Archives par mot-clé : Levothyrox

L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

Le 6 novembre 2018.

Après le passage devant le Tribunal de Toulouse de 42 patients concernés par les effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox, les choses bougent. Des boîtes de l’ancienne formule seront disponibles en 2019.

L’ancienne formule du Levothyrox à nouveau disponible ?

Le changement de formule du médicament traitant les patients présentant des troubles de la thyroïde a provoqué de nombreuses réactions négatives. Perte de cheveux, insomnies, douleurs articulaires, vertiges, maux de tête, évanouissements… La liste des effets secondaires liés au médicament serait longue.

Un groupe 42 patients avait justement rendez-vous devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour réclamer des dédommagements. Sur le plan financier, ils ne seront sans doute pas exaucés, mais le laboratoire Merck a annoncé que des boîtes de l’ancienne formule seraient à nouveau disponibles en France en 2019.

50.000 boîtes pas mois en 2019

 « Ces boîtes (50.000 par mois) seront destinées aux patients qui n’ont pas encore trouvé de solution pérenne. Il s’agit d’une décision temporaire de transition ». L’ancienne formule, en provenance d’Allemagne, et commercialisée sous le nom de Euthyrox, arrivera en France dès 2019.

La décision semble bien tardive pour les milliers de patients qui attendaient une réponse depuis 2017, mais sera sans doute un début pour résoudre cette crise. Le TGI a par ailleurs réclamé une expertise médicale sur chaque patient pour déceler si, oui ou non, les symptômes sont définitivement liés à la nouvelle formule du Levothyrox. 

Maylis Choné

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Nouveau Levothyrox : des anomalies dans la composition ?

Nouveau Levothyrox : des anomalies dans la composition ?

Le 15 juin 2018.

Selon l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), on trouverait dans la nouvelle formule du Levothyrox des anomalies qui expliqueraient les effets secondaires du médicament.

Une nouvelle formule avec de nombreuses anomalies

La nouvelle formule du Levothyrox, un médicament prescrit aux malades de la thyroïde, ne cesse de faire parler d’elle. De nombreux patients ont en effet fait savoir que depuis que cette nouvelle formule avait été commercialisée, ils ont ressenti des effets secondaires indésirables comme de la fatigue, des vertiges, des maux de tête ou encore une perte de cheveux. Or selon l’AFMT, des anomalies dans la composition seraient responsables de ces troubles.

L’association a en effet commandé des analyses poussées de la composition de ce nouveau traitement à un laboratoire étranger et les résultats ont révélé que cette formule contenait moins de lévothyroxine que les spécifications en vigueur. « Des patients cancéreux se trouvent sous-dosés en hormones thyroïdiennes, nous avons observé de façon conséquente des réveils de cancers endormis depuis des années », explique l’association.

Le laboratoire préfère ignorer ces analyses

On trouverait également dans cette nouvelle formule une autre molécule, la dextrothyroxine, qui n’est pas indiquée dans sa composition, et qui pourrait, elle-aussi, expliquer les effets indésirables ressentis par les patients. « À ce stade, notre association ne prétend pas, sur une seule étude, disposer d’une ‘preuve’ indiscutable, mais d’un fait nouveau important », a précisé l’AFMT.

« Car si ces résultats étaient confirmés, comme on peut le penser, ils pourraient constituer une explication rationnelle à cette crise, d’origine toujours inconnue », a-t-elle ajouté. Mais de son côté, le laboratoire Merck, qui commercialise ce traitement, n’a pas voulu tenir compte de ces analyses en rappelant que « de nombreuses analyses ont déjà été réalisées par des Autorités compétentes sans identifier la moindre non-conformité de notre produit. » À suivre…

Marine Rondot

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Levothyrox : des nanoparticules de métal dans la nouvelle formule ?

Levothyrox : des nanoparticules de métal dans la nouvelle formule ?

Le 3 mai 2018.

Selon l’Association française des malades de la thyroïde (AFMT), la nouvelle formule du Levothyrox n’est pas uniquement coupable d’entraîner des effets secondaires indésirables, elle contiendrait également des nanoparticules de métal.

