Archives par mot-clé : liées

Vague de maladies graves liées au vapotage : 215 cas et un mort aux États-Unis (conseils des CDC)

En date du 27 août, 215 cas possibles avaient été signalés dans 25 États, et d’autres cas sont à l’étude. Une personne est décédée.

Les CDC et la Food and Drug Administration (FDA) enquêtent « sans relâche » sur ces cas.

Il faut plus d’information pour déterminer ce qui cause les maladies respiratoires. Dans de nombreux cas, les patients ont rapporté un début graduel des symptômes, dont des difficultés respiratoires, un essoufflement et/ou des douleurs thoraciques avant l’hospitalisation.

Dans certains cas, ils ont rapporté des troubles gastro-intestinaux légers à modérés, dont des vomissements et de la diarrhée, ou d’autres symptômes comme la fièvre ou la fatigue.

Plusieurs ont rapporté une utilisation récente de produits d’e-cigarettes contenant du tétrahydrocannabinol (THC) (composante du cannabis).

Même si les cas semblent similaires, il n’est pas clair s’ils ont une cause commune ou s’il s’agit de maladies différentes avec des présentations similaires.

Les CDC aident les États à déterminer si les maladies peuvent être liées à des dispositifs, des ingrédients ou des contaminants spécifiques.

À l’heure actuelle, il ne semble pas y avoir un seul produit en cause dans tous les cas, bien que l’utilisation de THC et de cannabinoïdes ait été signalée dans de nombreux cas.

Les CDC recommandent aux personnes préoccupées par ces risques pour la santé d’envisager de s’abstenir d’utiliser des cigarettes électroniques pendant la durée de l’enquête.

Ils recommandent aussi :

  • à toute personne qui utilise des produits de cigarette électronique, de ne pas acheter ces produits dans la rue (p. ex. des produits de cigarette électronique contenant du THC ou d’autres cannabinoïdes) et de ne pas modifier les produits de cigarette électronique ou ajouter à ces produits des substances qui ne sont pas prévues par le fabricant ;

  • les produits de cigarette électronique ne devraient pas être utilisés par les jeunes, les jeunes adultes, les femmes enceintes et les adultes qui ne consomment pas actuellement de produits du tabac ;

  • les personnes qui utilisent des produits de cigarette électronique devraient surveiller leurs symptômes (p. ex. toux, essoufflement, douleurs thoraciques) et consulter rapidement un médecin si elles ont des inquiétudes concernant leur santé ;

  • les adultes qui tentent d’arrêter de fumer devraient utiliser des traitements fondés sur des données probantes, dont des conseils et des médicaments approuvés par la FDA.

Pour plus d’informations sur le vapotage et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CDC.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Vague de maladies sévères des poumons liées au vapotage chez des jeunes aux États-Unis

Les CDC (Centers for Disease Control and Prevention) américains enquêtent sur 94 cas possibles de maladies pulmonaires sévères associées au vapotage qui ont été signalés dans 14 États américains entre le 28 juin 2019 et le 15 août 2019, selon un communiqué publié le 17 août.

Ces cas concernent surtout des adolescents et de jeunes adultes.

Plusieurs ont dû être hospitalisés, rapporte le New York Times. La plupart avaient de la difficulté à respirer à leur arrivée à l’hôpital. Certains présentaient également des douleurs thoraciques, des vomissements et d’autres affections. Certains ont subi des lésions pulmonaires graves qui ont nécessité des semaines de traitement dans des unités de soins intensifs, précise le quotidien.

Les cas ont été rapportés dans les États du Wisconsin, de l’Illinois, de la Californie, de l’Indiana et du Minnesota. D’autres États ont également rapporté des cas qui sont sous investigation.

Il n’y a pas d’évidence qu’une maladie infectieuse soit à l’origine de ces maladies. Certains cas dans chacun des États sont similaires et semblent être liés à l’utilisation de produits d’e-cigarette.

Plus d’informations sont nécessaires pour déterminer ce qui cause les maladies. Les investigations se poursuivent.

Pour plus d’informations sur le vapotage et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : CDC, New York Times.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Ménopause : à quoi sont liées les difficultés sexuelles des femmes ?

