consommateurs aient une information claire et transparente sur la composition des produits ménagers ».

Attention aux huiles essentielles ajoutées aux préparations faites maison

Pour fuir ces composés chimiques toxiques et parfois même cancérogènes présents dans tant de produits ménagers vendus en supermarché, beaucoup choisissent de faire eux-mêmes leurs produits d’entretien. Mais selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe), qui a elle-aussi mené l’enquête pendant plus de deux ans en partenariat avec l’Institut national de l’environnement industriel et des risques (Ineris) et le Centre scientifique et technique du bâtiment (CSBT), certains ne sont pas sans danger.

Savon de Marseille pour les vitres, bicarbonate de soude pour l’évier et cristaux de soude mélangés à du savon pour le sol : selon les chercheurs, « on respire beaucoup mieux quand on fait le ménage avec des produits faits soi-même » rapportent nos confrères de RTL. Si les préparations faites maison comportent beaucoup moins de composés organiques volatiles (COV) que les produits industriels, l’Ademe alerte sur l’utilisation des huiles essentielles ajoutées pour parfumer les préparations, pouvant provoquer des réactions cutanées et respiratoires. Attention donc aux « recettes de grands-mères » trouvées sur Internet. Des produits naturels et de l’huile de coude, rien de mieux pour faire briller votre intérieur !

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

 

 

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Comment le manque de sommeil des ados favorise leurs idées noires

Comment le manque de sommeil des ados favorise leurs idées noires

Le 24 décembre 2018.

Le manque de sommeil des adolescents aurait de lourdes conséquences sur leur santé. Une étude américaine vient, une nouvelle fois, de le prouver.

Le manque de sommeil favoriserait les idées noires des adolescents

Et si les idées noires, caractéristiques de certaines crises d’adolescence, étaient la simple conséquence d’un manque de sommeil ? C’est ce que des chercheurs américains, enseignants à Harvard, ont tenté de démontrer dans une récente étude publiée dans la revue Jama Pediatrics en octobre dernier. Selon ces derniers, dormir moins de six heures par nuit, à l’âge de l’adolescence, favoriserait la mélancolie et les pensées suicidaires.

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs ont soumis, pendant neuf ans, 68.000 adolescents à un questionnaire pour déterminer leur nombre d’heures de sommeil par nuit ainsi que leur comportement et leur niveau d’anxiété. Ce questionnaire leur a permis de recouper différentes données, et de déterminer que de nombreux adolescents se privaient de sommeil. Ils seraient 70% à dormir moins de huit heures par nuit.

Diabète, obésité sont également des conséquences d’une privation de sommeil

Or, en-deçà de six heures par nuit, la privation de sommeil aurait de graves effets sur le cerveau puisque, selon les chercheurs, elle provoquerait « une réduction de l’activité du cortex préfrontal, cette zone du cerveau qui est impliquée dans les fonctions exécutives et les raisonnements logiques », explique Matthew Weaver, principal auteur de cette étude.

Le manque de sommeil serait, selon cette étude, également lié à une augmentation du risque de consommer de l’alcool, de se droguer, ainsi que d’avoir une activité sexuelle dangereuse mais pas seulement. Selon Santé Publique France, qui a maintes fois émis des recommandations sur le sommeil des adolescents, la privation de sommeil favoriserait également l’apparition de diabète, d’obésité et de maladies cardiovasculaires.

Gaëlle Latour

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Quelles proportions des nourrissons font leurs nuits à 6 mois et à 12 mois

Les nouveaux parents s’attendent généralement à ce que leur nourrisson fasse leurs nuits vers l’âge de six mois, soulignent les auteurs d’une étude publiée en décembre dans la revue Pediatrics.

Mais ce n’est pas le cas chez une grande proportion des nourrissons en bonne santé.

Des chercheurs de l’Université McGill ont analysé des données concernant 388 nourrissons âgés de 6 mois et 369 nourrissons âgés de 12 mois (à Montréal au Québec et Hamilton en Ontario).

« Faire ses nuits » était défini comme une période de sommeil ininterrompu de 6 ou 8 heures.

Selon la perception des mères, 38 % des nourrissons présentant un développement typique à 6 mois ne dormaient pas 6 heures consécutives pendant la nuit ; et plus de la moitié (57 %) ne faisaient pas des nuits de 8 heures.

