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Violence et agressions à l’hôpital : les urgences sont en grève

Violence et agressions à l’hôpital : les urgences sont en grève

La violence augmente et les agressions se multiplient à l’hôpital. Pour tirer la sonnette d’alarme, six services d’urgences de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris se sont mis en grève. Un mouvement qui risque probablement de s’étendre à toute la France…

De plus en plus d’agressions à l’hôpital

Aux urgences des hôpitaux, le personnel médical ne doit pas seulement soigner des personnes malades mais aussi faire face à de la violence. Depuis le début de l’année 2019, plusieurs cas d’agressions ont été signalés. Certaines ont nécessité des interruptions temporaires de travail (ITT) de 8 jours et ont été suivies de plaintes.

Une montée en puissance de la violence qui a marqué le début d’une grève illimitée des professionnels paramédicaux de six services d’urgences de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). Cette grève est soutenue par une large majorité des employés de jour et de nuit et traduit un ras-le-bol général. Interrogé par What’s up Doc, Olivier Youinou, co-secrétaire général de Sud-Santé estime que « les urgences sont le miroir de l’hôpital, et qu’aujourd’hui, les services sont engorgés par les demandes de soins ».

Les urgences en grève

Sont donc concernés les services d’urgence des hôpitaux suivants : Saint-Antoine, Lariboisière, la Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis, Tenon et Cochin. Objectif : obtenir de nouvelles mesures de sécurité (caméras de surveillance, agents de sécurité présents 24h/24h…), un dégel des postes à pourvoir et une augmentation des salaires. Bon à savoir, l’accueil et la prise en charge seront assurés.

Ce mouvement de grève s’étendra-t-il à l’échelle nationale ? C’est en tout cas ce que souhaitent les différents syndicats. « Chose rare, huit syndicats de l’AP-HP ont déposé un préavis de grève de jeudi 18 avril 21h à samedi 7h, critiquant le plan d’économies et appelant à « de véritables négociations » sur l’emploi, les salaires et les restructurations en cours » lit-on dans les colonnes de 20Minutes.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Les services d’urgence

 

 

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À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

À l’hôpital, les soignants sont-ils vraiment en bonne santé ?

Le 10 décembre 2018.

Les médecins, infirmiers et aides-soignants qui travaillent à l’hôpital sont très souvent malades. Beaucoup plus que l’ensemble de la population. Une étude publiée ce lundi revient sur les raisons de ce constat.

Les professionnels de santé absents 7,5 jours ces 12 derniers mois

Les cordonniers sont les plus mal chaussés, et il est désormais acté que les soignants sont les plus mal soignés. C’est en tout cas ce qui ressort d’une étude Odoxa, publiée par Le Figaro ce lundi 10 décembre. Ce panorama de la santé des médecins, des infirmiers, aides-soignants et autres personnels de santé dresse un tableau peu reluisant de l’état du personnel hospitalier en France.

Cette étude révèle ainsi que les professionnels de la santé qui travaillent dans un milieu hospitalier sont nettement plus malades que le reste de la population. Ce constat se vérifie particulièrement chez les aides-soignants et les infirmiers, qui sont deux fois plus malades que le reste de la population. Respectivement 49% et 42% d’entre eux ont déclaré une maladie au cours des deux mois de l’étude. En tout, et en moyenne, les membres du personnel hospitalier ont pris 7,5 jours de travail sur les 12 derniers mois.

Les médecins sont-ils les derniers à se faire vacciner contre la grippe ?

Comment expliquer ces chiffres ? Sans aucun doute par la proximité avec de nombreuses maladies, mais pas seulement. Les chiffres indiquent en effet que les soignants ne sont pas les premiers à respecter leurs propres consignes de prévention. Ils sont ainsi nombreux à boire de l’alcool (1 sur 10 en boit tous les jours), à fumer (22% des infirmiers fument) et à ne pas pratiquer d’activités sportives (56% des aides-soignants ne font jamais de sport).

