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Maladie de Lyme : un test en vente libre au Canada pour détecter la bactérie

Un test de détection des bactéries borrelia, responsables de la maladie de Lyme, est maintenant disponible en vente libre au Canada, a annoncé, le 9 mai, l’entreprise néerlandaise Tropicare Canada Ltd.

Le test à tique Care PlusTM est conçu pour détecter, dans une tique, la présence de trois bactéries borrelia, incluant la borrelia burgdorferi (ou B.burgdorferi) qui est principalement responsable de la maladie de Lyme au Canada. Ces bactéries sont transmises à l’humain par piqûre de tiques infectées.

Une étude clinique menée en 2011, rapporte l’entreprise, a comparé la sensibilité et la spécificité du test dans la détection de la présence des trois bactéries Borrelia, comparativement à la réaction en chaîne par polymérase (test de laboratoire). L’étude a montré une précision de 95,8 %.

Avant d’utiliser le test, on doit premièrement retirer complètement la tique, qui s’est attachée au corps d’un individu, et désinfecter la région affectée.

La tique complète doit ensuite être introduite dans un tube et écrasée avec le bâtonnet fourni. On y dépose ensuite 10 gouttes de la solution de test avec la pipette fournie, puis on remue. On transfère ensuite de 4 à 5 gouttes dans la cassette de test. Dans un délai de 10 minutes, un résultat positif ou négatif indique s’il y a présence de bactéries borrelia dans la tique.

Le test n’indique pas s’il y a présence de maladie de Lyme et ne peut pas détecter une infection actuelle ou antérieure. Les tiques sont plus susceptibles de transmettre une infection si elles sont attachées pendant plus de 24 heures, car la bactérie a besoin de temps pour migrer de l’estomac de la tique jusqu’à ses glandes salivaires. La détection et le retrait rapides d’une tique sont l’une des principales façons de prévenir la maladie.

Le test, à usage unique, se détaille 19,99 $ et est offert en ligne et dans certaines pharmacies et boutiques spécialisées en sports et activités de plein air.

Le test, précise Radio-Canada, n’est pas régulé au Canada car, ne testant pas d’échantillons humains, il n’est pas considéré comme un dispositif médical. L’Agence de la santé publique du Canada indique dans un communiqué qu’elle « évalue actuellement les caractéristiques de performance » du test pour s’assurer qu’il procure une information juste et fiable. Elle affirme également que le test peut jouer un rôle complémentaire dans la prévention de la maladie s’il incite les gens à consulter un médecin.

Psychomédia avec sources : Care Plus, Radio-Canada.
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Des médicaments anti-nausées retirés de la vente libre

Le 31 mars 2016.

 

Des médicaments anti-nausées, utilisés pour soigner contre le mal des transports notamment, ont été retirés de la vente libre en pharmacie. En cause, l’usage « récréatif » que des adolescents ont pu en faire.

Utilisés pour droguer des personnes à leur insu

Ce ne sont que 59 cas, mais 59 cas de trop, d’usages détournés du Mercalm et du Nausicalm. Ces deux médicaments, proposés bien souvent sur les étagères en libre-accès, en pharmacie, servent à limiter les effets du mal des transports, à commencer par les nausées et les vomissements. Mais en contrepartie, ces médicaments induisent une somnolence. Ils sont d’ailleurs normalement interdits aux automobilistes, ou aux conducteurs d’engin de chantier, notamment. 

C’est cette somnolence qui est recherchée par certains. Plusieurs cas d’agressions sexuelles ont été recensés, sur des personnes qui avaient préalablement été droguées avec plusieurs cachets de ces médicaments anti-nausées, mélangés à leur boisson. 
 

Des médicaments qui provoquent des séquelles à haute dose

 

Outre cet usage délictueux, ces médicaments sont aussi parfois utilisés par des personnes souffrant de troubles psychiques. Là encore, c’est la somnolence qui est recherchée. Le problème, c’est que ces médicaments, pris à haute dose, provoquent des effets secondaires qui peuvent être très graves, notamment sur les systèmes nerveux et cardiaque. On soupçonne même que la mort d’un homme pourrait avoir été provoquée par la consommation de toute une boîte d’un anti-nauséeux. 

À lire aussi : des remèdes naturels contre le mal des transports

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

28 médicaments en vente libre à éviter et 13 à privilégier selon « 60 millions de consommateurs »

Le magazine « 60 millions de consommateurs » de l’Institut national français de la consommation a publié une enquête portant sur les 61 médicaments sans ordonnance les plus vendus, selon les données de deux grandes pharmacies.

