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Harcèlement moral : quand les supérieurs hiérarchiques ou les patrons subissent les assauts de leurs subordonnés

Si la Cour de Cassation n’a enregistré qu’un seul cas de harcèlement moral d’un subordonné envers son patron, cette pratique existe bel et bien en entreprise mais n’est pas révélée du fait de la honte et du lien hiérarchique brisé.

Atlantico : Le harcèlement au travail est généralement envisagé sous l’angle d’une pression exercée par le patron sur ses salariés. Pour la première fois le 6 décembre 2011, la chambre criminelle de la Cour de cassation confirme que le harcèlement moral peut être le fait d’un subordonné à l’égard de son supérieur hiérarchique. Qu’est-ce que cette décision historique révèle du monde du travail au XXIème siècle ?

Xavier Camby : Elle révèle tout d’abord que nous nous laissons conditionner par des schémas simplistes, réducteurs de la réalité jusqu’à l’ignorance. Qu’on appelle cela des « croyances » ou de l’idéologie, ce « prêt-à-penser » nous mène toujours sur la même pente : l’antagonisme généralisé entre des catégories artificielles : les méchants patrons dominateurs et abusifs face à leurs subordonnés, victimes soumises à son autoritarisme et à ses excès, la relation caricaturale du maître et de l’esclave. Il faut donc une décision de la Cour de cassation pour qu’un phénomène réel et constaté soit accepté comme véritable !

A titre de comparaison, il y a autant d’hommes maltraités par leur épouse que l’inverse, mais nos schémas archétypiques ne reçoivent pas cet état de fait, ni ne l’admettent, alors qu’il est pourtant vérifié !

Cette décision de la Cour de cassation témoigne aussi de l’envahissement juridique et législatif de nos relations humaines dans le travail salarié. Un indice ? Le poids du Code du travail en France a augmenté de 950 grammes en 32 ans (soit 30 grammes – 42 feuilles de papier ultra-fin, 84 pages imprimées recto-verso en minuscules caractères chaque année), sans pour autant que diminue le recours aux tribunaux des Prud’hommes, sans que cessent les conflits au sein des entreprises, (…)lire la suite sur Atlantico

Pierre Gattaz : le Medef ne veut pas des lois qui stressent les patrons
Harcèlement moral, printemps arabes, antisémitisme… pourquoi la réalité s’efface-t-elle aussi souvent derrière l’idée que la presse s’en fait ?
1 sur 3 : la proportion de sociétés de moins de 250 salariés en sous-effectif en 2013


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Plus de 8 000 médecins acceptent de limiter leurs tarifs

Ils sont 8 611 à avoir paraphé le document. En signant le « contrat d’accès aux soins » (CAS), ces médecins acceptent de limiter leurs dépassements d’honoraires. « Les conditions sont donc réunies pour que le contrat puisse entrer en vigueur de manière effective dans les plus brefs délais », a indiqué l’assurance-maladie jeudi 3 octobre.

Un accord avait été signé en novembre entre la Sécu, les syndicats de médecins libéraux et les complémentaires santé pour mettre un frein à la progression des dépassements d’honoraires, qui sont considérés comme un obstacle financier à l’accès aux soins. L’accord prévoyait qu’au moins un tiers des 24 600 médecins éligibles au contrat devaient l’avoir signé au 1er juillet. Ce délai a été repoussé ensuite au 1er octobre, faute d’avoir atteint le minimum de signatures requis au début de l’été.

Après une fronde d’une partie des médecins opposés à l’accord, sous l’égide de syndicats médicaux non signataires de l’accord, et quelques retards administratifs de la part de l’assurance-maladie, la collecte des signatures s’est accélérée depuis fin mai. Le rythme est actuellement de « 120 à 150 nouveaux contrats par jour », selon l’assurance-maladie. En signant le contrat d’accès aux soins, les médecins de secteur 2 s’engagent à limiter leurs dépassements, en échange du paiement d’une partie de leurs cotisations maladie et retraite, comme le fait l’assurance-maladie pour les médecins de secteur 1, qui ne pratiquent pas de dépassements.

Quelque 70% des contrats ont été signés par des médecins spécialistes, la cible principale visée par les pouvoirs publics. Mais si plus de 50% des néphrologues, radiologues, neurologues et pneumologues ont signé le CAS, un peu plus de 20% seulement des spécialistes de bloc opératoire (chirurgiens, anesthésistes, gynécologues obstétriciens), et des ORL l’ont fait (…) Lire la suite sur Francetv info

Pourquoi l’accord sur les dépassements d’honoraires fait tousser les patients
VIDEO. Une épidémie provoquée par une bactérie inquiète dans les Bouches-du-Rhône
Une bactérie mutante inquiète Marseille
VIDEO. L’hôpital de Lille veut redonner de l’appétit aux patients
Le site medicaments.gouv.fr propose une base de données sur les traitements


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Pesticides : toujours plus de preuves de leurs effets nocifs

Photo : Karl Bauer (cc 3.0)

Il y a quelques semaines à peine, des médecins du Limousin lançaient un appel contre l’utilisation des pesticides afin d’alerter sur les risques sanitaires qui y sont associés.

Aujourd’hui ils se voient confortés par les résultats d’une expertise collective de l’Inserm. Objectif : effectuer un bilan de la littérature scientifique permettant de fournir des arguments sur les risques sanitaires associés à l’exposition professionnelle aux pesticides, en particulier en secteur agricole et sur les effets d’une exposition précoce chez le fœtus et les jeunes enfants.

Et selon les experts de l’Institut, il semble bien exister un lien entre exposition professionnelle à des pesticides et certaines pathologies chez l’adulte: la maladie de Parkinson, le cancer de la prostate et certains cancers hématopoïétiques (lymphome non Hodgkinien, myélomes multiples).

Un constat qui ne fait que confirmer une autre étude publiée il y a un peu plus d’un an. A l’époque une équipe française dirigée Isabelle Baldi (Inserm / Université Victor Segalen Bordeaux 2) révélait, après une longue étude menée durant 12 ans sur des viticulteurs bordelais particulièrement exposés à ces produits phytosanitaires.  que les fonctions cérébrales des agriculteurs se dégradaient plus rapidement chez ceux qui avaient été exposés à des pesticides.

D’autre part, cette expertise a permis de confirmer que les expositions aux pesticides intervenant au cours de la période prénatale et périnatale ainsi que la petite enfance pouvaient être particulièrement à risque pour le développement de l’enfant.

Des constats d’autant plus inquiétants que les pesticides sont présents partout dans l’environnement. On peut les trouver dans l’air (air extérieur et intérieur, poussières), l’eau (souterraines, de surface, littoral, …), le sol, et les denrées alimentaires (y compris certaines eaux de consommation).

Cette analyse de la littérature scientifique internationale suggère  qu’il existe entre-autres :

– une augmentation du risque de cancer de la prostate chez les agriculteurs, les ouvriers d’usines de production de pesticides et les populations rurales (entre 12 et 28% selon les populations)

– une augmentation de risque de lymphomes non hodgkinien et de myélomes multiples existe chez les professionnels exposés aux pesticides du secteur agricole et non agricole

– une augmentation du risque de développer une maladie de Parkinson chez les personnes exposées professionnellement aux pesticides.

– une augmentation significative du risque de morts fœtales (fausses-couches) ainsi qu’une augmentation du risque de malformations congénitales lors d’une exposition professionnelle maternelle aux pesticides.

– une augmentation du risque de malformations congénitales chez les enfants des femmes vivant au voisinage d’une zone agricole ou liée aux usages domestiques de pesticides (malformations cardiaques, du tube neural, hypospadias).

– une diminution du poids de naissance, des atteintes neurodéveloppementales et une augmentation significative du risque de leucémie.

Plus d’infos à ce sujet, sur le site de l’Inserm en cliquant ici

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Mort subite du nourrisson : 5 fois plus de risques chez les bébés dormant avec leurs parents

Selon une nouvelle étude britannique, le risque de mort subite du nourrisson est cinq fois plus élevé chez les nourrissons qui partagent le lit avec leurs parents.

Il peut arriver que des parents partagent leur lit avec leur nouveau-né, notamment pour pouvoir plus facilement l’allaiter au cours de la nuit. Or Une étude britannique qui s’est intéressée à la chose estime pourtant que ce comportement multiplie par cinq le risque de mort subite du nourrisson. Et cela indépendamment de la présence d’une couverture ou du tabagisme des parents comme on pouvait le penser (néanmoins, le tabagisme des parents rend le bébé plus fragile, de même qu’une naissance prématurée et un faible poids de naissance).

Les chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine sont arrivés à cette conclusion après avoir mené une méta-analyse s’intéressant à 19 études ayant porté sur la mort subite du nourrisson, soit 1.472 cas en tout. Les résultats révèlent que 22 % des décès recensés sont survenus dans des familles où l’on pratiquait le ‘co-dodo’ ou ‘cosleeping’.

Des drames évitables ?

De plus, selon les auteurs, 88 % de ces morts subites auraient « probablement’ été évitées si les enfants avaient été couchés dans leur berceau. Comme l’explique le Dr Inge Harrewijn, pédiatre au centre de référence sur la mort inattendue du nourrisson de Montpellier, « ce risque était déjà connu des spécialistes mais pour la première fois, elle le quantifie de façon précise et indépendante. Cela nous donne un argument supplémentaire pour convaincre les jeunes mamans, ou les jeunes parents, qui veulent dormir avec leur nourrisson, soit par commodité ou pour calmer d’éventuelles angoisses ».

La chose est d’importance puisqu’on recense 250 morts subites du nourrisson chaque année en France. Ces décès prématurés concernent les nourrissons de moins de 6 mois, notamment entre deux et quatre mois. Mais « on estime que 100 à (…)
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