Ils ne semblent également pas concernés par la vaccination contre la grippe lorsque l’épidémie est annoncée. Cette étude montre que 53% des soignants ne se font pas vacciner. Ils sont seulement 36% à s’y astreindre tous les ans tandis que 16% le font, de temps en temps. Nombre d’entre eux (18%) n’ont d’ailleurs pas de médecin traitant pour leur prescrire un vaccin contre la grippe.

Gaëlle Latour

À lire aussi 5 choses à savoir sur le vaccin contre la grippe

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Tatouages : ouverture de la 1ère consultation à l’hôpital Bichat

Tatouages : ouverture de la 1ère consultation à l’hôpital Bichat

Le 30 mai 2017.

Si vous deviez rencontrer des complications à la suite d’un tatouage, sachez qu’il existe désormais une consultation spécialement conçue pour ce genre de problème à Paris.

Traiter les complications liées aux tatouages

Au sein du service de dermatologie de l’hôpital Bichat-Claude Bernard, dans le 18e arrondissement de Paris, a été inaugurée la première consultation de France, spécialisée dans les tatouages. Les médecins de ce service pourront soigner les complications cutanées telles que les inflammations, les allergies, les infections bactériennes ou virales, ou encore les mycoses, liées aux tatouages.

Cette consultation sera dirigée par le Dr Nicolas Kluger, lui-même tatoué, qui souhaite « mener des travaux de recherche sur cette problématique aujourd’hui peu explorée », a-t-il expliqué dans un communiqué. « Ces travaux permettront de limiter voire prévenir le risque de développement des complications liées aux tatouages mais également d’apporter les meilleures solutions thérapeutiques pour les traiter ».

1 personne tatouée sur 10 souffrirait de complications

De plus en plus de personnes sont attirées par les tatouages : 14 % des Français auraient déjà tenté l’aventure. Pourtant, selon une étude menée par des chercheurs de l’Université de New-York, 1 personne tatouée sur 10 souffrirait de complications. Ces complications peuvent-être dues à des manques d’hygiène de la part du tatoueur ou, tout simplement, à une intolérance de la peau au tatouage.

Cette consultation permettra par ailleurs à tous ceux qui souhaitent se renseigner avant de sauter le pas, de le faire dans un établissement de santé qui ne cachera pas les risques et saura mettre en garde contre les mauvaises pratiques qu’il faut éviter pour minimiser les risques de complications. En cas de maladies de peau, de problèmes de coagulation ou de grossesse, cette consultation sera indispensable. 

Marine Rondot

À lire aussi : Tatouages, piercings : quels risques et comment les éviter ?

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À l’hôpital psychiatrique, recrudescence de pratiques portant atteinte aux droits fondamentaux (France)

La Contrôleure générale des lieux de privation de liberté (CGPL) a publié un rapport sur « l’isolement et la contention dans les établissements de santé mentale ». Ces pratiques portent atteinte aux droits fondamentaux des personnes hospitalisées sans leur consentement, indique le rapport.

Depuis sa création en 2008, le CGLPL a réalisé 121 visites d’établissements de santé mentale concernant 112 structures, soit près de 40 % des 284 établissements recensés.

Les pratiques de mise à l’isolement ou sous contention connaissent une recrudescence depuis une vingtaine d’années, constate le rapport qui expose comment les droits sont brimés et formule des recommandations.

Sur le site de la CGPL : Isolement et contention dans les établissements de santé mentale.

Photo : Dossier de presse du CGPL.

Psychomédia avec sources : CGPL.
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Les bienfaits des livres de coloriage pour adultes à l’hôpital

Tout au long de 2015, des livres de coloriage pour adultes ont figuré en tête des listes de livres best-sellers, au Royaume-Uni, soulignent deux médecins auteurs d’un article publié en janvier 2016 dans le British Medical Journal.

À leur centre de traitement du cancer, écrivent les Drs Miriam Rigby (spécialisée en soins palliatifs) et Mark Taubert (médecin consultant), les livres à colorier ont aussi fait leur apparition à côté de nombreux lits.