Ménopause : à quoi sont liées les difficultés sexuelles des femmes ?

Lundi 15 juillet 2019.

La ménopause est une période souvent compliquée chez la femme. Outre des changements physiques, des facteurs psychosociaux entrainent une baisse de la sexualité. Explications.

Baisse de l’activité sexuelle des femmes ménopausées : des facteurs physiques et psychosociaux

En vieillissant, la sexualité des femmes se modifie. Les changements physiques liés à la ménopause ont souvent un impact sur leur quotidien. Mais il existe d’autres facteurs et ces derniers ne sont pas physiologiques ; ils sont psychosociaux. Ces derniers ont fait l’objet d’une vaste étude menée par des chercheurs de l’Université du Sussex et de l’University College London (Royaume-Uni) et de l’Université de New South Wales (Australie).

Publiée début juillet 2019 dans la revue Ménopause, cette étude qualitative vise à examiner l’activité sexuelle, le fonctionnement et la satisfaction sexuelle des femmes ménopausées. Au total, 24.305 femmes de 64 ans en moyenne ont rempli un questionnaire, tandis que 4.525 sondées ont fourni des données en texte libre. Ce vaste échantillon a permis aux scientifiques de se faire une idée précise de de sujet encore trop peu évoqué.

Ménopause : 3% des femmes ont des expériences sexuelles positives

Les réponses ont permis d’apprendre notamment que la principale raison de l’absence d’activité sexuelle était le manque de partenaire, principalement en raison du veuvage. Une faible libido a aussi été évoquée, mais cette raison arrive après des problèmes de santé physique ou de dysfonctionnement sexuel. Au final, seulement 3% des femmes ont mentionné des expériences sexuelles positives, tandis que 6% des participantes ont réclamé une aide médicale pour des problèmes sexuels.

Cette étude a permis aux scientifiques d’en conclure qu’« une éducation sexuelle plus poussée à l’intention des professionnels de la santé est nécessaire pour les sensibiliser à la sexualité et aux difficultés sexuelles plus tard dans la vie ». Ainsi, pour permettre aux femmes déjà ménopausées d’avoir une sexualité épanouie, il est nécessaire de prendre en compte leurs difficultés dans leur globalité.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Des conseils pour bien vivre sa ménopause

 

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Blessures liées aux laisses en promenant son chien : alerte et conseils

De nouveaux chiffres suggèrent que les blessures graves à la main causées par les laisses et les colliers de chiens sont fréquentes, rapporte la British Society for Surgery of the Hand dans un communiqué.

Selon les chiffres des hôpitaux Royal Cornwall Hospitals NHS Trust, il y a eu 30 blessures graves à la main causées par une mauvaise utilisation d’une laisse ou d’un collier en une seule année dans la ville de Corwall.

Ce qui suggère qu’un nombre considérable de personnes au Royaume-Uni subiraient des blessures graves mais qui peuvent être facilement évitées, soulignent-ils.

Les blessures aux mains étaient en grande partie causées par le mouvement soudain d’un chien après que son propriétaire eut enroulé la laisse autour de son poignet, de sa main ou de ses doigts, ou accroché ses doigts sous le collier du chien. La force brusque peut causer des brûlures par frottement et une perte de tissu, ainsi que des fractures et des lésions ligamentaires.

La British Society for Surgery of the Hand prévient également que le fait d’attraper un chien en train de se tordre ou de se tortiller en accrochant ses doigts sous son collier peut causer de graves blessures aux doigts, dont des fractures. Même avec des soins médicaux spécialisés, ces blessures peuvent entraîner une raideur à long terme et une perte de fonction.

Pour aider les propriétaires de chiens à éviter les blessures, la Société offre les conseils simples suivants :

  • Évitez d’accrocher vos doigts sous le collier de votre chien : utilisez plutôt un collier ou un harnais avec une poignée de préhension.

  • N’enroulez pas la laisse autour de votre main : utilisez plutôt des laisses rétractables, qui offrent la flexibilité de donner à votre chien l’espace nécessaire pour errer en avant lorsque vous pouvez le faire en toute sécurité, tout en vous permettant de garder la laisse courte lorsque vous avez besoin de contrôle.