Des nanoparticules de métal

Un nouvel épisode est en train de s’écrire dans cette sombre affaire de Levothyrox. Le laboratoire Merck, qui fabrique ce médicament destiné aux malades de la thyroïde, a changé la formule, en 2017, sans avertir les patients qui, pour certains, on ressenti des effets secondaires indésirables. Fatigue excessive, maux de tête, vertiges, chutes de cheveux… Au total, 1.200 patients ont porté plainte contre le laboratoire.

Mais voilà qui risque d’envenimer encore un peu plus les choses : lors d’une conférence de presse, le Dr Jacques Guillet a fait savoir qu’il avait analysé la composition du nouveau médicament, au profit de l’Association française des malades de la thyroïde, et qu’il y avait trouvé des nanoparticules de métal. « On met en évidence des nanoparticules avec des alliages fer-chrome, chrome-nickel, fer-chrome-silicium, ferrochrome-aluminium », a-t-il noté.

Des nanoparticules responsables des effets secondaires ?

Selon lui, dans l’ancienne formule, « il y avait seulement quelques débris d’acier ». Dans la foulée, l’AFMT a demandé à la juge en charge de l’affaire d’examiner le rôle éventuel de ces nanoparticules dans les effets secondaires ressentis par les patients. Cette juge d’instruction enquête actuellement sur des faits de tromperie aggravée, de blessures involontaires et de mise en danger d’autrui.

« Il ne s’agit pas d’affoler les gens », a tempéré le Dr Jacques Guillet. « Des nanoparticules, on en inhale bien plus en marchant dans les rues de Paris ». De son côté, le laboratoire Merck a tenu à répondre à ces accusations : « Qu’il s’agisse de l’ancienne comme la nouvelle formule, nous rappelons que l’analyse de l’ensemble des métaux lourds a été réalisée conformément à la réglementation en vigueur, et nous réaffirmons que tous ces contrôles se sont révélés conformes aux spécifications ». À suivre…

Marine Rondot

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Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Hypothyroïdie : une nouvelle alternative au Levothyrox dès le mois d’avril

Le 23 février 2018.

Un nouveau médicament à base de lévothyroxine sera commercialisé dès le mois d’avril. Le TCAPS pourrait rendre service à de nombreux patients qui souffrent des effets secondaires que peut engendrer la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck.

Les déçus du nouveau Levothyrox pourront se tourner vers le TCAPS

Le laboratoire Genevrier vient d’obtenir l’aval de l’Agence du médicament, pour la commercialisation d’un médicament contre l’hypothyroïdie. Cette substance, baptisée TCAPS, viendra en renfort de l’arsenal déjà présent dans les officines pour traiter les 2,3 millions de patients touchés par cette maladie et qui étaient traités par le Levothyrox, pour la plupart d’entre eux, il y a quelques mois encore.

Le TCAPS devrait redonner espoir à tous les patients qui, à l’annonce de la fin de la commercialisation du Levothyrox, se sont tournés vers des formules qui ne leur convenaient pas et qui ont connu de nombreux effets secondaires très indésirables.

Plusieurs dosages pour correspondre à tous les patients

Perte de cheveux, douleurs musculaires et articulaires, troubles du sommeil, ont été signalés par des milliers de patients qui ont, sans succès, prié le laboratoire Merck de remettre l’ancien Levothyrox en circulation.

Contrairement au Levothyrox, le TCAPS ne contient que très peu d’excipients. À la molécule de base, la lévothyroxine, n’ont été associées que de la glycérine et de la gélatine, limitant ainsi les potentiels effets secondaires liés à la présence de lactose, de mannitol ou encore d’huile de ricin, dans la nouvelle version du Levothyrox. Le TCAPS sera en outre commercialisé sous différents dosages, ce qui permettra à chaque patient de trouver la posologie qui lui convient.

Gaëlle Latour

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Levothyrox : l’ancienne formule ne connaît pas de pénurie

Levothyrox : l’ancienne formule ne connaît pas de pénurie

Le 12 janvier 2018.

Le tribunal de grande instance de Toulouse vient de débouter un groupe d’une vingtaine de patients qui poursuivait le laboratoire Merck, fabricant du Lévothyrox. Ils se plaignaient de ne pas pouvoir se procurer l’ancienne formule.