À 12 mois, 28 % des nourrissons ne dormaient pas 6 heures sans interruption la nuit et 43 % ne restaient pas endormis durant 8 heures d’affilée.

Chez les bébés qui ne faisaient pas leurs nuits, le taux d’allaitement était plus élevé.

Une différence a été constatée entre les garçons et les filles. À 6 mois, une proportion légèrement plus élevée de filles que de garçons dormaient durant 8 heures consécutives (48 % versus 39 %).

Aucune corrélation n’a été observée entre la capacité du nourrisson à faire ses nuits et l’humeur postnatale des mères.

« Dans les pays occidentaux, on considère généralement qu’un nourrisson devrait faire ses nuits vers l’âge de six à douze mois, soulignent les chercheurs. En fait, il n’est pas rare de voir des parents et des professionnels de la santé employer des méthodes comportementales d’entraînement au sommeil pour inciter l’enfant à dormir. Or, la chercheuse principale de l’étude, Dre Marie-Hélène Pennestri, du Département de psychopédagogie et de psychologie du counseling de l’Université McGill et de la Clinique du sommeil à l’Hôpital en santé mentale Rivière-des-Prairies (CIUSSS-NIM), espère que ces résultats viendront apaiser certaines craintes chez les parents :

“Nos observations indiquent qu’il pourrait être bénéfique de mieux informer les parents au sujet du développement normal – et de la grande variabilité – du cycle veille-sommeil du nourrisson, plutôt que de se concentrer uniquement sur les méthodes et les interventions, telles les méthodes comportementales de type 5-10-15”, affirme-t-elle.

“On invoque souvent la privation de sommeil de la mère pour motiver l’intervention comportementale précoce chez le nourrisson. Or, les attentes de la mère à l’égard de l’interruption du sommeil la nuit et son nombre total d’heures de sommeil sur une période de 24 heures pourraient être de meilleurs indicateurs pour prédire son bien-être. Les prochaines études devraient tenir compte de cette éventualité.” »

Recommandations de sommeil pour chaque groupe d’âge (National Sleep Foundation)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Université McGill, Pediatrics.
Tous droits réservés.

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Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Les médecins doivent prescrire plus souvent une activité physique à leurs patients

Le 19 octobre 2018

C’est sans doute le meilleur des remèdes et pourtant les médecins ne le prescrivent pas encore assez : le sport. La Haute Autorité de Santé (HAS) vient de leur rappeler.

Les médecins doivent-ils prescrire une activité physique ?

Est-ce le rôle d’un médecin traitant de prescrire une activité physique à leurs patients ? Cela fait partie de leurs compétences mais peu d’entre eux la mettent en pratique. Et pourtant, on sait depuis longtemps maintenant qu’une activité physique régulière d’intensité variable selon les profils, permet de se maintenir en forme quel que soit son âge

Plus encore, elle serait le moyen de réduire les effets de certaines maladies et de baisser peu à peu, dans certains cas, les traitements médicamenteux associés. Voilà pourquoi la Haute Autorité de Santé a rappelé aux médecins traitants le 18 octobre de prescrire ce sport-santé sans modération à leurs patients. 

Cancers, diabète, hypertensio artérielle

Pour réduire certaines maladies comme les maladies cardio-vasculaires, les cancers du côlon, de la prostate ou du sein, la dépression et l’anxiété, réduire l’hypertension artérielle, contrôler le diabète, le sport serait la meilleure des solutions. En plus les contre-indications sont rares et les effets secondaires sont plutôt bénéfiques. Seul frein ? Le non-remboursement pas l’Assurance-maladie.

Pas besoin de courir un marathon : dix minutes d’activité par jour suffisent surtout pour les personnes âgées ou fragiles. Monter les escaliers, s’étirer, faire du vélo, marcher un peu plus au lieu de prendre sa voiture, jardiner… De son côté l’OMS recommande trente minutes d’activité d’intensité modérée pour se maintenir en forme. 

Maylis Choné

À lire aussi : L’activité physique? Tout simplement essentielle

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Les soignants se plaignent de ne pas avoir de temps pour leurs patients

Les soignants se plaignent de ne pas avoir de temps pour leurs patients

Le 21 juin 2018.

Les médecins et soignants sont fatigués, débordés, et cette situation se ressent sur leur travail et sur la qualité de leurs relations avec leurs patients. Un récent sondage pointe de lourds dysfonctionnements dans les hôpitaux et les cabinets libéraux.