  • Les grandes races de chiens devraient toujours être maintenues en laisse plus courte, afin d’éviter qu’elles n’accumulent de la vitesse qui pourrait causer une force pouvant déchirer les tissus de votre main.

  • Rappelez-vous que les laisses rétractables peuvent aussi s’enrouler autour de vos jambes, des jambes d’autres personnes ou autour d’obstacles tels que le mobilier urbain ou les arbres. Elles ne doivent donc être utilisées que dans des espaces ouverts.

En mars, les auteurs d’une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) : Surgery mettaient en garde contre les risques de fracture liés à la promenade des chiens. Les fractures les plus fréquentes sont celles du poignet, du bras, d’un doigt et de l’épaule rapportaient-ils. Les fractures de la hanche représentaient 17 % des cas. Ce qui est particulièrement préoccupant car les taux de mortalité liés aux fractures de la hanche chez les personnes de plus de 65 ans avoisinent les 30 %, soulignait le communiqué des chercheurs.

Pour plus d’informations sur les chiens, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Society for Surgery of the Hand.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les statines (médicaments anticholestérol) sont liées à un risque accru de diabète, rappelle une étude

Les personnes qui prennent des « statines », des médicaments anticholestérol, peuvent être à risque plus élevé d’hyperglycémie, de résistance à l’insuline et éventuellement de diabète de type 2, selon une étude publiée dans le British Journal of Clinical Pharmacology.

Bruno H. Stricker et ses collègues de l’Université Eramus (Pays-Bas) ont analysé des données concernant 9 535 personnes âgées de plus de 45 ans qui n’étaient pas atteintes de diabète au début d’une étude dans laquelle elles été suivies pendant 15 ans.

Comparativement aux participants qui n’ont jamais pris de statines, ceux qui en prenaient avaient tendance à avoir des concentrations sanguines plus élevées d’insuline à jeun et une résistance à l’insuline (dans laquelle l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline).

Les participants qui avaient déjà pris des statines avaient un risque 38 % plus élevé de développer un diabète de type 2 au cours de l’étude.

Ce risque était plus important chez les personnes qui présentaient une altération de l’équilibre glycémique au début de l’étude et celles en surpoids ou obèses.

« Ces résultats suggèrent que chez les patients qui commencent un traitement aux statines, des stratégies préventives telles que le contrôle de la glycémie et la perte de poids peuvent être justifiées pour minimiser le risque de diabète », conclut le chercheur.

Pour plus d’informations sur les statines, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Wiley, British Journal of Clinical Pharmacology.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

De plus en plus d'infections liées aux lentilles de contact réutilisables

De plus en plus d'infections liées aux lentilles de contact réutilisables

Le 25 septembre 2018.

Une récente étude menée en Angleterre montre une hausse inquiétante des cas de kératite, une infection de l’oeil causée par un parasite présent sur les lentilles de contact réutilisables.

De plus en plus d’infections oculaires

Connaissez-vous la kératite à acanthamoeba ? C’est une infection oculaire causée par un parasite qui peut entraîner des conséquences très graves allant de douleurs violentes, de larmoiements permanents ou d’une sensation de gêne persistante, jusqu’à la perte totale de la vue d’un ou des deux yeux

En cause, un parasite, souvent présent dans l’eau douce. Ce dernier va se déposer sur la lentille de contact (le plus souvent une réutilisable), ou dans son étui, puis va pénétrer dans l’oeil et l’infecter. Les chiffres des personnes atteintes de kératite sont inquiétants, car ils ont été multipliés par trois depuis 2011 en Angleterre

Des mesures d’hygiène indispensables

Les résultats de l’étude menée par des chercheurs britanniques et publiés dans le British Journal of Ophtalmology expliquent que les porteurs de lentilles réutilisables sont plus souvent atteints que ceux qui ont choisi les lentilles jetables. Il semblerait donc que le problème provienne de règles d’hygiènes peu ou mal suivies. 

Si vous gardez vos lentilles la nuit, sous la douche ou à la piscine, que vous vous lavez mal les mains avant de les nettoyer méticuleusement à l’aide d’un produit adpaté, vous risquez de voir une kératite à acanthamoeba se développer. Aujourd’hui, pas moins de 25% des personnes touchées ont recours à la chirurgie (greffe de cornée) pour traiter la maladie et voir à nouveau.