Les patients ont été déboutés

Cette affaire de Levothyrox ne semble pas sur le point d’être enterrée. On se souvient que ce médicament, prescrit aux personnes souffrant de la thyroïde, a changé de formule sans que les patients en soient avertis. Or, cette nouvelle formule a entraîné chez certains des effets secondaires indésirables. Le laboratoire Merck, fabricant du Lévothyrox, a donc décidé de mettre à disposition de ces patients l’ancienne formule sous le nom d’Eurothyrox.

Mais les quantités n’étaient apparemment pas suffisantes. 23 personnes ont donc décidé d’attaquer le laboratoire devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour que la justice reconnaisse une pénurie du médicament dans les pharmacies françaises, ainsi que l’existence du préjudice d’angoisse et d’anxiété, lié à la recherche du traitement. Mais ce groupe de plaignants a été débouté.

La pénurie n’a pas été prouvée

Selon le TGI, il n’y a pas de pénurie. « Le TGI de Toulouse considère qu’aucune pénurie en Euthyrox n’est à déclarer depuis les réapprovisionnements de cette molécule sur le marché », a détaillé Florent Bensadoun, directeur juridique de Merck. « Sur les 200 000 boîtes livrées lors de cette commande, il en reste à ce jour 160 000 », a complété Thierry Hulot, président du groupe Merck France. « Le produit est donc largement disponible ».

Et d’ajouter que 90 % des patients avaient adopté la nouvelle formule du médicament. Mais Me Levy, l’avocat des plaignants, ne souhaite pas en rester là. Il a d’ores et déjà fait savoir qu’il allait se lancer dans une « tournée des pharmacies », accompagné d’un huissier de justice, pour prouver que l’Eurothyrox n’est plus disponible. L’affaire risque de faire encore beaucoup de bruit. 

Marine Rondot

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Levothyrox : les effets indésirables seraient dus à un déséquilibre thyroïdien

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Levothyrox : les effets indésirables seraient dus à un déséquilibre thyroïdien ! Tel est le message délivré cette semaine par l’Agence du médicament (ANSM) alors que la nouvelle formule du médicament continue de susciter le débat et de provoquer la colère des personnes actuellement sous traitement.

Les personnes souffrant de la thyroïde connaissent bien le Levothyrox. Oui mais depuis 5 mois, le laboratoire Merck a réalisé, à la demande de l’ANSM, une modification de la formule. Objectif annoncé : garantir une stabilité plus importante de la teneur en substance active (lévothyroxine) tout le long de la durée de conservation du médicament.

Et si l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé a toujours précisé que ces modifications n’avaient changé ni l’efficacité ni le profil de tolérance du médicament, des milliers de personnes ont indiqué avoir été victimes d’effets indésirables.

Sur la pétition toujours en en ligne on peut par exemple lire : « Prise de poids mal de tête et vertiges depuis le changement de formule »; « intense fatigue, prise de poids »; « céphalées intenses depuis 3 semaines le matin surtout », «Je perds mes cheveux, je suis fatiguée»…

Levothyrox : la mise au point de l’ANSM

Face à cette fronde et à cette colère fort légitime, l’Agence du médicament vient de publier un communiqué par lequel elle semble dédouaner la nouvelle formule de toute responsabilité quant à la survenue d’effets secondaires. Selon l’enquête de pharmacovigilance qui a été mise en place, ces effets indésirables seraient dus à un déséquilibre thyroïdien.

Le communiqué de l’ANSM :

Suite à l’annonce de l’élargissement de l’offre thérapeutique pour les patients souffrant de troubles de la thyroïde, l’ANSM confirme l’arrivée en France de la spécialité L-Thyroxin Henning du laboratoire Sanofi le 16 octobre prochain. Un autre médicament sera prochainement mis à disposition au mois de novembre.  Par ailleurs, l’ANSM publie les premiers résultats de l’enquête de pharmacovigilance initiée dès la mise sur le marché de la nouvelle formule de Levothyrox en mars 2017. Cette enquête vise à analyser les signalements d’effets indésirables rapportés.

Les patients qui ne rencontrent pas de problème avec la nouvelle formule du Levothyrox du laboratoire Merck, ou qui sont stabilisés ou en cours de stabilisation avec celle-ci, ne doivent pas changer de traitement.