Les médecins n’ont pas assez de temps à consacrer à leurs patients

À l’hôpital comme dans les cabinets libéraux, les médecins et personnels médicaux n’ont plus de temps à consacrer à leurs patients. C’est ce qui ressort d’un sondage réalisé par Odoxa pour MNH, Le Figaro et France Info, révélé ce lundi 18 juin 2018. Les soignants sont débordés par leurs tâches administratives et, de leur propre avis, cela se ressent sur leurs relations avec les patients et leur famille.

Selon les chiffres avancés par le sondage, 7 infirmiers et aides-soignants sur 10 estiment que leur travail administratif nuit à la qualité de leurs relations avec les malades qu’ils soignent tandis que sur les 200 médecins interrogés, près de la moitié se plaint de ce déséquilibre nocif.

L’hôpital manque de moyens, et le gouvernement veut y remédier

Parmi les raisons avancées pour expliquer ce manque de temps, les soignants avancent tous, unanimement, l’accumulation des tâches administratives. Les soignants parlent également d’une forme de démotivation, associée à la conviction que personne n’est réellement à leur écoute.

Pour combler ces lacunes et remettre les services médicaux à flot, la solution avancée par tous les sondés demeure l’embauche de personnel. Tant du côté des hôpitaux que des cabinets libéraux, c’est le manque de moyens humains qui fait défaut et c’est à cette épineuse question que le gouvernent semble prêt à s’attaquer, notamment en réformant le numerus clausus et en augmentant le budget des hôpitaux. Des annonces ont été faites, affaire à suivre.

Gaëlle Latour

À lire aussi Hôpitaux : les bons et mauvais points des patients

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Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Boissons énergisantes : plus de la moitié des consommateurs souffrent de leurs effets

Le 18 janvier 2018.

Une nouvelle étude scientifique s’est intéressé aux méfaits des boissons énergisantes. Des chercheurs canadiens viennent d’illustrer le danger de ces substances en révélant que plus de la moitié des jeunes qui en consomment en ressentent les effets néfastes sur leur santé.

Palpitations cardiaques, nausées, voire même convulsions

Les jeunes qui consomment des boissons énergisantes sont très nombreux à ressentir les effets négatifs des ingrédients qu’elles contiennent. C’est le constat dressé par des chercheurs de l’université de Waterloo, au Canada, dans une récente étude publiée dans la revue de l’Association Médicale canadienne, CMAJ Open.

Les auteurs de cette étude affirment en effet que pas moins de 55,4 % des jeunes, amateurs de ces boissons, ressentiraient des effets néfastes sur leur organisme. La taurine, la caféine ou toute autre substance contenue dans tous ces breuvages sont responsables de ces effets, qui peuvent se traduire par divers symptômes.

Les boissons énergisantes sont particulièrement déconseillées aux enfants et aux femmes enceintes

Dans le détail, les jeunes qui ont été interrogés au cours de cette étude ont remarqué avoir ressenti des tremblements, des nausées, des palpitations cardiaques, voire même des convulsions pour certains. S’ils sont nombreux à ne pas avoir réagi à ces manifestations, plus de 3 % d’entre eux ont déclaré être allé voir un médecin à la suite d’une réaction anormale de leur organisme.

Les boissons énergisantes font régulièrement l’objet d’études scientifiques qui sont unanimes pour déconseiller leur consommation, surtout lorsque celles-ci sont mélangées avec de l’alcool. Elles sont en outre particulièrement nocives chez les enfants et les femmes enceintes.

Gaëlle Latour

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70 % des allergiques aux acariens renoncent à leurs activités du quotidien

70 % des allergiques aux acariens renoncent à leurs activités du quotidien

Le 26 décembre 2017

Une vaste étude nationale a été réalisée pour comprendre les conséquences de l’allergie aux acariens sur le quotidien des personnes qui en souffrent.

Des symptômes handicapants dans la vie de tous les jours

Éternuements, maux de tête, démangeaisons et parfois asthme… Les manifestations d’une allergie aux acariens sont nombreuses. Le laboratoire ALK a souhaité savoir comment les conséquences de ces symptômes agissent sur le quotidien des patients. Il a donc commandé une enquête à l’institut OpinionWay. Et d’après cette étude, l’allergie aux acariens a un impact très concret sur la vie quotidienne des personnes concernées.  