Maylis Choné

À lire aussi : Comment prendre soin de ses lentilles de contact ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

7 maladies liées au virus de la mononucléose (lupus, SEP, arthrites rhumatoïde et juvénile, maladies intestinales et cœliaque, diabète 1)

Le virus Epstein-Barr (VEB) de la mononucléose augmente également, chez certaines personnes, les risques de développer sept maladies auto-immunes majeures, selon une étude publiée dans la revue Nature Genetics.

John Harley du Cincinnati Children’s Hospital et ses collègues ont montré qu’une protéine produite par le virus Epstein-Barr, la EBNA2, se lie à de multiples endroits du génome humain qui sont associés à ces sept maladies.

Dans l’ensemble, l’étude jette un nouvel éclairage sur la façon dont les facteurs environnementaux peuvent interagir avec la génétique et avoir des conséquences qui favorisent les maladies, expliquent les chercheurs.

L’EBV est un virus très commun. Aux États-Unis et dans d’autres pays développés, plus de 90 % de la population est infectée avant l’âge de 20 ans. Dans les pays moins développés, 90 % de la population est infectée avant l’âge de 2 ans. Une fois infecté, le virus reste dans l’humain toute sa vie.

La mononucléose, qui cause des semaines de fatigue extrême, est la maladie la plus courante causée par l’EBV.

Au fil des ans, des scientifiques ont lié le VEB à quelques autres maladies rares, dont certains cancers du système lymphatique. Harley, qui a consacré une grande partie de sa carrière à l’étude du lupus, a trouvé des liens possibles entre le lupus et le VEB il y a quelques années. Il a proposé des mécanismes de réponse immunitaire au virus qui mènent au lupus, et démontré que les enfants atteints de la maladie sont presque toujours infectés par le VEB.

La nouvelle étude ajoute du poids à ces découvertes sur le lupus et ajoute six autres maladies à la liste.

« Certains vaccins anti-VEB sont en cours de développement. Je pense que cette étude pourrait bien encourager les équipes à aller de l’avant plus vite et en redoublant d’efforts », estime M. Kottyan, coauteur.

Lorsque les infections virales et bactériennes surviennent, le corps réagit en commandant aux cellules B (ou lymphocytes B) du système immunitaire de produire des anticorps pour combattre les envahisseurs. Cependant, lorsque des infections au VEB surviennent, quelque chose d’inhabituel se produit.

Le VEB envahit les cellules B elles-mêmes, les reprogramme et prend le contrôle de leurs fonctions. L’équipe de recherche a découvert un nouvel indice sur la façon dont le virus fait cela, un processus qui implique de minuscules protéines appelées facteurs de transcription.

Environ 1 600 facteurs de transcription connus sont à l’œuvre dans notre génome. Chaque cellule utilise un sous-ensemble de ceux-ci. Ces protéines se déplacent constamment le long des brins d’ADN, activant et désactivant des gènes spécifiques afin que les cellules fonctionnent adéquatement.

Cependant, lorsque les facteurs de transcription changent ce qu’ils font, les fonctions normales de la cellule peuvent aussi changer, et cela peut mener à la maladie. Les chercheurs soupçonnent que le facteur de transcription EBNA2 du virus VEB contribue à modifier le fonctionnement des cellules B infectées et la façon dont le corps réagit à ces cellules infectées.

La nouvelle étude montre que sept états pathologiques apparemment non apparentés partagent en fait un ensemble commun de facteurs de transcription anormaux, chacun affecté par la protéine EBNA2 du VEB. Lorsque ces groupes de facteurs de transcription liés à EBNA2 s’attachent à une partie du code génétique, le risque de lupus semble augmenter. Lorsque ces mêmes facteurs atterrissent sur une autre partie du code génétique, le risque de sclérose en plaques semble augmenter. Et ainsi de suite.