Ces médicaments ont été « passés au crible » sous le contrôle du professeur Jean-Paul Giroud, pharmacologue, auteur de plusieurs ouvrages sur les médicaments et l’automédication, et Hélène Berthelot, pharmacienne, experte auprès de la Haute Autorité de santé.

Les médicaments à éviter, indique le magazine, « comportent trop de contre-indications et des effets indésirables disproportionnés pour soigner des maux passagers, sans compter que certains contiennent des substances inefficaces ».

Le magazine met en garde sur les médicaments associant plusieurs substances (par exemple le paracétamol ou acétaminophène combiné à la pseudoéphédrine et la tripolidine) qui augmentent les risques d’accidents cardiovasculaires et neurologiques.

Les médicaments contenant des vasoconstricteurs augmentent le risque d’accident cardiovasculaire, indique Mme Berthelot. Il serait intéressant, note-t-elle, « de savoir, parmi les cas d’AVC qui arrivent aux urgences, combien de personnes ont pris un médicament contre le rhume contenant un vasoconstricteur ».

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ex. ibuprofène) sont ainsi à l’origine de nombreuses pathologies digestives et peuvent exposer à des AVC.

« Dans de nombreux cas », indique le Pr Giroud, « des médicaments d’automédication contiennent des principes actifs contradictoires, par exemple, un antitussif et un mucolytique pour traiter la toux grasse. C’est complètement incongru, vous fluidifiez les mucosités pour en faciliter leur expectoration et en même temps vous donnez un médicament qui empêche le patient de tousser ! »

(Pour vérifier si un médicament est mentionné dans cette page, vous pouvez utiliser les touches CTRL-F pour faire apparaître un champ de recherche.)

28 médicaments « à proscrire »

Leur « le rapport bénéfice/risque serait défavorable en automédication ».

Rhume
  • Actifed rhume jour et nuit ;
  • Nurofen rhume ;
  • Rhinadvil rhume ibuprofène et pseudoéphédrine ;
  • Actifed rhume ;
  • Dolirhume paracétamol et pseudoéphédrine ;
  • Humexlib paracétamol chlorphénamine.
Grippe
  • Actifed états grippaux ;
  • Doli état grippal ;
  • Fervex phéniramine adulte sans sucre.
Toux
  • Bronchokod toux grasse sans sucre adultes 5 % ;
  • Exomuc toux grasse orange ;
  • Fluimucil orange ;
  • Humex toux sèche oxomémazine caramel ;
  • Mucomyst toux grasse orange ;
  • Toplexil sans sucre ;
  • Néo-Codion.
Maux de gorge
  • Colludol ;
  • Drill miel rosat ;
  • Drill tétracaïne ;
  • Hexaspray ;
  • Humex mal de gorge ;
  • Maxilas maux de gorge ;
  • Strepsils lidocaïne ;
  • Sterne sans sucre orange.
Diarrhée
  • Ercéfuryl.
Constipation
  • Contalax ;
  • Dragées Fuca ;
  • Pursennide.
20 médicaments classés « faute de mieux »

Leur efficacité serait « faible ou non prouvée, mais ils n’auraient pas, peu ou très rarement d’effets indésirables ».

  • Coryzalia ;
  • Rhinotrophyl ;
  • Infludo ;
  • L52 ;
  • Oscillococcinum ;
  • Prospan sans sucre lierre grimpant ;
  • Vicks toux sèche miel ;
  • Euphon sans sucre ;
  • Lysopaïne ;
  • Solutricine maux de gorge ;
  • Citrate de bétaïne ;
  • Météospasmyl ;
  • Météoxane ;
  • Spasfon ;
  • Smecta ;
  • Gavisconell ;
  • Rennie sans sucre ;
  • Lubentyl à la magnésie ;
  • Microlax ;
  • Sorbitol Delalande.
13 médicaments « à privilégier »

Leur rapport bénéfice/risque serait favorable.

  • Calyptol inhalant ;
  • Perubore inhalation ;
  • Atuxane toux sèche ;
  • le sirop Clarix toux sèche ;
  • Humex adultes toux sèche dextrométhorphane ;
  • Vicks vaporub ;
  • Imodiumcaps ;
  • Gaviscon menthe ;
  • Maalox sans sucre ;
  • Tussidane ;
  • Immodiumcaps ;
  • Forlax 10g ;
  • Psyllium Langlebert.

