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Un type de syndrome du côlon irritable lié à un épuisement du système immunitaire

Un type spécifique de syndrome du côlon irritable est associé à un épuisement du système immunitaire, selon une étude australienne publiée dans la revue Gut.

Patrick Hughes de l’Université d’Adelaide et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 11 personnes atteintes de différents types du syndrome. Ils les ont suivies pendant une année et ont comparé des échantillons de sang lorsqu’elles avaient des symptômes et lorsqu’elles n’en avaient pas.

Tous les participants dont le syndrome était prédominé par la diarrhée présentaient le même type d’épuisement des lymphocytes T.

« Ces cellules immunitaires normalement actives étaient moins sensibles à la stimulation, sécrétaient moins de médiateurs et se divisaient moins. Ce type de réponse est souvent observé dans les infections chroniques », explique le chercheur.

« Il s’agit d’une découverte importante, d’autant plus qu’elle permet de distinguer davantage les différents types de syndromes du côlon irritable. Cela pourrait éventuellement aider à mieux diagnostiquer et traiter la maladie », dit-il.

« De nombreuses recherches portent sur les liens du syndrome avec le stress », explique-t-il, et on sait que le cortisol et les hormones du stress peuvent inhiber le système immunitaire.

(1) Chris Mavrangelos, Melissa A Campaniello, Jane M Andrews, Peter A Bampton.

Psychomédia avec sources : University of Adelaide, Gut.
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Le magnésium lié à de nombreux bénéfices (carence fréquente)

Une étude, publiée dans la revue BMC Medicine, a analysé le lien entre l’apport nutritionnel de magnésium et la santé chez plus d’un million de personnes dans neuf pays.

Fudi Wang de l’université Zhejiang et ses collègues ont combiné les résultats de 40 études épidémiologiques pour analyser l’effet de chaque augmentation de 100 mg d’apport alimentaire de magnésium quotidien.

Les personnes dont l’apport était le plus élevé avaient un risque de maladie coronarienne réduit de 10 %, d’accident vasculaire cérébral (AVC) réduit de 12 % et de diabète de type 2, de 26 % comparativement à celles ayant l’apport le moins élevé. Pour chaque ajout de 100 mg par jour le risque d’AVCl était réduit de 7 % et le diabète de type 2 de 19 %.

Le magnésium est vital pour la santé et les fonctions biologiques dont le métabolisme du glucose, la production de protéines et la synthèse d’acides nucléiques comme l’ADN, soulignent les chercheurs.

Des aliments riches en magnésium sont notamment certaines épices, les noix, les haricots, le cacao, les grains entiers et les légumes à feuilles vertes.

Cette méta-analyse implique des études observationnelles, ce qui signifie qu’elle ne prouve pas que le lien observé est de cause à effet et que le magnésium est directement responsable de la réduction du risque de maladies.

Mais, soulignent les chercheurs, l’ampleur de l’étude (1 million de personnes) et les résultats stables d’un pays à l’autre suggèrent fortement des bénéfices du magnésium pour la santé globale.

Selon leurs estimations, la carence en magnésium varierait de 2,5 % à 15 % de la population générale.

Psychomédia avec source : Biomed Central.
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Le paracétamol (Tylénol) pendant la grossesse lié à des troubles du comportement

Le paracétamol ou acétaminophène, l’ingrédient actif des Doliprane, Efferalgan, Actifed, Tylenol…, pendant la grossesse est lié à un risque accru de « multiples problèmes de comportement chez les enfants », selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Pediatrics.

L’acétaminophène est généralement considéré comme sûr pendant la grossesse et est utilisé par un grand nombre de femmes enceintes pour la douleur et la fièvre, souligne le communiqué du JAMA Network.

Evie Stergiakouli de l’Université de Bristol (Royaume-Uni) et ses collègues ont analysé des données concernant 7 796 mères.

L’utilisation d’acétaminophène a été évaluée à 18 et 32 semaines de grossesse et lorsque les enfants avaient 5 ans. Les problèmes de comportement rapportés par les mères ont été évalués lorsque les enfants étaient âgés de 7 ans.