Cette vaste étude nationale a été menée auprès de 4 800 Français. D’après les résultats, les personnes allergiques aux acariens présentent régulièrement des symptômes handicapants dans leur vie de tous les jours : des éternuements pour 71 % d’entre eux, des écoulements nasaux (pour 65 % des répondants), des démangeaisons (61 %) ou encore des yeux rouges et/ou gonflés (51 %). Et ce n’est pas tout, l’allergie aux acariens peut s’accompagner de difficultés à respirer chez 45 % des personnes interrogées, d’une toux chronique (36 %) ou de sifflements dans la poitrine (30 %).  

Une grosse fatigue et des performances au travail altérées

L’allergie aux acariens est ainsi difficile à vivre au quotidien : 62 % des personnes interrogées affirment être plus fatiguées durant la journée, 39 % ressentent de l’irritabilité et 37 % subissent des pertes de motivation et de concentration. Au travail, 76 % des patients voient leurs performances altérer. Les effets les plus manifestes sont une baisse de la productivité (40 %), une somnolence (39 %) et des difficultés à se concentrer (39 %).

Enfin, 70 % des malades doivent parfois renoncer à certains loisirs à cause de leurs allergies, ou par crainte de la déclencher. La pratique d’un sport et les activités qui impliquent la présence d’animaux sont les plus souvent évoquées, mais les sorties entre amis et les départs en vacances sont également source de problème. Pour rappel, en France, 20 millions de personnes souffrent d’une allergie, soit 30 % de la population nationale. Dans 1 cas sur 2, il s’agit d’une allergie aux acariens.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Comment prévenir les allergies aux acariens de la maison ?

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Des paraplégiques retrouvent un usage partiel de leurs jambes

Le 12 août 2016.

La réalité virtuelle pourrait être une alliée de taille pour la rééducation des paraplégiques. Une étude américaine vient d’apporter la preuve des bons résultats, qu’il est possible d’obtenir grâce à la connexion du cerveau à la machine, en redonnant à sept paraplégiques des sensations physiques et un usage partiel de leurs jambes.

La réalité virtuelle pour rééduquer les paralysés

Des paraplégiques, immobilisés du bas de leur corps depuis des années, ont retrouvé des sensations et un usage partiel de leurs jambes. Ce miracle scientifique s’est déroulé au Brésil, où des chercheurs américains ont utilisé la réalité virtuelle pour aider à la rééducation de ces paralysés.

Pour parvenir à ce résultat, le Dr Miguel Nicolelis, spécialiste des neurosciences de l’université américaine Duke, en Caroline du Nord, a utilisé une interface cerveau-machine. Comme son nom l’indique, cet appareil permet de relier le cerveau à une machine, sans l’utilisation d’électrodes, de puce électronique ou encore de simulateur.

Des résultats exceptionnels chez des patients paralysés depuis des années

Tout est question de réalité virtuelle, et aux huit participants de cette étude, il a été demandé de s’imaginer en train de marcher. L’imagination de cette action leur a permis de faire avancer un avatar virtuel et ainsi de « réactiver » l’idée de marcher dans le cerveau du paralysé. La rééducation physique, a ensuite permis de mettre cette idée en action et les chercheurs ont observé que certains nerfs qui n’avaient pas été endommagés à la suite de l’accident qui avait conduit le patient à devenir paraplégique, se sont remis à fonctionner.

Au terme de vingt mois d’étude, sept des huit participants ont retrouvé des sensations physiques. Ils sont aujourd’hui qualifiés de paraplégiques partiels par les médecins. Des résultats spectaculaires ont particulièrement été observés chez deux femmes, chacune paralysée depuis plus de 10 ans. L’une peut aujourd’hui s’asseoir et conduire, tandis que l’autre a ressenti les douleurs des contractions lors de son accouchement.

À lire aussi : Le syndrôme de Guillain-Barré

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Les Alcooliques anonymes fêtent leurs 55 ans d’existence !…

Ce week-end, l’organisation mondiale des Alcooliques anonymes fêtait le triste anniversaire de ses 55 ans d’existence en France, à l’occasion d’un congrès qui se tenait les 7 et 8 novembre à Paris et qu’elle organise tous les 5 ans.