« Normalement, nous considérons les facteurs de transcription qui régissent l’expression des gènes humains comme étant humains », explique M. Kottyan. « Mais dans ce cas, quand ce virus infecte les cellules, il produit ses propres facteurs de transcription. »

On ne sait pas encore clairement quelles proportions des cas des sept maladies peuvent être attribuées à une infection antérieure au VEB. « L’impact du virus est susceptible de varier d’une maladie à l’autre », dit M. Harley. « Dans le lupus et la SEP, par exemple, le virus pourrait représenter un pourcentage élevé des cas. Nous n’avons aucune idée de la proportion dans laquelle le virus pourrait être important dans les autres maladies associées à l’EBNA2 ».

Des traitements potentiels à l’étude

Un certain nombre de composés – certains expérimentaux, d’autres approuvés comme médicaments pour d’autres affections – sont déjà connus pour bloquer certains des facteurs de transcription à haut risque identifiés dans l’étude, dit Weirauch. Les équipes de Cincinnati Children’s ont commencé des études plus approfondies sur certains de ces composés.

Des résultats vont bien au-delà du VEB

Les chercheurs ont appliqué les mêmes techniques d’analyse pour établir les liens entre les 1 600 facteurs de transcription connus et les variantes génétiques connues associées à plus de 200 maladies. Des associations ont été documentées pour 94 conditions de santé.

« Notre étude a permis de découvrir des pistes potentielles pour de nombreuses autres maladies, dont le cancer du sein », indique M. Harley. « Nous ne pouvons donner suite à toutes ces informations, mais nous espérons que d’autres scientifiques le feront. »

Harley estime que cette étude représente la découverte la plus importante de sa carrière. « J’ai été coauteur de près de 500 articles de recherche. Celui-ci est plus important que tous les autres réunis », dit-il.

Les chercheurs mettent leurs données, résultats et algorithmes de recherche à la disposition de la communauté scientifique afin que les chercheurs intéressés puissent donner suite aux nouvelles découverte.

Le bicarbonate de soude contre l’arthrite rhumatoïde et d’autres maladies auto-immunes ?

Pour plus d’informations sur les maladies auto-immunes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Cincinnati Children’s Hospital Medical Center, Nature Genetics.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

La caféine agirait contre les maladies liées au vieillissement

La caféine agirait contre les maladies liées au vieillissement

Le 20 janvier 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Stanford, aux États-Unis, la consommation régulière de caféine permettrait de réduire les risques de maladies chroniques liées à l’âge.

Réduire l’inflammation et les risques cardiovasculaires

Vous buvez une tasse de café tous les jours. N’arrêtez pas, c’est excellent pour la santé ! C’est en tout cas que révèlent des chercheurs américains dans une étude publiée par la revue Nature Medicine. Selon ces travaux, la caféine, que l’on trouve aussi dans le thé ou le cacao, serait capable de réduire l’inflammation et les risques cardiovasculaires.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné le suivi médical et analysé les habitudes alimentaires d’une centaine de personnes. Ils ont ainsi pu constater que le taux de protéines IL-1-bêta était plus faible chez les personnes qui consommaient régulièrement de la caféine. Or, ces protéines augmentent les risques d’inflammation. Quand le taux de IL-1-bêta est bas, le risque de durcissement des artères et d’hypertension est donc moins important.

Les maladies liées au vieillissement peuvent être évitées

« Plus de 90 % des maladies liées au vieillissement, y compris le cancer, la maladie d’Alzheimer, les maladies cardiovasculaires et même la dépression, sont dues à une inflammation chronique », a expliqué le Pr. David Furman, qui a participé aux travaux. Le mécanisme d’inflammation dépendrait donc en grande partie de notre consommation de caféine, mais attention aux abus.

Boire trop de café (plus de 4 tasses par jour) peut en effet être néfaste pour le cœur et entraîner des tachycardies. Ces accélérations du rythme cardiaque peuvent conduire à une perte de connaissance. Ce qui n’est pas anodin. L’excès de café peut aussi conduire à faire de l’hypertension. Alors comme toute bonne chose, consommez de la caféine avec modération. 

Pour en savoir plus : Pour ou contre le café ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les chutes chez les personnes âgées liées à certains médicaments

Certains médicaments peuvent entraîner des chutes chez les personnes âgées, rapporte la Revue Prescrire dans son numéro de novembre.