Il est rappelé que l’ANSM a réalisé des contrôles de Levothyrox nouvelle formule courant septembre dans ses laboratoires qui ont confirmé sa bonne qualité.

A compter du lundi 16 octobre 2017, L-Thyroxin Henning, commercialisé depuis plusieurs années en Allemagne par le laboratoire Sanofi, sera disponible de manière durable pour les patients traités pour des troubles de la thyroïde et notamment ceux présentant des effets indésirables persistants avec le Levothyrox (nouvelle formule). Cette spécialité sera dans un premier temps disponible par le biais d’une importation depuis l’Allemagne de boîtes de 100 comprimés sécables de 25, 50, 100 et 150 µg. L’ordonnance devra spécifier le nom L-Thyroxin Henning. Une notice traduite en français sera remise au patient par le pharmacien. Début novembre, le dosage à 75 µg sera disponible et à terme les 8 dosages seront mis à disposition. En raison d’une marge thérapeutique étroite de la lévothyroxine, une surveillance clinique et biologique est indiquée en cas de passage d’une spécialité à une autre afin d’ajuster la dose si nécessaire.

L’ANSM rappelle que Euthyrox comprimé sécable du laboratoire Merck, équivalent à l’ancienne formule de Levothyrox, est temporairement disponible depuis le 2 octobre 2017. Les quantités importées étant limitées, il est indispensable de réserver la prescription d’Euthyrox uniquement en dernier recours et en renouvellement pour les patients déjà traités.

La L-Thyroxine Serb en solution buvable en gouttes, commercialisée en France depuis 2008, peut également être une alternative thérapeutique mais doit prendre en compte la nécessaire priorisation de la prescription aux enfants de moins de 8 ans et aux personnes présentant un trouble de la déglutition. De même, les patients ayant un historique de prescription antérieur au 31 août 2017, doivent également pouvoir poursuivre leur traitement.

Un autre médicament sera prochainement mis à disposition des patients au mois de novembre. Dans tous les cas les patients ne doivent jamais arrêter ou modifier leur traitement sans avis médical.

Par ailleurs, en ce qui concerne Levothyrox, une enquête de pharmacovigilance a été initiée par l’ANSM, dès la mise sur le marché de la nouvelle formule, afin d’analyser les signalements d’effets indésirables rapportés. Les premiers résultats de cette enquête ont été présentés lors du Comité technique de pharmacovigilance (CTPV) du 10 octobre 2017 à l’ANSM. Cette analyse intermédiaire de l’enquête porte sur la période allant de fin mars au 15 septembre 2017. A cette date, 14 633 signalements ont été reçus par les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV). Sur ce total, les cas rapportés par les patients comme graves, c’est-à-dire déclarés comme ayant des conséquences sur la vie familiale, professionnelle ou sociale, et les cas les plus documentés, soit 5 062 cas, ont pu être enregistrés prioritairement dans la base nationale de pharmacovigilance (BNPV). Le recueil des signalements et l’enregistrement dans la BNPV se poursuivent et feront l’objet de publications ultérieures. Les 14 633 signalements reçus par les CRPV  représentent 0,6 % des 2,6 millions de patients traités par Levothyrox nouvelle formule. Les effets les plus fréquemment rapportés sont la fatigue, les maux de tête, l’insomnie, les vertiges, les douleurs articulaires et musculaires et la chute de cheveux, déjà connus avec l’ancienne formule du Levothyrox.

Cette enquête confirme la survenue de déséquilibres thyroïdiens pour certains patients lors du passage de Levothyrox ancienne formule à Levothyrox nouvelle formule. En effet, tout changement de spécialité ou de formule peut modifier l’équilibre hormonal et nécessiter un réajustement du dosage qui peut nécessiter un certain délai. Tous les effets indésirables témoignent d’un déséquilibre thyroïdien en lien avec le changement de traitement; aucun effet indésirable d’un type nouveau, qui serait spécifique de la seule nouvelle formule, n’a été retrouvé.