À 18 semaines de grossesse, 4 415 mères (53 %) ont déclaré utiliser l’acétaminophène et à 32 semaines, 3 381 (42 %). Quand les enfants avaient 5 ans, 6 916 mères (89 %) et 3 454 partenaires (84 %) utilisaient le médicament. À 7 ans, 5 % des enfants avaient des problèmes de comportement.

La consommation prénatale d’acétaminophène à 18 et à 32 semaines de grossesse était associée à un risque accru de 40 % en moyenne de problèmes de comportement et de symptômes d’hyperactivité chez les enfants, et à 32 semaines, elle était aussi associée à un risque accru de 30 % de symptômes émotionnels et à un risque accru de 46 % que les difficultés dans l’ensemble soient plus importantes.

L’utilisation d’acétaminophène par la mère quand l’enfant avait 5 ans et celle des partenaires n’étaient pas associées à des problèmes de comportement. Parce que des associations n’étaient pas observées dans ces cas, les auteurs suggèrent que cela peut indiquer que les troubles du comportement ne seraient pas expliqués par des facteurs non mesurés liés à l’utilisation de l’acétaminophène.

« Nos résultats suggèrent que l’association entre l’utilisation d’acétaminophène pendant la grossesse et les problèmes de comportement dans l’enfance peut être due à un mécanisme intra-utérin », écrivent-ils.

Mais ils mettent également en garde : « Cependant, le risque de ne pas traiter la fièvre ou la douleur pendant la grossesse doit être soigneusement pesé contre tout préjudice potentiel de l’acétaminophène pour l’enfant. »

Psychomédia avec sources : JAMA Network, JAMA Pediatrics.
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Alzheimer et démence : le manque de vitamine D lié à un déclin cognitif plus rapide

L’insuffisance en vitamine D chez les personnes âgées est fortement corrélée avec un déclin cognitif accéléré et une diminution des performances dans des domaines tels que la mémoire qui sont associés à la maladie d’Alzheimer et à la démence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Neurology.

Joshua Miller et Charles DeCarli ont, avec leurs collègues des universités de Californie (Davis) et Rutgers, mené cette étude avec 400 personnes qui ont été suivies pendant 5 ans.

50 % étaient d’origine caucasienne et 50 %, africaine-américaine ou hispanique. La moyenne d’âge était de 76 ans et les participants avaient une cognition normale, un déficit cognitif léger ou une démence.

Au début de l’étude, 26 % des participants présentaient une déficience en vitamine D et 35 %, une insuffisance. Parmi les Caucasiens, 54 % avaient de faibles niveaux comparativement à 70 % des Africains-Américains et des Hispaniques.

Les participants qui avaient une déficience en vitamine D ont connu un déclin cognitif 2 à 3 fois plus rapide en ce qui concerne la mémoire épisodique et la fonction exécutive que ceux qui avaient des niveaux adéquats. En 2 ans, ils ont connu un déclin aussi important que ceux ayant des niveaux adéquats en 5 ans.

L’exposition de la peau aux rayons du soleil est la principale source de vitamine D. Les personnes à la peau plus foncée sont plus à risque d’avoir de faibles taux de vitamine D à cause de la plus forte concentration en mélanine de leur peau qui protège contre le cancer de la peau, mais inhibe aussi la synthèse de la vitamine D.

L’alimentation est une autre source de vitamine D. La vitamine D alimentaire est obtenue notamment grâce à la consommation de produits laitiers.

Dans une prochaine étape, les chercheurs vérifieront si des compléments de vitamine D peuvent réduire le déclin cognitif.

Bien que cette étude ne prouve pas que le lien constaté soit de cause à effet, les auteurs estiment qu’avec d’autres, elle suggère qu’il y a assez d’évidence d’ores et déjà pour recommander aux personnes dans la soixantaine de discuter avec leur médecin de la pertinence de prendre un complément de vitamine D tous les jours.

Psychomédia avec source : UC Davis.
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