En octobre, le magazine avait présenté une analyse des médicaments contre la toux sans ordonnance, selon laquelle plus de la moitié sont inutiles ou présentent plus de risques que de bénéfices.

Psychomédia avec sources : Doctissimo, <a href= »http://www.francetvinfo

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Libre d’être belle avec Miss Den

Miss Den est l’une des premières marques à démocratiser le maquillage en proposant en 1956 du make up dans les grandes surfaces et notamment chez Monoprix. Depuis elle continue de traverser les générations avec toujours le même mot d’ordre : proposer des produits de qualité accessibles à toutes.

Comme chaque année, Miss Den renouvelle sa gamme en s’inspirant des tendances pour accompagner les femmes aux styles de vie multiples et aux âges différents, dans leur quête de beauté.

Et pour les satisfaire, la marque décline pas moins de 180 références make-up autour de quatre grandes lignes dédiées au regard, au sourire, au teint et aux ongles.

Pour réaliser un regard de biche, la marque a imaginé des ombres à paupières hautement pigmentées et longue tenue, des mascaras volumisants, des khôls intenses ou encore des crayons à sourcils avec brosse intégrée.

Pour un sourire éclatant, la gamme Miss Den propose des rouges aux différents effets utilisant une technologie d’encapsulation de pigments, des gloss volume pour un effet repulpant irrésistible et des crayons à lèvres.

Les produits pour le teint quant à eux subliment le grain de peau sans effet de matière. Ils se déclinent en version fonds de teint mats pour les peaux mixtes et grasses, en version seconde peau pour un effet ton sur ton naturel, en BB crème pour hydrater et protéger la peau tout en floutant ses imperfections et en base de maquillage avec L’Embellisseur qui donne un effet bonne mine naturel.

Un correcteur anti-cernes, des blushs et des poudres matifiantes et bronzantes viennent parfaire cet arsenal dédié au teint.

Enfin, les ongles ne sont pas en reste et se parent de formules longue tenue laquées aux couleurs absolues. Pour cet automne, Miss Den propose d’ailleurs la collection éphémère Urban Jungle avec dix teintes sauvages de vernis.

Pour compléter cette ligne dédiée à la beauté des ongles, Miss Den a prévu un top coat effet gel, un durcisseur brillance, un vernis blanchissant lissant, des dissolvants et un combiné base & top coat.

(Gamme de maquillage Miss Den. Disponible en GMS et sur www.missden.com. A partir de 3,40 € le Crayon à Lèvres)


Beauté Addict : Le portail des passionnés de beauté

VIDEO. Le Colorado, l’Etat où le cannabis est en vente libre

Dans un bus-limousine, des touristes fument de la marijuana, en toute légalité. Ils sont au Colorado, venus visiter l’un des 200 dispensaires où cette drogue douce est vendue librement.

« Au moins ici, on n’est plus des criminels », rigole l’un d’entre eux.

Dans cet Etat des Rocheuses américaines, les adultes de plus de 21 ans peuvent acheter 28 grammes de cannabis légalement, 7 grammes seulement s’ils ne résident pas dans le Colorado.

« Ça a plus de valeur que l’or »

Pour Pete Williams, qui a créé une boutique de vente de cannabis, c’est une manne financière, qui lui rapporte pas moins de 6 millions d’euros de bénéfices par an.

Dans son hangar de 3 500 m2, il produit 60 kilos de cannabis par semaine. « C’est comme si on faisait pousser de l’or. Si on extrait juste le THC, la substance psychoactive, ça a plus de valeur que l’or », explique Pete Williams.

Mais ce commerce est contesté par des groupes de parents, qui dénoncent la commercialisation de bonbons et boissons au cannabis, et demandent que ces produits soient clairement identifiables pour protéger les enfants.

Retrouvez cet article sur Francetv info

VIDEO. Un malade d’Ebola hospitalisé en France
Une malade d’Ebola a été transférée en France pour recevoir des soins
VIDEO. La France accueille un malade d’Ebola
VIDEO. Un nouveau malade d’Ebola soigné en France
Pourquoi Google veut-il désormais tous nous soigner ?