L’enquête de pharmacovigilance se poursuit et s’élargit dans le contexte d’arrivée des nouveaux médicaments à base de lévothyroxine. Du fait de la fréquence inattendue de signalements et de certains cas de patients qui présentent à la fois des signes d’hypo ou d’hyperthyroïdie avec des dosages de TSH dans les normes attendues, le CTPV souhaite que soit mis en place un groupe de travail constitué de professionnels de santé, pharmacovigilants et patients afin de poursuivre les investigations. En parallèle, l’ANSM a lancé une étude de pharmacoépidémiologie pour étudier les effets du changement de formule sur l’ensemble des patients traités.

Le numéro vert d’information (0.800.97.16.53 ) est accessible du lundi au vendredi de 9 heures à 19 heures pour répondre aux questions des patients.

Pour déclarer tout effet indésirable : www.signalement-sante.gouv.fr

Levothyrox : Anny Dupe­rey témoigne

Et alors que plusieurs personnalités se sont déjà exprimés sur le sujet (Eva Darlan ou Valérie Damidot, ndrl,) notez un nouveau témoignage : celui de la comédienne Annie Duperey. Via le site de l’ ‘As­so­cia­tion française des malades de la thyroïde, elle a indiqué qu’elle faisait partie des « innombrables victimes d’effets secondaires du nouveau Levothyrox ». Et de préciser qu’elle prenait ce médicament sans problème depuis plus de 10 ans.

« J’ai ingurgité la nouvelle formule en toute confiance – c’est pourquoi je suis scandalisée qu’on veuille nous faire passer pour des gens anxieux qui se font des idées » a t-elle notamment lâché.

Et de préciser les effets secondaires dont elle a été victime : Maux de tête, vertiges, réveils nocturnes, crampes le matin, fatigue intense, diarrhées quotidiennes. Inquiète à propos de ses violents maux de tête, elle indique avoir été jusqu’à faire un écho-Doppler cérébral !

Et c’est finalement en prenant connaissance ce fameuse pétition qu’elle dit avoir compris la cause de ses récents malaises…

Se disant prête à témoigner, Anny Dupe­rey a indiqué qu’elle serait en première ligne en cas d’action en justice après des autres victimes.

News Santé

Thyroïde : crise du Levothyrox pris par 3 millions de Français

Le Levothyrox (1), utilisé pour le traitement de l’hypothyroïdie par 3 millions de Français, est l’un des médicaments les plus vendus en France.

Depuis sa modification en mars 2017, effectuée par le laboratoire Merck à la demande de l’Agence du médicament (ANSM), de nombreux patients se plaignent d’effets secondaires : vertiges, maux de tête, pertes de cheveux, perte de mémoire, palpitations, déprime, fatigue, crampes…

Certains décrivent « un enfer ». Les effets secondaires seraient devenus insupportables pour nombre d’entre eux, rapporte Le Monde.

Une pétition qui réclame le retour à l’ancienne formule, publiée sur MesOPinions, avait recueilli près de 135 000 signatures, le 25 août. Plusieurs milliers s’ajoutent chaque jour.

Le principe actif (la lévothyroxine) n’a pas été changé mais l’excipient (substance autre que la substance active, destinée à apporter une consistance notamment). Ce, afin «  de garantir une teneur en substance active plus constante d’un lot à l’autre, ou au sein d’un même lot, et ce pendant toute la durée de conservation du produit », indique l’ANSM.

Le lactose a été remplacé par le mannitol et de l’acide citrique anhydre a été ajouté. Ce dernier est un « excipient très répandu dans la composition des médicaments et dans le domaine alimentaire. Il est utilisé en tant que conservateur pour limiter la dégradation de la lévothyroxine au cours du temps », précise l’ANSM.

« Aucun changement lié à la modification de formule n’est attendu pour les patients », écrivait l’ANSM en mars. « Toutefois, la lévothyroxine étant une hormone thyroïdienne de synthèse à marge thérapeutique étroite, l’équilibre thyroïdien du patient peut être sensible à de très faibles variations de dose. »

« Aussi, par mesure de précaution, il convient, chez certains patients : traités pour un cancer de la thyroïde, ayant une maladie cardiovasculaire (insuffisance cardiaque ou coronarienne et/ou des troubles du rythme), enfants, personnes âgées ou personnes ayant un équilibre thérapeutique difficile à atteindre, de réaliser un dosage de TSH dans les 6 à 8 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. Les femmes enceintes sous Levothyrox sont invitées, quant à elles, à contrôler leur TSH dans les 4 semaines après le début de la prise de la nouvelle formule. »