Ce phénomène a commencé il y a deux mois, rapportent-ils, quand une patiente a commencé à colorier des oiseaux en utilisant des crayons, feutres et stylos paillettes alors qu’elle était hospitalisée pour une radio-chimiothérapie. D’autres patients ont bientôt demandé au personnel ou à des parents de leur acheter des livres similaires et des crayons.

Les patients, soulignent les auteurs, leur disent que colorier fait passer le temps plus rapidement durant les longues journées et soirées d’hospitalisation. « Ça détend l’esprit et le corps », leur disent-ils, et « pendant que vous faites ça, vous vous concentrez uniquement sur cette tâche ».

Une revue systématique d’études randomisées sur l’efficacité des interventions créatives chez les adultes atteints de cancer sur des variables psychologiques montre que de telles interventions peuvent aider par rapport à plusieurs variables psychologiques : stress, anxiété, dépression, qualité de vie, humeur, adaptation et colère.

Les auteurs souhaitent que cette tendance dure, car elle fournit une distraction, semble favoriser les relations entre les gens et apporter joie et de détente.

Illustration : Tirée du livre « Jardin Secret » de l’illustratrice écossaise Johanna Basford, l’une des pionnières du genre, dont les livres se sont vendus à plus de 16 millions d’exemplaires à travers le monde.

Psychomédia avec source : BMJ.
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VIDEO. Mobilisation à Douarnenez pour la défense de l’hôpital

« Touche pas à mon hosto ». Derrière cette banderole, des milliers de personnes ont répondu à l’appel d’un comité d’usagers pour la sauvegarde de l’hôpital de Douarnenez. Parmi elles, des médecins, des infirmiers, qui se mobilisent. Ils sont inquiets pour l’avenir de leur hôpital et dénoncent la politique menée par l’Agence Régionale de Santé (ARS). « Nous recevons beaucoup de propositions de personnes du monde médical qui veulent venir travailler à Douarnenez . Mais cela semble impossible pour l’ARS« , explique le docteur Virgine Jan-Blin, cardiologue.

La situation se cristallise autour du nombre d’anesthésiste. Actuellement, un seul est disponible à l’hôpital. Son départ rendrait impossible tout acte de chirurgie et entrainerait la dispariton d’autres services comme les urgences. Les élus, présents à la manifestation, demandent une intervention urgente de l’Agence Régionale de Santé pour que Douarnenez garde son hôpital.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Ebola : les premiers tests pour l’infirmière à l’hôpital Bégin sont négatifs

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Une infirmière française présentant des symptômes similaires à ceux d’Ebola et qui aurait pu contracter le virus a été admise à l’hôpital militaire Bégin de Saint-Mandé dans le Val de Marne. En contact avec l’infirmière qui avait été infectée par le virus au Liberia mais guérie aujourd’hui, les premiers tests qui se sont révélés négatifs.

L’hôpital dans lequel est soignée la jeune femme figure parmi la liste des 12 établissements sur le territoire habilités à soigner les patients atteints d’Ebola.

Selon les premiers éléments relevés, la professionnelle de santé aurait été contaminée par l’humanitaire française qui avait contracté la fièvre Ebola au Liberia avec laquelle elle avait été en contact. Cette infirmière avait en effet été rapatriée et soignée d’urgence dans le même établissement mais déclarée « guérie » depuis.

Les premiers tests sur cette personne avec une suspicion d’Ebola se sont révélés négatifs mais une deuxième série doit être faite. Les résultats des prélèvements qui ont été envoyés à l’institut Pasteur de Lyon sont attendus cette nuit.

Parce que la professionnelle de santé présentait une forte fièvre, elle avait été transportée sous haute escorte et sous scaphandre depuis son domicile des Hauts-de-Seine par les pompiers.

Ce cas, s’il se confirmait, serait le premier cas d’Ebola sur le territoire français.