« Le Centre régional de pharmacovigilance de Strasbourg a analysé les dossiers de patients hospitalisés et ayant chuté. L’étude a été réalisée de manière prospective par des visites bimensuelles pendant une période de 13 mois dans des services de gériatrie. »

« 84 chutes ont été analysées chez des patients âgés en moyenne de 84 ans prenant au moins un médicament connu pour exposer à des chutes. Les patients prenaient en moyenne 6 médicaments, dont en moyenne 2, exposant à des risques de chute. Les chutes ont entraîné des complications chez environ la moitié des patients, le plus souvent des fractures. Près de 40 % des patients ont gardé des séquelles de la chute.

Les médicaments mis en cause ont été, notamment, des antihypertenseurs (chez environ la moitié des patients), des benzodiazépines, des hypnotiques (somnifères) et des antiépileptiques.

Les chutes sont fréquentes chez les personnes âgées. Les conséquences en sont parfois graves, notamment des pertes d’autonomie.

La prévention des chutes chez les personnes âgées passe par une attention particulière aux facteurs de risque. La prise de certains médicaments en fait partie. Il importe de réexaminer régulièrement l’intérêt réel de chaque médicament de l’ordonnance pour envisager une baisse de la posologie, voire un arrêt programmé pour éviter la survenue de chutes avec leurs complications. Surtout quand la personne est déjà à risque élevé de chutes : celles ayant des antécédents de chute, gênées par un déficit visuel, une incontinence urinaire ou un handicap fonctionnel. »

Une étude publiée en 2014 dans le Journal of American Medical Association (JAMA) Internal Medicine montrait que les médicaments prescrits à la majorité des personnes âgées pour contrôler leur pression artérielle augmentaient de 30 % à 40 % le risque de blessures graves dues aux chutes.

Psychomédia avec source : Prescrire.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Les hospitalisations liées à l’alcool en hausse de 30%

Le nombre de malades admis pour traiter une dépendance à l’alcool a bondi de 30% de 2009 à 2012. Des séjours majoritairement de courte durée, de moins de deux jours.

L’exploitation de la base de données informatique des hôpitaux révèle que 400.000 personnes au moins ont été hospitalisées en 2011 avec un diagnostic lié à l’alcool – un coma éthylique, une cirrhose, une hépatite ou une atteinte cardiaque par exemple. Un nombre deux fois plus élevé que pour le diabète, selon des statistiques préliminaires présentées lors des journées de la Société française d’alcoologie, à Paris. L’éthylisme constitue ainsi aujourd’hui un des premiers motifs d’hospitalisation médicale, c’est à dire sans prendre en compte la chirurgie et l’obstétrique.

Les données, qui n’incluent pas les admissions en psychiatrie ou en soins post-cure, montrent en outre une augmentation inquiétante: le nombre de malades pris en charge pour dépendance a bondi de 30% en trois ans. Les séjours de courte durée, inférieurs à deux jours, sont majoritaires. «Ce délai est insuffisant pour proposer un traitement adapté, ce qui laisse penser que des occasions de soins sont manquées», déplore le Pr Michel Reynaud, psychiatre à l’hôpital Paul Brousse (Villejuif), auteur de la présentation.

49.000 morts en 2009

L’âge moyen des patients admis pour une ivresse aiguë est de 44 ans. Il passe à 50 ans chez les malades pris en charge pour dépendance et à 56 ans pour ceux qui sont victimes d’une complication.

Malgré la baisse de la consommation depuis cinquante ans, l’alcool demeure ainsi un fléau sanitaire. On estime que deux millions de personnes sont dépendants en France, mais que moins de 10% essaient de s’en sortir et sont suivis par un médecin. Selon une étude publiée dans le European Journal of Public Health, l’alcool serait à l’origine de 49.000 morts en France en 2009. Dans ce contexte, le Pr Reynaud souligne que «les pouvoirs publics ne se donnent pas les moyens d’évaluer avec fiabilité les dommages liés à (…) Lire la suite sur Figaro.fr

Prothèses PIP : la bataille de l’indemnisation s’ouvre au civil
Rétine artificielle : les premiers succès
Des exosquelettes contre la tétraplégie
Un adulte sur cinq souffre d’acné
Inscrivez vous à la newsletter du Figaro


News Santé | Actualités & informations – Yahoo! Actualités FR