« Il est en effet possible, avec les nouveaux excipients, que les hormones soient absorbées plus rapidement par le corps, faisant ainsi courir le risque aux patients de présenter des symptômes d’un surdosage en hormone thyroïdienne – détectable par prise de sang », rapporte Le Figaro. « La solution pour ces patients serait de rééquilibrer leur dosage de Levothyrox. »

L’ANSM a déclaré, rapporte France Soir : « On assistera ni à un retrait du marché ni à un rétropédalage vers l’ancienne formule. Ce serait inutile : les désagréments signalés par les patients ne devraient durer que le temps de la période transitoire entre les deux formules. Chacun d’entre eux a sa propre susceptibilité aux différents composants, donc cette durée pourra varier ».

L’ANSM a mis en place un numéro vert (0.800.97.16.53) et mis à jour un texte « Questions/Réponses  ».

Celui-ci est souvent saturé, rapporte Le Monde. Vendredi matin (25 août), 50 000 appels avaient été reçus, indiquait l’Ansm. Pour leur répondre, 80 personnes ont été formées, elles étaient 15 le premier jour.

Fonction thyroïdienne après 65 ans : inefficacité de la lévothyroxine très largement prescrite

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) La lévothyroxine, la molécule active du médicament, « est une hormone de substitution thyroïdienne utilisée dans les hypothyroïdies (insuffisance de sécrétion de la glande thyroïde ou absence de celle-ci) ou dans les situations où il est nécessaire de freiner la sécrétion d’une hormone stimulant la thyroïde, appelée TSH (Thyroid stimulating hormone) », indique l’ANSM. D’autres noms commerciaux de la lévothyroxine, ailleurs qu’en France, sont Synthroid, Euthyral, Novothyral, Levothyrox, Euthyrox…

Psychomédia avec source : ANSM, Le Monde, Le Monde, Le Figaro, France Soir
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Thyroïde : le Levothyrox soupçonné d’effets secondaires indésirables

Thyroïde : le Levothyrox soupçonné d’effets secondaires indésirables

Le 18 août 2017.

Des patients ont souhaité manifester leur colère après avoir découvert que la composition du Levothyrox, un traitement prescrit en cas de problème de thyroïde, avait été modifiée et qu’elle entraînait des effets secondaires indésirables.

Certains patients ne supportent pas le nouveau Lévothyrox

3 millions de Français ingurgitent quotidiennement du Levothyrox, un traitement destiné aux personnes qui souffrent de problèmes de thyroïde. Mais la composition de ce médicament a été modifiée et certains patients se sont plaints d’effets secondaires indésirables. « Depuis, je perds mes cheveux, je me sens fatiguée alors que pendant six ans j’ai été bien stable », a déploré Fatima, une jeune patiente, dans les colonnes du Parisien.

Son cas est loin d’être isolé. Une pétition intitulée « Contre le nouveau Lévothyrox dangereux pour les patients ! » a été lancée sur Internet le 25 juin dernier et a reçu le soutien de plus de 40 000 personnes. « Les laboratoires ont décidé de changer certains excipients et il en résulte que trop de patients ne supportent pas le nouveau Lévothyrox, ils ressentent d’importants effets secondaires », peut-on lire dans la pétition.

Colère des patients contre les laboratoires

Les effets secondaires sont divers. Certains ressentent une forte fatigue, d’autres des problèmes intestinaux, des crampes ou des maux de tête. D’autres encore ont souffert de dérèglements physiologiques ou psychologiques. Les patients sont en colère car personne ne les a informés de ce changement de composition. « Les laboratoires ont pris cette décision sans prendre l’avis des patients concernés », écrivent-ils.

Alors que l’auteur de la pétition réclamait que les laboratoires reviennent à l’ancienne formule ou proposent aux patients de pouvoir choisir entre les deux formules, Sylvie Chabac, la directrice des affaires médicales chez Merck France, un des laboratoires qui fabrique ce traitement, a expliqué au Parisien qu’il n’y aurait pas de retour à l’ancienne composition et que cette formule serait adoptée au niveau européen. Les patients devront faire avec.

Marine Rondot

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