Crédits : Fotolia/thodonal

Crédits : Fotolia/thodonal

L’association des Alcooliques anonymes a été initialement créée en 1935 aux Etats-Unis avant de voir le jour en France en 1960. Son but est d’aider et de partager les expériences de personnes alcooliques afin de devenir et de demeurer abstinents.

Le principe de l’association est simple et le seul mot d’ordre pour devenir membre des AA est le désir d’arrêter de boire. On peut assister aux réunions et dans les villes ou régions où existent plusieurs groupes, il est ainsi possible d’assister à plusieurs réunions par semaine. Il n’y a ni inscription, ni cotisation : chacun est libre d’assister au nombre de réunions qu’il souhaite, de se présenter ou non, de parler ou non.

Plus de 600 groupes des Alcooliques anonymes existent en France. On estime que 13% de la population française consomme de l’alcool tous les jours.


News Santé

Mediator : un manifeste rappelle leurs obligations légales et morales à Servier et aux médecins

À l’initiative de la pneumologue Irène Frachon, qui est à l’origine de la mise à jour du scandale du Mediator, 30 médecins, philosophes et personnalités rappellent au laboratoire Servier et à la profession médicale leurs obligations légales et morales.

Le manifeste, publié en ligne le 26 août, avait déjà recueilli plus de 3000 signatures en début de soirée le 28 août. Il est notamment appuyé par la revue Prescrire qui « invite soignants, patients et toutes les personnes convaincues de la nécessité de refuser les conflits d’intérêts pour agir au service des patients à signer ce manifeste ».

Voici le texte du manifeste :

« Nous, signataires de ce manifeste, exhortons les professionnels de santé à reconsidérer leurs liens avec le groupe pharmaceutique Servier, laboratoire mis en examen pour des comportements d’une extrême gravité à l’origine de milliers de maladies cardiaques graves et de décès.

Début 2014, le procureur de Paris annonçait la fin de l’enquête pénale menée par les juges d’instruction du Pôle Santé de Paris depuis le retrait du Mediator fin 2009. L’enquête et notamment le rapport d’expertise pénal confirmaient le dramatique bilan humain ainsi que l’existence d’éléments graves justifiant des mises en examen de l’entreprise Servier pour “tromperie aggravée avec mise en danger de l’homme”, “escroquerie”, “homicides et blessures involontaires”, “trafic d’influence et prise illégale d’intérêts”.

Plutôt que de faire amende honorable, le laboratoire Servier poursuit depuis plusieurs années une guérilla judiciaire pour retarder à la fois le procès pénal et surtout l’indemnisation des victimes au civil. Trahissant ses engagements publics de réparation, il conteste sans relâche chaque étape du processus d’indemnisation jusqu’à contraindre récemment l’État (via l’Oniam *) à se substituer à lui et à indemniser des victimes avec des fonds publics !

Alors que l’état de santé de nombreuses victimes ne cesse de se dégrader, le laboratoire Servier pousse nombre d’entre elles au désespoir et à la conviction “qu’en fait, Servier attend leur mort”. Cette attitude est contraire à l’éthique scientifique et pharmaceutique.

Dans ces conditions, les signataires de ce manifeste déplorent que le laboratoire Servier reste un sponsor favorablement accueilli par une partie de la communauté médicale, certaines sociétés savantes et de nombreux leaders d’opinion médicaux.

Ils appellent solennellement les médecins, soignants et leurs instances représentatives à réévaluer la pertinence des liens les unissant au laboratoire Servier, et à vérifier si ces partenariats sont compatibles avec les principes fondamentaux de la déontologie médicale. »

L’association Regards citoyens, rapporte Le Nouvel Observateur, a recensé « les cadeaux et contrats » accordés aux médecins entre janvier 2012 et juin 2014. « Le géant suisse Novartis (58 milliards de chiffre d’affaires) arrive premier avec la somme de 18,29 millions d’euros ». Le « petit français Servier (4 milliards d’euros) » arrive deuxième avec 13,22 millions. « À titre de comparaison, Sanofi, le numéro un français du médicament avec un chiffre d’affaires de plus de 33 milliards ne verse “que” 7 millions d’euros ».

Signer le manifeste sur le site www.manifestedes30.com.

* Office National d’Indemnisation des victimes d’Accidents Médicaux.

Psychomédia avec sources : Le Nouvel Observateur, Prescrire.
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