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Chute de cheveux : comment l’expliquer ?

Chute de cheveux : comment l’expliquer ?

Le 4 mars 2019.

Si la perte d’une petite quantité de cheveux, tous les jours, est un processus naturel, des chutes importantes doivent en revanche nous inquiéter car elles pourraient être annonciatrices d’une maladie.

Chute de cheveux : les maladies de la peau et de la thyroïde dans le viseur

Une chute anormalement importante de cheveux pourrait être le résultat de divers processus malsains dans le corps. Tout d’abord, le problème pourrait être lié au cuir chevelu lui-même : une infection fongique, un psoriasis ou une dermatite empêchent les follicules (soit les cavités où les poils prennent leurs naissance) de retenir les cheveux.

La perte de cheveux pourrait également être due à une carence en fer : pour confirmer ou infirmer cette hypothèse, un bilan sanguin s’impose. Des analyses de sang aideront également à déterminer si votre thyroïde fonctionne correctement, l’hypothyroïdie pouvant elle aussi provoquer la chute des cheveux.

La chute de cheveux peut être un problème hormonal

D’autres causes peuvent expliquer la chute des cheveux, comme la grossesse. En effet, pendant les mois qui suivent l’accouchement, une femme peut perdre plus de cheveux que d’habitude. Ce phénomène s’explique par un changement hormonal. Fort heureusement, tout rentre normalement dans l’ordre au bout de 6 à 12 mois.

Un stress chronique et très important peut lui aussi induire une chute de cheveux. Enfin, certains médicaments et traitements (dont le plus connu est la chimiothérapie, en traitement du cancer) peuvent entraîner la chute des cheveux.

 

Anton Kunin

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Le Québec, deuxième au monde (avec le Canada) en dépenses de médicaments: comment l’expliquer?

Les dépenses en médicaments au Canada ont atteint 32 milliards $ en 2011, soit une hausse de 4 % par rapport à 2010 et l’équivalent de 929 $ par personne, selon un rapport de l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS). Ce qui représente 16% des dépenses de santé, soit le même pourcentage qu’il y a 10 ans.

Ces dépenses par habitant étaient de 575,49 $ en Colombie-Britannique, 785 $ en Ontario, 912,46 $ au Québec et 984,67 $ en Nouvelle-Écosse.

Le Canada (dont le niveau par habitant est très proche de celui du Québec) se situe au deuxième rang des pays de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), après les États-Unis (1145 $), et avant la France (767 $) qui est pourtant un pays reconnu pour être très grand consommateur de médicaments.

Va-t-il de soi que les dépenses en médicaments doivent être aussi élevées?

Alors qu' » »on parle beaucoup des firmes de génie-conseil ces temps-ci » » au Québec, écrivait Lysiane Gagnon dans La Presse en octobre 2011, «  »on devrait peut-être aussi s’interroger sur l’influence qu’ont les grandes compagnies pharmaceutiques sur les décisions gouvernementales » ». Elle posait cette question dans le contexte des sujets controversés du moment qui étaient ceux de la vaccination pour la prévention du cancer de l’utérus et du remboursement du Lucentis, médicament extrêmement coûteux contre la dégénérescence maculaire. La question mérite en effet d’être posée.

Par ailleurs, des spécialistes alertent régulièrement sur des niveaux déraisonnables de prescriptions de certaines classes de médicaments dont les antidépresseurs sont un exemple avec des prescriptions concernant plus de 10% de la population en Europe et en Amérique. Et ce, malgré que plusieurs études aient montré depuis quelques années que ces derniers sont inefficaces pour les dépressions légères à modérées.