Premiers tests négatifs pour l'infirmière hospitalisée à Bégin

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Activité libérale à l’hôpital : les abus persistent

©Girod medical

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Il y a deux ans maintenant l’association « 60 Millions de consommateurs » avait tenu à dénoncer l’attitude de certains médecins qui, autorisés à exercer 1 jour par semaine une activité libérale dans un hôpital public, profitaient de la situation pour imposer des tarifs largement supérieurs à ceux pratiqués dans le privé.

« Les dépassements d’honoraires sont indécents à l’hôpital public » clamait alors l’association après plus d’un an d’une enquête menée en partenariat avec la société Santéclair. Deux ans plus tard, rien n’a changé ou presque !

En effet et selon de nouvelles données publiées par le site d’information santé « 66 Millions d’impatients » force est de constater que ces pratiques perdurent.

Il en ressort que si ces dépassements sont en légère baisse avec des montants moins élevés, ils sont facturés plus fréquemment. Au final et si les médecins ne sont pas si nombreux que ça à effectuer des dépassements d’honoraires, ceux qui le font n’y vont généralement pas de main morte ! En 2013, le dépassement moyen par praticien concerné s’est ainsi élevé à 33 000 €, selon les données de l’Institut des données de santé.

« L’activité libérale se concentre surtout sur les disciplines chirurgicales et l’obstétrique, la cardiologie et la radiologie (…) le plus souvent il s’agit souvent de praticiens dont la notoriété est forte et dont l’activité libérale la plus importante se concentre sur la fin de carrière. » , peut-on lire dans le “rapport Laurent” remis en mars 2013 à la ministre de la santé Marisol Touraine.

En guise de conclusion sachez que parmi les médecins autorisés à exercer en libéral à l’hôpital, les chirurgiens, toutes catégories confondues (neurochirurgie, orthopédie, chirurgie vasculaire ou viscérale, etc.), concentrent près de la moitié des dépassements.

Et si les ophtalmologues sont beaucoup moins nombreux, ils sont aussi ceux qui ont la main plus lourde. L’année dernière, ils ont perçu en moyenne près de 55 000 € au-delà du tarif de la Sécu contre « seulement » 15 000 € pour les gastroentérologues…


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Urgences : enquête interne suite au décès inexpliqué d’une patiente à l’Hôpital Cochin

Suite au décès inexpliqué d’une patiente de 61 ans aux urgences, le samedi 15 février 2014 à l’Hôpital Cochin, une enquête interne a été diligentée par la direction générale, le 19 février 2014. Dans un communiqué, l’établissement rappelle les motifs de son arrivée et les modalités de sa prise en charge « Conduite aux urgences de l’hôpital Cochin par les pompiers pour une plaie du pied, suite à une chute sans signe de gravité, la personne a été prise en charge dans la 1/2h pour un premier examen, qui n’a pas, lui non plus, montré de signe de gravité objectif. »

La patiente est ensuite installée en zone de surveillance, à proximité des soignants.

L’établissement précise « qu’il existe des incertitudes sur ce qui s’est déroulé dans les heures qui ont suivi, le décès de la patiente ayant été constaté à 23h00. »

Une situation qui justifie « qu’une enquête interne soit diligentée pour éclaircir les circonstances et les causes de ce décès inexpliqué ».

Les responsables soulignent également que « Les effectifs médicaux et paramédicaux étaient au complet. L’activité du service d’accueil des urgences de l’Hôpital Cochin le samedi 15 février 2014 était dans la moyenne de celle observée ces dernières semaines. »

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Hillary Clinton est sortie de l’hôpital

HILLARY CLINTON A QUITTÉ L'HÔPITALNEW YORK (Reuters) – La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a quitté mercredi l'hôpital de New York où elle avait été admise pour une thrombose, ont rapporté des témoins. Elle était accompagnée de son mari Bill, de leur fille Chelsea et d'un collaborateur. Tous quatre ont pris place à bord d'une voiture qui a quitté le New York Presbyterian Hospital pour une destination qui n'a pas été précisée. Hillary Clinton, qui n'avait pas été vue en public depuis le 7 décembre, avait été hospitalisée pour une thrombose dans une veine entre le cerveau et le crâne à l'arrière de l'oreille droite. …



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