News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Les autorités sanitaires françaises refusent la vente libre du Cialis, le concurrent du Viagra

Le géant Sanofi (France) veut mettre en vente libre le Cialis® d’Eli Lilly (Etats-Unis). Les autorités sanitaires françaises s’y opposeront: le Cialis®,  indiqué pour lutter contre «la dysfonction érectile chez l’homme», principal concurrent du Viagra, ne sera pas vendu sans ordonnance. «Il s’agit là d’un médicament, avec des indications, des contre-indications et des effets secondaires. Aussi n’est-il pas question de donner un feu vert à la demande qui pourrait nous être faite de faire que cette spécialité pharmaceutique», a déclaré à Slate.fr le Pr Joseph Emmerich, directeur de la «division cardiologie, endocrinologie, gynécologie et urologie» à l’Agence nationale de sécurité des médicaments (Ansm).

La mise en vente libre (Over-the-counter ou OTC) dans les pharmacies d’officine était donné pour acquise mercredi 28 mai: Sanofi et Eli Lilly annoncent un accord (montant financier tenu secret) aux termes duquel Sanofi détient «les droits exclusifs pour solliciter l’approbation de Cialis® sans ordonnance aux Etats-Unis, en Europe, au Canada et en Australie». Commercialisé depuis 2002 par Eli Lilly, le Cialis® n’est (officiellement)  disponible que sur prescription médicale. Son chiffre d’affaires mondial a généré 1,58 milliard d’euros en 2013.

Trois ans avant l’expiration des brevets protégeant le Cialis®, la division «santé grand public» de Sanofi entend «transformer la façon de proposer cet important médicament à des millions d’hommes dans le monde entier». Sanofi estime que plus de la moitié des hommes de plus de 40 ans souffrent de dysfonction érectile. Faute de disposer d’un portefeuille de médicaments innovants, le groupe français mise désormais beaucoup sur la «santé grand public» secteur où il est devenu le troisième acteur mondial (3 milliards d’euros de chiffre d’affaire en 2013).

Sanofi explique ainsi avoir développé un «savoir-faire spécifique» dans le changement de statut des médicaments et de transformer en médicaments en vente libre des spécialités auparavant sur ordonnance. Avec Cialis® (qui changera de nom), la multinationale française devra parvenir à convaincre, chiffres à l’appui, que le passage en automédication n’entraînera pas de mauvais usage ou de consommations excessives.

Sanofi pourra faire observer que le médicament fait d’ores et déjà l’objet d’importants trafics sur Internet où existent aussi de multiples contrefaçons. De nombreux sites le proposent à des tarifs concurrentiels dans que la provenance exacte de ce Cialis® soit connue. Il existe aussi sous des formes «super-force», associées à une molécule prescrite pour lutter contre l’éjaculation précoce. «La commercialisation en automédication constituerait un très mauvais signal et faciliterait un peu plus encore les possibilités de mésusages de ce médicament», souligne le Pr Emmerich.

Le Cialis® (tadalafil) est aujourd’hui commercialisée sur ordonnance dans plus de 120 pays. En France il est  également indiqué dans les traitements des signes et symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate chez les hommes adultes, incluant ceux présentant une dysfonction érectile et l’hypertension artérielle pulmonaire, une maladie d’une particulière gravité.

«D’une manière générale, la dose recommandée est de 10 mg à prendre avant toute activité sexuelle prévue, pendant ou à distance des repas, précisent les recommandations officielles. Chez les patients pour lesquels une dose de 10 mg ne produit pas un effet suffisant, une  dose de 20 mg peut être préconisée (…) au moins 30 minutes avant toute activité sexuelle. La fréquence d’administration maximale est d’une prise par jour.»

L’association du Cialis® avec certains médicaments  (les vasodilatateurs nitrés) peut provoquer des hypotensions graves. Or ces vasodilatateurs sont également les principes actifs produits vendus en sex-shops et utilisés comme «amplificateurs d’orgasme» et/ou pour induire des dilatations anales. Les principaux effets secondaires sont des maux de tête des troubles digestifs, des vertiges, des rougeurs du visage, des congestions nasales, des troubles de l’audition ou des gonflements des paupières. Des cas de pertes de vision (indolores et unilatérales) ont été rapportés ainsi que de priapisme. Une érection irréductible dépassant les quatre heures  impose une consultation médicale en urgence pour qu’un traitement adapté puisse être mis en œuvre.

En France son prix est librement fixé par le pharmacien d’officine mais la concurrence joue peu : il dépasse le plus souvent les 10 euros le comprimé. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr