Archives par mot-clé : l’euthanasie

Fin de vie : un pas de plus vers l’euthanasie ?

Fin de vie : un pas de plus vers l’euthanasie ?

Le 11 avril 2018.

Le Conseil économique, social et environnemental a fait savoir qu’il était favorable à la légalisation de la « sédation profonde explicitement létale » pour les personnes qui la demanderaient en fin de vie.

Pour une sédation profonde explicitement létale 

Les questions sur la fin de vie sont au cœur de discussions passionnées, notamment à l’occasion des Etats généraux de la bioéthique qui se déroulent actuellement dans toute la France. C’est dans ce contexte que le Conseil économique, social et environnemental (CESE) a adopté mardi 10 avril un avis appelant le législateur à autoriser la « sédation profonde explicitement létale » pour les personnes qui la demanderaient en fin de vie. 

Cette euthanasie, qui ne dit pas son nom, ne pourrait cependant se faire que « dans des conditions strictement définies ». Le patient pourrait avoir accès à cette sédation profonde soit en rédigeant des directives anticipées, soit en désignant une personne de confiance qui se prononcerait à sa place le moment venu. Pour justifier sa position, le CESE s’est appuié sur une pétition en ligne qui a recueilli plus de 350.000 signatures.

Un débat difficile

Le Cese précise que cette « sédation profonde explicitement létale » ne pourrait s’appliquer qu’aux personnes en souffrance atteintes « d’une affection incurable, en phase avancée voire terminale ». Actuellement, la loi (Claeys-Leonetti du 2 février 2016) donne le droit à une « sédation profonde et continue », qui doit précéder une mort naturelle. Ce n’est pas le médecin qui donne la mort.

De son côté, la Société Française d’Accompagnement et de Soins Palliatifs (SFAP) a dénoncé une proposition « scandaleuse ». « Donner la mort n’est pas un soin. C’est un geste en contradiction totale avec la philosophie des soins palliatifs », a déploré Anne de la Tour, présidente de la SFAP, dans les colonnes du Figaro. Les discussions autour de ce texte risquent d’être houleuses.  

Marine Rondot

À lire aussi : Proche en fin de vie : comment l’accompagner ?  

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Proposition de droit à l’euthanasie sans être en fin de vie aux Pays-Bas

Le gouvernement néerlandais a annoncé, le 12 octobre, un projet de loi qui légaliserait le suicide assisté pour les personnes âgées qui sont généralement en bonne santé, mais ont le sentiment que leur vie est complétée.

En 2001, les Pays-Bas ont été le premier pays au monde à légaliser l’euthanasie pour les personnes qui souffraient de douleur insupportable et n’avaient aucune chance de guérison.

Les partisans du projet de loi estiment que limiter l’euthanasie aux personnes souffrant de maladies terminales ne suffit plus, et que les personnes âgées ont le droit de mettre fin à leur vie avec dignité, et quand elles le souhaitent.

Cette mesure est nécessaire, a dit Edith Schippers, ministre de la Santé, devant le parlement, pour répondre aux besoins des « personnes âgées qui ne disposent pas de la possibilité de continuer leur vie d’une manière qui a du sens pour elles, qui sont aux prises avec une perte d’indépendance et une mobilité réduite, et qui ont un sentiment de solitude, en partie en raison de la perte d’êtres chers, et qui sont accablées par une fatigue générale, une détérioration et la perte de dignité personnelle ».

Le gouvernement du Premier ministre Mark Rutte espère que la loi sera rédigée d’ici la fin de 2017, en consultation avec des médecins et des éthiciens. La loi, a souligné la ministre, devra être appliquée avec beaucoup de soin, avec notamment un examen minutieux des demandes.

Alors que le suicide assisté est profondément polarisant dans de nombreux pays, la pratique a été largement acceptée aux Pays-Bas. En 2015, l’euthanasie a représenté 5516 décès, soit près de 4 % de tous les décès dans le pays, rapporte le New York Times.

Le projet de loi est confronté à plusieurs obstacles, dont les élections nationales l’an prochain qui pourraient changer la composition du gouvernement.

Psychomédia avec source : New York Times.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Le pape François Ier contre l’euthanasie et l’avortement

Le pape François Ier, de son vrai nom Jorge Mario Bergoglio, est opposé à l’euthanasie, au mariage homosexuel et l’avortement. L’ancien cardinal de Buenos Aires a été élu pape de l’Église catholique romaine à l’issue du conclave du 13 mars 2013, devenant ainsi le premier pape jésuite de l’histoire et le premier issu du continent américain.

François Ier est le premier pape non européen depuis Grégoire III.

Jorge Mario Bergoglio a été élu pape ce mercredi 13 mars 2013 vers 19 heures pour succéder à Benoît XVI. Depuis le balcon de la basilique Saint-Pierre, François Ier a adressé sa bénédiction apostolique Urbi et Orbi (« A la ville et au monde ») d’abord à la « communauté chrétienne de Rome », déclarant que « le conclave a donné un évêque à Rome ». Il ajoute : « Les cardinaux sont allés me chercher au bout du monde » et prie ensuite pour Benoît XVI qu’il appelle « évêque émérite » (et non « pape émérite », ce dernier terme faisant débat).

Son parcours

Après une formation de technicien en chimie, Jorge Mario entre au séminaire de Villa Devoto, puis au noviciat de la Compagnie de Jésus, avant d’aller faire ses humanités au Chili. De retour à Buenos Aires pour ses études de philosophie, il devient professeur de la littérature dans un collège argentin.

Pape François IerAprès ses études de théologie à San Miguel dans les années 60, Jorge Mario Bergoglio est ordonné prêtre le 13 décembre 1969. Jean-Paul II le nomme évêque de Buenos Aires le 20 mai 1992, puis cardinal lors du consistoire du 21 février 2001 avec le titre de cardinal-prêtre de San Roberto Bellarmino.

Le pape François Ier est supporter de l’équipe de football « Club Atlético San Lorenzo de Almagro » surnommé « los Santos » (Les Saints).

Ses opinions

Le pape François Ier porte un intérêt particulier à la situation des pauvres. Sa devise Miserando atque eligendo montre son intérêt pour ce problème de la misère.

Suivant la doctrine traditionnelle de l’Église catholique, le pape François Ier s’est exprimé contre l’euthanasie, le mariage des prêtres, le mariage homosexuel et l’avortement.

D’après le pape, l’interruption volontaire de grossesse est davantage un problème d’éthique au-delà même du religieux, estimant qu’un être humain existe dès la formation de son code génétique. L’avortement est donc une privation du premier des droits de l’homme, celui du droit à la vie.

Google+

Commentaires


Top Actus Santé